OpMinD

Dobson : observation

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Je tourne les vis plates et non celles qui servent à bloquer le miroir ... Après j'ai parfois du mal à trouver celle que je dois exactement tourner quand par exemple le point noir est plus sur la gauche de l'image ... etc ... Mais je les trouve très approximative même sur des mouvements très faibles ...

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Houlàlà, làlàlàlà... ne confondons pas tout.

OpMinD : « Je crois avoir lu sur le forum qu'il fallait démonter le mirroir et virer un truc autocolant pour le changer par des patins en téflon. Ne serait-ce pas cela qui empeche une collimation parfaite ? »

Non, non, non ! Pour l'instant, ce qui empêche la collimation parfaite, c'est que tu n'arrives pas à centrer le point noir. Et si tu n'y arrives pas, c'est peut-être parce que le miroir secondaire n'est pas encore aligné ? N'oublie pas de respecter l'ordre : d'abord on aligne le secondaire, ensuite on aligne le primaire (en général le secondaire ne bouge pas trop, mais la première fois il faut sans doute le régler aussi, ce qui expliquerait que n'arrives pas à centrer le point noir.)

Gemini29 : « un 5 mm celestron n'est pas si mal que ça ,bien sur ça ne vaut pas les images donné par un nagler ou un pentax , mais il ne sont pas si moches que ça , en plus si tu me dis que c'est ecrit en jaune dessus ça doit etre la serie 4000 ou 5000,donc bon oculaire. »

Les séries 4000 et 5000, c'est chez Meade ! Par contre, les oculaires de base de Celestron (je ne sais plus leur nom) n'ont pas très bonne réputation. C'est pour ça que je posais la question.

« si tu veux des meilleurs images en planetetaire fais retoucher tes miroirs par un artisan ou alors achète des oculaires beaucoup plus cher , genre nagler ,ça change tout. »

Non : d'abord il faut collimater ! Plus tard les grosses dépenses...

OpMinD : « Après j'ai parfois du mal à trouver celle que je dois exactement tourner quand par exemple le point noir est plus sur la gauche de l'image »

Une astuce : 1) note de quel côté tu vois le défaut, 2) défocalise à fond (normalement on ne voit plus le défaut, mais tu as noté sa position), 3) place ta main devant le télescope - on voit son ombre sur l'image complètement défocalisée - de façon à ce qu'elle soit du côté du défaut, 4) regarde où est ta main par rapport au tube : c'est de ce côté qu'il faut tirer ou pousser (ou du côté opposé).

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POur la collimation sur une étoile, il est parfois plus facile de la faire à deux: Tu regardes dans l'oculaire pour voir le déplacement du "point noir", et une "petite main" tourne les boutons sous le primaire selon tes indications. C'est plus facile.

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Bsoir.

Je suis d'accord avec Bruno, le 5mm Celestron Ultima series est une bouse: un vrai trou de serrure, relief d'oeil inexistant (porteurs de lunettes passez votre chemin...), très difficile à faire la MAP (meme sur une 80ed avec démultiplication).
J'envisage d'en faire un presse papiers et d'acheter un Baader...

BGI

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A part si le dob est un moule à tarte et l'oculaire est découpé dans un cul de bouteille, je confirme qu'un oculaire 5 mm sur un 300 donne des images planétaires superbes, en témoigne Mars l'année dernière avec mon (ex) Pentax XW 5 au cul du GSO 300 F/5 de M@s, qui rendait des points au Célestron 14 avec un Nagler 13 mm (type 1) au cul : même image, même grossissement (à peu de chose près), même piqué, mêmes détails (c'est à dire à se pisser contre).

De plus, à 300x, c'est encore du gâteau à guider à la main : aucun souci.

Bref, un 5 mm à moyen/grand champ est totalement idéal en planétaire sur un dob 300, y a pas à chipoter.

A noter que la turbulence était tout à fait convenable ce soir-là, tout de même.

Maintenant, turbulence ou pas, si j'ai été assez déçu de Mars à son maximum (c'était mieux aaaavant, quoi - trop brillante, pas détaillée, au contraire des mois qui ont précédé), il ne m'est JAMAIS arrivé d'avoir de mauvaises images de Saturne, quel que soit le grossissement, donc jusqu'à 400x et plus les doigts dans le nez, avec mon 254 : bandes visibles de l'équateur aux pôles, division de Cassini et bandes colorées sur les anneaux, ombre des anneaux, etc. JAMAIS je ne l'ai vue moins détaillée que ça, les différences jouant dans le nombre de bandes et les différentes nuances de coloris visibles.

Mais si on va par là, je n'observe qu'avec des Nagler et mon miroir chinois est plutôt très bon, bien qu'encore perfectible : mesuré à lambda/9 par JML !

Il est d'ailleurs actuellement en cours de retouche, objectif lambda/16 minimum : http://www.astrotelescope.com/fri36.html

Je m'interroge donc : même avec une turbu dégueulasse, Jupiter et Saturnes sont toujours restées détaillées dans mon instrument (non retouché).

Alors ? Moule à tarte et cul de bouteille ? Collimation aux fraises ? Observation, non pas une nuit turbulente, mais en pleine tempête ?

Il y a quelque chose qui cloche.

Changer d'oculaire, c'est facile : il suffit d'en emprunter un. Un simple plössl chinois de 5 ou 6 mm à deux balles devrait vite montrer quelque chose.

Ensuite, revoir la collimation, et pas seulement avec un laser, mais peaufinée au cheshire et encore affinée sur une étoile défocalisée.

Et si malgré ça et un oculaire potable, ça reste flou, c'est qu'il faut envisager de remplacer les poëlles à paella par des miroirs... Ou de les faire repolir. Désolé, hein...

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Que d'information ...

Déjà j'ai vite jeté un oeil à l'amélioration des performances du primaire ... vu les prix ( plus cher que le scope lui même ) j'ai un doute

Concernant l'occulaire, voici le lien : http://www.galileo.cc/GALILEO-france/descriptif_accessoires.php?ref=CL-93387

Je n'ai pas pu retenter le coup pour la collimation compte tenu le ciel au dessus de chez moi ce week end !

Alors je vais déjà commander un cheshire afin de parfaire la collimation, probablement changer les vis de collimation sur le primaire qui sont une cata de chez cata ! ! ! Pas assez sensibles, pas assez souple ... et surtout pas assez précises !!!

Sinon je vais faire comme bruno dit afin de m'assurer de quel endroit il faut "retoucher" la collimation. Ca va finir par réussir nan mais !!!

J'aimerai quand même pouvoir profiter pleinement de cet instrument !

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« Alors je vais déjà commander un cheshire afin de parfaire la collimation, probablement changer les vis de collimation sur le primaire qui sont une cata de chez cata ! ! ! »

Mais non, tu n'as rien à acheter pour l'instant !!!! (Cela dit, un "cheshire", c'est bien pratique - voir plus bas.)

Si tu écoutais tout le monde (en déformant un peu leur propos quand même), tu te retrouverais vite avec 5000 € de dépenses... Non, fais les choses dans l'ordre : d'abord collimate ton télescope. C'est possible. Surtout que tu as un laser.

Règle fondamentale : DÉPENSER SES SOUS EN ACHETANT UN ACCESSOIRE SUPPLÉMENTAIRE N'EST PAS LA SOLUTION POUR RÉGLER UN PROBLÈME. (Souvent, je lis des choses du genre : "oh, les images sont pourries, je vais acheter un nouvel oculaire" ou "je n'arrive pas à voir de détails sur Mars, il faut que je fasse repolir mon miroir"... ce sont des bêtises, il ne faut pas se laisser influencer par la débauche de matériel de certains. Aujourd'hui je possède des Nagler et des Pentax, mais je garde un excellent souvenir de mes observations dans un bête Dobson chinois de 200 mm muni de Plössl chinois et dont je n'ai pas retouché la collimation durant un an, en particulier de très belles images de Saturne et la Lune. Moralité : avec du matériel "basique" on peut - donc on doit ! - avoir de belles images.)

I/ D'abord, il faut collimater le miroir secondaire. Tu peux le faire de jour, à la maison.

I-0) Préliminaire : il faut bien sûr que le secondaire soit en face du porte-oculaire. Vérifie ça en regardant dans le porte-oculaire. Si ce n'est pas le cas, décale-le (vois le mode d'emploi pour comment on fait). Ce réglage n'est pas critique : s'il a l'air en face, c'est bon.

I-a) Vérifie que le laser est collimaté. Pour ça, place-le dans le porte-oculaire, mets-le bien en place. Maintenant, regarde le miroir primaire : tu vois la tache rouge du laser. Alors, tout en maintenant parfaitement le laser dans le porte-oculaire, tourne-le sur lui-même. La tache rouge du laser sur le primaire ne doit pas bouger. (J'ai fais cette manipe récemment avec mon laser, il ne bouge pas d'un poil, et pourtant c'est un laser chinois de base.)

I-b) Supposons que la tache rouge du laser sur le primaire ne soit pas pile poil au centre du miroir (souvent, il y a un marquage au centre, ça aide - tu en as un ?). Tout d'abord, vérifie que le laser, une fois réfléchi par le miroir primaire, ne se barre pas hors du télescope (en loupant le miroir secondaire) : pour ça, tu passes une feuille de papier devant le télescope, si elle intercepte le laser, c'est qu'il est complètement à côté et sort du tube, il serait donc dangereux d'aller se placer à l'avant du tube...

I-c) En jouant sur les vis de réglage du secondaire (celles de réglage, pas celle qui maintient le secondaire...), essaie d'approcher la tache rouge du laser sur le primaire vers le centre du primaire. Normalement, au fur et à mesure que tu t'approches du centre, le retour du laser retombe sur le miroir secondaire et tu peux te placer sans risque devant le tube, c'est plus pratique.

I-d) L'opération est finie quand la tache rouge du laser est pile poil au centre du miroir primaire. Vérifie que le secondaire ne bouge pas tout seul (en le tenant à la main, on ne sait jamais). Si c'est suffisamment rigide, tu peux estimer que ça tiendra un bon bout de temps (mais il faut toujours vérifier).

II/ Maintenant, de nuit :

II-a) Vérifie que le secondaire est toujours aligné : un coup de laser, est-ce que ça tombe au centre du primaire ? (Si non, il faut recommencer.) Normalement, ce réglage doit tenir un bon bout de temps. Sauf si la mécanique de l'araignée est mal fichue (ça tenait très bien sur mon Kepler 200 mm, pas du tout sur le Meade Starfinder 400 mm de mon ancien club, mais il était mal fichu).

II-b) Tu peux régler le primaire avec le laser, s'il y a un emplacement pour regarder le retour (v. mode d'emploi). Je trouve que cette technique n'est pas très précise. Mais bon, on ne sait jamais. Il faut jouer sur les vis de réglage du primaire. Normalement, si le secondaire est OK, il n'y a plus que le primaire à aligner, donc tu dois finir par y arriver.

II-c) Pointe la Polaire et examine quelle tête elle a en défocalisant puis en se rapprochant peu à peu de la focalisation. Si tout est centré, c'est fini, ouf !

II-d) S'il y a un élément décentré, il faut utiliser les vis de réglage du primaire.

Tant que la collimation n'aura pas été effectuée, aucun accessoire supplémentaire n'est indispensable.

Bien sûr, tu achètes ce que tu veux... Mais ne t'attends pas à trouver le produit miracle qui va collimater tout seul ton télescope ! Si tu optes pour un "cheshire", c'est vrai que ça simplifie la vie. J'en possède un, et pour collimater le primaire je trouve ça efficace, nettement plus précis qu'un laser. Regarde peut-être le modèle Takahashi (appelé "oculaire de collimation") : il me semble avoir lu quelque part qu'un utilisateur des deux modèles avait trouvé plus précis le "cheshire" japonais (parce que le trou est plus fin, ou quelque chose dans le genre). À confirmer (par exemple auprès d'un vendeur qui connaît les deux.)

L'oculaire de 5 mm est donc un X-Cel. Ce n'est pas ce modèle qui a mauvaise réputation (peut-être l'Omni ? je ne sais plus...) Vu son prix, ce serait quand même étonnant qu'il soit pourri (je sais, ce n'est pas une raison, mais bon, en général, quand même, hein... non ?) donc, jusqu'à preuve du contraire, tu n'as pas besoin de changer d'oculaire.

[Ce message a été modifié par Bruno Salque (Édité le 19-03-2007).]

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Salut,
ça doit surement être un problème de collimation (énorme) ou d'oculaire, car je n'ai eu aucun problème pour admirer Saturne la semaine dernière avec un oculaire de 5mm (un Celestron X-CEL). La division de Cassini était bien visible, l'image était très nette et je distinguais bien les satellites (sauf titan qui aurait dû y être mais que je n'ai pas trouvé). La collimation à mon avis ne devait pas être très bonne après 350 kms de voiture (collimation approximative du secondaire sur l'image de mon oeil en réflexion dans le porte-oculaire) mais je ne m'en suis pas rendu compte. Tous les oculaires ne supportent pas le F/D court. A moins que ce ne soit tout bêtement la turbulence.

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Ah juste un détail, hier j'ai collimaté au laser et il m'a été impossible de régler le secondaire sans desserrer la vis centrale (maintenir le support du secondaire pendant l'opération, essayer 1/4 de tour voire moins, reprendre sur les 3 vis de collimation du secondaire). Alors j'ai pu réfléchir le faisceau du laser au centre de l'oeillet central.

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OpMinD, je suis utilisateur de ce genre de scope depuis presque 2 ans.Avant toute chose, commence par virer les 9 vis de collimation (poubelle). A la place, monte des bobs-knobs (6 sur le primaire, et 3 sur le secondaire). En vente dans tous les magasins où on trouve des LB.ensuite, tu peux parler collimation. Il faut bien savoir que ces miroir sont fais à la machine, et en B7. d'où une parabolisation assez approximative, et un temps de mise à température assez long. Donc ok pour le ciel profond à petit X ou moyen. Pour ce qui est du planétaire à fort X,il te faudra confier tes miroirs à un artisan. Ce qui explique en grande partie le prix de ces scopes. Je suis moi meme passé par tout ce que je viens de te dire, et bingo de chez bingo!

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Miroir taillé à la hache ou pas, il faut commencer par collimater le bazar. Je suis d' accord avec Bruno : il ne sert à rien de dépenser de l'argent en accessoires ou en miroirs superpolis tant que tu ne sais pas régler l' engin.
Dégrossis la collimation au 15mm (ça semble être pas mal déjà), puis affine au 5mm.
Si l' axe optique est dans le champ, en baladant la polaire tu dois trouver un endroit ou tout est centré. Suffit de placer la polaire en ce point, puis de se servir des vis de réglage pour amener l' étoile au centre du champ.

Bon courage.
--
Pascal.

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Bruno,
j'aimerais des détails sur le fameux "point noir" qui apparaît en position de légère défocalisation. quelle en est l'origine, d'après toi ?
Si j'en crois voir la justification, j'ai beaucoup de doute sur la sensibilité de la méthode. Les excentrements discernables (dûs à un défaut de collimation) ne peuvent être consécutifs qu'à d'énormes erreurs de collimation dont le moindre laser aurait raison. La méthode visuelle de centrage ne me semble pas du tout du même ordre d'efficacité et de sensibilité que celle employant le laser.
Je me demande si le consensus quasi général de la méthode visuelle sur une étoile n'est pas dû au fait que, dans beaucoup de cas, les centres physique et optique des miroirs ne coïncident pas. Auquels cas, les indications "laser" et "étoiles" divergeraient et donneraient raisn à la méthode visuelle sur une étoile, la seule assurant une synthèse optique indiscutable (mais moin de la perfection par manque de sensibilité).
Qu'en penses-tu ?

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Déjà, s'il voyait un gros cercle brillant avec l'ombre du seondaire et rien d'autre, c'est que ce n'était pas assez grossi.

Même Le 5 mm va être limite, d'ailleurs. Mais bon, à 300x, en n'exagérant pas la défocalisation, les anneaux sont serrés mais lisibles.

Toutiet, on en revient toujours au même problème, avec le laser... Lui aussi est vachment dépendant de son positionnement dans l'axe optique, et comme il a forcément un peu de jeu pour pouvoir entrer... La preuve en est que le spot ne tombe jamais au même endroit d'une insertion à l'autre.

J'ai aussi dû recollimater le porte-oculaire lui-même, car suite à une de nos discussions, je me suis rendu compte qu'en effet, le spot se déplaçait en faisant la MAP !

D'ailleurs, l'idéal serait un collimateur au coulant de 2" : le réducteur ajoute déjà un jeu indésirable.

L'avantage du cheshire, c'est qu'on ne se préoccupe pas de la forme des reflets de différents miroirs (qui peut être trompeuse avec un secondaire décalé, déjà), donc on ne s'intéresse qu'aux centres optiques.

Ca fonctionne vraiment bien avec un primaire marqué au centre, et ce sont les différentes marques et reflets concentriques qu'on aligne...

Le danger, c'est évidemment que le centre du primaire soit incorrectement marqué !

De même, j'estime que l'aligenemnt du secondaire est le plus difficile à réaliser correctement (sans laser), car on n'a pas de repères vraiment précis à cette étape.

Si on emploi un laser, il faut allors être bien certain qu'il soit parfaitement aligné avec l'axe optique, et là, on se heurte à deux problèmes : le jeu du collimateur laser dans le porte-oculaire, et l'alignement du porte-oculaire lui-même !

J'ai employé une méthode empirique : lorsque la collimation au laser et la collimation au cheshire coïncident, c'est que le porte-oculaire est bien aligné !

C'est la raison pour laquelle j'ai préféré monter mon crayford sur l'embase d'origine par le biais d'une bague tournée collimatable, plutôt que d'employer l'embase incurvée non collimatable fournie avec.

En effet, le tube en tôle sur lequel le porte-oculaire est monté a le défaut d'être sujet au déformations quand on le transporte en voiture. L'idéal serait de le refaire en fibre de carbone...

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C'est à moi de répondre ? Bon...

« j'aimerais des détails sur le fameux "point noir" qui apparaît en position de légère défocalisation. quelle en est l'origine, d'après toi ? »

Ben, c'est l'ombre du miroir secondaire ! Quand on continue à défocaliser, il devient un petit disque noir, puis un gros disque noir, puis un énôôôrme disque noir au milieu d'un grand machin blanc qui déborde du champ...

« Si j'en crois voir la justification, j'ai beaucoup de doute sur la sensibilité de la méthode. Les excentrements discernables (dûs à un défaut de collimation) ne peuvent être consécutifs qu'à d'énormes erreurs de collimation dont le moindre laser aurait raison. »

Mais non !

Ce que tu dis, c'est le décentrement observé par une défocalisation à fond. Là oui, si on défocalise trop, ce n'est pas précis.

N'oublie pas, le but est d'obtenir une étoile sous forme d'un disque centré au milieu des anneaux de diffraction. Quand on focalise, on obtient cette image, ou bien un disque décentré au milieu d'anneaux de diffractions non uniformes (plus brillants d'un côté) si c'est décollimaté. Eh bien en focalisant de plus en plus, on s'approche de cette image. C'est pourquoi la précision est meilleure lorsqu'on s'approche de la focalisation.

« La méthode visuelle de centrage ne me semble pas du tout du même ordre d'efficacité et de sensibilité que celle employant le laser. »

Ah, là tu parles de la méthode décrite par Pascal au-dessus. Je pensais que c'était une astuce pour gagner du temps.

« Je me demande si le consensus quasi général de la méthode visuelle sur une étoile n'est pas dû au fait que, dans beaucoup de cas, les centres physique et optique des miroirs ne coïncident pas. »

Il est surtout dû au fait qu'on agit sur l'image finale. Le but de la collimation, ce n'est pas de centrer tous les miroirs (ça, c'est le moyen), c'est d'obtenir un disque centré au milieu de ses anneaux de diffraction. Il est donc évident qu'il faut contrôler sur le disque et les anneaux de diffraction.

Mais j'ai l'impression de dire des banalités, donc que le problème était ailleurs... (?)

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<< le spot se déplaçait en faisant la MAP !

Z80 : est ce que tu recollimates chaque fois que tu changes d'oculaire ?

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Z80,

"Toutiet, on en revient toujours au même problème, avec le laser... Lui aussi est vachment dépendant de son positionnement dans l'axe optique, et comme il a forcément un peu de jeu pour pouvoir entrer... La preuve en est que le spot ne tombe jamais au même endroit d'une insertion à l'autre"

Ce n'est pas pour autant que la collimation n'est pas bonne.
Comme je l'ai déjà dit dans les dicussions que nous avons eues, la seule contrainte impérative est de maintenir fermement le laser dans le tube PO (jeu supprimé)durant l'intégralité de la phase de réglage des DEUX miroirs.

La collimation étant ainsi satisfaisante, si l'on repositionne le laser dans le PO et s'il ne frappe pas le centre du miroir, cela veut dire qu'il faudrait agir de nouveau sur les DEUX miroirs mais ce n'est en rien un impératif.
Donc il existe une multitude de couples de réglage des deux miroirs, c'est à dire de leurs orientations, qui donnent de bonnes collimations. Le déréglage d'un des miroirs est compensé par le déréglage de l'autre, c'est tout ce que cela veut dire.

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L'obtention de bonnes images c'est la collimation du primaire essentiellement . Le secondaire est beaucoup plus tolérant .
Si on a besoin de mettre le spot bien au centre du miroir primaire , ce n'est pas tant pour collimater le secondaire, mais surtout pour collimater ce primaire par retour du faisceau . Celà fait, il n'y a plus aucune raison de toucher au primaire !!!!
Si aprés, en repositionant le laser, il ne touche plus le centre de la pastille, on peut toujours, pour faire mumuse, agir sur le secondaire pour recentrer . Celà ne sert à rien, le primaire, lui ,est toujours OK, il n'y a pas à y toucher !

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quote:
La méthode visuelle de centrage ne me semble pas du tout du même ordre d'efficacité et de sensibilité que celle employant le laser.

Tu veux dire, sur une étoile ?
L' avantage de cette méthode c' est qu'on peut l' utiliser à très fort grossissement (genre, 3 ou 4D). Et là, je n' ai pas fait le calcul, mais je pense que la précision est meilleure qu' au laser, surtout sur un instrument court.

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Bonsoir,

En ce qui me concerne la collimation au Cheshire puis finition sur la Polaire et ce qui me convient le mieux pour mon Dobson de 10'...toujours de belles images en planètaire

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Phil,
je suis bien d'accord avec toi, le seul et unique but de la collimation est de régler l'orientation du primaire pour travailler sur son axe.

Cependant, tu dis :

"Celà fait, il n'y a plus aucune raison de toucher au primaire !!!!
Si aprés, en repositionant le laser, il ne touche plus le centre de la pastille, on peut toujours, pour faire mumuse, agir sur le secondaire pour recentrer . Celà ne sert à rien, le primaire, lui ,est toujours OK, il n'y a pas à y toucher !"

Non, pas du tout, le primaire n'est plus OK du tout car l'action de retouche du secondaire a alors pour effet de décaler le retour d'axe du primaire, au niveau du PO, ce qui implique nécessairement de retoucher son orientation.

C'est la raison pour laquelle je disais qu'il y a une infinité de couples de réglage secondaire-primaire. Une action sur l'un entraîne obligatoirement une action sur l'autre.

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Ah, bin çà alors, Toutiet tu as raison (c'est assez logique d'ailleurs), je viens de faire l'expérience . Je ne m'en étais jamais rendu compte, mon laser n'ayant pas de jeu .
Bon, faut que je réfléchisse, là ...

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quote:
Z80 : est ce que tu recollimates chaque fois que tu changes d'oculaire ?

Non, Phil, encore que la boutade ne soit pas dénuée de bon sens, puisqu'avec un porte-oculaire mal aligné, on quitte l'axe optique dès qu'on s'éloigne de la position dans laquelle on a collimaté !

En réalité, nous avons ici deux opinion qui, confrontées à l'usage réel, s'affrontent :

- Toutiet considère que tout alignement obtenu au laser est correct (puisqu'il ne s'agit que d'obtenir l'un des alignements possibles des miroirs qui permettent le retour du faisceau laser sur lui-même)

- Bruno considère que le bon alignement est obtenu lorsque les images sont correctes à l'oculaire, ce qui devrait sembler évident à tout le monde !

Or mes tentatives ont montré que les deux étaient inconciliables lorsque la mécanique de l'instrument souffre de problèmes d'alignement, comme c'était justement le cas de mon newton après une chute sur le porte-oculaire !

En réalité, si on redécompose la procédure d'alignement, la premirèe partie consiste à centrer le reflet du primaire dans le secondaire. Etant donné qu'il s'agit d'un miroir plan, Toutiet souligne avec raison que cet alignement n'est pas critique ; cependant, il reste important pour deux raisons :

- Un bon réglage permet de bénéficier de tout le champ de pleine lumière

- Un bon réglage permet d'obtenir un retour du faisceau laser sur lui-même, donc un bon alignement optique, dans des conditions qui coïncident avec une collimation correcte constatée sur une étoile.

Il se trouve que j'avais constaté qu'une fois qu'on parvenait à renvoyer le laser sur lui-même, tant le primaire que le secondaire paraissaient complètement décalés vus du porte-oculaire (une partie du bord du primaire était carrément invisible !) et le résultat était catastrophique en observant le ciel !

En réalité, je me demande tout de même si le raisonnement de Toutiet n'est pas biaisé : en effet, le miroir primaire n'est pas plan, lui... Donc le moindre décalage produit nécessairement de la distorsion. Mais il part du principe qu'on vise exactement le centre optique du primaire avec le laser, donc le problème serait ailleurs. Mais alors, où ?

Eh bien, comme j'ai eu l'occasion de l'écrire plus haut, le problème peut avoir deux causes : 1) le centre du primaire peut être incorrectement repéré, et/ou 2) les mécaniques ne sont pas parfaitement perpendiculaires ou parallèles.

En tout cas, le bon sens affirme que la collimation est correcte quand les axes optiques de tous les éléments coïncident, mais aussi quand leurs axes géométriques s'approchent de celui de l'instrument !

Disons que ça permet de vérifier rapidement qu'on n'est pas complètement à la rue, et surtout, ça simplifie l'étape d'alignement du secondaire : en effet, on se base pour ce faire sur les parois de l'instrument pour centrer le primaire, or si l'instrument est "tordu", c'est ce repérage qui ne convient plus du tout : la voilà, l'erreur !

D'où l'intérêt de disposer soit d'un tube optique super rigide et indéréglable (genre fibre de carbone), soit d'un porte-oculaire collimatable pour compenser d'éventuelles déformations du tube en tôle sur lequel il est fixé !

Comme je ne dispose que d'un tube en tôle chinoise, j'ai eu recours à la deuxième solution. On peut tenter un réglage d'orthogonalité du porte-oculaire au moyen d'un collimateur laser et d'une mire disposée en face (ou en mesurant à l'équerre à coulisse la position du spot à la sortie et son reflet en face).

On peut ensuite ajuster par petite touches en comparant la collimation au laser et celle au cheshire jusqu'à ce qu'elles coïncident.

En réalité, ce n'est pas la collimation du primaire qui coince, c'est celle du secondaire, car au cheshire, on n'a pas d'autre possibilité que de centrer le primaire au jugé, et pour ça, il faut une mécanique rigoureusement droite.

L'inconvénient ensuite, c'est que si on omet cette étape, le centrage du primaire au cheshire et le retour du laser donneront des résultats radicalement différents, et ça, c'est du vécu, garanti sur facture !

D'autant plus que dans ce cas, le résultat sur le ciel est sans appel en faveur du réglage au cheshire (ou du moins, "moins pire" que le réglage au laser).

Or tout compte fait, c'est bien le ciel que nous désirons observer...

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A noter au passage, un problème que j'ai rencontré et qui ne me simplifie pas la tâche, et je voulais savoir si vous avez le même :

Lorsque le spot se réfléchit au centre de la pastille qui marque le centre du primaire (ou peut-être, "qui est sensée"), il me revient en éventail !

La réflexion sur le centre de la pastille provoque un gros tas de merde diffus et de forme allongée, qui ressemble à tout sauf à un cercle.

Je me demande si au centre de cet anneau, qui est sensément vide, ne se trouverait pas un "quelque chose" qui diffuse ou diffracte la lumière.

En tout cas, ça rend extrêment délicat de savoir où retombe le spot au retour !

Il est finalement possible que soit il y ait une saloperie transparente au centre, genre substrat de décalcomanie (je ne sais pas trop ce que les Chinois y collent : ça ressemble à un oeillet de classeur, mais allez savoir...), soit que le miroir soit franchement très mauvais au centre.

JML y a décelé de l'astigmatisme dans les régions centrales (théoriquement masquées par le secondaire, mais sait-on jamais ?) et pour la pastille, ben maintenant, elle est partie avec l'aluminure, donc wait and see...

J'espère en tout cas qu'il me marquera le centre avec un bel oeillet avant de me le renvoyer... ^^

[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 17-04-2007).]

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Z80,

Tu dis :

"En réalité, nous avons ici deux opinion qui, confrontées à l'usage réel, s'affrontent :

- Toutiet considère que tout alignement obtenu au laser est correct (puisqu'il ne s'agit que d'obtenir l'un des alignements possibles des miroirs qui permettent le retour du faisceau laser sur lui-même)

- Bruno considère que le bon alignement est obtenu lorsque les images sont correctes à l'oculaire, ce qui devrait sembler évident à tout le monde !"


Bien sûr que les images doivent être correctes à l'oculaire, je suis bien d'accord, mais je pense que le différent vient de ce qu'elles peuvent être estimées comme telles, sans que le contrôle au laser soit satisfaisant, alors que l'inverse n'est pas vrai.
C'est à dire que la méthode purement visuelle, sur un étoile, n'est pas aussi précise (par manque de sensibilité) qu'on pourrait le croire, dénoncée d'ailleurs par un contrôle au laser, car beaucoup plus précis.
Alors qu'inversement, un réglage laser satifaisant induit nécessairement une contrôle visuel satisfaisant.

(Je vais me pencher un peu plus sur la sensibilité de la méthode visuelle sur un étoile... car cela me turlupine)

[Ce message a été modifié par Toutiet (Édité le 17-04-2007).]

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« C'est à dire que la méthode purement visuelle, sur un étoile, n'est pas aussi précise (par manque de sensibilité) qu'on pourrait le croire, dénoncée d'ailleurs par un contrôle au laser, car beaucoup plus précis. »

Tu veux dire que si, à l'oculaire, je constate que les images sont parfaites (disque d'Airy et anneaux symétriques), si je détriple facilement Dzêta Cancri et que la division d'Encke est visible dans les anneaux de Saturne, mais que néanmoins la laser indique un chouya de désalignement, il faudrait que je peaufine la collimation ?

Sans moi !

Le but est d'avoir des images d'étoiles nettes, pas d'avoir des miroirs alignés. Dire que la méthode visuelle manque de sensibilité est un non sens. Ou alors c'est qu'on ne sait pas juger l'aspect d'une étoile à fort grossissement, mais là ce n'est pas la méthode qui est en cause.

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