Bec à Fuel

Isolation thermique du matériel ou pas ?

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Lors de ma dernière séance photo, j'ai arrêté les prises de vues autour de 01h00. A cette heure-là, les tubes étaient couverts de givre. Normal, il devait faire -6° et je suis dans un coin plutôt humide.
J'ai eu une petite frayeur en me disant que les miroirs devaient être opaques eux aussi, mais finalement non, ils étaient tout propres. Ouf.

Mais du coup, je me pose cette question : faut-il ou faudrait-il isoler thermiquement les tubes de l'air extérieur ?
J'ai bien mis un pare-buée maison, histoire de retarder l'apparition de buée et/ou givre sur le secondaire, mais quid du primaire ? Et de toute façon, avec le temps (la durée), cette buée ou ce givre devrait finalement se manifester, j'imagine.

Et est-ce que ce givre sur le tube a des conséquences ? Est-il si indésirable, finalement ? Ne participe-t-il pas au maintien général de la température du matériel ?

Bref, vous l'aurez compris, je ne sais pas comment gérer ce cas, qui risque d'être fréquent par chez moi cet hiver

Edit: pour info, j'ai un Newton 150/750 et une lunette 70/700.

[Ce message a été modifié par Bec à Fuel (Édité le 19-11-2007).]

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bJR,
heu...à mon avis tu te poses trop de questions.
En règles générales et comme disait Fernand:
" C'est étudié pour !"
Bon c'est vrai qu'avec le temps , les vis apparentes ont tendance à s'oxyder mais effectivement l'ensemble pour être opérationnel va se mettre en symbiose avec dame nature , prendre la température du lieux et l'humidité qui va avec.

J'ai essayé la parapluie juste au dessus les soirs de grande humidité. Ca soulage le bonhomme et le matériel mais ce n'est qu'un pis-aller.
Cdlt
Guy

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A part un rééquilibrage des contrepoids !... ;°) la croute de glace n'influe pas sur la qualité optique.
Le secondaire prendra toujours la buée avant le primaire. Il possède moins d'inertie thermique et rayonne 2 fois plus vers l'univers car sa partie arriere est exposée vers le ciel directement, et sa face aluminée y est exposée aussi par l'intermédiaire du primaire. Il se refrodit donc à une température inférieure à l'air ambiant... d'ou l'apparition de la buée. Rien ne sert d'éssuyer la surface optique ! Vous risquez de rayer ! En plus la buée va réaparaitre dans les 30 secondes !
Deux moyens efficaces pour palier à cet inconvénient : le sèche cheveux 12 V sur l'allume cigare. j'ai déniché l'article dans une foire à tout pour 1€ !
:La compensation de perte de chaleur (et non le chauffage !)Par un systeme de résistances insérées dans le support de secondaire (comme j'ai procédé sur le lightbridge 200 d'un ami. R:47 ohms, les fils fins courent sous l'une des branches de l'araignée et un boitier de 2 piles AAA + micro-interrupteur + minuscule diode en voyant pour ne pas oublier d'éteindre ! le tout disposé avec un mastic genre patafix au dessus du porte oculaire. C'est discret et on peut enlever le tout sans laisser de traces, hormis un minuscule trou dans le support de secondaire).
Pour mon dobson de 254 serrurier fabriqué à partir d'un tube Skywatcher, j'ai placé un boitier 2 piles AA munis de ce même inter, faible diode de contrôle + 2 diodes infra rouges dirigées vers le miroir secondaire (diametre 56mm). Le tout plaqué par un élastique sur le support de secondaire, dans le prolongement, Ce qui n'induit aucune obstruction supplémentaire. Consommation : 30milliampères !
Avec des piles rechargeables de 2 ampères, je peux tenir...66 heures !
Et je peux vous dire que ça marche ! avec l'humidité que nous avions ces derniers jours, je serais mort de froid avant que le telescope ne s'embue !
Tous à vos fers à souder !

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quote:
A part un rééquilibrage des contrepoids !... ;°)

Même pas, car le givre se dépose à priori quasi uniformément partout (du moins sur les parties exposées).
Encore que... l'inertie thermique des différents métaux/alliages doit jouer. Mais là ça devient du n'importe quoi

quote:
la croute de glace n'influe pas sur la qualité optique.
C'était ma préoccupation principale (hors obstruction totale, bien sûr).
Je me dis également qu'il faudra intervenir plus souvent sur la MAP en cours de séance, à mesure que la température baisse et que le givre s'épaissit (et tant que les miroirs réfléchissent).

Je viens également de penser à l'APN... Finalement, c'est peut-être lui qui risque de morfler le plus car je doute qu'il soit prévu pour fonctionner dans ces conditions. C'est donc très certainement lui qu'il faudra surveiller de près, voire couvrir.


Je me pose certes beaucoup de questions (trop, c'est possible), mais avec un début comme j'ai eu : embase de trépied cassée quasiment dès le début, je suis devenu méfiant, pointilleux et délicat. Autant que faire se peut par -6°

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Hello,
de mon point de vue, c'est le "choc thermique" qui est nuisible.
Le matériel en fonction de sa matière (verre, alu, etc..), lui se met plus lentement à la température de l'air ambiant et il réagit (buée, givre, allongement).
Les classiques résistances suffisent dans la plupart des cas pour combattre la buée, le givre extérieur est sans importance (pas pour l'observateur).
Si le tube ruissèle de buée, les conditions d'observation ne doivent plus être bonnes ....je range.

Donc sitôt arrivé sur le site:
tube à l'air et mise en descente de température de la CCD.
en même temps, déchargement,mise en station, etc..

A++

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bboulant> "Si le tube ruissèle de buée, les conditions d'observation ne doivent plus être bonnes ....je range."

Pas forcément. Je dirais presque au contraire. Les meilleures nuits en termes de seeing (pas de transparence) dont j'ai pu profiter étaient quasiment toutes des nuits brumeuses, très humides. Il y a quinze jours, la brume est tombée vers minuit. Le tube dégoulinait littéralement mais le seeing est alors monté à 8-9/10. A l'oculaire, à 400x, de belles figures d'Airy, comme ds les livres...

Sinon, le givre n'est pas forcément un problème :

Le Galet

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Arf !
Ca n'en était pas à ce point, certes. Mais assez pour ne pas pouvoir l'enlever d'un seul coup de doigt

Je me dis aussi que tant que la température descend, il ne devrait pas y avoir de souci, les miroirs mettant toujours plus de temps que l'air à se mettre en température.
Le plus problématique risque d'être le moment où la température extérieure remonte et là les miroirs vont être plus froids...

D'où peut-être l'utilité d'un minimum d'isolation du primaire ? Je ne sais pas trop. Le secondaire m'inquiète moins, étant à priori plus rapide à remettre en température.
D'un autre côté, je ne pense pas être derrière la bête à 4h00 si j'ai commencé vers 21h00 et qu'il fait -6° ou moins

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C'est sur que par -6°, l'observateur flanche souvent avant les optiques :-)

Bon cieux !

LG

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Le respect c'est surtout pr les ingénieurs de chez Intes qui ont concu le pare-buée de l'instrument : après 2h de givre le ménisque était encore intact, et ce sans résistance chauffante..
Ca vaut vraiment le coup d'investir ds ce genre d'accessoire...

LG

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Bec a fuel : le réequilibrage du telescope était une plaisanterie bien sur !
Certes le givre s'accumule partout sur l'instrument, cependant le tube collectera plus de glace que le contrepoids, à cause de sa plus grande surface.
Il faudrait des chutes de verglas pour commencer à avoir une différence d'équilibrage. Mais dans ce cas je pense que tout le monde serait à l'abri depuis longtemps !
Mr Augier : je me suis déjà évertué à essayer de mettre des photos mais n'y suis jamais arrivé ! Vous allez dire que je suis nul : c'est vrai ! j'assume, et j'ai même cessé de m'en tracasser !
L'informatique n'est pas mon passe temps favori.
Envoyez moi un courriel et je vous répondrai.
jjackhelie arobase orange point fr

[Ce message a été modifié par heliescope (Édité le 20-11-2007).]

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Je l'avais bien compris comme ça et ma réponse allait dans ce sens. Hélas, les inconvénients "naturels" des forums font que la plaisanterie ne parait pas évidente au premier abord

Ceci dit, je ne comprends pas le pourquoi des diodes IR... Les résistances ne seraient-elles pas plus efficaces ? A moins qu'il ne s'agisse que d'un souci de consommation de courant auquel cas les diodes, même en chauffant moins, consommeraient moins ?

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Salut à tous

Je ne connais pas non plus les diodes IR mais je pense qu'une resistance va chauffer par convection ou conduction alors que la diode IR va chauffer par rayonnement. Ce rayonnement même s'il est faible réchauffera sans doute suffisament l'optique pour eviter que la buée ou le gel ne se dépose. Le rendement doit être supérieur à la resistance qui doit chauffer tout l'environnement alors que la diode ne chauffera que la surface sur laquelle elle rayonne ( je ne suis pas sûr d'être super clair !!)

Cricri

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bonjour,

Je suis aussi interessé par des photos car le week-end dernier par -6/-10° j'ai du arreter tout car givre sur le secondaire (juste quand ca devenait interressant )
merci

[Ce message a été modifié par crebadoc (Édité le 20-11-2007).]

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sur la notice de mon APN Canon il est indiqué que la température de fonctionnement va de 0 °C à 40 °C.
donc pour l'hiver c'est mal barré !
l'autre nuit il fonctionnait bien à - 3°C mais l'écran givrait, j'ai dû mettre un coup de sèche-cheveux dessus.
et la batterie s'épuise bien plus vite à cette température.
on verra bien ce qui se passe à -10 °C (si j'ose sortir) mais je pense qu'il fonctionnera encore.

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Mes 2 diodes ont une émission très directive,dirigée vers le verre, contrairement à une résistance qui rayonne de tous les côtés, et facilement dans le trajet optique. Elles sont disposées un peu en biais par rapport à la surface de façon que la propagation se produise en réflexions multiples comme une lumière ordinaire. D'ailleurs la longueur d'onde de l'émission n'est pas très éloignée de la lumière visible : centrée sur 950nm.
J'ai pris soin aussi de recouvrir la surface du secondaire opposée à l'aluminure, d'une feuille d'aluminium pour emballage et d'un morceau de tapis mousse genre tapis à souris pour limiter les pertes et faciliter la propagation par reflexions multiples dans le verre. Evidemment dans ce montage, le rayonnement des diodes est introduit par 2 trous dans ce cache.
Résultat : avec 30mA j'arrive à maintenir au sec le secondaire sans générer de rayonnement parasite dans le trajet optique.
Je pense même que je pourrais encore diminuer la conso sans conséquence
Notre site, le GAPS, hébergé ici, ne peut plus être mis à jour depuis longtemps malgré mes demandes.
C'est dommage car j'aurais mis qqes images dans la rubrique : trucs et astuces....Allo Mrs les admins ...

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vachement intéressant cette histoire de diodes IR, en visuel bien entendu. Tu pourrais nous en dire un poil plus sur les reférences des diodes ?
Par contre en imagerie, j'ai des doutes sur l'innocuité des diodes IR sur l'image finale. ça doit bien cracher quand même, non ?

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jlucolas=> @ -10° mon 400d m'a pas posé de soucis. Effectivement les batteries, par contre, resistaient entre 30min et 1H.

Epsilon=> je me posais la meme question, pour l'imagerie, ce qui est mon cas, ca doit pas etre bon.

heliescope=> si tu le souhaites on peut afficher quelques une des images de ton montage ici meme car ca interresse pas mal de monde. Je te contact sur ton mail

@+

[Ce message a été modifié par crebadoc (Édité le 21-11-2007).]

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pour le 350D, pour le protéger pendant qu'ça pose, ben j'utilise éventuellement un sac à chaussures en tissu (ceux qui servent à ranger les grolles de marque, genre les pompinettes à Dumas). Il suffit de serrer doucement le cordon autour du PO, et hop, voilà l'APN dans son "gant de toilette".
Pi ça fait meumeu d'avoir un APN estampillé Paraboot

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Le rayonnement IR est très certainement absorbé par le dos du secondaire, non ? Du moins c'est ce que je comprends d'après la description du montage.
Donc je ne pense pas que cela soit si nocif que ça pour l'imagerie.

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Voila les photos de l'engin.

"Petit complément :
Les diodes typeLD 242-3 sont montées en série avec une résistance (ici 2 pour essais) de calibrage en fonction de la tension.
On peut voir aussi une petite led voyant dissimulée sous un tube caoutchouc noir pour vous rappeler que le système est en fonction.
Ce voyant ne gène pas puisqu'il est dirigé vers le ciel. Amicalement

JJAK"


Merci à heliescope

[Ce message a été modifié par crebadoc (Édité le 21-11-2007).]

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De toute façon rien n'empèche de couper le montage avant la prise de vue, et de le remettre en fonction entre chaque série de poses. Mais effectivement, les diodes étant placées derrière le miroir, et camoufflées dans le morceau de caoutchouc expansé de surcroit, je doute que le capteur puisse enregistrer l'émission.
Il faudrait faire des essais.
Les LEDS sont des : IR LD 242-3 obtenues chez RADIO-COMPOIR de Rouen.
Le montage comprend : un boitier pour 2 piles AA
Une plaque d'essai en bakélite cuivrée avec plein de ptits trous (mais on peut faire son propre circuit imprimé si on en a les possibilités !)aux dimensions du boitier.
A une extrémité de la plaquette : les 2 LEDS en série se penchent sur l'arrière du secondaire. Entre elles j'ai introduit une résistance de calibrage pour régler l'émission. Une dizaine d'ohms semble l'idéal.
De l'autre côté (côté ciel) un mini-interrupteur et une minuscule LED rouge camouflée pour n'emettre que vers le ciel et très peu. Pour ne pas oublier d'éteindre le montage après l'observation !
Avec des piles rechargeables j'obtiens 1V1 par LED, ce qui semble suffisant. Je pense que ces LEDS sont conçues pour emettre des trains d'ondes de courte durée et ne doivent pas fonctionner suivant les conditions requises dans leur cahier des charges !
M'en fout ...ça marche...enfin...je ne suis sorti que 2 fois ! Peut-être qu'elles claqueront à la troisième !
Pour l'instant, je touche du bois vernis (de dobson !).


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Ahhh merci crebadoc.
C'est quand même un aspet "bidouille" non ?
As tu aussi la photo montrant le montage sur le support de secondaire... c'est parlant !
Encore merci pour ton aide !

[Ce message a été modifié par heliescope (Édité le 21-11-2007).]

[Ce message a été modifié par heliescope (Édité le 21-11-2007).]

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Entre les boites a flat, resistances chauffantes, batteries ou intervallometres. La bidouille tient une grande place pour améliorer le confort des observations.
Et ca ne me derrange pas..... tant que ca marche.

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