AlexP

Je voudrais travailler à l'ESO

Messages recommandés

ce n'est pas la majorité, c'est vraiment mon sentiment, la plupart se découvrent une vocation ou une opportunité ( dans le sens où c'est un parcours qu'ils n'avaient pas envisagé et qui s'offre à eux ) en route.
ce sont souvent de bons physiciens avant d'être des astro quelque chose.

celinedl tu peux peut être parler des personnes que tu croises dans les couloirs à ton job? comment ont ils pu en arriver là?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ben ça ne m'étonne pas, Serge, pour s'orienter dans cette voie, il faut avoir un intérêt au départ. Je ne pense pas que ce soit ce genre de métier que l'on choisit au hasard, ou par voie de circonstances. Au contraire même. Quelqu'un qui se moque de l'astro comme de sa première chemise ne tiendrait pas un jour comme chercheur : y a que de ça ! Enfin, peut être pas que de ça, mais suffisamment pour qu'il faille au préalable s'intéresser un minimum à l'astronomie.

Dans les clubs d'amateurs, on croise souvent des professionnels, c'est la preuve qu'il existe beaucoup de professionnels qui sont aussi amateurs. Beaucoup d'astronomes de renom disent avoir eu de l'intérêt pour l'astronomie dès leur enfance.

C.P.

[Ce message a été modifié par Cédric Perrouriefh (Édité le 09-03-2010).]

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Moui je viens de lire la réponse de asp, dans tous les cas, il y a un intérêt ! Sans intérêt, c'est pas possible !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pour parler de ma propre expérience, je voulais devenir astrophysicien ou astronome à 13 ans.
bac, sup, spe, licence de physique, maitrise, dea et doctorat de physique nucléaire pour finir informaticien

la filière c'est ça après il faut un peu de chance et tomber au bon moment sur les typologies de postes ouverts, j'ai choisi un sujet de thèse en physique nucléaire pour rebondir sur l'astrophysique derrière j'ai pris ce sujet dans le lot proposé.
l'année suivante il y avait dans le lot un sujet technique pour travailler à l'ESO sur le systèmes de vérins qui corrigent la courbure des 8m au VLT. je n'aurais peut-être pas été pris mais j'aurais essayé
après il faut savoir que sans être très bien copains avec certaines personnes on a rien. c'est un univers de magouille à moins d'être quelqu'un d exceptionnel et encore. Cela fait partie de mes grandes déceptions !!! mais ce n'est pas le sujet.

Pour résumé si tu as envie de le faire fait le un doctorat est une expérience exceptionnelle qui se convertit, en réfléchissant un peu, facilement en avantage pour retourner dans le monde de l'entreprise.
Tout ça pour dire faire ce qu'on a envie de faire et savoir saisir les opportunités au moment ou elles se présentent. Il faut également apprendre à se mettre en avant, même si on est bon cela n'est pas suffisant.
Toujours faire ce que l'on a envie de faire quand on peut le faire on est toujours plus efficace dans une tache que l'on a choisit. De plus on ne peut jamais savoir ce qui va se passer lorsque je suis rentré en thèse les départs à la retraite couvraient tous les doctorants et le gouvernement n'a renouvelé qu'un poste sur 3 (pour info les socialistes qui disent le contraire maintenant mais on ne va pas faire de politique) et hop plus de poste.
Personnellement je ne regrette rien.

Bon courage

[Ce message a été modifié par gordini (Édité le 09-03-2010).]

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
En fait je pense que ca dépend des labos ou on se trouve. Bon là ou asp06 bosse, il y en au moins un, lui même Après j’ai bien d’autres noms en tête mais peut être qu’en effet c’est loin de faire une majorité de pro qui sont passé par la case amateurs, ou au minimum ayant eu un intérêt pour cette discipline étant gamin.
A l’époque ou je grenouillais comme amateur à l’observatoire de Lyon, j’étais quand même frappé du peu d’intérêt des pro pour l’astro amateur, la grosse majorité ne connaissaient pas du tout le ciel, n’avaient jamais mis l’œil à l’oculaire.
Par contre dans l’équipe de Labeyrie, c’est le contraire, avoir été amateur est considéré comme un vrai plus, peut être que c’est aussi le cas dans d’autres labos ?

Serge, t’as oublié Nicolas B. presque plus connu ici comme amateur que comme pro

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Oui...

Nicolas B, et il y en a d'autres, bien sûr...

J'ai écrit çà parce que je trouvais que certaines réponses à nos "ptijeunes" étaient plutôt sombres, du style "En fait on s'fait ch...r dans les observatoires, on glande devant des ordis, d'ailleurs, les gonz sont là par hasard, y zauraient pu être plombiers".
C'est pas du tout l'image que j'ai de ce milieu... Un type comme Guy P. (tu dois le connaître, David, c'est un interférométriste, Iota, VLTI, etc), est fou de son boulot, j'en connais plein, des comme çà.
Après, mais c'est un autre débat, oui, certains n'ont quasiment jamais vu le ciel de leur vie, on est d'accord.

S

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
oh ben ya des physiciens essentiellement je dirais, mais certains sortent d'écoles d'ingé, par exemple mon collègue de bureau (IR) sort des Mines de Paris, une astronome vient des Mines de Saint Etienne. Celui d'à côté des Ponts et Chaussées (va falloir que je lui redemande comment il a fait pour devenir maitre de conf à l'obs!). Il y a une normalienne. Les autres je ne sais pas trop, parcours classique fac de physique puis doctorat.
d'autres arrivent un peu par hasard : un collègue est rentré comme IE dans l'équipe, après avoir fait pas mal de prestas infos, et un CDD à l'INRA. Il s'est dit qu'il était bien dans la recherche et a donc postulé.

D'autres semblent avoir un destin tout tracé : une des nouvelles étudiantes en thèse m'a dit qu'elle s'intéresse à l'astro depuis qu'elle a 10 ans, ca l'avait passionnée de réaliser que les étoiles qu'on voyait étaient peut-être déjà mortes!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
superfulgur, je n'ai pas écrit que les gens sont là par hasard et qu'ils s'ennuient, tsss

celinedl : "Il s'est dit qu'il était bien dans la recherche et a donc postulé."

c'est un peu de ça dont je parle quand je dis vocation.
la recherche c'est un milieu ou un esprit un peu particulier et c'est en général en le découvrant qu'on se prends à y penser comme à une option valable pour en faire son boulot.

pour aller dans le sens de certains témoignages, les stages dans un labo peuvent donner le déclic. ou pas.

je dis vocation mais non pas sacerdoce, car trop souvent des jeunes décrochent entre l'absence de perspectives et une dureté certaine selon les sujets de recherche et les communautés.

avant d'être technicien dans un labo j'étais ouvrier qualifié dans l'industrie mais surtout dans des services de r&d ou r&t, et heureusement rarement en production car dans ce cas, après quelques mois sur un poste donné, la routine (rien à voir avec l'ennui) me pesait.

d'ailleurs mon dernier employeur privé je l'ai quitté parce que j'allais me retrouver sur des rails pour une carrière en production et technicien dans un labo public c'était une piste parmi d'autres ( toutes choisies pour garder le contact avec la r&d au sens large ) pour y échaper.

il y a des profils pour travailler dans la recherche qui ne sont les mêmes que ceux que l'on trouve pour d'autres domaines d'activités.

[Ce message a été modifié par asp06 (Édité le 09-03-2010).]

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pour ASP06.

Tu parles d’un DUT pour rejoindre ensuite une école d’ingénieur.

D’accord pour quelqu’un qui souhaite s’arrêter après l’école d’ingénieur

Mais je ne suis pas d’accord pour le cas de notre jeune ami.

Je te rappelle que notre jeune ami envisage un boulot de chercheur….. donc en passant par un DUT il ne sera pas assez armé en maths. Donc maths sup et maths spé c’est mieux. Puis école d’ingénieur (l’X c’est le mieux…mais là il faut être très, très bon !!) avant de s’orienter vers un doctorat en astrophysique.

Si notre jeune ami envisage la recherche c’est bac + 8. Il ne faut donc pas dès le départ passer par des chemins de traverse…..

Cordialement

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Recherche fondamentale ou recherche appliquée ?
C'est peut-être pas le même cursus.

Je ne sais pas s'il existe une voie royale pour la recherche mais certaines formations offrent un spectre plus large que d'autres et la possibilité de prendre un autre chemin quand le rêve ne rejoint pas la réalité.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
T'as raison Léo, bonne chance à nous deux !

Merci à tous pour les réponses, je penses que je vais faire un bac s, en attendant que mon rêve se précise un peu plus parce que là, je ne suis pas encore fixé...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant