AlexP

Envoyer des rovers ou autres sondes, c'est quoi ce métier ?

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Hello !

Depuis que je suis tout petit, je rêve de travailler en astronomie.
Mais bon, quand tout à l'heure mon prof de techno m'a demander qu'est-ce que je voulais faire plus tard ben j'ai pas pu répondre très précisément...

Donc voilà, j'hésite entre plusieurs spécialisations mais une m'attire plus particulièrement: envoyer des tas de ferraille partout dans le système solaire !

Quelqu'un aurait-il des infos (études, où travailler...)? Ou des retours d'expérience (on sait jamais ?

Merci d'avances

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Ben, si c'est qu'est-ce que tu veux faire que tu cherches, il faut que tu cherches du coté des métiers de l'électronique, de la mécanique de précision, ou alors les grandes écoles d'ingénieurs (Sup-Elec, Sup-Aéro, ENSTA...), ou encore les facs avec spécialisation du genre géophysique, cosmologie...

Mais après c'est comme partout, il faut faire son trou en choisissant l'entreprise, le poste et l'évolution de carrière ad-hoc. Même avec un super plôme d'électro-mécano, si tu te débrouilles mal tu pourras entrer à l'ESA et passer ta vie à superviser la réparation des moteurs... des escalators.

Il y a un métier d'avenir - ferrailleur de l'espace - qui consistera à récupérer tous les trucs et bidules que tu enverras outre-planète !!! Arf

Bon courage

Fred

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Pense aussi aux matériaux, y'en a plein des bizarres sur ces engins, et il faut du monde pour en prendre soin...
JMarc

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J'imagine aussi que l'anglais doit être complétement indispensable dans ce genre de métiers vu que les projets sont développés par des équipes internationales. Donc c'est quelque chose à travailler.

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Bonjour,

Il faut affiner ce que tu appelles « envoyer des tas de ferrailles ...

Tu penses à quoi ?

Les concevoir et les construire : viser plutôt une grande école d’ingénieur

Concevoir le programme de recherche, suivre la mission puis exploiter les résultats : viser plutôt la fac avec un doctorat en astrophysique.

Dans tous les cas au début du cursus il faut bosser maths, physique et anglais et être bon , très bon !!

Bon courage.

Cordialement

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Bonjour, mon fils va attaquer sa dernière année à l'IPSA après un BTS cpi et une année préparatoire supplémentaire car la plupart venaient de mat sup ou licence, pour sa dernière année il a choisi systèmes spaciaux et vient de faire un stage de 3 mois chez THALES à TOULOUSE dans un service sur le calcul des températures des antennes et cônes de satellites (attention depuis 3 ans il passe tout son temps à faire des maths, de la physique et de l'anglais) l'énorme avantage d'être passé par BTS, malgré l'année supplémentaire à faire, c'est la maitrise de logiciels comme CATIA.

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Bonjour,
si tu veux aller jusqu'au bout je ne peux que soutenir les conseils déjà donnés et en rajouter quelques uns.
le conseil principal: bosse, seuls les meilleurs auront les projets les plus intéressants.
2eme conseil: deviens bilingue en Anglais.
3eme conseil (pour lequel je vais sans doute me faire flammer): va faire tes études aux Etats Unis.

Envoyer un rover c'est une multitude de métiers mais je pense que tu dois être intéressé par une de ces activités:
- conception de la mission: chercheur
- suivi de mission: chef de projet
- opérateur: spécialiste dans le domaine que tu dois contrôler (vol orbital, refroidissement, transmission, mesure, programmation)
- conception du robot: là il faut bosser dans la robotique et l'informatique et/ou l'aéronautique si tu veux voir le bijou assemblé.

Pourquoi je te propose d'aller aux Etats Unis faire ton 2e et 3e cycle: parce que les moyens sont là bas ainsi que les centres de recherche universitaires les mieux financés. Vise de préférence UC Berkeley, Stanford, Caltech, toutes à une demi heure de route du JPL qui a pas moins de 20 sondes actives en ce moment. Contrairement aux mythes répandus en France il est facile d'avoir des financements (bourses) pour les études et d'y entrer, à condition de s'en donner les moyens (d'autant plus que les jeunes américains ne sont pas attirés par les sciences, les facs importent donc massivement chercheurs et ingénieurs). Mais comme toujours aux Etats Unis tu peux très bien avoir fait des études de lettres médiévales et te retrouver à concevoir des systèmes informatiques critiques ;-)

quelques liens pour te donner des pistes:
Caltech: http://www.pma.caltech.edu/ http://www.jpl.nasa.gov/
http://www.jpl.nasa.gov/education/index.cfm?page=119
http://findyourplace.jpl.nasa.gov/ext/# http://www.pma.caltech.edu/GSR/observationalfacilities.html http://www.its.caltech.edu/~tishop/

UC Berkeley: http://cips.berkeley.edu/missions.html

Stanford: http://aa.stanford.edu/about/space.php

(oui je suis biaisé JPL depuis les numéros de janvier 1980 et juillet 1981 du National Geographic) ;-)

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Je mitigerai largement cette dernière déclaration.

Si un stage ou une partie de ces études à l'étranger sont un plus indéniable, ne serait-ce que pour attirer le recruteur par un anglais courant ou assez bon, faire partie des grandes écoles américaines n'est de loin pas indipensable pour faire partie de l'aventure spatiale.

Combien de ces diplomés finissent chez Thales, Astrium et leur fournisseurs? Un certain nombre, mais infiniment plus faible que les ingénieurs issus des écoles françaises "standard", et pas forcément "les tout meilleurs"...

Dans vos candidatures, ne négligez pas les fournisseurs de premier rang, ceux qui en réalité participent souvent au moins autant à la réalisation des structures et des instruments embarqués dans ces sondes que les constructeurs eux-même.
Une bonne partie de la définition des sondes et satelites se fait via les matériaux et technologies instrumentales existantes en R&D de façon parfois embryonnaire chez un tas de sous traitant, de facultés et de labos. C'est là que c'est passionant...

JMarc

[Ce message a été modifié par JMBeraud (Édité le 08-09-2010).]

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Merci pour vos réponses !

En fait j'aimerais "Concevoir le programme de recherche, suivre la mission puis exploiter les résultats ". Quels études faut-il faire pour cela ? Est-ce qu'il faut travailler à l'ESA, ou un observatoire peut recevoir de telle mission ?

Ah le jpl... Menfin, je me vois pas partir habiter aux usa, suivre des cours en anglais...

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Tu ne veux pas suivre des cours d'anglais...

...essayes alors le chinois, ou l'indien, mais même là bas l'anglais sera indispensable.

Le français est une langue morte maintenant, du point de vue scientifique. Toutes les publications sont écrites en anglais (ou traduites dans cette langue avant diffusion). Un chercheur qui ne parle pas anglais n'a plus d'avenir sauf s'il est vraiment très bon.

Enfin, quand tu dis "Concevoir le programme de recherche, suivre la mission puis exploiter les résultats" : ce sont choses différentes qui couvrent une multitude de métiers différents.

Le premier "concevoir" est l'apanage des chercheurs qui expliquent ce qu'ils veulent observer et avec quoi ils veulent le faire. C'est aussi la partie des ingénieurs qui vont mettre en place les moyens pour transporter les instruments et les faire fonctionner selon les désirs des chercheurs...

"suivre la mission" : on a affaire aux techniciens qui contrôlent les robots, les instruments, les engins... ou aux chefs de projets qui organisent les tâches...

"exploiter" : retour aux chercheurs qui dirigent leurs assistants, aux programmeurs informaticiens...

J'en oublie !


In any case, being fluent in english is mandatory !

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Au fait, des chercheurs qui cherchent, on en trouve. Des chercheurs qui trouvent, on en cherche !

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"Concevoir le programme de recherche, suivre la mission puis exploiter les résultats"

Globalement c'est un boulot de chercheur donc doctorat en astrophysique...
Avec le mot "suivre" à traduire ainsi "surveiller l'arrivée des résultats, contribuer aux prises de décision concernant une nouvelle orientation à donner au programme suite à tel ou tel probléme" c'est aussi du boulot de chercheur.

Pour faire des progrés en anglais en france , un bon moyen : trouver 2 bons copains bons en anglais et réviser avec eux les cours de maths et de physiques EN PARLANT ANGLAIS....

Bon courage

[Ce message a été modifié par ALTAIR01 (Édité le 10-09-2010).]

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Pour apprendre l'anglais, une autre bonne méthode est d'avoir un(e) petit(e) ami(e) anglais(e) ou américain(e). Autant joindre l'utile a l'agreable.

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pour l'anglais : y'a une méthode éprouvée qui marche bien : l'immersion totale : tout simplement parsque pas le choix

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je plussoie fredo...je pense que c'est la solution la plus efficace. surtout ne pas vivre avec d'autres français ou avoir des amis français (on peut en avoir quelques un, mais pas uniquement des français), sinon on parle français.
ici je le vois, c'est flagrant! Les chinois avec les chinois, les coréens avec les coréens, allemands avec allemands etc...bref je connais des gens qui sont ici depuis des années et qui ne parlent toujours pas correctement. Donc vivre à l'étranger ne suffit pas.

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Nan nan l'anglais me plait, je voulais juste dire que pour l'instant, partir à l'étranger ne me dis rien... Mais, on ne peut vraiment pas apprendre ce métiers en France ??

Phiber, si c'est toi qui paye, c'est ok !

[Ce message a été modifié par AlexP (Édité le 10-09-2010).]

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Bonjour

N'oublions pas le calendrier....

Celui qui conçoit la mission est rarement celui qui..en voit les résultats publiés

Etudiez par exemple le parcours de Lacroute, qui proposa Hipparcos en...1967 (ou par là..), satellite finalement lancé en 1989, résultats publiés en 1997...
dommage, Pierre Lacroute était mort en..1993....

Finalement, on peut préférer être ingénieur chez Astrium, calculer la structure d'une sonde, et avoir quelques chances de la voir partir, évidemment si la sonde a de bons résultats, le chercheur aura un siège à l'Académie des Sciences...l'ingénieur aura..une prime

Dans la vie, il faut faire des choix

bonne chance

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"Finalement, on peut préférer être ingénieur chez Astrium, calculer la structure d'une sonde, et avoir quelques chances de la voir partir, "


Il n'y a pas qu'Astrium ...... Thales Alenia Space propose ce genre de travail également

JP

[Ce message a été modifié par Jipipi (Édité le 11-09-2010).]

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