Z80

Collimation des newtons et géométrie du tube optique

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Salut à tous, et désolé de ne passer que rarement, je manque de temps pour tout depuis pas mal de temps...

De plus, le temps étant à la pluie (surtout la nuit, allez savoir pourquoi - en tout cas, c'est au moins bon pour les salades !) 85% du temps, il faut bien avouer que l'astronomie devient un sport (vite sortir le gros bouzin quand le ciel est prometteur, et rentrer le tout dare-dare quand ça se couvre).

Toujours-est il que je voudrais faire suite à cette longue discussion avec Toutiet (que je ne parviens plus à retrouver dans les tréfonds du forum, mais si quelqu'un remet la main dessus, ce serait super d'ajouter des liens croisés de et vers ce présent fil, histoire de reprendre la discussion avec tous les éléments, passés et présents), à propos d'écarts constatés entre la collimation laser et effectuée à l'oeilleton (ou au cheshire).

Reprenons rapidement les éléments originaux de la discussion :

- La collimation au laser consiste à ajuster l'orientation des miroirs de manière renvoyer le faisceau laser à sa source. En théorie, les centres optiques devraient tous coïncider (en pratique, pas forcément, c'est là que nos avis divergent).

- La collimation à vue (oeilleton de collimation, cheshire...) ne se préoccupe finalement pas de l'axe optique (du moins n'est-il pas vraiment matérialisable), du moins en ce qui concerne la première étape : l'alignement du miroir secondaire.

A la place, on va centrer à vue le reflet du miroir primaire de façon à l'apercevoir entièrement. A noter qu'à cette étape, on va jouer sur plusieurs degrés de liberté :

. La hauteur du support de secondaire par rapport à l'araignée
. La rotation du secondaire sur lui-même, autour de l'axe du boulon qui retient le noyau en son centre
. Et finalement, l'orientation proprement dite du miroir secondaire, au moyen des trois vis de collimation.

A noter que le laser ne permet pas de constater un problème survenant au niveau des deux premiers points : si la hauteur du secondaire n'est pas bonne, seule une partie du primaire sera visible (une étoile défocalisée montrera un cercle tronqué !), mais ça n'empêche pas la réflexion du faisceau laser tant qu'il ne rate pas le secondaire ! Or on a besoin de toute la surface, pas juste du centre...

La rotation du miroir sur lui-même va également dévier le faisceau, qui va partir aux fraises. La collimation permet de le ramener au centre (on postule un miroir primaire équipé d'une pastille collée en son centre), mais je ne suis pas persuadé de l'exactitude du centrage ainsi obtenu, même en réussissant à orienter le primaire pour renvoyer le faisceau laser sur lui-même.

Enfin, nous étions arrivés à une autre hypothèse pouvant expliquer une différence, celle que le centre optique du miroir primaire parabolique ne coïncide pas exactement avec le centre géométrique du miroir, ou encore que la pastille servant de référence pouvait ne pas avoir été collée exactement au centre.

- Pour ma part, et c'était le fond de la discussion, j'avais suggéré qu'une mauvaise orthogonalité du porte-oculaire pouvait avoir des conséquences très importantes, et expliquer cet écart.

Et c'est justement parce que je viens d'en avoir la preuve que je remets cette discussion à l'ordre du jour.

Il se trouve que je viens de recevoir mon nouveau tube en carbone de chez TS fabriqué sur mesure. En pratique, ils ont un modèle de remplacement pour Skywatcher 254/1200, mais ils veulent toujours faire préciser toutes les cotes. Le tube est réalisé sur mesure par un atelier. Je leur ai demandé un tube légèrement allongé, et avec le porte oculaire légèrement rapproché du primaire.

Raisons : j'ai remplacé mon porte-oculaire par un crayford GSO de type "monorail", qui est un peu plus long que le modèle standard. Résultat : plus moyen d'accéder au foyer primaire en photo ! La distance raccourcie est accompagnée d'une bague T2 extra-plate pour le Canon, fabriquée par TS, et d'un nouveau secondaire plus large, 63 mm au lieu de 58 mm, de chez Orion Optics UK avec aluminure Hilux.

Enfin, pour faciliter la collimation du secondaire, je voulais changer l'araignée pour avoir des vis de collimation plus écartées et un noyau plus large : mon choix s'est porté sur une araignée à 3 branches courbes et porte-secondaire amovible (comme ça, je pourrai coller le 58 mm sur le second noyau pour réduire l'obstruction en planétaire à fort grossissement) de chez 1800Destiny. Le noyau est plus épais, d'où la nécessité d'allonger légèrement la partie du tube qui dépasse (et sert d'amorce de pare-buée par la même occasion). J'ai même dû raccourcir la vis centrale à la meule pour pouvoir fermer couvercle... La fixation se fait simplement par 3 boulons : en s'étirant légèrement, les trois branches sont sensées autocentrer le secondaire... Reste à espérer que ce soit bien le cas !

Le passage au tube en carbone visait à obtenir trois avantages essentiels :

. Rigidité maximale, le tube en tôle bleu étant épouvantablement déformable à la moindre contrainte, et très certainement source de ces décalages de collimation en visuel par rapport au laser (mais pas que, comme on va le voir plus bas)

. Gain de poids escompté

. Augmentation de l'épaisseur pour permettre aux colliers rotatifs Antares d'être moins contraints au serrage, ce qui occasionnait une parallaxe très importante en tournant le tube selon la position d'observation.

Mission accomplie au delà de toutes mes espérances : rigidité au top (il faut voir la tronche de la tôle complètement déformée derrière le porte-oculaire une fois retiré : ça fait peur !), 2,5 kg gagnés (ahurissant, surtout compte tenu de l'épaisseur du nouveau tube), et les colliers rotatifs entrent au chausse-pied (j'en ai chié des pointes !), réduisant enfin la parallaxe à pas grand chose (je subodore qu'ils ont dû être conçus pour des tubes Meade, un peu plus larges), et sans doute ramenable à presque rien en faisant tourner un collier par rapport à l'autre, il faut que j'affine.

Mais revenons à la géométrie et à la collimation.

En lançant fabrication du tube en carbone, j'avais deux choix concernant le porte-oculaire : soit utiliser la platine GSO en alu toute simple, soit réemployer la platine Synta d'origine en fonte d'alu.

A noter que cette dernière est en fait mois haute, contrairement à ce qu'on pourrait penser ! En effet, elle pénètre à l'intérieur du tube optique au lieu d'être simplement posée dessus.

Elle possède en outre au second avantage : elle est elle-même collimatable, ce qui nous amène tout droit au sujet.

En effet, pour pouvoir y monter le crayford GSO (ou TS, ou Scopestuff en l'occurrence : un tas de monde y grave son logo ), il faut employer une bague d'adaptation. Cette dernière possède des trous filetés sur les tranches pour y coincer la queue d'aronde à la base du crayford (comme pour le monter sur son embase d'origine), et trois groupes de trous destinés à fixer la bague sur la platine Skywatcher. Tous les trous sont filetés et peuvent donc recevoir des vis de collimation.

Dans un premier temps, étant donnée la géométrie parfaite du tube en carbone (tout est tombé pile-poil : le support de primaire en bas et l'embout supérieur (en fait, les rares derniers vestiges du tube d'origine !), le porte-oculaire, les queues d'arondes de chercheur et lunette guide, etc. j'ai simplement laissé la bague complètement à plat sur la platine, considérant a priori que l'orthogonalité ne pouvait être que parfaite.

J'ai donc placé le secondaire en face du porte-oculaire, et collimaté au laser... J'utilise un Howie Glatter à double coulant, un embout holographique en forme de réticule pour centrer plus efficacement sur la pastille du primaire (sinon, le faisceau simple se diffracte sur l'oeillet et rend le centrage difficile) et un TuBlug avec barlow intégrée, en 1"1/4 pour être moins encombrant (d'où le choix du double coulant pour le laser, avec aussi la possibilité d'aider les possesseurs de petits instruments).

Le résultat est tout à fait habituel pour moi : une image tronquée.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu'une fois l'instrument prétendument collimaté, le miroir primaire ne se reflète pas complètement dans le secondaire, à cause d'un angle complètement farfelu.

Voilà bien tout le fond du problème...

Après avoir recollimaté à vue sur une étoile défocalisée (pour le coup, l'opération se fait en sens inverse : collimation du primaire pour voir toutes les branches de l'araignée de la même dimension, puis collimation du secondaire pour centrer les anneaux de diffraction - ou en l'occurrence, au moins l'ombre du secondaire étant donnée la turbulence) et vérifié en fin d'observation ce que ça donnait l'oeilleton, le résultat est sans appel : en insérant le laser dans le télescope correctement collimaté, le faisceau laser tombe à 3 cm du centre !!!

Comment concilier les deux, alors ?

Très simplement : comme je le dis depuis le début (pas moins de 9 ans, maintenant, en fait )... Tout simplement en rectifiant l'orthogonalité du porte-oculaire.

Que ça vienne de l'embase en fonte d'alu moulée ou de l'usinage du corps du crayford, peu importe finalement : il a suffit de quelques tours sur deux des vis de collimation de la bague pour renvoyer le faisceau sur la pastille centrale après avoir effectué la collimation à vue. A cette distance (1,20 m), ça va vite, forcément... Après coup, l'affinage du primaire a été anecdotique : quelques millipoils pour centrer le reflet de la pastille difractée par le laser "barlowté" (méthode que je recommande chaudement) sur le trou du TuBlug et c'était plié.

Et à présent, au moins, je peux faire confiance au laser puisque les deux résultats coïncident ! Ce qui, je le répète, n'était pas du tout le cas tel quel !

Si vous avez des questions, n'hésitez pas...

Au passage, il reste une dernière source de divergence que je vais sûrement devoir retoucher : le collage du secondaire sur son support.

Pour une raison quelconque, les fabricants semblent avoir toutes les peines du monde à découper leurs miroirs plans bien droits : les surfaces elliptiques supérieure et inférieure ne sont jamais alignées sur le même axe !!! A moins que l'excès de boisson alcoolisées, allez savoir... J'avais naïvement imaginé que ces miroirs étaient tout simplement découpés avec une sorte de trépan dans une plaque de verre maintenue inclinée à 45°, mais apparemment, ils procèdent autrement...

Toujours est-il que vous ne pouvez jamais vous fier à la forme du dos pour vous permettre de coller votre support de secondaire selon le grand axe de la surface aluminée ! Un véritable casse-tête, qui n'est peut-être pas sans conséquences sur le résultat. En tout cas, le reflet, qui n'est évidemment pas centré à cause du décalage obligatoire à f/D 4,7, montre que le grand axe du miroir n'est pas bien aligné avec l'axe du porte-oculaire. Il va falloir recommencer...

A priori, ça n'a d'influence que sur le vignettage et pas sur la collimation, mais comme on peut être tenté de tourner le porte-secondaire sur son axe pour centrer le reflet du primaire, peut-être bien que ce n'est pas si anodin que ça au final !

Bonne semaine à tous !

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Depuis que j'ai effectué un marquage du miroir secondaire, qui sert aussi pour le collage et le positionnement correct sur l'axe optique, je n'ai plus beaucoup utilisé le laser.
Mon oeilleton est un tube d'efferalgan (effervescent ) percé au deux extrémités et qui s'emboite parfaitement sur le PO et me permet d'effectuer facilement la collim des deux miroirs (et le laser donne la même chose).
Une vérification sommaire peut se faire sans problème à l'oeil nu et le peaufinage éventeul sur une étoile est une formalité grâce au réglage de collim oeil à l'oculaire.
http://www.reto.fr/marquage/imagepages/image1.html

Et la discussion qui en avait résulté : http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=31198

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Salut Oppy, et merci pour les liens !

Tu avais un dobson 10", il me semble... Toujours d'attaque, ou tu as changé depuis ?

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Bonjour Den, tout à fait, c'est que j'avais toujours fait, avec affinage du primaire sur une étoile défocalisée.

Mais quand on doit collimater de nuit (qui ici tombe très très vite : le crépuscule ne dure que quelques minutes et on passe de du coucher du soleil à la nuit noire en une 1/2 heure, donc bien plus vite que le temps d'installer le télescope !) un laser est bien pratique... Sauf qu'on doit pouvoir lui faire confiance !

D'où l'idée de faire coïncider les deux réglages afin de justement pouvoir se fier au laser.

D'autre part, si la collimation bouge très peu par rapport à un instrument du commerce livré pré-réglé, il en va différemment une fois qu'on remplace tout : miroirs ou barillet, tube lui-même... Comme bien sûr tu as dû le faire pour tes tubes maison.

C'est là que pour commencer, les premiers problèmes se posent : d'abord le collage correct du secondaire, puis son orientation parfaite, et le réglage de sa hauteur dans le tube, qui reste toujours difficile à réaliser correctement : j'aimerais bien avoir une méthode fiable à ce sujet !

Par exemple, en réassemblant mon tube, j'ai dans un premier temps centré le porte-secondaire au laser (comme il est percé en son centre, c'est assez facile de le faire en regardant par l'extrémité du tube.

Cependant, il s'est avéré après coup que le miroir secondaire se trouvait trop bas.

Il y a d'ailleurs à ce sujet des points de détails qui mériteraient des éclaircissements ; par exemple, le miroir est collé de manière dissymétrique, décalé ver le bas et l'arrière pour intercepter le faisceau réfléchi du primaire, plus large du côté le plus bas.

Si on dessine un schéma, l'axe optique coïncide toujours avec l'axe du noyau de l'araignée et du support de secondaire, donc pas au centre géométrique du miroir secondaire. Pourtant, quand on collimate à l'oeilleton, et malgré le décalage du secondaire, on va quand même centrer l'image du primaire sur le cercle projeté que forme le secondaire elliptique vu à 45°...

C'est bien la méthode préconisée habituellement, et au bout du compte, seule l'ombre du secondaire, vue en réduction au centre de l'image du primaire, apparaît décalée : tout le reste est centré.

Mais du coup, ça sous-entend que si l'axe optique passe par le centre géométrique du secondaire, il ne passe plus par l'axe du tube !

N'est-ce pas contradictoire ?

Je me demande même si en fin de compte, ça ne signifierait pas qu'on ne peut en fait pas employer un laser pour collimater correctement un newton ouvert à f/5 ou plus avec miroir secondaire décalé.

En y repensant, centrer le reflet du primaire dans le secondaire revient à incliner l'axe optique pour qu'il passe par le centre géométrique du secondaire, donc vers l'arrière par rapport au porte-oculaire.

Du coup, la manière dont j'ai dû incliner le porte-oculaire pour que le laser frappe le centre du primaire (j'ai agi pour 2/3 sur la vis du bas à droite, et pour 1/3 sur la vis du haut) donné à penser que je l'ai incliné du même angle en direction du centre géométrique du secondaire, et plus en direction de son centre optique théorique.

Mais en faisant ça, j'ai en quelque sorte annulé le décalage du secondaire ! Pourtant, c'est bien cette configuration qui évite d'obtenir des images tronquées.

D'où finalement l'intuition que la collimation au laser ne peut fonctionner que sur des instruments à miroirs centrés !

Ou alors, peut-être que j’ai trop remonté le secondaire. Il faut sans doute que je fasse d’autres essais !

D'ailleurs, j'ai lu récemment un article sur un newton similaire au mien, auquel le gars avait agrandi le secondaire également, en expliquant avoir collé le miroir centré plutôt que décalé pour ne pas avoir à s'embêter avec toutes les conséquences... Peut-être qu'il avait raison !

[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 26-07-2014).]

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Bonjour,

Pour collimater mon Newton, ma bible est toujours les pages de Nils Olof Carlin.
http://web.telia.com/~u41105032/kolli/kolli.html

1. En premier lieu ( et souvent uniquement lors du montage du Newton ) collimater le porte oculaire. Le mieux est de le faire avant de monter le secondaire. Un laser est parfait. Il suffit qu'il frappe un repère fait dans le tube à l'opposé du porte-secondaire.

Je note que tu modifies l'orientation du porte-oculaire "pour que le laser frappe le centre du primaire ". C'est à proscrire.

2. Tu notes :

quote:
Si on dessine un schéma, l'axe optique coïncide toujours avec l'axe du noyau de l'araignée et du support de secondaire, donc pas au centre géométrique du miroir secondaire. Pourtant, quand on collimate à l'oeilleton, et malgré le décalage du secondaire, on va quand même centrer l'image du primaire sur le cercle projeté que forme le secondaire elliptique vu à 45°...

C'est bien la méthode préconisée habituellement, et au bout du compte, seule l'ombre du secondaire, vue en réduction au centre de l'image du primaire, apparaît décalée : tout le reste est centré.

Mais du coup, ça sous-entend que si l'axe optique passe par le centre géométrique du secondaire, il ne passe plus par l'axe du tube !

N'est-ce pas contradictoire ?



Non ! ( ce n'est pas comme celà qu'il faut "voir" les axes)
Voir le dessin de Nils

Le centre optique ne correspond pas (!!!) au centre géométrique du secondaire. C'est pourquoi l'ombre du secondaire est décentrée. Mais le primaire est centré.

Cela signifie que si tu veux marquer le centre de ton secondaire pour vérifier que le laser passe par ce centre, il faut marquer le centre optique et non pas le centre géométrique, donc avec un décalage égal à l'offset multiplié par racine de 2. Ce marquage est très utile pour vérifier que le secondaire est à la bonne "hauteur".

En effet, si l'axe optique passe par le centre géométrique du secondaire, il ne passe plus par l'axe du tube.
Mais même s'il passe par le centre optique, il peut arriver qu'il ne passe pas exactement par l'axe du tube ( ovalisation du tube, primaire pas parfaitement au centre, ... On s'en fout. Ce n'est pas cela qui amènera du vignettage.

[Ce message a été modifié par Francis Adelving (Édité le 26-07-2014).]

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"""C'est là que pour commencer, les premiers problèmes se posent : d'abord le collage correct du secondaire, puis son orientation parfaite, et le réglage de sa hauteur dans le tube, qui reste toujours difficile à réaliser correctement : j'aimerais bien avoir une méthode fiable à ce sujet !"""

Si tu marques ton secondaire(le centre optique décalé), il suffit de le positionner face au PO avec laser ou cheshire.
Il faut bien sûr pouvoir régler le secondaire sur tous les axes(inclinaison latérale et longitudinale, rotation) ainsi qu'en hauteur.
Cela dépend ensuite comment est conçue l'araignée et le support secondaire.


"""Mais du coup, ça sous-entend que si l'axe optique passe par le centre géométrique du secondaire, il ne passe plus par l'axe du tube !"""

L'axe optique ne doit pas passer par le centre géométrique du secondaire.
Revois mes photos : je marque le centre optique et le positionne au centre du support secondaire et donc il se trouvera sur le centre optique du tube, comme le dit Francis Adelving et comme il le dit aussi, on a une bonne marge d'erreur quand même et heureusement car la conception de certaines araignées et supports ne facilite pas toujours la tâche.

Les tubes orion optics étaient à une époque livrés avec un support secondaire assez mal foutu et trop ajusté qui empêchait le réglage correct du secondaire et leurs collages de secondaire ont toujours été assez misérable(colle trop dure)et associé au fait qu'il n'enlevaient pas les cales de collage, cela provoquait un bon astigmatisme de secondaire.
Tout cela a certainement contribué à leur mauvaise réputation présente, surtout si les mesures étaient effectuées sur le tube complet sans vérifier ces points.
http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/027356.html

[Ce message a été modifié par den b (Édité le 26-07-2014).]

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Voici comment j’ai procédé sur mon 300. Grâce à Den, Karlin, Steinmetz, Bertorello et bien d’autres rencontrés sur le web…

Double platine supportant le porte oculaire permettant le réglage de l’inclinaison, le tilt, grâce à trois couples de vis tirant/poussant.

C’est là que le laser, bien réglé, est utile. Confection d’une mire à l’opposé du porte oculaire, en l’occurrence une bande d’adhésif soigneusement disposée.

L’impact du laser est parfaitement centré garantissant l’orthogonalité du porte oculaire.

Marquage du secondaire au dos : centre géométrique et centre optique.

Voici ce que l’on observe au dos du porte secondaire. Le centre optique est parfaitement centré sur le porte secondaire qui tient compte de l’offset.

C'est-à-dire que la vis de soutien du porte secondaire est fixée sur l’araignée par un trou décalé de l’axe géométrique comme on peut le voir. On distingue aussi la tige amovible de réglage du secondaire en rotation.

Marquage du dos du porte secondaire

Et le porte secondaire au complet miroir en place, avec le marquage au feutre du centre optique .

[Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 26-07-2014).]

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Bonjour Bernard

bonne idée pour facilité le centrage du secondaire

ça me semble plus précis de tout centrer en utilisant des repères au dos comme tu l'as illustré
En tout cas je pique ton idée pour monter mon secondaire

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J'avais déjà repéré la méthode du marquage de l'offset au dos en vue de mon futur bricolage , même si c'est pour un tout petit secondaire riquiqui (tout ça avec de la colle aquarium) : mais revoir des photos de la technique est toujours une bonne chose... Par contre je me méfie d'un marquage au feutre du centre optique du secondaire : pas de risque que ça se mette à baver lors d'une nuit un peu humide?

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Pour le marquage, avec un feutre indélébile pas de soucis, même au lavage. Ça part très bien à l’acétone par contre au cas où.

On peut marquer un point, où bien deux très rapprochés afin de ne pas intercepter le faisceau laser qui se réfléchit sur le primaire si on veut l'utiliser pour régler l'assiette du secondaire

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Merci à tous pour vos éclaircissements.

A la base, le premier gros problème vient bien du positionnement du secondaire en hauteur, et de son pivotement sur l'axe de la vis centrale.

Effectivement, je vais sûrement me résoudre à marquer le centre (optique, bien sûr !) du secondaire sur sa face réfléchissante, parce que sinon, c'est une vraie galère.

En revanche, quelques questions, svp :

1) Un marquage au feutre ne risque-t-il pas de dégrader les images ? ou est-ce que tout ce qui se trouve dans l'ombre du secondaire, faisceau réfléchi par le primaire y compris, est de toutes façons inutilisé ?

Je pose la question, parce que quand on dessine des chemins en optique géométrique, on s'intéresse généralement aux rayons perpendiculaires qui se rejoignent au foyer ; or une image n'est pas ponctuelle, uniquement construite d'après un objet se trouvant sur l'axe optique : elle est aussi composée des rayons incidents en provenance d'un objet qui occupe une surface angulaire qui peut être assez importante (on prend généralement la diamètre de la pleine Lune comme référence pour calculer le champ de pleine lumière minimum à obtenir).

Du coup, certains rayons réfléchis pourraient aller frapper la zone où se trouve le point au feutre... Ou aucun risque ? Et si ça se produit, est-ce totalement inoffensif ?

2) En admettant qu'un simple point ne soit pas gênant, il est exact que le rayon laser va complètement diffracter dessus et produire une bouillie inutilisable sur le primaire (à noter toutefois qu'on s'en affranchit impeccablement avec la lentille holographique en forme de réticule, donc au pire, ça va encore).

Du coup, l'idéal serait sans doute de parvenir à dessiner un tout petit cercle, mais quelle est la taille raisonnable à respecter ? A moins que je trouve un feutre très très fin... En fait, je sais même exactement quoi, mais celui que j'ai est vide : mon fils m'a rapporté un feutre très fin qu'il utilise en charpente métallique, qui est remarquablement indélébile (carrément pire qu'un morpion pour s'en débarrasser, donc faut pas se rater ) et qui sèche instantanément sans la moindre bavure : je recommande chaudement, et je pense que ça doit marquer sur le verre aussi (à tester). Je Noterai la référence pour vous la filer, si je ne 'lai pas jeté...

Sinon, je suis carrément admiratif devant la géométrie parfaite du miroir de Bernard : le mien (ni le 58 mm d'origine, le 63 mm d'OO) n'a pas les faces alignées, donc marquer le dos est assez futile (encore qu'à cette distance du centre géométrique, on ne doit pas être bien loin du compte quand même en regardant par le trou du support). En revanche, pour l'orientation, c'est carrément aux fraises si on se fie au dos. Je pense que je vais faire comme pour le miroir chinois : je vais le poser sur une feuille imprimée d'une ellipse avec les axes (au moins le grand axe, d'ailleurs) marqués, planter un crayon dans le cul du support et tenter de les aligner à l'oeil...

C'est parti pour un nouveau redécollage-recollage... De toutes façons, il pleut toutes les nuits, donc je n'ai pas grand chose d'autre à faire sur l'instrument...

En revanche, je suis intrigué par le fait que la vis centrale du support de secondaire de Bernard soit décentrée : le décalage effectué sur le miroir devrait être suffisant ! Normalement, ce décalage au niveau de l'araignée, accompagné d'un décalage vers le bas, ne devrait être effectué que si le miroir est collé centré, non ?

Sinon, mon porte-oculaire est complètement réglable en tilt, c'est même la raison pour laquelle j'ai conservé le support d'origine (une des quatre seules pièces qui resteront du tube chinois, d'ailleurs, avec la cellule du primaire, le cerclage supérieur et le sabot du chercheur ! )

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Salut Z80
La vis est centrée,ce sont les lames qui sont décentrées,regardes bien

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Salut,
je me posais justement la même question sur l'orthogonalité de mon PO .
Du coup, si je fais une collimation précise sur une étoile en visuel et qu'ensuite lorsque j'insère mon laser je vois un décalage sur le plan 45° : soit le laser est mal réglé soit le PO n'est pas orthogonal ? c'est bien ça ?

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@Z80
"1) Un marquage au feutre ne risque-t-il pas de dégrader les images ? ou est-ce que tout ce qui se trouve dans l'ombre du secondaire, faisceau réfléchi par le primaire y compris, est de toutes façons inutilisé ?"

Tout ce qui se trouve dans l'ombre du secondaire est bien entendu inutilisé.

La question est de savoir si le centre optique est dans l'ombre du secondaire. En général, oui. Mais pour des F/D faibles et des secondaires petits ( OK, c'est pas la majorité des scopes ;-) ... ), le centre optique peut être en dehors de l'ombre du secondaire. Pour lever le doute,le mieux est alors de faire un dessin ;-)

Au niveau de la diffraction du faisceau laser par le marquage du centre optique, une solution est de faire deux petits traits plutôt qu'un point. On peut faire aussi un cercle, mais c'est moins facile....

Francis

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@ABDEL > Ah, d'accord !

Mais est-ce que ça ne te donne pas des aigrettes doubles, du coup ?


@Reap > Effectivement, ce sont mes conclusions.

Bon, le laser mal réglé (centré et collimaté dans son tube), ça peut arriver, ou encore qu'il y a trop de jeu dans le porte-oculaire, mais contrairement aux collimateurs bon marché, le corps des lasers Howie Glatter entre au chausse-pied dans le P.O., avec un fort bruit d'air refoulé...

Reste donc l'orthogonalité du P.O... Et là, je dois dire que les méthodes simples et précises restent à mettre au point. J'ai bien essayé avec un réglet et un laser, etc. mais ce n'est pas évident : le faisceau laser diverge tout de même pas mal, ce qui est déjà très loin de donner un spot ponctuel à 1 m ; or avec une précision d'1 mm au mieux à 30 cm (largeur du tube), l'erreur sur l'angle est déjà supérieur à ce qu'on obtient en faisant coïncider les deux types de collimation en collimatant le P.O.

Cela dit... J'ai fait une découverte intéressante, voir ci dessous avec les photos.


@Francis Adelving > Alors justement, j'ai réussi à marquer une ellipse... Ce qui donne bien sûr un petit cercle quand elle est vue à 45°.

Au passage, le feutre en question est tout bêtement un Staedtler Permanent Lumocolor 318 (pointe fine). Comme il est à sec (mais ça peut se recharger ! Ils n'en ont pas ici, mais j'ai trouvé une bouteille d'encre pour 8 euros port compris en Allemagne sur eBay), je me suis procuré la version super fine (313) à la papeterie pour une somme dérisoire...

Bref, là où ça devient intéressant et que je n'avais pas prévu au départ, c'est que le cercle diffracté apparaît comme une ombre avec le laser + barlow !

Du coup, ça donne une méthode tout à fait sympa pour placer correctement le secondaire, du moins à condition de pouvoir faire confiance au centrage parfait du repère sur le (sur les, en fait) miroir(s).

Voilà ce que ça donnait avec une positionnement pas tout à fait parfait (satisfaisant à l'oeilleton de collimation, en tout cas) du secondaire, obtenu dans un premier temps en centrant le miroir sur le faisceau laser à l'aide d'un miroir à main, parce que mon tube est fermé :

Alors, ce n'est pas facile à voir sur la photo parce que le laser surexpose le capteur, mais on aperçoit vaguement une sorte de pétouille ovale en haut à droite du reflet de la pastille du primaire (épaisse), comme une auréole décalée. La partie plus épaisse correspond à une surépaisseur (pas voulu !) du trait de feutre.

Ici, le reflet de la pastille du primaire est parfaitement centré sur la cible inclinée du TuBlug (la cible contient la lentille de barlow, le laser vient s'enfiler derrière), mais le faisceau ne frappe pas parfaitement la marquage tracé sur le secondaire.

Du coup, je m'en suis servi pour recentrer le secondaire, en modifiant sa hauteur et en le pivotant sur sa vis centrale jusqu'à ce que tous les reflet soient concentriques, et voilà le résultat :

Le petit cercle au feutre apparaît comme un anneau sombre autour du trou de la lentille de barlow, et concentrique également au reflet diffracté de l'oeillet collé au centre du primaire (qui apparaît ici en rouge sombre).

C'est un problème avec la photo, d'autant plus que je soupçonne le capteur de mon téléphone de ne pas avoir du tout la même sensibilité que l'oeil humain... Comme pour ces silent-blocs Powerflex, bien mauves, qui ressortaient totalement bleus sur les photos !

Bref, en réalité, la partie presque branche est bien rouge, et la partie rouge sombre est beaucoup plus foncée... Mais bon, l'important, c'est que le contraste soit exploitable.

A noter que j'utilise l'embout "petit trou fin" sur le laser en plus de la barlow du TuBlug, sinon, le spot est rectangulaire... Tandis que là, il forme un beau disque bien rond sur le primaire, concentrique à l'oeillet, ce qui est un autre moyen simple de contrôle.

D'une manière générale, je recommande le laser avec barlow pour un ajustement du primaire quasiment idéal. Ca fonctionne bien même avec un laser très quelconque, car la barlow va diffuser le faisceau uniformément autour de son axe optique dans tous les cas. Vous pouvez tout à fait utiliser une barlow ordinaire, du moment que vous pouvez voir son extrémité dans le porte-oculaire depuis l'intérieur du tube : il suffit de fixer un disque de papier blanc dessus, avec un trou d'environs 3 à 4 mm de diamètre au centre. Même si vous avez un tube fermé, ça vous obligera simplement à aller regarder par l'ouverture après chaque petit ajustement.

Par contre, je n'ai pas encore recollé le miroir, et les reflets rouges plus sombres sur les bords correspondent en fait aux rebords non aluminisés du secondaire. Je vais devoir mieux le coller pour bien le centrer et lui affecter le décalage exact nécessaire : il est peut-être un poil trop important actuellement, et je me suis planté de plusieurs degrés pour aligner les sections elliptiques du miroir et du support de secondaire (la colle glisse un max tant qu'elle n'a pas commencé à prendre, ça n'aide pas non plus.

Mais je commence aussi à me demander si je n'aurais pas dû écouter Helmut de chez TS, et prendre un secondaire encore plus large... Notamment, le 63 mm devrait offrir de la marge pour le champ pleine lumière, alors que là, je constate que ça passe ric-rac... Mais c'est peut-être aussi un contrecoup du collage désaxé, avec peut-être aussi un décalage trop important...

[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 14-08-2014).]

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Z80
si les deux branches sont parallèles deux à deux,y'a pas de soucis à se faire

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<- Reap
Pour se fixer,un gabarit elliptique de même dimension que le plan avec son centre optique repéré,positionné sur le support du secondaire,tu mets un" vrai" collimateur laser(pas un qui n'est pas centré,sur certains,le point tourne en même temps qu'on lui fait faire une rotation dans le PO),puis tu règles,l'orthogonalité du PO(le point rouge doit rester sur le centre optique quelque soit la course du PO.Ensuite,tu remets le secondaire en place et collimate sur étoile

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Sauf qu'il faut pouvoir voir le spot, ce qui est possible avec un tube Serrurier ouvert, mais simple avec un tube fermé !

J'ai trouvé un cheshire classique à réticule pas cher sur eBay, ça doit bien aider aussi.

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Le cheshire est l'outil idéal !
Mais pour être réellement efficace, il doit être au même F/D que le télescope. C'est pourquoi il vaut mieux le réaliser soit-même ;-)

Perso c'est l'outil que j'utilise le plus. Mais pour des collimations après remontage. Ensuite c'est sur étoile.
Je réserve le laser pour faire une vérification rapide après transport et avant que le tube ne soit opérationnel.
Néanmoins, je regarde et compare de plus en plus avec le laser, car j'envisage la réalisation d'un Newton solaire, et là, difficile de collimater sur une étoile. Et le cheshire n'est pas vraiment utilisable en plein soleil....

@Z80 : je vois que tu utilises un laser avec barlow : c'est aussi un bon outil. Mais là encore, par faible éclairage ambiant.

Francis

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Salut Françis,

En fait, j'ai choisi un laser qui émet à 635 nm pour être très visible de jour, parce qu'on ne choisit pas toujours le moment où on a un peu de temps pour s'occuper de régler l'instrument, et que la nuit, on préfère utiliser le temps imparti pour observer !

J'en ai justement pas mal manqué ces derniers temps (du temps !) et il n'a fait clair qu'une seule nuit un un mois, donc je l'ai mis à profit. La suivante était samedi dernier, avec une pleine Lune bien pétante, donc pas idéale pour le ciel profond !

Il faut vraiment que je m'occupe de recoller le secondaire, parce qu'avec cette inclinaison, je perds de la surface réfléchissante et ça rend la collimation malaisée.

Par contre, le marquage du centre aide beaucoup. Je l'avais fait sur l'ancien, avec un simple point blanc au centre, mais finalement, le cercle (ou l'ellipse, vue de face) permet un effet de diffraction intéressant au laser + barlow...

Sinon, il y avait deux choix possibles en cheshire : un long et un court. J'ai choisi le long, parce qu'il m'a semblé pouvoir apporter plus de précision pour l'alignement, mais tu penses qu'en fait, j'ai mal choisi ?

Quand tu parles de même rapport f/D, tu veux dire entre la distance de l'oeilleton au réticule et le diamètre de la surface réfléchissante ?

[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 14-08-2014).]

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Dans l'absolu, le F/D du cheshire n'a pas d'importance.

Mais on peut aussi l'utiliser en tant que tube collimateur, surtout s'il est réticulé. Autant tout faire avec un seul accessoire... ;-)

Le F/D du tube, je veux dire distance de l'oeilleton au réticule et le diamètre intérieur du tube. En fait on peut mettre au bout du tube des petites cales qui correspondent à l'erreur maximale admise sur le centrage du primaire ( erreur 1B de Nils). On prend alors comme diamètre le diamètre intérieur des cales.
Je reprends les dessins de Nils :

Tu peux toujours raccourcir ton cheshire s'il est trop long ;-)

Francis

[Ce message a été modifié par Francis Adelving (Édité le 15-08-2014).]

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J'ai une question existentielle, stp...

Sur les schémas montrant une collimation correcte, on aperçoit sur le primaire le reflet décalé du secondaire, ce qui est attendu.

Cependant, le contour du secondaire lui-même, vu depuis l'oeilleton, lui, est sensé apparaître centré :

N'est ce pas étonnant ?

Le petit cercle que j'ai tracé au centre optique n'est pas au centre géométrique du secondaire... Or on est bien d'accord que l'axe optique doit bien passer par là ?

Du coup, ne devrait-on pas apercevoir le contour du secondaire décalé en direction du primaire quand on regarde dans l'oeilleton ?

Ou est-ce que l'effet de perspective (le bord dirigé vers le primaire est plus éloigné de l'observateur) est suffisant pour offrir une image réduite de ce bord ? Tout de même, 4,4 mm de moins pour seulement 63 mm d'éloignement, ça me semble beaucoup... C'est bien conforme au rapport d'ouverture du primaire, mais qu'en est-il de celui de l'oeil humain ? Ne serait-ce pas une coïncidence bizarre ?

[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 16-08-2014).]

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En effet, le contour du secondaire doit apparaître centré. C'est bien ce qu'il y a sur tes schémas.
Et c'est parce qu'il y a un offset en x et en z que le secondaire apparait centré, sinon il apparaitrait décalé. En particulier avec un primaire très ouvert. Tu peux faire les schémas avec un primaire à F/D de 1 pour bien voir ;-)
Par exemple sur le schéma suivant :

relie le centre des rayons sortants gris ( centre de l'oculaire / oeilleton ) au dessin en rouge du secondaire sans offset. Tu verras que le secondaire n'apparait pas centré.
C'est en effet bêtement dû à la perspective, qui décale le centre du cercle par rapport au centre de l'ellipse.
Autant on arrive à juger du réglage en z "à l'oeil", autant il est indispensable de régler "à la règle" l'offset en x ( éloignement du porte-oculaire)

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