BobSaintClar

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Tout ce qui a été posté par BobSaintClar

  1. C'est encore moe ! LE MATOS : Les binoscopes En matière de lunettes accolées, ce rassemblement est un vrai festival ! J'ai vraiment vu de tout, du 2x40mm (bino Coronado) au 2x250mm (lunettes Apo Nikon, je n'ose imaginer le tarif). Pour voir plus gros, il faudra passer aux bi-télescopes... Commençons avec deux modèles qui ne sont pas à proprement parler des binoscopes, mais qui s'en approchent avec leurs renvois coudés à 45° et leurs oculaires interchangeables : A gauche, nous avons des jumelles coudées de diamètre 100mm (marque inconnue, sans doute chinoise) et à droite, un modèle très populaire au Japon : les Vixen BT70. J'en ai vu plusieurs sur le plateau. En voici d'autres : Kitakaru-san nous présente un de ses binoscopes (il en a trois ou quatre) : Celui-ci est constitué de deux lunettes "long Pern" taïwanaises, des triplets ED de 104mm à F6,25. Les renvois coudés à deux miroirs sont de la marque "binotechno". Un autre binoscope de Mr. Kitakaru : Toujours à base de lunettes "Long Pern" (85mm d'ouverture, 560mm de focale) et d'oculaire Lavendura (ici, des 50mm), c'est ce modèle qui m'a présenté l'image la plus piquée, en usage diurne, de tout le plateau. Cependant, j'ai désormais du mal à profiter du spectacle lorsque le champs apparent est inférieur à 50°... Une vue de près : Pour l'anecdote : Kitakaru-san a 70 ans. Retournez voir sa photo... Un Binoscope BORG : Deux lunettes Borg ED de diamètre 89mm et rapport F/D 5,7 sont associées, toujours avec des renvois coudés Binotech et des oculaires Lavendura. Le tout tient sans problème sur un bon trépied photo. Deux binoscopes : WO de diamètre 2x71mm, Takahashi 2xFC-100 ! Elles appartiennent au même propriétaire : quand on aime..! Un binoscope "Sky 90" : Toujours chez Takahashi, voici un "petit" binoscope qui doit délivrer de bien belles images grand champs ! Un binoscope 2x100 de marque inconnue : De la fiche technique associée, je n'ai compris qu'une chose : le diamètre est de 2x100mm. Pour le reste, mystère ! Notez le gros "V" gravé sur le PO : un indice quant au nom des bestioles ? On retrouve les renvois Binotech (Binotechno, de leur nom complet) de rigueur. Un binoscope ED 2x114 : Il ne paie pas de mine, mais j'aurai l'occasion de réviser mon jugement en regardant dedans... Note : il y a un binoscope Coronado de 2x40mm juste derrière. Le soleil étant d'un calme olympien, il n'y avait pas grand-chose à voir avec ! Un binoscope Borg APO 2x125 : Ça commence à causer ! Les renvois coudés ne sont plus des Binotech', mais des productions de Mr. Matsumoto que l'on dit à l'origine de ce design (je n'ai pas cherché plus loin, c'est un sujet de fierté évident pour les astrams japonais). Un binoscope Skywatcher achromatique 2x150 à F/5 : Amis des couleurs, bonjour ! J'ai possédé la version monotube de cet engin : il ne faut pas grossir au-delà de 60x, sous peine de partir dans un délire psychédélique potentiellement dangereux pour la rétine ! N'empêche, à faible grossissement, le phénomène s'estompe et le contraste est bien là. J'ai quand même vu la tête de cheval, (oui, Barnard 33), là-dedans, au col de Restefond... Un binoscope APO 2x100mm "fait main" : Les deux objectifs sont des triplets apochromatiques de diamètre 100mm, j'ignore leur provenance. Apparemment, il n'y a pas de jupe de prévue. Un temps, j'avais pensé faire un truc de ce genre, mais les renvois coudés "Matsumoto" coûtent un bras. Voire deux ! On change de catégorie avec ce binoscope Nikon apochromatique de 2x250mm : "Un binoscope pour les dominer tous, et dans les ténèbres les lier"... Le propriétaire du bitube s'exprimant dans un anglais très approximatif, je n'ai pas réussi à savoir ce qui tenait du commercial ou du fait maison : j'ai juste compris qu'il avait réalisé les renvois coudés, ce qui n'a rien d'étonnant vue leur taille. Les lunettes Nikon semblent d'origine. Le support et la double paire d'anneaux qui solidarisent l'ensemble m'apparaissent un poil léger, compte tenu des dimensions impressionnantes de l'engin ! La vue, du poste de pilotage : Un boîtier de contrôle électrique permet de modifier la mise au point et la distance interoculaire. Notez le guidon de vélo de course pour empoigner le tout, et le cache-oculaires de compétition... le diable est dans les détails Une autre vue du dessus : Vous voyez le boîtier de contrôle, avec l'écart interoculaire de 65,4 adapté aux yeux du proprio ? Le mien est plus petit : 61,2mm. C'est ça, d'avoir un pois chiche dans la tête ! Une paire d'oculaires Masuyama de 32mm à 85° : Ceux-là, je ne les vois pas souvent, surtout par paire ! Ils sont distribués, en France ? Note : si vous êtes pourvu d'un nez, passez votre chemin. Le chapitre "binoscopes" est conclu. Passons aux... LE MATOS : les bi-télescopes ! (passke les binoscopes, c'est pour les fiottes) Je n'ai que deux modèles à vous présenter : la popularité des binoscopes est telle que très peu d'astrams se lancent dans l'aventure techniquement complexe d'associer des télescopes de Newton en mode 2-en-1 : personnellement, même si l'avenir n'est pas écrit, je ne m'y risquerai pas ! Un bi-télescope de 2x250mm : Ce modèle est assez simple - si j'ose dire - de conception : tout est d'origine, si ce ne sont les miroirs secondaires surdimensionnés : il faut du tirage, pour gérer les renvois coudés ! On peut craindre une certaine baisse de contraste, l'obstruction étant conséquente. Notez la jonction centrale en aluminium, faite maison, qui semble bien costaude. J'ai hâte de regarder là-dedans et de comparer les images délivrées à celles du binoscope Nikon de même diamètre(s) ! Mais voici que s'annonce la perle du rassemblement : un truc complètement improbable, le genre de réalisation délirante dont le Japon a le secret... Un bi-télescope de diamètre 2x, euuuhhh... 400 ? 500 ? Tsss, vous manquez d'imagination... De diamètre 400 et 505mm, mais farpaitement ! Au premier regard, je suis tombé en pâmoison : aahhh, ce cercle porte-secondaire (à gauche) en ferraille rouillée à la courbe, euh, presque parfaite... hoouuu, ces deux galettes de focales et diamètres - foutu pour foutu, autant y aller à fond - inégaux... Oohhh, ce double PO dont l'un est équipé d'un réducteur et qui portent des oculaires de marques et focales différentes... Et le secondaire du petit primaire à, quoi, un mètre de distance du PO associé ? C'est bien simple : je n'aurais pas fait mieux ! Approchons-nous. Mais SURTOUT, n'y touchez PAS ! Un plan rapproché des deux primaires : ce regard oO de chouette hallucinée, je ne m'en lasse pas... Le second secondaire (je ne pensais pas écrire ça, un jour), celui du plus gros primaire (encore une expression ahurissante), fait face au correcteur de focale (forcément, les deux axes optiques n'ayant pas la même longueur... enfin bref, il ne pouvait pas gérer le problème en variant la focale des seuls oculaires ?). Ce dernier n'a pas de traitement anti-reflets, c'est peut-être du fait main... Les deux oculaires : Dans cette image, on remarque : - La cage du plus gros primaire, en aggloméré courbé (sans doute dans l'eau chaude, ça marche bien puisque c'est plein de colle), nettement moins irrégulier que la cage du "petit". On s'approche du cercle. - La finition approximative de la liaison cage-PO : ils sont suspendus dans l'air, au bout de leurs vis de maintien. - Les deux oculaires, un Ethos américain et un Photon chinois. on pressent déjà qu'ils ne vont pas faire bon ménage ! - Le viseur : vous ne le voyez pas, mais il comporte un deuxième renvoi coudé (hors champs) qui remet l'axe optique dans celui du bi-télescope : mais pourquoi le gars n'a pas simplement aligné son chercheur avec son bitube ? Parce que. Bon, ok, vous voulez savoir : à l'usage, ça donne quoi ?? J'en parlerai dans le chapitre CROA Ainsi se conclut le rapport "MATOS" ! Pour vous faire patienter, je vous propose une dernière image : prise sur le parking en contrebas, le matin de notre départ, alors même qu'il pleut... Un dernier bouquet final, une explosion de couleurs automnales : La nature nous salue, une dernière fois (à venir : le CROA)
  2. De retour ! Le T660, donc : le voici monté ! Je comprends mieux le trou ovale... et l'angle inhabituel des tubes du semi-serrurier. Il est bien trapu et pour la plupart des cibles, ne nécessite pas d'escabeau. Un bon point comparé à l'Obsession de son voisin. Un T560 "fait maison" : Ce Dobson 560 à F5 a été réalisé par le père ébéniste de son propriétaire, sur ses instructions. C'est beau et très soigné, d'autant que l'ensemble vient avec des meubles (!) adaptés : chaise et table faits du même bois, parfaitement poli et vernis. C'est fonctionnel et très beau ! Notez la tablette associée à la boite à miroir (j'ignore d'où vient ce dernier). Un Dobson de 150 au (mauvais) goût très sûr : A coté de l’œuvre précédente, j'ai remarqué ce petit Dobson en bois. Il serait sans doute joli s'il n'était recouvert d'un tissu à fleurs qui aurait fait le bonheur de ma feue grand-mère... notez la chaise à l'esthétique coordonnée ! Étonnamment, le T560 d'ébéniste et ce T150 d'épouvante appartiennent à la même personne. Comme quoi, il faut de tout pour faire un homme Un T400 (rapport F/D inconnu) tout rond, également "fait maison" : Lui, je l'aime bien, pour trois raison : - Déjà, avec son tube plein en ce qui s'apparente à du bois vernis (lamelles collées ?), il a une bonne bouille. Il est fait simplement, rationnellement, efficacement. - Ensuite, il est démontable en deux parties, avec une jonction de type "Ninja" (les pattes de meuble, comme celle que vous voyez près de l'axe horizontal). - Enfin, c'est celui que j'aurai le plus utilisé, de nuit (mais n'anticipons pas) : optiquement, c'était le meilleur du plateau. Et puis, avec ses autocollants tordus, j'ai tout de suite su qu'il était fait pour moe... Son propriétaire présente son télescope. Il ignore encore que je vais mettre le grappin dessus : Nous avons l'air peu nombreux à l'image, parce que tout le monde est derrière moi Un T305 tout kawai, en vrai bois d'arbre mort : Encore un Dobson "Nebulite" de 500 à F3,3, avec sa jupe : Et un autre de même format, à poil : Ne faites pas attention au monstrueux binoscope de l'arrière-plan, nous en parlerons bien assez vite... Ainsi se clôt le chapitre "gros dobsons" : passons aux lunettes (ça va être vite fait) ! Je n'ai pas trop prêté attention aux lunettes : déjà, il y en avait peu, surtout si l'on compare avec les autres rassemblements astronomiques amateurs du Japon, où elles dominent les débats de manière écrasante. Ensuite, la plupart d'entre elles sont des modèles du commerce assez classiques, que tout le monde ou presque connaît déjà. Enfin, une seule était "faite à la main" et méritait d'être remarquée. J'en présente deux, parce que la seconde est sans doute assez rare. Une lunette au carré : Voici une jolie apo en bois, avec objectif triplet de 115 et tête bino. Notez le support qui soulage le renvoi coudé et limite les flexions. Il s'étend ou se rétracte avec la crémaillère. Lunette Zeiss apochromatique APQ 130, 1m de focale: Je ne suis pas un spécialiste, mais ce truc doit coûter bonbon : mise au point micrométrique, renvoi coudé et collection d'oculaires de la marque, monture altaz design de marque inconnue... m'étonnerait qu'il l'ait acheté le kit en promo chez Tati ! La monture : La chose est d'origine danoise. Son propriétaire japonais l'a commandé directement au fabricant après "une longue recherche". Il m'explique qu'il voulait le top, je veux bien le croire, avec un poids contenu (avisez le trépied tout en alu anodisé, de belle facture) et la possibilité de faire de l'astrophoto : la monture intègre un dérotateur de champs, qu'il n'a pas apporté pour l'occasion. Et c'est tout ! Je n'ai pas d'autres lunettes "intéressantes" à vous montrer ! Passons aux choses sérieuses avec... LE MATOS : Les jumelles ! Mais d'abord ? Interlude culturel n°3, l'automne au Japon : comme partout, en automne, les feuillus se parent de belle couleurs. Mais c'est particulièrement spectaculaires dans certains pays, comme au Canada, ou ici ! L'après-midi, à mesure que le soleil se décalait et descendait, les montagnes environnantes n'ont cessé de nous faire de l’œil ! J'ai utilisé mes jumelles bien avant le soir, visitant à distance les pentes boisées environnantes sans bouger de ma chaise de jardin. Plusieurs astrams sont partis en randonnée et j'ai fait quelques photos... à l'Iphone : je ne suis pas venu avec ma voiture, mais comme passager de la personne m'ayant invité. Je ne me suis donc pas trop chargé. Les couleurs de l'automne, en fin de matinée : Et en fin d'après-midi : Je n'ai pas retouché les couleurs, pas besoin ! Donc, les jumelles : entamons avec le tout venant Les jumelles de gauche sont des Nikon 7x30. Celles de droite sont des "Glory" (?) 16x70, j'ignore tout de cette marque... Attention les yeux, on monte en gamme : Les amateurs éclairés que vous êtes auront reconnu les Nikon WX, ici le modèle 10x50. J'en ai compté cinq sur le plateau, peut-être en ai-je manqué d'autres ? Pour mémoire, chacune coûte dans les 6.000 euros ! Celles-ci appartiennent à Mr K. Quand je suis allé le voir pour en parler, j'ai remarqué qu'une autre paire traînait sur sa table... Le modèle WX 7x50 : Le bougre possède les deux versions ! Cool, je vais pouvoir les tester de nuit : pour l'instant, je ne m'en suis jamais servi que de jour. Une autre paire de WX, sur une monture trapézoïdale : L'intérêt de cette monture est de conserver la cible dans l'axe si vous changez la hauteur d'observation. Ceci dit, avec près de 8° de champs réel, retrouver sa proie après coup n'est pas vraiment un problème ! On reste chez Nikon, mais remontons le temps : Voici l'ancêtre de mes jumelles (la version type III de celles-ci), les fameuses 20x120 : comparées aux miennes, elles ont du piqué mais manquent de contraste. J'imagine que les revêtements anti-reflets de l'époque étaient moins performants qu'aujourd'hui ? plus curieusement, le champs apparent est nettement plus étriqué, alors qu'il devrait avoisiner les 60° : nous en sommes loin, avec l'impression d'avoir au mieux 50° ! Problème de caches, ou relief d’œil trop juste ? Le fait est que malgré mes contorsions, de jour comme de nuit, je n'ai jamais pu voir un bord de champs bien net et bien tranché. Un peu plus loin, en contrebas du premier emplacement ouvert aux observateurs, je tombe sur ce... machin : Ce sont toujours des Nikon, cette fois comme les miennes (20x120 type III). Mais cette monture, quelle horreur ! C'est quoi, cette merde ? On dirait des poutres de chantier ! Et ces bidons bleus degueu', tenus avec des sangles ! Y'en a qui doutent de rien ! Ah vi, ça me revient : c'est mon matos... A ma décharge : je n'ai eu qu'une semaine (avec une paire d'heures par jour) pour concevoir cette monture à balancier "vite faite", avec ce que j'avais à la maison. Et puis d'abord, c'est moche mais ça marche bien : le but est d'observer les objets jusqu'au zenit sans fatigue et de ce point de vue, le contrat est rempli. J'ajoute que je peux insérer des filtres à mes oculaires : dans cette gamme de diamètre(s), c'est un "must have" ! Note : les contrepoids sont usuellement remplis d'eau, mais ça marche mieux avec du vin ou du whisky (surtout vers minuit, quand viennent les premiers frimas). Interlude culturel n°4, le japonais est timide et discret : quand il monte et règle son instrument, on n'entend ni jurons, ni bruits d'outils : juste le ronronnement éventuels des moteurs de pointage, ponctué de quelques sourires satisfaits - couverts de la main - si le gars est pathologiquement extraverti. Quand je me suis posé, nous dirons pudiquement que j'ai, euh... attiré l'attention : n'ayant pu utiliser ma perceuse-colonne pour aligner les trous de passage des grandes vis liant les bras de ma balance, j'ai un peu de mal à rentrer lesdites vis dans leurs logements. Il en résulte, quand je m'installe, quelques interjections bien senties (heureusement, les japonais ignorent ce que "putain de merde, fait chier, bordel d'enculée de vis" veut dire), et le staccato régulier des coups de marteau (je ne plaisante pas) nécessaires auX réglages fins - toujours ces salopes de vis qui ne rentrent dans leurs foutus trous qu'au forceps - qu'une réalisation technologique de pointe exige. Bref, je n'avais même pas terminé le montage que tout le monde venait me voir travailler : ils sont si exotiques, ces gadjins ! Passons du grotesque au bizarre avec cette "instrument" hors catégorie : L'astram au micro (à droite dans l'image) nous présente un tout petit instrument, une paire de jumelles Pentax équipée d'un système à amplification de type "nightvision", comme ceux en usage dans l'armée. Je ne comprends rien de ce qu'il raconte, mais j'aurai l'occasion de regarder dans son bouzin en cours de nuit, avec une surprise à la clef. J'y reviendrai quand j'aborderai le chapitre "CROA" de ce fil. La chose, vue de près : Notez la présence d'une roue à filtres devant l'objectif de l'amplificateur (la partie blanche) : elle joue un rôle très important ! Les caractéristiques techniques de l'instrument : 23mm de diamètre, mono-objectif à F1,2 pour un grandissement de, euhhh... 1 ? Ça ne vend pas du rêve, et pourtant... J'en reste là avant de poursuivre, j'approche à nouveau des 25 fichiers-de-la-mort : restez en ligne, nous allons enfin passer aux binoscopes et aux bi-télescopes !
  3. Mes nouvelles Nikon

    La monture à balancier est finie Il y aura des petits fignolages à droite à gauche, mais elle est parfaitement fonctionnelle et c'est bien l'essentiel ! La voici, démontée : je me suis un peu compliqué la tâche pour pouvoir la transporter, avec le plus long élément mesurant moins d'un mètre (97cm exactement), de sorte à ce que ça rentre sans soucis dans le coffre de la Suzuki Alto (une version cubique de la Fiat 500). Les longerons sont des poutres de charpente, donc solides et traités contre les insectes et les intempéries. Vous vous demandez à quoi servent les deux bidons bleus - mais moches quand même - du bas ? Réponse en image avec l'ensemble monté : Lesdits bidons sont le contrepoids (2x10L). Leur position penchée vers "l'arrière"est voulue : cela empêche le transfert d'eau vers l'axe central lorsque je modifie l'inclinaison, ce qui déplacerait dangereusement le barycentre. La sangle passée entre l'axe et la fourche des jumelles a pour mission de retenir ces dernières en cas d'inclinaison horizontale... ou pire : elles pourraient glisser et sortir de leur logement, la fourche Nikon étant conçue initialement pour fonctionner en position verticale. Un gros plan sur les deux bidons : Je penserai à un contrepoids classique (moins laid) pour plus tard. Là, c'est la version "nomade" de la monture, avec des contrepoids que je transporte vides et que je remplis d'eau sur place La partie centrale : On ne le voit pas dans l'image, mais la poutre verticale fixée sur le trépied Vixen a une "âme" en métal, une tige filetée de diamètre 10 en inox. La rotation horizontale est assurée par un support de télévision (100kg de poids admissible). L'ensemble est calculé pour que j'observe confortablement depuis une chaise inclinée ou longue sans avoir à déplier les pieds du tripode : je ne pense pas qu'il survivraient longtemps à l'opération, il soutiennent une cinquantaine de kilos à pleine charge... J'ai évidemment testé le tout avec les jumelles et les contrepoids pleins. Rien n'a plié, cassé ou même couiné Voilà. Y'a plus qu'à !!
  4. Elles sont belles, elles sont grosses, elles sont lourdes, elles sont (très) solides et que je sache, elles sont rares... Mais leur qualité première, désormais ? Elles sont miennes ! J'ai acquis cet engin lors d'une "star-party", le WE dernier dans la province de Nagano. Il s'agit donc de la dernière version - la première date de la seconde guerre mondiale - des 20x120 de Nippon Kogaku, "Étude de la lumière au Japon", alias Nikon dont le nom est apparemment un condensé. Pourquoi ai-je opté pour cet instrument ? Sur le papier, ce n'est pas un choix raisonnable : elles sont chères, à visée droite, pèsent 16 ou 17 kg (ma balance n'est pas sûre), présentent une pupille de sortie de 6mm, n'ont pas d'oculaires interchangeables, n'acceptent pas de filtres. Histoire d'enfoncer le clou, j'ajoute que le ciel de mon jardin est médiocre en été et passable en hiver... Pour répondre, dans l'ordre : - Je les ai testées sur place, en mode diurne uniquement. La qualité de l'image délivrée - belle résolution, belle transparence, pas de courbure de champs, pas de liseré coloré sur les forts contrastes, faible dégradation centre-bord - m'a agréablement surpris. Je me suis souvenu des images que me donnaient les Vixen 30x125, celles que j'obtiens avec mes 20x80... aucun doute, c'est de la belle optique. - Le prix : on trouve ces jumelles sur Ebay Japan et sur Amazon US (d'occasion), aux alentours de 6500 dollars. Je les ai négociées, au final, pour 2.200 euros. Ca tombe bien, je ne pouvais pas dépenser un centime de plus sans me mettre dans le rouge ! - La visée droite : ça ne m'a jamais vraiment gêné avec les 20x80. Mais là, c'est différent ! J'ai donc entrepris la construction d'un support à balancier qui me permettra d'observer par en-dessous, sur un siège inclinable ou une chaise longue. Il me reste des poutres de charpente de mes appentis de l'an dernier, même pas besoin d'acheter du bois ! - La pupille de sortie de 6mm : il se trouve que j'ai mesuré les miennes l'hiver dernier, avec 6,1mm des deux cotés. J'ai de la veine, c'est beaucoup à mon âge. J'ai aussi pensé à mon fils (6 ans) qui commence à reluquer dans mes instruments... - L'absence d'oculaires interchangeables : c'est un vrai "moins", un tel diamètre et de bonnes optiques auraient supporté sans soucis des grossissements variés. Ceci dit, j'ai toujours considéré les jumelles comme des instruments dédiés aux grands champs : pour les grossissements importants en mode binoculaire, il y a les têtes binos. Et puis, le bon coté d'avoir des oculaires fixes (et bons), c'est qu'on n'a pas à prévoir un budget en sus, sachant que les très grosses binos sont toujours chères ! - L'absence de filtres : là aussi, c'est dommage. Comme je possède les filtres interférentiels "nébuleuses" pour jumelles de chez Fujinon (prévus pour les 30x150 de la marque), je vais voir si leur adaptation est possible. Ce devrait être assez simple, je l'ai déjà fait avec mes 20x80, il suffit juste d'avoir un bon relief d’œil (20mm sur les Nikon) et des œilletons amovibles (c'est le cas). - Le ciel médiocre ou moyen : Bah c'est vrai quel que soit l'instrument, donc on fait avec ! Ca m'incitera à sortir Et quand on regarde dedans, ça donne quoi ? Je vous épargne la vision en mode diurne, ce n'est pas le genre de jumelles qu'on emporte pour mater les oiseaux le WE ! On va se contenter du mode nocturne : Je suis sorti cette nuit, dans mon jardin, avec les Nikon sur un trépied bricolé vite fait (tant pis pour la planche à pain, je n'avais pas de bois assez épais sous la main) et, pour comparer, mes Vixen 20x80. Comme les deux instruments présentent le même grossissement, je souhaitais constater "de visu" les bénéfices éventuels du diamètre supérieur (entre autres critères). Mon support à balancier n'étant pas fait, j'ai du me limiter aux objets situés à, disons, 50° d'élévation : exit Andromède, les Pléiades et le double amas ! J'ai d'abord visé Orion. La constellation, au sud-est, trônait en plein dans le halo de la pollution lumineuse tokyoïte : je savais d'avance que le résultat serait misérable. Les Nikon pourraient-elles pourtant m'en donner plus ? Dans les Vixen, assez confortables (16mm de relief d’œil), la nébuleuse est blafarde mais bien présente. Sa forme en oiseau est reconnaissable, l'extension sud perçue en vision indirecte. Le Trapèze est un pâté informe, il ressemble à une étoile double asymétrique et non séparée. Je l'ai toujours vu comme ça aux jumelles, je ne m'en formalise pas (d'autant que je suis un peu astigmate). Sur la nébuleuse, je vois deux étoiles en surimpression (vision indirecte) : une sûre, l'autre devinée. Je passe aux Nikon. Elles ont moins de champs apparent (60°), le fond de ciel remonte (normal) mais surtout, je remarque immédiatement deux choses : les étoiles sont plus fines, et elles sont en couleur ! Ca, je ne m'y attendais pas ! Du coup, le trapèze montre quatre étoiles séparées, j'en compte quatre de plus dans la nébuleuse, dont deux en vision directe. La nébuleuse elle-même est un peu plus festonnée que dans les Vixen, mais le fond de ciel dégueulasse tue le débat : à refaire en montagne ! Séduit par ma première impression, je vise la Rosette : aucune chance de voir du gaz avec la pollution locale, c'est l'amas ouvert associé qui m'intéresse... Aux Vixen, ledit amas est bien là. Les étoiles faibles sont à peu près ponctuelles, mais les brillantes m'apparaissent désormais empâtées. Elles se dégradent en hirondelles (coma ?) à mi-chemin du centre vers le bord, c'est trop tôt pour être négligeable, on perçoit très bien cette aberration qui devient "gore" quand on s'éloigne davantage de l'axe optique. La courbure de champs n'arrange rien : centre net ou bord potable, il faut choisir ! En observant un certain temps, les nuances colorées des étoiles se précisent mais demeurent limitées à quelques astres. Retour aux Nikon. La première impression se confirme et se renforce, je commence à "prendre le coup" : il y a nettement plus d'étoiles et surtout, elles présentent des nuances de couleurs incomparablement plus marquées ! Ca, c'est super agréable, vraiment une belle surprise en terme d'agrément visuel : désormais, je ne regarderai plus les étoiles comme un simple élément de décors pointilliste en arrière-plan des nébuleuses visées, elle seront des sujets à part entière ! Je n'ai pas d'explication à ce bonus inattendu : une meilleure transmission des couleurs elles-mêmes ? Le simple fait d'avoir plus de lumière par étoile, entre le bénéfice apporté par le diamètre, l'absence de fausses couleurs et la meilleure résolution de l'instrument ? J'imagine que c'est un combo des trois. Coté dégradation centre-bord, Nikon fait bien mieux que Vixen : on ne remarque rien jusqu'aux deux tiers de la distance à l'axe optique, puis les étoiles s'empâtent mais demeurent correctes jusqu'à la limite du champs apparent. On peut profiter des 60° sans problème, d'autant qu'il n'y a aucune courbure de champs. Quand c'est net au centre, c'est net au bord. A la décharge des Vixen, elles ont 70° de champs apparent à corriger, 10° de plus que leur monstrueux challenger. Enthousiasmé par le spectacle offert grâce aux étoiles (j'insiste, c'était tellement inattendu ), je pars me promener dans la voix lactée faiblarde, au nord-ouest de Cassiopée : même sous mon ciel quelconque, c'est un enchantement. Les étoiles carbonées me sautent au visage, tandis que les autres présentent des nuances de bleu, de blanc, de jaune et d'orangé (pas de vert, tiens pourquoi ?) que les Vixen ne me proposent pas. Sur ces dernières, je dois vraiment me concentrer pour commencer à deviner les couleurs : seules les géantes rouges sont évidentes. Dans les Nikon, toutes les étoiles moyennes et lumineuses sont nuancées ! Purée, je n'ai pas fini d'en profiter ! Après deux bonnes heures passées dehors, la fatigue gagne et je décide d'en rester là. Inutile d'écrire que j'ai hâte de remettre ça et de construire mon support spécial ! Dans trois semaines, je participe à un rassemblement dédié aux grosses binos, en montagne, pas très loin du mont Fuji : en espérant qu'on ne se prendra pas le 22ème typhon de l'année dans les dents, c'est pas le moment de chômer ! J'ignore quel(s) type(s) de verres sont utilisés dans ces jumelles ; sur leur site, Nikon indique simplement l'emploi de "verres spéciaux", sans autre précision. Il est également indiqué qu'on peut adjoindre des filtres polarisants en option : ah, intéressant ! Il faut que je creuse la question, il y a peut-être un filetage de prévu quelque part... Voilà (PS : je m'aperçois que je n'ai pas parlé du parallélisme. C'est parce qu'il n'y a rien à dire : les deux images fusionnent parfaitement. Aucun soucis, après deux bonnes heures d'observation)
  5. Mes nouvelles Nikon

    Bah si, d'où la monture à balancier. Le but, c'est d'observer sur un siège incliné, voir couché : Ma monture sera juste nettement plus maoussss costaude !
  6. Mes nouvelles Nikon

    Bon, pratiquement toutes les pièces de ma "nouvelle" monture à balancier sont terminées, et j'ai adapté mes deux filtres Fujinon "nebulae", originellement conçus pour les 30x150 de la marque, aux oculaires de la Nikon ! Je vous mets des photos demain ou après-demain, en fonction de mes possibilités
  7. Des binos comme s'il en pleuvait

    Oui, sans aucun soucis ! J'ai participé à peu de rassemblements en France mais de mémoire, les astrams sont plutôt ouverts aux échanges. Le Japon ne fait pas exception, d'autant que le coté un peu intrigant de ma présence - je suis souvent le seul occidental présent et jusqu'à ce jour, je n'ai jamais croisé d'européen dans une star-party japonaise - attise la curiosité des amateurs locaux : j'ai parfois été invité à venir regarder un instrument - ou dedans - sans avoir rien demandé
  8. Des binos comme s'il en pleuvait

    Je ne crois pas. Il crée le design optique et mécanique, mais à ma connaissance, n'est pas équipé pour produire. Sans doute est-il en cheville avec un fabricant, mais j'ignore lequel. Il n'est pas prolixe à ce sujet
  9. Des binos comme s'il en pleuvait

    Tiens puisque j'ai lancé ce fil, je vais quand même vous passer les images de binos vues à ma dernière star-party. Ladite star-party n'est pas celle à laquelle je me rends tous les ans, à l'observatoire d'hoshinomura dans la province de Fukushima : cette année, l'évènement a été annulé au passage du typhon n°21 qui a fait s'effondrer la seule route menant au site ! Je me suis donc "rabattu" sur le meeting de Koumi, plus modeste en taille mais qui a le mérite de se dérouler à 200km de chez moi... et de m'avoir offert l'opportunité d'acquérir un nouvel instrument (deux, en réalité. J'y reviendrai) ! Place aux images : Ca, c'est mon installation pour les deux jours du meeting. Notez que mon fils annonce la couleur : on veut voir des binos ! Un premier instrument : Au Japon, la très grande majorité des jumelles dédiées à l'astro - même pour de petits diamètres - sont en fait des binoscopes. Les plus gros sont associés au système de renvois coudés à deux miroirs de Mr Matsumoto, de ce genre : Une vue différente du même instrument, à base de deux "Long Pern" de 85 à F/D 6,5. Ce sont des triplets ED taïwanais. C'est sûr, ça doit piquer... mais bonjour le tarif ! entre 3000 et 4000 euros pour les lunettes, 1500 de plus pour les deux renvois, 350 pour la fourche Vixen HF2 (sans le trépied)... on dépasse déjà les 5000 euros, et vous n'avez toujours pas d'oculaires ! Notez les jolis oculaires de couleur pourpre : Comme l'inscription l'indique, ce sont des "Lavendura" de Mr Kitakaru. Voici le bonhomme, devant ses créations : (désolé pour la photo merdique, elle est est chié à l'Iphone, pas au Pentax K1) Une vue rapprochée de sa mallette : la plupart de ses oculaires viennent en double, Kitakaru-san est un grand amateur de grosses binos. Les images lunaires sont, en quelque sorte, publicitaires : notre homme est également importateur de la marque Long Pern au Japon (il tente régulièrement de m'en fourguer une. Qu'est-ce que je ferais d'une demi-jumelle ?) Quand enfin je tombe sur de véritables jumelles, et non sur un binoscope, ce n'est pas pour autant le tout-venant... Lui, il a trouvé le filon : "Tu veux voir la Lune ? Ben crache au bassinet, c'est 100 Yens la minute" Plus sérieusement, ces jumelles Nikon 30x80 à pièces étaient à vendre pour 2500 euros, à peine plus cher que les miennes. Mais bien placées, vous les aurez vite amorties Un original présentait un mixte entre des jumelles classiques (on voit bien la structure en prismes de Porro, coté oculaires) et le binoscope, le tout à vidée droite. Cette étrange chimère est à base de petites lunettes APO. Le prix ? 4800 euros. La poignée de transport est offerte (mais pas le trépied, ni la rotule). Il y avait quand même quelques semi-jumelles, comme ce tromblon de 150mm à F/D 316 (à la louche) : Mais un seul dobson, peu fréquents au Japon... et de diamètre 300mm (F/D de 7, il faut un escabeau pour s'en servir ^^). Je ne l'ai pas pris en photo, je l'avais déjà dans mon catalogue d'images, suite à ma première star-party japonaise en 2015. Vivement le 24 novembre, en espérant qu'il ne pleuve pas !
  10. Mes nouvelles Nikon

    T'avoueras quand même... le gars est même obligé de décoller la tête de son siège pour avoir ses yeux en face des trous... un bête fauteuil vaguement incliné en arrière, genre de 40°, serait plus efficace (mais aussi, j'en conviens, trop banal). On sent qu'il s'est fait plaisir
  11. Mes nouvelles Nikon

    MichelR> Ce qui est magique dans ce truc, c'est que le gars l'a construit pour des jumelles avec renvoi coudé
  12. Mes nouvelles Nikon

    Je pense que c'est pour conserver l'étanchéité : ces jumelles sont garanties à -2 mètres en immersion ^^ Plutôt conçues pour le pont d'un bateau que pour un observatoire
  13. Mes nouvelles Nikon

    Impossible de le savoir en les regardant. Mais comme je n'ai pas l'emballage d'origine, les caches adaptés ni le pied-colonne, je suis sûr qu'elles sont d'occasion. La facture est au nom de Takahashi Japon, qui en était donc le propriétaire officiel avant moi... Voilà une photo de la bête sur son trépied provisoire. La grosse galette en bois qui solidarise le support Nikon à l'embase, c'est mon ancienne planche à pain... Je réalise d'ailleurs que le dit trépied, prévu pour des montures genre Great Polaris et autre Eq5, semble un peu faible pour sa nouvelle charge ! Là, ça passe encore, mais quand j'aurai finalisé mon système à bascule, dont le poids sera au moins double (contrepoids oblige), ça risque de coincer. Vous auriez des idées de trépied ou de pied colonne costaud et abordable ? Sinon bah, je le fabriquerai aussi...
  14. Des binos comme s'il en pleuvait

    Nan, carrément pas... j'y arrive jamais, ça m'énerve...
  15. Kowa sv 12x50

    Désolé pour la réponse tardive, je passe un peu par hasard mais le groupe vit au ralenti cette année... Je ne connais pas cette paire de jumelles. Kowa a plutôt bonne réputation, il me semble. 12x50 c'est une combo intéressante, tu auras sans doute un champs apparent assez confortable (c'est souvent le cas pour les binos à pupille de sortie moyenne - ici, à peine plus de 4mm). Perso, je sais qu'au-delà de 10x, à main levée, j'ai trop de mouvements involontaires et parasites pour vraiment profiter de l'image : trépied obligatoire. Mais ça dépend sans doute des gens ! Ceci étant, 10x c'est vraiment le minimum syndical (j'ai toujours trouvé les 7x trop justes, en grossissement : bon pour le repérage, pas vraiment pour la contemplation. Je dis ça et en même temps, j'ai des Nikon 8x32 à très grand champs apparent dont je suis ravi... mais elles me servent beaucoup en usage diurne, ceci explique cela), donc 12x c'est mieux ! Voilà, sinon sois le bienvenu dans le groupe ! Même restreint
  16. Salut, Je ne passe pas souvent ici, mais je viens d'apprendre que la firme Astronomik proposait désormais ses filtres à clipser pour le boitier Pentax K1. Je crois me souvenir qu'il y a deux ou trois utilisateurs du K1 sur le forum, ils pourraient être intéressés (comme je le suis).
  17. Je vous épargne le pourquoi du comment, mais disons qu'A toute chose malheur est bon : un petit malheur, qui m'oblige à revendre un bien personnel, est contrebalancé par le grand bonheur de m'offrir sous peu des jumelles géantes ! Des gros binos, au cours de ma vie d'astram, j'en ai possédé deux : Les Miyauchi 20x100 à oculaires fixes et les Vixen 30x125 (idem). Sinon, j'ai eu la chance de regarder - de nuit, s'entend - dans des Fujinon 25x150, des 20x100 chinois variés (mais tous clonés sur un même modèle, le modèle Miyauchi), des binious de 150mm, eux aussi chinois, et les jumelles coudées à verres ED de 100mm et oculaires interchangeables vendus par APM. J'ai vu, sans pouvoir les essayer, des Nikon 20x120 et des Miyauchi Galaxy de 141mm. Bref, je ne suis pas à plaindre et sans être un spécialiste de ces engins bien particuliers, je sais à peu près ce que l'on peut en attendre. Ou pas. De tout ce que j'ai pu voir avec, le souvenir le plus marquant est la vision de M31, pratiquement au zenith, au col de la Bonnette, dans les Fujinon 30x150. Ca m'a foutu un torticoli, mais quel pied ! Une autre vision d'anthologie fut celle de la comète Hyakutake dans les Miyauchi 20x100 : ça débordait de partout, elle était d'une taille apparente monstrueuse ! Sur des objets étendus et diffus (grosses nébuleuses et voie lactée), les binos géantes offrent des images qu'aucun autre instrument ne peut concurrencer, et ce dans un confort d'observation royal. Quand on y a goûté, on a parfois du mal à s'en passer. C'est mon cas... Après mûre réflexion, j'ai décidé de replonger. J'aurais pu opter pour un bon dobson équipé d'une tête bino, mais le champs proposé et l'agrément d'usage n'ont pas grand-chose à voir. J'ai eu un T500, que j'ai revendu : le sortir, le transporter, l'installer, tout cela prenait du temps et demandait une certaine motivation. Résultat ? L'instrument était sous-employé. Les jumelles, même géantes, c'est 5 minutes d'installation, clefs en main. Pour peu qu'elles soient équipées d'objectifs pas trop dégueulasses, on peut même faire du planétaire (modeste), du lunaire et du solaire avec. Sans parler d'observer en diurne, si vous bénéficiez d'un joli site en pleine nature. Mes précédentes grosses jumelles (Miyauchi et Vixen) offraient de superbes images du ciel profond, se débrouillaient pas mal en plein jour, pouvaient s'envisager dans l'observation du soleil et de la lune, mais séchaient sur les planètes : il n'y avait pas moyen d'en changer le grossissement et quand bien même, leurs objectifs achromatiques auraient vite déclaré forfait ! Sauf qu'aujourd'hui, on trouve sur le marché des binos géantes équipées d'objectifs à verre ED, pour lesquels le changement d'oculaires prend tout son sens. Je pense notamment aux modèles 100mm et 120mm de chez APM : J'ai regardé, lors d'une star-party, dans les APM 100ED coudées à 90° équipées d'oculaires LVW. Ben c'est pas mal, pas mal du tout ! Je me souviens d'une pointe de chromatisme à grossissement moyen-faible, certes, mais très contenu comparativement à mes précédents bouzins. Je n'ai pas pu pousser plus loin (y'avait du monde qui voulait regarder dedans), mais leur proprio m'a assuré qu'on pouvait monter à plus de 100x sans problème, ni de parallélisme, ni de chromatisme insupportable. Ca laisse espérer un usage assez polyvalent, si l'on peut viser les principales planètes sans verser dans le psychédélisme ! Bon, j'imagine bien qu'à 120mm de diamètre, avec un FD court et des verres "ED", je n'aurai pas la vision de Saturne que m'offrirait une FS128... mais c'est pas le but, nan : c'est un bonus, sur un instrument plutôt fait pour le ciel profond grand champs ! Reste à faire un choix : Je peux me décider pour les APM 100ED et, avec le budget restant, m'offrir les meilleurs accessoires, de la monture spécialisée en passant par les duos d'oculaires et les filtres de compétition qui vont bien, Ou, Je peux opter pour les 120ED mais là, je devrai me démerder avec mon pied photo et me contenter des deux paires d'oculaires fournis avec : tout le budget sera bouffé par l'instrument ! Ensuite, petit à petit, je pourrai étoffer la chose, mais ça prendra du temps... et plus d'argent. Vous, vous feriez quoi ?
  18. Heure d’ete ou heure d’hiver

    Salut ! Je n'interviens guère sur le forum depuis quelques temps, faute d'activités astronomiques à partager, mais je peux éventuellement éclairer votre lanterne à propos du changement d'heures : en fait, depuis que j'ai quitté la France, ce système... me manque. Changer d'heures deux fois l'an, ce n'était pas la mer à boire. Au-delà des éventuelles économies d'énergie (sans doute en partie bouffées par le surcoût du changement), ça permettait d'avoir des étés et des hivers aux alternances jour/nuit à peu près coordonnées à la majorité des activités de nos concitoyens. Au Japon, de mon point de vue très franchouillard, c'est une catastrophe : ce pays est plutôt à l'Est de son fuseau (quand la France est carrément à l'Ouest) et du coup, le soleil se lève et se couche... très, très tôt. En été, il commence à faire jour dès 3h30 ! Et n'espérez pas inviter vos potes en soirée pour profiter du jardin : dès 18h, ça s'assombrit et vers 19h, l'astre du jour tire sa révérence. En hiver, je n'en parle même pas : si vous êtes employé dans un bureau sans fenêtres, vous ne voyez pas le jour quatre mois durant... Bref : je suis allé voter heure d'été, comme Pierre-Marie (parce qu'il a plein de bonnes raisons)
  19. Le 409, dit “Cumulus”, sort d’un coma long de 15 ans

    Pierre-Marie est vieux, certes, mais pas complètement sénile : quand il pointe le grand nuage de Magellan depuis le Cantal, il s'assure qu'il fait nuit, à Sydney.
  20. M42 au soir du 12/04/2018, comme dirait Gégé

    On n'est pas très loin de ce que l'observation visuelle dans un gros dob peut donner, la couleur pêchue en plus !
  21. Bordel, pourquoi personne ne vole jamais MES images ?? C'est vachement vexant !!
  22. Tiangong-1 fait un dernier adieu à Jupiter, Mars et Saturne

    Ouch ! Pour un peu, elle se crashait sur Mars !
  23. Le système Ngc 3690 au C11HD

    Original, rarement imagé, bien documenté et ce qui ne gâte rien, très esthétique !
  24. First Saturne 2017/2018 avec "Dent de Shai-hulud" + QHY174MM

    On ne voit pas beaucoup d'images de Saturne, bien joué !
  25. "Whirlpool Galaxy" M51 (QHY174MM)

    La seconde image est ma préférée