AlSvartr

Ce qui est particulier c'est que les Japonais sont en même temps les champions de l'étiquette et de la codification, ce qui peut nous apparaître comme une certaine rigidité. Un exemple classique est celui des écoles d'arts martiaux anciens (koryû), écoles restées très traditionnelles. Le kawaii y est plutôt absent De manière générale la fantaisie est à laisser à la porte du dojo @BobSaintClar merci pour ces reportages de l'autre côté de l'hémisphère, toujours un plaisir de te lire

Ton post initial était relatif aux résultats que tu obtiens avec ton matériel, je faisait simplement une réflexion sur cette base, essayant de trouver une solution plus confortable. La monture est une chose, mais le trépied se doit d'être costaud aussi. Mais je renouvelle ma question: pourquoi as-tu besoin d'être en mode nomade pédestre pour faire du planétaire avec un diamètre de 127mm ? N'y a-t-il pas un endroit chez toi ou tout près de chez toi qui te permette de faire du planétaire sans trimballer trop de poids (j'ai bien compris que cela rentre en conflit avec le fait que tu sois quinquagénaire de sexe féminin)?. Si c'est le cas alors tu as plein de montures pas trop lourdes en occasion ou neuves qui te permettent de faire le boulot sans te ruiner: les GP/SP/GP-DX/SP-DX/NP, les Skywatcher, les taka EM10/EM11, Losmandy GM8, les bonnes vieilles AP400/600, etc...etc... qui coutent bcp moins cher que ces nouvelles montures harmoniques, et qui restent malgré tout assez facile à déplacer si on ne doit pas les transporter sur des kilomètres. C'est le sens de mon argumentation pour minimiser le coût et maximiser le rendement et le plaisir de faire du planétaire. Dans mon cas j'ai fais ce choix: le fait de faire de l'imagerie depuis chez moi, certes sous un ciel moins bon (seeing, transparence,...) que si je fais 1h de route pour monter dans le Jura (800m plus haut en altitude), me permet de travailler plus souvent, de prendre le temps pour réfléchir à tel ou tel réglage sans me dire que je dois absolument profiter des deux heures que j'ai devant moi pour sortir des images. Et ça c'est parce que mon matos est lourd, que le matin j'ai trois enfants dont je dois gérer le lever, le petit déjeuner, l'école, la crèche,... et le boulot qui m'oblige plusieurs jours par semaine à être au taquet à 8h du matin,... bref les impératifs qui font partie du jeu et qui imposent un compromis. J'ai été nomade ou semi nomade astro pendant plus de 25 ans donc je connais bien le problème EDIT: Je viens de voir l'autre post où tu mentionnes l'achat d'un nouvel instrument. Donc mon argumentaire devient totalement inutile

Excellent. Moi j’ai vu un chat Paréidolie quand tu nous tiens !

Ok je comprend maintenant ce que tu veux dire avec cette histoire d'oculaires servant à faire la map. Mais tu n'as pas un chercheur sur ton mak qui te permette de dégrossir le pointage? Si tu laisses ta camera sur le PO du mak sans trop toucher à la MAP tu devrais assez facilement retrouver la cible. Prenons un capteur planétaire standard de 5mm de côté à F/12 (donc petits pixels), ça te donne un champ de 11 artcmin de coté, soit 1/3 du diamètre angulaire de la Lune. C'est très gérable au chercheur. Bon indépendamment de cela il est clair que sans une autre monture même comme cela ça restera vraiment difficile à gérer. Du planétaire en nomade pédestre c'est à mon sens déjà presque antinomique: on travaille avec des champ assez petits -> la mise en station de la monture équatoriale doit être suffisamment soignée pour ne pas voir filer la planète hors champ toute les 30 secondes-> ça demande du temps et une monture avec un bon viseur polaire. Ensuite la MAP en elle-même est grandement aidée par un petit système electronique, ce qui fait du poids supplémentaire etc... La monture doit être suffisemment robuste pour ne pas vibrer au moindre coup de vent, or les montures et trépieds trop légers ont des mécaniques logiquement plus faibles en moyenne. Posons les choses autrement: comme tu travailles sur un petit diamètre, la sensibilité à la turbulence est tout de même moindre qu'avec un gros diamètre, et donc le choix du site est moins critique. Ne peux tu pas faire du planétaire près de chez toi sans devoir déplacer trop de matériel?

J'ai un doute, que veux-tu dire par le fait qu'ils ne te servent qu'à faire la map? Pour le reste, il est absolument clair que ton souci du moment c'est de trouver une monture qui te permet de faire de l'imagerie planétaire. Une Star Adventurer c'est pas faite pour ça a priori. Il y a pléthore de montures qui tiendraient la route avec ton Mak 127, voire 150 ou 180 si un jour tu veux un plus gros diamètre, incluant les montures anciennes type GP ou GP-DX, SP ou SP-DX,... C'est dommage j'ai une HEQ5 dont je ne me sert pas et que je compte vendre, mais ça va couter un os à envoyer outre-Atlantique.

C'est excellent, merci pour le partage!!

Merci de nous faire connaître de nouveaux objets, je ne l’avais en effet jamais vue cette galaxie ! Sans blague c’est superbe (acquisition et traitement)!!

Hello, j’ai un newton de 400 f5 et ai pas mal utilisé des RC500 donc je te donne quelques éléments de réflexion sur cette base . Pour le CP il faut d’abord définir ce qui t’interesse, quel est le champ que tu recherche. Un Newton te permet un champ plus généreux qu’un RC qui est en principe plus fermé. Ensuite les RC avec leur f/d supérieur à 8 demandent des capteurs avec d’assez gros pixels pour s’accommoder de la plus longue focale, ce qui est un peu à contre-courant de ce qui se fait en CMOS actuellement. En pose courte un gros F/D peut aussi être un handicap. Pour les doubles l’obstruction est un problème potentiel comme tu le sais, réduisant le pouvoir discriminant pour les grand delta mag (par ex. étoile B confondue avec le premier anneau de l’étoile A). Donc les RC peuvent être un peu désavantagés avec leur obstruction de 40% voire plus. En revanche, la tenue par le centre du miroir peut être un avantage pour les mesures d’étoiles basse dans le ciel par rapport au newton qui est tenu par la tranche. Maintenant faut voir qu’un newton de 500 ça devient sacrément gros, à moins de le prendre à F/D court (<4), mais l’obstruction redevient un problème, et la collimation bien plus critique avec la réduction du champ limité par la diffraction (varie en F^2/D^3). En terme de polyvalence, le newton gagne mais c’est clairement un moins confortable d’utilisation qu’un RC: position du PO un peu pénible, gestion de l’ADC nettement plus pénible,… En fait, si tu as les sous, prend un newton-cassegrain de 400 ou 500 (plusieurs fabriquants en proposent), tu as alors le meilleur des deux mondes: un newton à f/d~3 pour le CP, parfaitement compatible avec les CMOS en terme d’échantillonnage, et un cassegrain pour les doubles, le planétaire etc… mais idéalement un cassegrain a f/d>20 pour garder une obstruction contenue. Le choix entre 400 et 500 c’est ton ciel qui le dicte, et le portefeuille Simon

Excellent!!! Simon

Hello Jocelyn, Très joli croissant Le jeu d'ombres et superbement rendu, et en particulier les dômes près de Marius sont bien visibles! iMerge est un super petit soft en effet, le seul reproche que je lui fait c'est la liste relativement limitée des formats d'images acceptés (avi, bmp et fit). a+! Simon

J'ai à une époque participé à de nombreuses soirées publiques sans inscription préalable où l'on accueillait plusieurs centaines de personnes sur quelques heures. Ca représentait entre 10 et 20 instruments allant le l'APO de 130 au dobson de 500, et tout les accessoires (oculaires, filtres, binos ,...) qui vont avec....Autant dire que le risque de vol était bien présent. Pour éviter les problèmes c'était un oculaire à la fois hors de la valise, aucun instrument sans surveillance ne fut-ce que 10 secondes,...on se relayait pour aller prendre un café ou faire une vidange. C'était éreintant mais en même temps indispensable. A ma connaissance il n'y a jamais eu de vol. Ah elle mérite d'être contée celle-là

Merci @ValereL @Astroyoyo @savoyard @COM423 pour vos encouragements! J'ai tiré la gamma au max de ce que je pouvais sans surexposer les parties éclairées. Si je pousse plus loin je commence à les perdre. Pour être franc j'aime assez bien ce rendu qui est finalement assez "naturel" même s'il semble moins dynamique (ça "claque" moins qu'une image plus lumineuse). Il faudrait essayer avec une acquisition en 12 bits au lieu de 8, mais je ne suis même pas certain que ça change radicalement la donne. Par contre ce qui est certain c'est que mon PC ne suivra plus, les .ser pesant alors bien trop lourd C'est en effet pour les ombres que je l'ai gardée, la résolution n'est pas excellente mais cet effet de relief via l'éclairement est très intéressant!

Hello, Lors du dernier DQ j'ai pu passer un peu de temps derrière le 400 à imager la lune. Le seeing était correct sans être vraiment bon, mais je ne voulais pas rater le terminateur très découpé et ses ombres portées, moment qui finalement dure assez peu de temps. Point de vue technique: T400f5 @f15 avec le FFC, IMX178, filtres Astronomik. Traitement dans AS3!, post-traitement dans CS2. J'ai sué au traitement pour deux raisons: 1) mes .ser font 56 Go, même si mon PC a 64 Gb de RAM et 12 coeurs ça reste laborieux, il faut au minimum 20 min par images pour un stack de 8%, sans l'improved tracking, sans la double stack reference, avec une APsize de 80; mais avec le vblur incontournable avec l'IMX178. Avec une AP size un peu plus petite et/ou l'improved tracking ça passe à 1h30 voire deux heures.... Rien que pour cela la version 4 d'Autostakkert devrait valoir le coup 2) j'avais oublié à quel point la gestion des contrastes au terminateur est complexe, en particulier arriver à faire resortir les détails dans les zones basaltiques qui deviennent très sombres sans "brûler" les bords des cratères. En dehors de ça j'ai un petit soucis de collimation qui me dédouble certains bords, il faut que je corrige cela pour la prochaine fois mais vu la météo... Toutes les images qui suivent sont cliquables si l'envie vous prend de voir les full. J'ai tenté quelques incursions en filtres rouge et vert, mais une seule image en filtre rouge fut exploitable, celle de Clavius: A partir d'ici c'est tout en IR642. Non loin de Clavius: Tycho, le petit jeune de 80 millions d'années. Je me demande parfois ce que les bestioles vivant à la fin du crétacé supérieur ont du avoir comme spectacle lorsque la formation de ce cratère a projeté des résidus sur la moitié du globe sélène... On continue notre remontée vers le nord (qui a la tête en bas ici ) avec le très vieux Deslandres qui malgré son âge en impose encore, avec ses 256 km de diamètre en moyenne On ne peut pas imager le DQ sans un passage à Rupes Recta, le Mur Droit en latin dans le texte. J'ai tenté de garder le traitement le plus doux possible pour ne pas brûler les détails dans les gradins encore éclairés des crathères Thebit, Purbach et Regiomontanus. Tout près de là: Alphonse et Ptolémée, presque complètement rentrés dans la froide nuit lunaire. La projection des ombres de pics montagneux était magnifique à l'écran, je n'ai pas résisté Le seeing était (à l'cran en tout cas) un peu moins coopératif à ce moment-là. Ensuite Les régions très tourmentées de Mösting et Schröter (en honneur de celui qui a la Vallée du même nom) Et pour suivre une petite mosaïque de l'ensemble Eratosthène-Stadius-Copernic. Stadius est un de ces cratères un peu plus "demandeurs", tellement discret comparé à ses voisins, que je m'acharnais à observer le plus possible lorsque je débutait l'astro avec mon newton de 10cm à l'âge de 14 ans. Et pour finir, le magnifique Archimedes et ses copines les montages isolées avec leur ombres démesurées. Il me fait toujours penser à un petit Platon, avec son fond basaltique recouvert de microcratères.... a+ Simon

Merci @wilexpel et @ALAING

@Pascal C03 @Seb83 Pourquoi ne pas contacter AP directement ? Au mieux ils vous donneront la référence, au pire si ce n'est pas trouvable en Europe, vous rachetez un câble chez eux, ça doit pas coûter des milles et des cents.

Mais oui

J'en ai tellement des nuits d'astro pourries: en voici quelques unes... Oubli du trépied de ma vixen new-polaris pour un séjour de 4 nuits: me vlà à échaffauder un montage avec des bûches trouvées dans le champ à côté, autant dire que ça n'a pas fonctionné vu que je n'avais ni scie ni tournevis ni visserie. Bon j'avais 15 ans... Péloche de Tri-X qui ne s'est pas fait entraîné dans l'OM-1 alors que la nuit était parfaite et que le suivi à l'oculaire étaitr nickel. Péloche de Tri-X (pas la même) révélée à moitié dans le sens de la longueur car j'ai foiré le calcul du volume de révélateur à mettre dans la cuve (J'ai donc eu des demi galaxies, des demi nébuleuses,....) Batterie vide à 3h du matin en rase campagne à l'époque où le portable n'existe pas encore. Première montée dans le Jura avec ma femme (qui ne l'était pas encore à l'époque): moi tout content de lui montrer mon gros dobson en action à 1200m, 40min de montée depuis le Pays de Gex, 20 min pour tout sortir et monter le matos, un petit thé, puis je lui pointe M13 pour commencer soft, et là elle me dit: "j'ai les yeux qui piquent, ça serait bien si on rentre pas trop tard je suis morte de fatigue"... Même endroit dans le Jura, montée avec les copains, prévisions excellentes. 45 min de montée, 20 min pour tout sortir et monter. le matos Et baf une brouillard infâme nous tombe sur le coin de la gueule. On a fait une photo souvenir du groupe et on est rentrés. Il n'y a pas si longtemps, observation d'une comète dans un champ à 2km de chez moi. Le créneau pour l'observer était très court. Vers 4h je vais à l'endroit le plus sympa, au milieu des champs de blé. J'installe le trépied, l'appareil photo, la comète est encore trop basse, je décide d'attendre un peu. J'entend ensuite un "fffffff fffffffff ffffffff ffff" qui augmente en intensité , mêlé à des bruits de sabots ou quelque chose qui y ressemble. "Non dî dj... vite dans la bagnole!" A peine la porte fermée , à 2 m de la voiture une harde complète de sangliers passe tranquillement en ligne droite, détruisant au passage pas mal de récoltes en traçant un gros chemin dans les champs. Je ressort de la voiture, le temps que je vérifie qu'ils sont tous bien partis, le ciel devenait bien lumineux, autant dire que ça n'a pas vraiment aidé pour la comète...

Bonjour Jean, Très belles images, c’était sur le T500 Ouest? bonne journée, Simon

Oui en IR ça fait une différence, encore que le gain devient surtout sensible à partir de 700nm. Mais bon c'est toujours ça de pris.

Je suis de nature très optimiste, mais dans certains cas ça fonctionne. Par ailleurs mes temps d'exposition sont plutôt de l'ordre de 50 ms.

A focale équivalente c'est certain que le 400 est plus lumineux, mais vu la taille de Neptune, on a tout de même intérêt à préserver un peu la résolution. Après tout on cherche des détails qui sont à l'extrême limite de nos instruments. Si ils sont très contrastés ce n'est pas bien grave, mais rien n'indique que ça soit le cas! Aller choper des détails peu contrastés demande de préserver un peu la résolution afin de ne pas péjorer le rapport S/B. Donc non je ne me trompe pas, je vois les choses d'un point de vue un peu différent Mais dans l'absolu vu la difficulté de la manip, je pense qu'il est utile de tester plusieurs stratégies. Cette nuit j'ai fait 5 runs de 20 minutes, la turbulence était assez forte au début on verra ce que ça donne. Simon

Le fait de travailler avec un 400 ou un 300 ne change pas les parametres d'acquisition si tout le reste est identique: Neptune étant un objet étendu, sa luminosité sur le capteur ne dépend que du rapport F/D, et donc de l'échantillonnage. La seule chose qui change c'est la résolution potentielle de l'instrument si les conditions le permettent.

Hello, Je n’avais pas vu ton post! Ce qui serait intéressant c’est que l’on image Neptune en même temps. Ça permettrait de croiser les résultats et d’augmenter le niveau de confiance dans la détection des points brillants/sombres. Il est clair que dans ce type d’observation le bruit est le principal probleme. Pour ma part je retente ce soir, toujours avec le 642nm. Je vais faire des .ser de 10 min sur au moins 2 heures. Donc à priori je devrais en avoir 12 au minimum. Simon

Hello , Suite à l'excellent post de Daniel @dfremond à propos de Neptune, je m'y suis collé il y a quelques nuits. Même au 400 elle est n'est pas facile la bougresse. Sa hauteur sur l'horizon reste assez pénalisante, même en IR. Je n'avais qu'un créneau assez restreint donc je n'ai pas pris le temps de peaufiner la collim, résultat il reste un peu de coma et/ou astig même après la déconvolution Wiener dans AS. Voici donc un gif animé de trois séquences de ~8 min prises sur 30 min, avec la PO 462MM, gain 350, exp 78ms. Le filtre utilisé est le ProPlanet 642. J'ai tenté le CH4 pour "voir", et...je ne voyais absolument plus rien à l'écran Il faut que je répète l'opération sur un temps plus long, idéalement 2 heures, mais pour l'instant il n' y a rien de très concluant...enfin si, ma conclusion est que je n'ai probablement que du bruit sur le globe

Merci @ALAINGpour tes vœux de réussite, il y a du boulot avant d’y arriver, si tant est que la Belle Bleue exhibe quelque detail. @dfremond oui le filtrage a très certainement son importance, et je gagnerais un peu en flux avec un 610, mais je n’en ai pas j’ai plutôt un échelonnage à partir de 642: 642, 685, 700, 742, 800, CH4,… mais vu le flux très faible je vais rester sur 642 de toute façon. merci @guy03 pour ton passage !