Jean-Noel

3ème lumière : Quelques étoiles multiples au T520

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3) Quelques étoiles multiples au T520

 

 

 

Samedi 23 au Dimanche 24/09/2017

Aubrives, vallée de la Meuse dans les Ardennes (50° 6'14.57"N - 4°45'9.05"E).

 

Dobson 520mm, miroir D=515mm F=3090mm Optique Michel Walbaum (Hilux 96%).

Dobson Factory 510mm, miroir D=506mm F=2645mm, optique Mirro-Sphère (Hilux 96%).

 

 

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T520 F/D6 avec bafflage

 

 

 

Transparence exécrable et ciel crasseux, diffusion lumineuse intense des luminaires, de la centrale de Chooz et des villages avoisinants. La voie lactée n’est pas visible à l’œil nu et le ciel est rougeâtre ou blanchâtre (Mvlon 3,50 Pégase – Mvlonz 3.94 Cygne). Turbulence non mesurée -. Valeur SQM non mesurée.  Début à 9h13’.

 

 

Altaïr = α Aql : α = 18h 36m 56 ;  δ = +38° 47′ 01 ; Type A7IV-V ; Dist = 16 AL ; Mv=0,9.  Comme la veille, l’étoile la plus brillante de la constellation de l’aigle est vue au T520x103 (Zeiss UWF30 85°) comme un diamant blanc bleuté, accompagné de fines aigrettes sur un fond de ciel constellé de fines étoiles.

 

 

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M13 = NGC 6205 : (Hercule) α = 16h 41m 41s; δ = +36° 27′ 37″ ; AG ; Mv=5.8 ; diam. 20’. L’amas globulaire  est déjà entièrement résolu à 103x (Zeiss UWF30mm) et donne une très jolie vision de M13 sur le fond de ciel noir constellé d’étoiles fines.  Contrairement à la veille, les choses se dégradent en poussant l’amplification à 386x. Les étoiles sont très turbulentes et l’image devient très molle. La transparence semble est mauvaise mais le centre est quand même bien résolu et le Y centrale est facilement perceptible. Cela n’est clairement pas la peine d’aller plus loin dans les observations des amas et nébuleuses. Voici donc quelques étoiles doubles…

 

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Σ1877AB = ε Bouvier = Izar : (Bouvier) α = 14h 42m,8 ; δ = +27° 17′ ; ED K0 et A0 ; Mv= 2,58 et 4.81 ; Rho=2.9" - Thêta=343°. 

Bas sur l’horizon, le couple brillant et inégale est bien résolu sous la forme de deux compagnons bouillonnants d’aspect planétaire au T520x386 (Nagler 20 + TV 2.5x). La principale est jaune orangée et la secondaire est notée bleue-verte. Les tavelures diffusent la lumière dans l’intégralité du champ de l’oculaire.

 

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Σ1937AB = η Crb = WDS15232+3017 : (Couronne boréale) α = 15h 23m 55.5s ; δ = +30° 13′ 39.92s ; ED F8V et G0V ; Mv= 5,64 et 5.95 ; Rho=0.497" - Thêta=231°. 

Déjà bas sur l’horizon, le couple est visible comme une boule d’aspect planétaire au T520x386 (Nagler 20 + TV 2.5x). Les nombreuses tavelures empêchent toute séparation éventuelle.

 

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Double-double = ε1 et ε² Lyra = Σ2382-83 : (Lyre) α = 18h 42m,7 ; δ = 39° 37′ ; ED A3V+F0V (ε1) A6Vn+A7Vn (ε2) ; Mv= 4,66 [ε1] 4,59 [ε2] ; Sép. 208,2’’ thêta=172°.  

  • Σ2382 = ε1 : Mv= 5,0 et 6,1 ; Rho=2,33" - Thêta=345°.  
  • Σ2383 = ε1 : Mv= 5,1 et 5,4 ; Rho=2,39" - Théta=75°.  

Les 2 couples hauts dans le ciel sont très bien séparés au Nagler 20 + TV2.5 (T520x386). Les trouées d’agitation atmosphérique révèlent un défaut de collimation des optiques.

 

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La Polaire = α UMi: (Petit ourse)  α = 1h 48m 8s ; δ = +89° 02 ; ED F8V et G0V ; Mv= 2,2+/-0.1 et 8.9 ; Rho=18,42" - Thêta=217°. 

Le pointage de la polaire révèle de nouveau la difficulté à pointer les objets à fort grossissement avec le T520, je rêve de disposer de FRP+Téflon blanc sur les deux axes de hauteur et d’azimut afin d’amélioré la douceur les mouvements. Le couple est positionné avec difficulté au centre de l’oculaire au T520x773 (Zeiss Abbe 4mm). La turbulence sensible laisse apparaitre la tâche de diffraction et même les anneaux de diffraction brisés par instants fugaces. J’effectue la collimation complète de l’instrument au laser Kendrick 2 pouces puis sur la Polaire à 773x. C’est galère à remettre la polaire au centre de l’oculaire. L’image de Σ93 semble à présent très propre et le petit compagnon de couleur mauve se détache bien du fond du ciel.

 

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Σ262 = ι Cassiopée = WDS00093+7943 : (Cassiopée) α = 2h 29m 03.96s ; δ = +67° 24′ 08.7s ; Triple ; Mv= 4.63, 6.92 et 9.05 ;

  • Σ262AB : Mv= 4.63 et 6,92 ; Rho=2,6" - Thêta=286°. 
  • Σ262AC : Mv= 4.63 et 9.05 ; Rho=6.7" - Théta=117°.
  • Σ262BC : Mv= 6.92 et 9.05 ; Rho=8.5" - Théta=99°. 

La belle étoile triple colorée est bien séparée au T520x594 (Ethos13mm + TV 2.5x) la stabilité de la soirée permet d’observer les disques d’Airy de façon très ponctuelle avec, dans les trouées de turbulence, un semblant d’anneaux de diffraction bien centré autour des composantes. L’observation est un peu sportive car l’oculaire est situé à 3 mètres de hauteur dans un jardin en légère pente et cabossé et la constellation de Cassiopée approche du Zénith. Les couleurs réputées Rouge, Jaune et Verte ne me paraissent pas évidentes, mon œil voit les trois composantes plutôt blanche, jaune et mauve très clair. J’avoue ne pas avoir porté mon attention sur les couleurs mais plutôt sur l’allure de la figure de diffraction des composantes.

 

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Σ2 = HR20 = ADS102 =  WDS00093+7943 = SAO4048 : (Céphée) α = 00h 10m 22.34s ; δ = +79° 48′ 43.8s ; ED A4IV (blanches) ; Mv= 6,68 et 6.89 ; Rho=0.92" - Thêta=14.9°. 

Le repérage est difficile car les étoiles repères ne sont pas visibles et l’instrument colle toujours sur les deux axes. Le beau couple égal et de couleur blanc est très facilement séparé au T520x594 (Ethos13mm + TV 2.5x). C’est nickel.

 

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72 peg = HR8943 = ADS16836 =  WDS23340+3120 = SAO73341 : (Pégase) α = 23h 33m 57.19s ; δ = +31° 19′ 31.0s ; ED K4IIIb (jaunes orangées) ; Mv= 5.67 et 6.11 ; Rho=0.576" - Thêta=105.5°. 

Le repérage s’effectué à partir de Alpheratz et Scheat dans Pégase. Le couple présente une différence de magnitude tenu et se résout à la limite en deux étoiles bouillonnantes jaunes orangées au T520x594 (Ethos13mm + TV 2.5x).

 

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STT65 = HR1188 = SAO76256 = CCDM J03503+2535AB = WDS 03503+2535 = ADS2799 : (Taureau) α = 3h 51m 23s; δ = +25° 37′ 48s ; ED ; type A2V ; Mv=5.23 et 6,52 ; Rho = 0,477" Thêta=201.7°. L’amas des Pleïades est situé au dessus des vapeurs des réfrigérants de la Centrale Nucléaire de Chooz,  c’est mal parti ! Electra et Maia constituent d’excellentes étoiles repères pour trouver STT65 (invisible sous mon ciel pollué). La turbulence sensible au T510x509 (Ethos 13 + TV 2.5x) ne me permet pas de séparer les deux compagnons avec certitude. L’étoile double bouillonne et il n’y a pas de trou de turbulence. La séance d’observation tourne court car le brouillard envahi mon site d’observation. Je n’ai même pas eu le temps de pointer quelques étoiles doubles au DF510 parfaitement aligné et situé à 5 mètres du T520.

 

 

 

 

Observation prématurément terminée à 1h00’ en raison de ce satané brouillard de la vallée de la Meuse. Le T520 F/D6 commence à résoudre des étoiles doubles serrées au fond d’une vallée humide et à 1.8km d’une centrale Nucléaire. L’optique est superbe...

 

 

 

 

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DF510 avec bafflage

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Bonsoir Jean-Noel

Si ton excellent 520 était allégé et amélioré mécaniquement, il cracherait des flammes du feu de Dieu!

Quand à STT65, j'ai réussi à la séparer le 18/3/2017 avec mon tres bon 250, avec une turbulence quasi-nulle.

Il m'a fallu quand même aller jusqu'à 2X le diamètre!  (en mono) Oculaire Meade 5,5mm/82° et Barlow Célestron 2,3

Des que cela sera possible, je compte faire un essai sur cette étoile en bino.

Cette double est un véritable défi !!!

Bon ciel

Falko

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Bonsoir Falkostar,

 

Merci de ta réponse et félicitation pour la résolution de STT65. Cette double est juste au pouvoir séparateur d'un T250.

De part sa conception, le T520 sera très difficile à alléger. Son poids et sa taille me font penser à un T600.

Bon ciel également.

 

Jean-Noël

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De très beaux télescopes sous un mauvais ciel.

c'est dommage, mais au moins l'observateur est aguerri et semble utiliser ses instruments au mieux.

Sympa, tes commentaires sur les couleurs observées.

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Merci Piotr,

 

Tu as tout est résumé en une seul phase Piotr : De très beaux télescopes sous un mauvais ciel.... Il y a malheureusement beaucoup observateurs soumis à une pollution lumineuse notable et un ciel peu stable. J'ai vu ton adresse située à Pantin sur ton profil mais tu as judicieusement choisi la solution de la portabilité (je viens de voir  ton beau dessin de Eta carinae effectué depuis le Mexique aux J7X50). Les télescopes ne sont pas parfait non plus mais regarder le double amas dans un T520, même sous mon ciel,  est un pur bonheur que j'aimerais partager avec d'autres astronomes amateurs. J'imagine ce que cela serait sous un très bon ciel.

 

Jean-Noël

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Jean Noël, apparemment tes optiques sont bonnes, il y aurait sans doute moyen de refaire une structure à la hauteur de leur qualité, plutôt que de garder des structures intransportables ou indémontables, et au support et collimation défaillants.

Ces dernières années, on a vu sur les forums la course aux optiques les plus douces et les mieux polies mais je pense qu'on a trop souvent fait l'impasse sur la qualité mécanique de l'instrument, qui à mon avis est aussi importante que sa qualité optique.

Un mauvais support, une mauvaise géométrie et une mauvaise ergonomie ruinent les précieux lambdas de l'optique, même si visuellement l'instrument en jette. (A notre époque où le marketing supplante la qualité objective, on a tendance à plus regarder le look du télescope que ses performances hélas.)

 

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Bonsoir Maïcé,

 

Oui, cela à été ma première pensée mais refaire une structure à la hauteur demande un outillage que je n’ai pas à ma disposition. Je n'ai malheureusement plus le budget nécessaire pour m’adresser à l’un de nos excellents artisans (une maison à terminer de payer) et vais donc devoir trouver une autre solution pour l'instant. Le barillet semble correcte mais la géométrie reste évidement très mauvaise. Je souscris entièrement à tes recommandations sur l'impact de la qualité mécanique sur les performances générale de l'instrument ; un ami ayant travaillé dans la rectification de précision pour voiture va venir me rendre visite la semaine prochaine et nous allons étudier ensemble ce qu’il convient de faire. Je n’ai pas encore testé le T520 sur les demi-tons planétaires (Jupiter), l’adéquation à résoudre des étoiles doubles à forte différence de magnitude (Sirius B), la diffusion de lumière/aigrettes autour d’objets tests comme Vénus et l’allure de la surface Sélène (métallique ou plâtre). Les premiers résultats sur Véga, Altaïr et les étoiles doubles serrées sont déjà prometteurs. La partie mécanique devra effectivement complètement être refaite ou reprise au regard de la tenue à la collimation, mouvements sur les deux axes et transportabilité dans une voiture. Je suis allé voir ton profil, je ne sais plus si tu es en France, à Nouméa ou à Papeeté. Je suis parrain d'une petite Tahitienne :)

 

Jean-Noël

Modifié par Jean-Noel

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Ah oui, malgré mon nom,  je suis française :Det j'ai été ardennaise (Sedan) quelques années avant de venir vivre en région parisienne (c'est dire si mon ciel est pollué) mais je file aussi souvent que possible sous un ciel encore préservé, sur le Larzac, ça me fait en général au mieux 2 ou 3 sessions d'observation par an, maintenant, si mes vacances tombent aux alentour de la nouvelle lune.

C'est vrai que, si construire un petit télescope qui tient la route avec des moyens de bricoleur est tout à fait réalisable, ça se complique sérieusement sur les grands diamètres, dimensions et précision des pièces (les erreurs au bout d'un bras de levier sont multipliées) et rigidité des liaisons qui n'ont plus rien à voir au regard des efforts sur la structure. Il ne faut pas croire qu'il suffit d'ajuster les dimensions d'un 200 pour faire un 500, sauf si on ne vise que les faibles grossissements, mais avec un bon 500 si les conditions atmosphériques le permettent, tu peux observer des NP à 600/800 fois de grossissement.

Je souhaite qu'avec ton ami, vous trouviez une solution pour rendre ce télescope parfaitement opérationnel et réellement transportable. Un 500 doit tenir dans ta voiture sans mettre ta femme dans le train !

  • Merci 1

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Une Ardennaise astronome... Mama mia ! Mais pourquoi as-tu quitté les Ardennes Maïcé, nous serions 4 astronomes dans le département :D. Je serais bien sûr heureux de t'accueillir si tu passes par ici. :)

 

Il me semble évident que les tubes "serrurier" de 2,7m engendrent un porte à faux important et les pièces de précisions sont difficilement réalisables sans un tour à commande numérique  - Je regarde les instruments réalisés par Diabolo avec admiration. Je retiens tes deux formulations extrêmement claires : "Télescope parfaitement opérationnel et réellement transportable" et "Un 500 doit tenir dans ta voiture sans mettre ta femme dans le train !". Ces deux objectifs seront les thèmes principalement discutés la semaine prochaine avec mes amis. Si tu as des idées de conception, n'hésites pas.... :) 

 

Jean-Noël

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Il y a 7 heures, Jean-Noel a dit :

Une Ardennaise astronome... Mama mia ! Mais pourquoi as-tu quitté les Ardennes Maïcé, nous serions 4 astronomes dans le département :D. Je serais bien sûr heureux de t'accueillir si tu passes par ici. :)

 

Je n'étais que d'adoption, c'est mon mari qui est ardennais et sa famille est toujours à Charleville. Tu te demandes pourquoi j'ai quitté Sedan? A l'époque, nous étions jeunes et avions soif d'une vie culturelle un peu plus dense.

Il y a 7 heures, Jean-Noel a dit :

Je retiens tes deux formulations extrêmement claires : "Télescope parfaitement opérationnel et réellement transportable" et "Un 500 doit tenir dans ta voiture sans mettre ta femme dans le train !". Ces deux objectifs seront les thèmes principalement discutés la semaine prochaine avec mes amis. Si tu as des idées de conception, n'hésites pas.... :) 

Je ne suis pas une spécialiste en mécanique, mais à fréquenter mon bricoleur de mari et aussi Diabolo et Thierry Ruiz, il me semble avoir retenu quelques principes.

D'abord je comprends ton souci financier, et il me semble qu'il vaut mieux un seul instrument optimisé que 2 qui ne donnent pas entière satisfaction. Je suis sûre que tu peux te séparer de l'un des deux sans trop de difficulté, les optiques ayant une bonne cote auprès des amateurs.
Dans les principes qui retiendraient mon attention, pour l'encombrement, je trouve que le flex rocker n'est pas adapté du tout à un grand diamètre, ça se voit sur le 520 ou le baflage autour de la boite à miroir est perdu dans l'immensité de la structure. de ce côté une structure plus traditionnelle est bien plus adaptée, d'autant qu'on peut très bien opter pour une telle structure très compacte et basse. Les grands tourillons c'est bien pour les mouvements, mais au détriment de dimensions impressionnantes. Il y a d'autres moyens de parvenir à des mouvements très doux et un bon équilibrage sans sacrifier à la compacité (roulements, freins...)

Les tubes gagneraient à être en carbone, mais il ne faut pas négliger les attaches qui vont tirer sur la boite à miroir et la cage secondaire et avec leur longueur engendrer des flexions. Quant au barillet, je trouve que c'est une pièce qui doit bénéficier du plus grand soin ; précision des cotes, des découpes, des articulations. Il doit y avoir moyen de réaliser ces pièces avec l' outillage d'un bricoleur bien équipé, sans aller chercher le tour ou la fraiseuse numérique.

Je ne t'ai sans doute pas apporté de solution, juste un avis de ce que j'ai vu de tes télescopes, d'autant que nous "n'avons que" un 274 et un 400, donc avec des contraintes bien moindres. Pour un 500 faut un-il une boite renforcée, caissonnée pour avoir la rigidité sans un surpoids excessif, il faudrait demander à des spécialistes. Pour moi, déjà en respectant cotes précises (y compris dans les perçages qui doivent être rigoureusement symétriques pour les tourillons), liaisons rigides (pas de jeu au serrage des éléments, pas de serrage sur bois qui s'écrase, pas de trou qui s’ovalise) et retour à des dimensions en rapport avec le miroir, tu gagneras déjà beaucoup.

Pour l'optimisation, il faut voir avec quelqu'un qui a des compétences que je n'ai pas... Je sais bien voir les défauts, mais beaucoup moins apporter les solutions :D Ca doit être mon côté féminin.9_9

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    • Par lolodobs
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      NAT2024, récit d'aventure astronomique:
       
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      Voici ma liste :
      22h30 NGC 3067 + 3C232 (=Ton 469 5 Giga AL) Léo 
      .C/2022 E2 (ATLAS) (Gem)
      . 23h15 +HCG 57, le Sextette de Copeland  Lion NAV7
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      . 00h T CrB super Nova 
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      . 04h30 M27 N biver
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      . 05h Little gem NGC6818 + Gal ngc 6822(SAG)
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      Plus les listes des copains il y en avait largement assez!
       
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      Un moment assez fort aussi fut l'échange avec Julien Crespin d' ''Immersive Adventure'', qui utilise un planétarium mobile pour faire des séances au public et dans les écoles. Il nous a montré les possibilités du système au planétarium de Tauxigny, comme par exemple conduire la jeep lunaire d'Apollo. Je me suis bien éclaté... Au-delà de l'astronomie Julien propose un authentique cinéma immersif avec des films sur les sciences, historiques, sous-marins, et encore bien d'autres.
       Nico du cercle de l'hyper rouge, un astram habitant près de Tours, est passé à notre campement, nous avons échangé sur les années passées. Il fait du visuel assisté, c'est très intéressant pour plus tard si mes yeux deviennent défaillants.
       La première journée s'est passée avec nos voisins autour de bonnes victuailles, réglage de nos télescopes, observations solaires en lumière blanche et H alpha.
       Avec Christophe on est allé faire la conférence de Fabrice Mottez, chercheur spécialiste des étoiles à neutron, dans le bestiaire galactique elles sont très surprenantes avec leur caractéristiques hors norme.
      Avec Jonathan nous avons projeté qu'il vienne  à la nuit tombée avec sa bino à vision nocturne scruté le duo NGC 3067 + 3C232… Après avoir mangé ensemble, sans prévenir, il m'a mis entre les mains le joystick de contrôle de son drone, c'était la première fois que je pilotais ce genre d'engin. Au début je n'étais pas très fière puis j'ai pris de l'assurance et me suis aperçu que c'était très maniable. J'ai quand même fait un tour des campements autour de l'observatoire puis une balade d' un bon kilomètre! 
      Après quelques débats passionnés avec les copains et copines, nous avons eu le plaisir de voir arriver Fred Géa . Maïcé  quand à elle était en balade sur les campements.
       À la nuit tombée, direction le 460mm, NGC 3067 tomba rapidement à 250X, son fuseau trapu d'un rapport 1/3 contenait des zones plus ou moins lumineuses. Juste à côté j'ai repéré le petit triangle d'étoiles, le quasar 3C 232 apparaissait par intermittence au milieu. Au gré de la turbulence je pouvais admirer des photons qui avaient mis 5 milliards d'années à me parvenir (quelle fin lamentable !). Je me sens toujours petit devant ces objets vertigineux. Ce quasar est étudié par les astrophysiciens car c'est à cette époque que l'expansion de l'univers s'est remise à accélérer.  Jonathan est arrivé, il a fait le réglage de sa bino et tout le tableau était maintenant très clair. La galaxie très lumineuse et le quasar évident. Arrivé entre-temps Sylvie aussi a pu profiter de l'étonnant dispositif. Fred Géa avait envie de voir des galaxies en interaction, bonne idée, nous sommes donc allés admirer les siamoises dans la Vierge, elles m'ont fait penser aux antennes vu la veille. Oh, une belle apparition de Maïcé... Elle  voulait voir sa danseuse de flamenco dans la grande Ourse, NGC 3718 plus la petite NGC3729 et Hickson 56 dans le même champ. Belle découverte que cette  grande galaxie déformée faisant penser a une danseuse accompagnée de son partenaire et  ses enfants. L'image était bonne, même le compacte Hickson 56 s'est laissé détailler.
      J'ai eu le plaisir de multiples visites, aussi bien des amis avec qui j'étais venu mais aussi des autres clubs et des inconnus, tous profitaient  des cibles du moment. Comme par exemple M16, la nébuleuse de l'Aigle, dans laquelle nous avons contemplé les fameux piliers de la création, comme ils sont peu lumineux l'observation à l'ovni B  prend tout son sens, on voit bien leur pourtour lumineux.
      J'ai pu voir M51 dans la nouvelle petite lunette grand angle de Fred Farrugia, puis nous sommes allés avec sa compagne Marine sur le hibou et la planche de surf dans la grande Ourse. N'arrivant pas à voir le hibou je suis retourné à mon 460mm pour en avoir le cœur net. Là je l'ai observé, belle nébuleuse planétaire avec deux échancrures noirâtres formant les yeux de l'animal. Toute la nuit nous avons eu des discutions passionnées, enthousiasmées en riant sous les étoiles. Pierre Vesper  dans un de ces fameux comptes-rendus, Carpe Noctem ll, m'avait mis l'eau à la bouche sur la fenêtre de Baade. C'est ainsi que peut avant l'aube nous nous sommes rendus dans une déchirure de la Voie lactée. Un trou qui nous montre la région centrale non masquée par les poussières interstellaires. Ici dans le Nagler 16  deux amas globulaires se laissent observer. NGC6522 et NGC6528 un peu ovales sont assez lumineux dans le 460mm. Avec L'OVNI B de Jonathan ils deviennent bien sûr très évidents. Encore une nouveauté pour lui comme pour moi!  À l'aube, nous sommes allés nous coucher, c'était la deuxième nuit blanche.
       
         Quelques heures après vers 9h30 je me suis réveillé, il commençait à faire chaud sous la tente et puis les gens autour commençaient à s'agiter. Même fatigué, les belles images de la nuit m'assaillaient et les pensées d'une nouvelle journée riche me levèrent. Le ciel bleu ne nous avait pas quitté...Après la douche et un solide petit déjeuné avec les copains du club nous sommes retourné voir Loïc et sa double stack . Les protubérances hérissaient tout le pourtour du soleil, l'énorme appendice lui avait un peu baissé. Mais la grosse tache était toujours  bien là, avec ses chenaux de plasma modifiés par rapport à la veille. Cyril Blanchard nous a rejoints et après avoir observé, je lui ai posé la question de la restauration de la grande lunette de Meudon. Il nous en a raconté les diverses étapes, c'est extraordinaire de pouvoir travailler sur un tel télescope ! Jai pris son contact pour pouvoir faire cette belle visite. Un peu plus tard, Nicolas Biver m'a montré des bandes dessinées de science-fiction auxquelles il avait participé, les dessins sont superbes, les planètes réalistes et à la fin de chaque ouvrage quelques pages plus scientifiques sont là pour camper les connaissances. Sûr que j'essaierai de nous les procurer pour l'association.
       En me reposant j'ai repensé qu'il y a deux ans  avec Fred Burgeot, nous avions observé ''the box'' l'amas Hickson au-dessus de la chevelure de Bérénice. Je l'ai rajouté à ma liste pour le soir. À la nuit venue, je me suis mis à l'observation de ces quatre galaxies groupées. Je commençais à les détailler lorsqu'une envie pressante me fit aller le long du champ d'à côté. À peine fini que j'entendis une voix féminine derrière moi me criant ''les aurores boréales arrivent!''. Un peu gêné, J'ai regardé au nord et une forme rosâtre grandit, je me suis précipité au campement pour prévenir tout le monde. Nicolas est sorti de sa tente et il m'a expliqué les prévisions que donnait Cyril d'après un site spécialisé de mesures. Un BZ négatif et un  KP à 9 signifiaient que l'épisode durerait et qu'il serait plutôt intense. Sur l'appareil photo de Nicolas  le fond de ciel était rose. Effectivement je me suis aperçu que tout le nord devenait rose criard puis il s'est envahi de colonnades roses violettes brillantes. Jamais je n'avais vu un tel spectacle… J'ai téléphoné à ma femme pour qu'elle puisse voir ses lueurs fantasmagoriques avec ma fille mais elle n'a pas réussi depuis chez nous. Pourtant Jean-Pierre et Anne ont pu les observer et les photographier depuis les environs de Troyes. De notre côté Christophe photographiait sous tous les angles. Marine me montrait en temps réel les photos prise avec son Iphone, c'était vraiment beau. Beaucoup d'astrams photographiaient et d'autres comme moi admiraient le spectacle à l'œil nu. Philippe a monté son APN sur son 460mm, il était sur M51 que je voyais au travers de la lumière rouge. En visuel, au travers des piliers nous pouvions voir les constellations de Cassiopée, de la grande Ourse, du dragon... Au-dessus de l'horizon à la lueur fantômatique verdâtre, les colonnes lumineuses avaient maintenant envahi les trois cinquième du ciel. Elles montaient plus haut que le zénith derrière nous en se rejoignant vers Arcturus du Bouvier. Fabrice Motez qui campait non loin de nous, celui qui nous avait fait la conférence sur les étoiles à neutrons est aussi spécialiste des aurores boréales. Il nous dit que nous étions devant un orage géomagnétique d'une ampleur exceptionnel. Et nous pouvions juger de l'aspect hors du commun du phénomène. Quand même, être devant des aurores boréales en sweat-shirt avec un  punch coco à la main ce n'était pas banal... Des deux clairières contenant les campements d'astro-amateur des acclamations montaient à chaque fois que le phénomène se renforçait. Quatre vagues aurorales se succédèrent durant la nuit, formant des rideaux en nuances de rose et bleu, se déplaçant imperceptiblement devant les constellations. Deux blobs lumineux de chaque côté Est et Ouest apparaissaient puis disparaissaient suivant les épisodes. À un moment donné un bolide a fendu les piliers sur le côté gauche et a explosé dans une traînée persistante verte électrique. Quelle chance de pouvoir voir un tel spectacle! Au  nord  il y avait une forêt, les lueurs  étaient tellement intenses que les oiseaux se mettaient à piailler croyant que le jour était de retour. A chaque fois que la luminosité générale était forte nous les entendions et jai même vu mon ombre projeté au sol. En avant plan le paysage se découpait en ombre chinoise, les arbres  lointains, les bosquets, les campements et  le drapeau de Jonathan en forme d'aileron de requin. Dans cette ambiance magique nous avons observé jusqu'à l'aube. Tous les télescopes  étaient orphelins, leurs propriétaires ébahis, subjugués devant les tableaux offerts par dame nature. Puis vers 4h30, il ne restait plus grand monde, les observateurs s'étaient couchés petit à petit. Avec Régis, dans un dernier baroud d'honneur, nous avons vu une dernière fois les aiguilles lumineuses au dessus de l'aube naissante. Quelle nuit fantastique! C'était la troisième nuit blanche. 
       
         Le samedi matin en nous levant tout le monde ne parlait que de cela, les anecdotes fusaient de toutes parts. La fatigue des trois nuits blanches était oubliée. En fin de matinée, Fred et Marine nous ont quitté pour faire un vol en hélicoptère au-dessus de la Loire et ses châteaux. De mon côté, j'ai installé mon matelas à l'ombre d'un camion, il faisait au moins 40 degrés sous ma tente. Je me suis reposé quelques heures puis avec Philippe et Christophe nous sommes allés acheter quelques rillettes chez les exposants producteurs locaux. Il y avait aussi l'exposition d'une artiste qui se servait du verre et d'oxydes métalliques pour faire des sculptures. Dans son style on pouvait voir certaines analogies avec l'astronomie. J'ai discuté avec elle et lui ai suggéré le nom de quelques objets astronomiques ressemblant à ses créations. Ensuite nous sommes allés voir le collectionneur Gérard Odile qui exposait ses impressionnantes météorites, nous avons longuement parlé avec lui, notamment sur le rassemblement à Ensisheim. 
      Et vint l'heure de l'apéro collectif où Jean-Louis Dumont a fait ses remerciements. Puis il est revenu sur les aurores boréales de la nuit passée. C'était un peu les bougies pour fêter les 10 ans des NAT. Un autre membre de la SAT m'a dit que ça allait être difficile de faire mieux l'année prochaine. Mais qu'il projetait de nous mettre deux Lunes dans le ciel ou qu'ils essaieraient de prévoir un écrasement de météorite dans le champ d'à côté avec une battue à l'issue. Nous pourrions ramener chez nous les trouvailles météoritiques... 
      Plus tard dans l'après-midi, Fabrice Mottez a changé le thème initial de sa conférence pour en faire une sur les aurores boréales. J'essaierai d'avoir son livre sur le sujet. Durant le souper Marine et Fred nous ont expliqué ce qu'ils avaient survolé en hélicoptère et nous ont montré quelques vidéos à couper le souffle. Puis après la soirée ce fut la dernière nuit du séjour. Le ciel était beaucoup moins clair que les trois nuits précédentes. J'étais sur M27 lorsqu'un grand colosse passa à côté de moi. Je l'ai interpellé pour qu'il jette un œil à l'oculaire. Puis il m'expliqua qu'il ne faisait pas partie du rassemblement mais que la veille avec ses deux copains ils étaient dans un chemin à côté et qu'ils avaient observé eux aussi les aurores boréales toute la nuit en fêtant l'anniversaire de leur copain Sofiane. Justement ceux-ci arrivèrent, ils me dirent qu'ils ne connaissaient personne et qu'ils aimeraient en savoir plus sur la voûte céleste. Nous avons fait le tour de quelques étoiles intéressantes et le ciel s'est vite couvert. Je leur ai dit que l'association de Tauxigny les accueillerait certainement pour leur en montrer d'avantage. Il était déjà deux heures du matin et avec Philippe nous avons démonté les deux 460mm puis nous sommes allés nous coucher. Le  lendemain matin tout le monde rangeait les campements, nous sommes allés déjeuner, avons fait le tour des divers amis pour leur dire au revoir et sommes repartis pour Troyes.
      Cette édition des NAT est la meilleure à laquelle nous ayons participé depuis 2015, nous avons pu observer tous les soirs et les aurores en auront été l'événement magistral. Les 10 ans de ces rencontres ont été extraordinaires et resteront gravés dans la mémoire des 150 participants. 
      Aux RAP à Craponne-sur-Oson c'est 300 astrams qui ont profité du spectacle ! 
      À l'heure où je finis ce récit nous sommes le samedi d'après le séjour et hier je me suis rendu avec Anne à Épinal pour prendre des renseignements pour notre association. Là-bas Didier Mathieu nous a reçu, nous a expliqué pendant environ 4 h sa vision du monde des planétariums mobiles, il est plein de bonnes idées. À la fin, il nous a fait une projection 12k dans son superbe planétarium fixe de Dark side of The Moon. Réalisé pour les 50 ans de l'album par l'équipe artistique de Pink Floyd ! L'album sur système d'enceinte Focal et le montage vidéo sont parfaits. Superbe cadeau, je n'oublierai pas ce voyage psychédélique dans notre galaxie ! 
       
      Par moment l'univers se rappel fortement à nous quand même...
       
       

       
      Lolodobs le dévoreur de monde 👽 
       
       
       
       
       
       
    • Par Benjamin Poupard
      L’histoire dans laquelle vous allez entrer est certainement une histoire que l’on peut qualifier de fantastique ! Pour preuve, vous y traverserez le Mordor, y croiserez un Grand Ancien, et il arrive même qu’on y mange des madeleines ! Mais c’est pourtant bien une histoire d’étoiles. Et elle commence avec… une liste !
       
      Peut-être que vous aussi, vous tenez une liste de trucs à vivre au moins une fois dans votre vie ? Comme, vous savez, visiter le Machu Pichu … ou manger de la purée avec les doigts. L’astronome qui sommeille en moi tient également une telle liste, d’ailleurs assez longue. Dans cette longue liste, j’ai déjà pu cocher “observer une éclipse totale de Soleil”, “observer une pluie d’étoiles filantes”, “voir la lumière zodiacale”, et d’autres trucs plus exotique comme “voir Triton” ou “dessiner une supernova”... Mais la case “aurores boréales” restait encore à cocher !
       
      Pas la case la plus facile à remplir, soit dit en passant, puisque pour des raisons mêlant géographie et magnétisme terrestre, les aurores restent rares aux latitudes qui sont habituellement les miennes, obligeant alors à envisager de voyager plus vers le nord. Il arrive toutefois qu’en période d’intense activité solaire, on arrive à en photographier quelques bribes rougeoyantes jusque chez nous. Mais voilà, de mauvais concours de circonstances ont fait que je n’avais jamais réussi à photographier une aurore boréale … jusqu’à cette soirée du 10 mai. 
       
      Mais je me perds déjà, et commence mon histoire par la fin !
       
      Il faut donc remonter le fil de cette histoire, revenir quelques heures en arrière, au matin de ce 10 mai, et surtout jeter un oeil à 150 millions de kilomètres d’ici : c’est en effet à la surface du Soleil que tout commence.
       
      Et en ce moment, notre Soleil est sacrément vénère ! Suivant un cycle de 11 ans, il est actuellement en période de maximum d’activité. Installée sur mon téléphone, mon appli de monitoring solaire (oui oui, pour les non-astronomes, sachez que ça existe) me tient constamment au courant des sautes d’humeur de notre étoile. Et depuis le début de la semaine, je reçois des “X-ray alerts” à un rythme particulièrement soutenu. En cause, une tache solaire particulièrement active, baptisée AR3664, qui balance allègrement des grosses bouffées de plasma (autrement dit un joyeux mélange de protons et d’électrons baignés par des champs magnétiques  - je vous la fais courte) dans l’espace !
       
      Un peu plus tôt dans la semaine, pas moins de six bouffées de plasma ont quitté la surface du Soleil en une journée … Expulsées à une vitesse qui avoisine les 1000 km/s, elles doivent rencontrer la Terre quelques jours plus tard.
       
      Ce vendredi matin, les bouffées de plasma sont encore à quelques millions de kilomètres. Sur Terre, et plus particulièrement dans mon jardin, il fait beau. Et en dehors de quelques mauvaises herbes à arracher, je n’ai pas grand chose à faire … J’installe donc la lunette entre les rosiers et le séchoir, je sors le filtre de Herschel, une caméra et me prépare à faire connaissance avec AR3664.
       

      Le Soleil, photographié à la L100/900, équipée d'un Herschel Baader, avec une QHY 178MM
       
      Il faudrait avoir oublié de mettre le filtre de Herschel pour ne pas la voir (conseil : ne faites pas ça.). Car, oui, AR3664 est énorme !

       
      Petite parenthèse en passant : au-delà d’une certaine taille et un certain degré d’activité, il ne me semblerait pas irraisonnable que les taches solaires se voient attribuer un nom en lieu et place de leur numéro. Un peu comme on le fait sur Terre pour les cyclones et les tempêtes. D’ailleurs, je me lance ! Et c’est en fouillant dans le bestiaire des monstres de la littérature fantastique, en traversant l’imaginaire lovecraftien, que je tombe sur la créature qui incarne au mieux ce monstre solaire… Chtugha. 
       
      “Cthugha est décrit comme une entité liée au feu et à la chaleur, émergeant des abysses incandescents de l’univers. Ses origines sont enveloppées de mystère, mais il est souvent associé à des phénomènes cosmiques tels que les étoiles en fusion et les incendies célestes.” MAIS OUI !!!Dans l’oculaire, ce que je vois, c’est exactement ça : un véritable monstre aux ramifications multiples évoluant au milieu du feu solaire, qui pourrait engloutir plusieurs dizaines de planètes Terre ! Va pour Cthugha !
       

      AR3664, photographiée à la L100/900 + Barlow x3, équipée d'un Herschel Baader, avec une QHY 178MM
       
      Un peu plus tard dans l’après-midi, je pars pour une nouvelle séance d’observation, mais cette fois derrière le Coronado du planétarium. Cthugha est toujours aussi en colère : ses yeux me dardent de rayons incandescents ! Au même moment, mon appli me signale d’ailleurs qu’une nouvelle éruption vient d’avoir lieu, là, juste sous mes yeux ! A cet instant, la colère du Soleil se manifeste un peu partout, à sa surface sous la forme de taches brillantes, sur son pourtour sous la forme d’immenses protubérances. J'emmagasine les images, qui occuperont quelques soirées pluvieuses.
       

      Le Soleil au Coronado 70, photographié avec la QHY 178MM, et une turbu assez dingue ...
       
      Pendant ce temps, le plasma fumant de Cthugha touche bientôt au but. De retour à la maison, je constate d’ailleurs que la fièvre s’empare des groupes astro sur les réseaux sociaux : “la tempête solaire n’est prévue que pour la fin de la nuit, mais tenez vous prêts, chargez les batteries de vos appareils-photo, videz les cartes-mémoires et prévoyez une réserve confortable de madeleines, car on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise !”.
       
      Observation solaire le matin, observation solaire l’après-midi : la besace à images est déjà bien pleine. Mais y ajouter une photo d’aurore boréale, ce serait la cerise sur la madeleine.
       
      Je prépare mon matériel, et croise les prévisions météo terrestre avec les dernières infos concernant la progression de la tempête afin de caler un point de chute : ce sera près de Rocquigny, en pleine Thiérache.
       
      Pour ceux qui ne connaissent pas, la Thiérache, c’est la Terre-du-Milieu-de-Nulle-Part, c’est l’équivalent ardennais du Mordor ; il suffit juste de remplacer la tour de Sauron par des éoliennes.
       
      C’est d’ailleurs au nord de Rocquigny, au pied de l’une de ces éoliennes que j’installe mon pied-photo. Histoire de prendre la température, je lance une première pose mal cadrée, plein nord, et … l’écran est déjà tout rouge ! La soirée commence à peine, et j’ai déjà coché une case supplémentaire de ma liste des trucs à vivre au moins une fois ! J’ai photographié une aurore boréale !
       

       
      Alors que Jérémy, puis Geoffroy et Stéphanie arrivent, l’aurore s’impose comme une évidence. Pour être plus précis, comme une sorte de lueur crépusculaire intense, à ceci près qu’elle est au mauvais endroit et au mauvais moment.
       
      Puis sonnent les douze coups de minuit (bon, on n’a rien entendu, rapport au bruit des éoliennes), et c’est à ce moment que la soirée a brusquement basculé dans quelque chose qui n’était pas du tout prévu : soudainement, le faux halo crépusculaire s’élève et devient de plus en plus brillant, et en une poignée de minutes, se structure en colonnes de lumière qui atteignent presque le zénith ! Sur les écrans de nos appareils-photo, c’est un feu d’artifice coloré ! A l’oeil nu, les couleurs s’estompent (on devinera par moments quelques nuances rouge, vertes ou bleues), mais le spectacle se déploie en format panoramique.
       

       
      Et me revient cette impression, que j’avais ressenti lors de l’éclipse totale de Soleil en 2006 : les aurores boréales sont certes formidablement photogéniques, mais le cadre étriqué de la photo nous prive de la dimension immersive du phénomène : comment rendre la majesté de ces piliers de lumière qui se dressent devant nous comme les tours d’une cathédrale occupant la moitié du ciel ?
       
      En plus du téléphone, j’avais emmené avec moi mes jumelles “hiboux”, des 2X50 à très grand champ, qui permettent de détailler finement ces piliers, et d’observer leurs lentes translations. C’est beau, c’est grandiose, c’est … incroyable (adjectif utilisé plusieurs centaines de fois ce soir-là ; Jérémy lui préférant toutefois l’expression “mais qu’est-ce qui se passe !”).
       
      Par moments, les colonnes de lumière semblent converger au-delà du zénith, et se livrent à une danse curieuse : les traits de lumière apparaissent, convergent et disparaissent aussitôt, parfois en quelques secondes ! Ce phénomène, s’il porte un nom, reste le plus surprenant de cette soirée !
       

       
      Un peu avant 3h du matin, la tempête retombe, alors que Geoffroy et Steph nous quittent. Malgré la fatigue, Jérémy et moi profitons jusqu’au bout du spectacle … qui redémarre de plus belle ! Et qui se poursuivra jusqu’à se mélanger avec les lumières de l’aurore terrestre, marquant la fin de cette soirée … incroyable !
       

       
      Et alors que Cthugha continue de souffler sur nos têtes, je réalise que je vais pouvoir cocher une case supplémentaire dans ma liste : ce soir, j’ai … vu … une aurore boréale !
       
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      Les images d'aurores ont été réalisées avec un Google Pixel 7Pro, en mode "astrophotography"
       
      Vous pouvez également jeter un oeil sur le time-lapse de cette magnifique soirée (n'en jetez plus) :
       
       
    • Par tosi philippe
      Bonjour à tous, un séjour astro mémorable au centre de Suc en haute Ariège géré par notre fidèle Sébastien et son équipe !
      Les observation du soleil et du ciel profond ont ravi les participants !
      70 personnes ont assisté à diverses conférences sur les galaxies avec des astronomes professionnels comme Vincent Coudé, Dominique Proust etc...
      Nous avons vibré sous une très violente éruption solaire type X-4 responsable des fameuses aurores boréales qui ont illuminé le ciel du Sud de la France, ...une féérie pyrotechnique venue de l'espace !
      Images solaires réalisées avec une VAF 150mm F/7 APO Lichtenknecker + modif PST + BF-15 + barlow 3x
      Phil : photoastro.com

      Circumpolaire de 50 min avec Nikon D7500 à 2200 iso + 20mm F/5.6
       

       
      AR3664  offband + bombes d'Ellerman (petits points blancs)
       

       
      Le 9 Mai à 11H26 locales, le flare X-4 responsable des aurores :
       

       
      10 minutes avant...
       

       
      La gigantesque protubérance du 11 Mai
       

       
      Les piliers...
       

       
      La protubérance du 10 Mai 
       

       
      Phil : photoastro.com
       
    • Par BobSaintClar
      Chers ami(e)s complètement à l'Ouest,
       
      J'ouvre un Post, que j'alimenterai à mesure pour éviter l'indigestion, consacré à la dernière édition de la Deep Sky Star-Party d'Aichi (les japonais l'appellent la DSP, sans doute parce que la Deep SS party n'attire pas le même public ). Pour celles et ceux qui fréquentent les publications du groupe de tordus "Jumelles et Binoculaires, le ciel en vision 3D", j'ai déjà assisté à cet évènement en 2019.
       
      Ces dernières années, la Covid a rayé plusieurs rassemblements amateurs japonais des tablettes : RIP, les éditions 2020-2023 de la DSP ! Comme elle n'accueille que 60 participants et nécessite une invitation, vous n'êtes jamais sûr d'en être. Je fus donc aux anges lorsque mon nom (Djanne-Ruisse-San, ou parfois Jeong Grui) est sorti du chapeau ! Du Vendredi 10 au Dimanche 12 mai, j'ai eu la chance et le privilège de rejoindre 59 autres élu(e)s à l'observatoire municipal de la forêt de Soboe, que Google traduit par "Centre d'échange d'expériences forestières". Selon votre niveau de japonais, vous pouvez donc venir si vous aimez observer les étoiles, ou si vous sortez avec un ours.
       
      Contrairement à ce que vous supputez, je suis venu en tant qu'astronome amateur ! Pour remettre votre curiosité sur les bons rails et ne pas saturer les ondes, je me contenterai d'une première photographie : aussi incroyable que cela puisse paraître (encore qu'avec les derniers posts de la section Astrophotographie, vous devriez m'accorder plus de crédit), nous avons observé les signes lointains de l'immense aurore boréale qui embrase les ciels polaires... à 35,1° degrés de latitude Nord ! Il a fallu que je vienne au Japon pour voir ma première aurore, après un demi-siècle de vie en France ? C'est vraiment n'importe quoi 
       
      Cette image est un panorama horizontal à 360°. Le Nord est au centre :

       
      A très bientôt pour la suite (j'ai une bonne centaine de photos à revoir/classer/légender et adapter au site) !
    • Par joannyzbear
      A grande distance, la matière de l'univers est isotrope. Mais dans une minuscule sphère locale de 70 millions d'al de rayon, c'est tout l'inverse. Tous les printemps, je revisite le centre du monde. Quand c'est la gare de Perpignan pour Salvator Dali, moi, je prends mon billet pour Leo-Coma-Virgo.
      Hier 10 mai, c'était mon 2e soir de balade avec le C6. En m'attardant sur le triplet du Lion, puis l'Oeil de Chat (M64) et M85. Conditions presque idéales: pas un nuage à Hourtin, sur la côte atlantique. En terminant vers minuit, histoire de vérifier furtivement que M81 et M82 sont bien là, je remarque que l'aube commence à se lever sur l'horizon N, un halo uniforme bleu clair. Ah bon? Ce doit être les fêtards du Frenchman (triathlon couru ce week-end) qui illuminent les environs.
      Le temps de ranger, je ressors vers 0h10 (heure légale du 11/05), ayant en tête le conseil de Fabrice Mottez de surveiller l'apparition d'aurores boréales après 3h du matin. (J'ai peut-être mal compris...) Stupeur! Le spectacle est en avance, et a peu de choses en commun avec l'idée que je m'en faisais. (C'est mon baptême en matière d'aurores).
      Imaginez que je suis au pied d'un immense pot de fleurs posé au N. Tronc de cône materialisé le long de ses méridiens par 5 faisceaux rectilignes, convergeant vers un même point à l'intérieur de la Terre. L'angle du cône est celui d'un pot de fleurs standard. La structure est limitée à l'O au quart de la distance Castor->Capella, et à l'E, elle déborde le petit bras de la croix du Cygne. Donc 95° de largeur en azimut. Pendant 80 minutes, je vais observer. Et partager avec ma chère et tendre, comme ça, on aura economisé 2 AR en avion pour Reykjavik...
      Evolution:
      _ Pas de mouvement. Pas de draperie.
      _ Lentes apparitions des faisceaux (1mn), plateau (1mn), lente disparition (3mn). Ces faisceaux apparaissent par bouffées de 4 à 12, simultanément, jamais aux mêmes endroits. Les nouveaux faisceaux se juxtaposent aux rémanents des faisceaux du cycle précédent.
      Un faisceau est extraordinairement net pendant son plateau, il tranche avec une bande sombre adjacente. Sa largeur fait entre 2° et 5°. Il traverse le demi-ciel N en s'estompant depuis l'horizon N jusqu'au demi-cercle E-O. Même dégradé que les branches du Y de la couronne solaire pendant l'éclipse 2017, mais sur 90° d'angle. Il peut atteindre le zénith dans la Grande Ourse, mais ne le dépasse pas. Comme pour la couronne, la structure interne du faisceau est parfaitement radiale. Pas de torsion. Couleur: gris légèrement bleuté.
      _ Même cycle temporel pour des "nuages" circulaires semblables à un aérosol de jus de framboise. Dégradé du centre vers une périphérie mal définie. Ces nuages de diamètre 20° à 30°, situés de 20° à 60° au-dessus de l'horizon, apparaissent par bouffées simultanées de 3 à 4. Ils occultent les faisceaux situés en arrière-plan. Le plus lumineux d'entre eux masque totalement Céphée. Plus aucun n'apparaît après 0h45.
      _ Et près de l'horizon N, à une hauteur de moins de 20°, Cassiopée barbote dans une vinaigrette fluo. De plus en plus lumineuse au fil du temps, comme si survenait l'aube d'un jour vert.
      _ Plus tard, à 3h du mat, fini, tomber de rideau. Royan, 50km au N, a dû s'appeler Tchernobyl pendant 2h...
      _ Mes photos et mes vidéos sont toutes ratées.
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