AstronoSeb

Collimation d'un c8 et figure d'airy

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Il y a 1 heure, Adamckiewicz a dit :

il faut le collimater en position où l’on pousse le miroir, c’est plus stable :) 

En effet, et si possible le tube orienté vers le haut sur un objet assez haut comme la polaire par exemple, si l'on ne veut pas mettre de RC (50 ° de hauteur mini). 

Modifié par Anton et Mila

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Il y a 2 heures, Adamckiewicz a dit :

Je pense qu’on peut pas plus surtout!

Ce n'est pas impossible. Quand on pousse une optique à l'extrême, fatalement , on commence à lui trouver ses défauts, même si elle est de bonne qualité. Mais, de mémoire, avant les démontage complet du tube que j'ai réalisé deux, ou trois fois en 15 ans, la collimation était au moins aussi bonne au début, même si je crois me souvenir qu'elle était un poil meilleur sur les étoiles doubles.

Claude

PS: Pour rire, à réception du tube au début, je trouvai les images catastrophiques comparées à ma lunette Vixen 102/1000, avant que je ne m'aperçoive qu'il fallait enlever le disque occulteur au cul du tube pour faciliter la mise en température (que je réalise aujourd'hui occulteur ouvert, ménisque vers le bas pendant au moins 1 heure). Cela montre bien la difficulté de ce type d'optique. Si la mise en température n'est pas optimale, on reste au niveau de l'observation du CP.....pour aller chercher les fractions de secondes d'arc, il faut que le tube soit au top thermiquement parlant. Après le ciel limite en seeing poses courtes. Une tache d'Airy parfaite se mérite.

Modifié par Anton et Mila

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Pareil, ça marche mieux!

le mien me faisait une sale image quand je l’ai reçu, mais il y avait une vis trop serrée sur le secondaire qui le déformait :D 

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il y a 50 minutes, Adamckiewicz a dit :

Pareil, ça marche mieux!

le mien me faisait une sale image quand je l’ai reçu, mais il y avait une vis trop serrée sur le secondaire qui le déformait

Une vis de collim tu veux dire? 

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Vu l'épaisseur du support sur lequel le secondaire est collé, je n'aurais jamais imaginé une déformation possible sans que le filetage de la vis de collim ne cède avant. Merci beaucoup de ce partage d'expérience

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Bonjour à tous,

 

j'up ce post car je me suis attaqué à nouveau à la collimation de mon C8 Edge et donc fatalement à tenter d'obtenir une figure de Airy à peu pres convenable.

 

Voici mon experience, si ca peut aider quelqu'un.

 

Alors j'ai commencé plein d'entrain samedi soir en me lancant sur une étoile au zenith. Par -5°C, avec un seeing déplorable pres de Geneve, le tracking au moins aussi déplorable... Bref, à 2h du mat, la raison à eu raison de ma motivation. Je suis donc rentré me coucher gelé, la queue (toute aussi gelée) entre les jambes. je me suis dit "Bon sang, mais qu'est ce qui peut pousser un gars normalement consituté à rester jusqu'a 2h du mat dehors à tenter de faire une photo d'une étoile grosse comme 10 pixels"

 

Le matin, la motivation revenue, je me suis dit, "plus jamais ça: sur une étoile, dans ma contrée, en plein hivers, c'est de la folie de vouloir colimater comme ceci".

 

Alors, comme de toute facon il pleut et que c'est dimanche, je me suis re-dit: "Allé, je tente le tout pour le tout, je fais ça dans ma cave".

 

Comme la maison est grande et le sous sol integral, j'installe la monture d'un coté, et le l'autre (15 m plus loin, oui la maison est grande) un pannau led (pour faire du dessin par transparence), recouvert d'une feuille d'alu, coloriée en noir au marqueur, et constéllée de petits trous d'aiguille". Et là je me suis re-redis: "Bon sang mais qu'est ce qui pousse un gars normalement constitué à faire des trous à l'aiguille sur une feuille d'alu un dimanche soir ?"

 

Et bien, mine de rien, dans une cave, il fait frais (17°C) mais pas autant que dehors. L'air ne bouge pas. La terre ne tourne pas, enfin si mais tout tourne en meme temps, donc pas de tracking. Et à part les fantomes qui hantes les lieux, rien ne destabilise l'image de mes etoites artificielles.

 

et ca donne ca:

 

image.png.333a92a025a6cafc094fa73e65d2480a.png

 

Alors oui, les puristes me diront, ton mirroir est vertical, c'est pas génial ton truc. Tes trous ne sont pas comme une vrai etoile. Et ils ont raison !!!

 

Mais les champs sont plein de cadavres de gens de raison, morts gelés un soir d'hivers, à tenter d'obtenir une figure de Airy pour collimater leur C8.

 

A bon entendeur !!! Je vais me coucher, et cette fois, pas gelé.

 

Seb

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Alors pour les étoiles artificielles je commenterai pas, ayant donné le samedi soir avec une lampe frontale recouverte d’alu dans un champs à côté des voisins qui faisaient une soirée barbeuk et de grands yeux. Pour la queue par contre, je te conseille le sur pantalon de ski :) parce que sinon elle rentre dans sa coquille la fripouille!

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Il y a 8 heures, AstronoSeb a dit :

Alors j'ai commencé plein d'entrain samedi soir en me lancant sur une étoile au zenith. Par -5°C, avec un seeing déplorable pres de Geneve, le tracking au moins aussi déplorable... Bref, à 2h du mat, la raison à eu raison de ma motivation. Je suis donc rentré me coucher gelé, la queue (toute aussi gelée) entre les jambes. je me suis dit "Bon sang, mais qu'est ce qui peut pousser un gars normalement consituté à rester jusqu'a 2h du mat dehors à tenter de faire une photo d'une étoile grosse comme 10 pixels"

J'étais de sortie, mais Vendredi dernier, pour la même opération que toi mais sur un Rumak maksutov de 200mm, mais je me suis arrêté vers 11h30. J'ai pris la polaire au début, puis Capella. Faire des aller-retours entre l'oculaire et l'escabeau dans le noir pour accéder aux vis du secondaire, c'est du sport, bon pour se casser la gueule. La monture est très haute, alors avec le mak et le pare buée c'est limite. Avec la turbulence présente, je me suis arrêté à un moment sans avoir vu la tache d'Airy, mais avec un centrage assez correct. Il faut savoir s'arrêter quand les conditions ne s'y prêtent pas. Le trapèze d'Orion était superbe avec sa nébuleuse autour, mais pas de E et F ce coup ci. L'étoile Rigel avec un beau dédoublement, le secondaire bien ponctuel. J'ai dédoublé 52 Orionis à 1" de séparation.  Elle n'est jamais simple avec la hauteur sur l'horizon ici dans le 77. J'aurai du encore attendre la montée vers le méridien. Mais je ne suis pas satisfait au final. La focalisation à fort grossissement n'est pas "APO like" comme avec ma lunette LZOS 152mm.

A priori, le mak est remisé dans sa housse maintenant, et c'est la lunette qui va prendre le relais pour les prochaines observations. Quand on a gouté à ce type d'instrument avec des taches d'Airy "text book", un intra et extra focale identiques, et une focalisation quasi parfaite (la turbulence même avec 152mm), on devient vraiment pénible/insatisfait  avec un réflecteur plus gros, qui  est pourtant plus puissant.

Je comprends vraiment ceux qui se satisfont de 100 à 130mm....voir moins. 

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      Autofocus ON
      Plage de mise au point : limitée
      Stabilisateur : ON
      Boitier : D7200 Nikon
      Multiplieur de focale : 1.4
      Focale résultante : 700mm
      FD résultant : 8. à cette valeur, on est à la limite de ce que l'autofocus peut accepter. Il se peut qu'il ne fonctionne pas bien. Et en effet, les prises de vues vont le confirmer.
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      Réglage boitier :
      ISO fixe : 100
      Vitesse : 1/80s
      Format : RAW
       
      Prise de vue : à main levée bien-sûr
      Heure : 21h20
      Orientation : lune très haute dans le ciel. L'appareil est donc en visée presque verticale, ce qui n'est pas très agréable.
       
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      Problème : on n'est pas capable d'apprécier aussi bien la mise au point qu'à travers le viseur optique. Des vues sont floues, il faut alors les rejeter.
       
      Autre possibilité : On bloque la mise au point en manuel.
      Malheureusement elle bouge légèrement. Je pense que je n'ai pas encore bien la maîtrise de ce zoom qui requiert un certain apprentissage.
       
      L'autre souci dans ce type de prise de vue, ce sont les sollicitations importantes que subit la mécanique du boitier. J'aurais pu prendre 100, voire 300 images, mais l'idée n'est pas de faire usage du boîtier Nikon comme d'une caméra astro pour le planétaire, comme on fait en prenant des centaines d'images. Car on éprouverait alors sérieusement la mécanique de l'obturateur et du miroir.
       
      b) Traitement :
      i) PIPP
      - Cropp avec centrage sur lune pour réduire la taille des images.
      - export en Tif pour traitement ensuite dans Autostakkert 3.
       
      ii) Autostakkert :
      - drizzle : 3x
      - dans la fenêtre de visualisation, en passant en revue les 27 images, on voit qu'il y a de la rotation de champ, car à main levée, on bouge imperceptiblement. Et cela se voit parfaitement dans Autostakkert. L'avantage avec Autostakkert, c'est qu'il est justement capable de compenser la rotation de champ entre chaque vue. Un régal de la savoir à l'avance.
      - toutes les images sont conservées.
       
      iii) registax 6
      Wavelets :
      - réhaussement des contours
      - contraste et luminosité
      Résultat : voir image.
       
      c) Mes impressions :
      - mise en place du setup : 5mn
      - Prise de vue assez tranquille et même excitante car on se dit qu'en si peu de temps de mise en place, on est alors déjà en capacité de saisir un phénomène, ce qui est un exploit avec une focale résultante de un peu plus d'1m. Je me dis alors que je vais attendre le passage d'un avion. Mais malheureusement, après environ 20mn d'attente, les avions me narguent tous en passant parfois tout près, mais jamais devant la lune.
       
      Le traitement avec seulement 27 vues est très satisfaisant. Mais pas à la hauteur de ce que l'on pourrait avoir si l'on avait plusieurs centaines de vues.
       
      En contemplant l'image finale, je voie quand même que je suis bien loin de ce que pourrait faire un tube de 90mm d'ouverture et 1m de focale.
      Mais pour un premier essai c'est déjà satisfaisant.
       
      J'imagine alors une caméra astro montée en lieu et place du boitier Nikon D7200.
      Mais peut-être qu'avec un peu d'entraînement, je devrais pouvoir améliorer l'utilisation du mode live view.
      En lisant le manuel du boitier D7200, je voie qu'en mode miroir relevé, l'autofocus ne fonctionne plus. Il faut donc parvenir à bien verrouiller la mise au point une fois pour toutes aussi.
       
      Je me dis que la solution idéale consisterait à reproduire la mécanique du stabilisateur du Zoom 200/500, dans un tube optique dédié pour l'astro.
       
       
      2) Conception d'un tube optique stabilisé
       
      Une lunette est constituée d'un objectif et d'un oculaire.
      Comment parvenir à stabiliser l'image dans le chemin optique d'un tel instrument ?
       
      Le stabilisateur optique fonctionne comment ?
      Sur le site "les numériques" un schéma montre le principe implémenté dans les objectifs photos nikon :
      https://www.lesnumeriques.com/photo/la-stabilisation-pu101497.html
       
      Extrait :
       
      "C’est le procédé le plus ancien. Il est apparu avec le Nikkor VR 38-105 mm f/4-7,8 en 1994, suivi l’année d’après par le Canon EF 75-300 mm f/4-5,6. Deux gyromètres piézo-électriques détectent les vibrations, et une lentille flottante qui leur est asservie se déplace perpendiculairement à l’axe optique pour rétablir la fixité de l’image.
       
      Ce type de système a depuis connu des progrès importants, par exemple pour permettre de supprimer les vibrations lorsqu’on suit un sujet en mouvement.
       
      Dans ce cas, les capteurs différencient les mouvements volontaires des trépidations qui ne le sont pas, et adaptent en conséquence la stabilisation.
       
      Cette différenciation est évidemment indispensable pour un appareil tenue à main levée. Celle-ci était moins efficace sur les premiers objectifs stabilisés, le gain de stabilité était ainsi moins important.
       
      Le système anti-bougé des zooms Fuji de la série X comme le 18-55 mm ou le 40-150 mm est destiné à supprimer à la fois les vibrations rapides de l’appareil et les mouvements involontaires un peu plus amples, tout en ignorant les mouvements volontaires que le photographe veut imprimer à son appareil, par exemple pour suivre un sujet qui se déplace. Illustration *
      Les objectifs stabilisés sont maintenant bien au point, de telle sorte qu’ils se sont imposés. Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient sans inconvénients par rapport aux objectifs classiques… lorsque ces derniers sont encore en vente. Ils sont un peu plus fragiles, nettement plus lourds et plus encombrants que leur équivalents non stabilisés. On perd aussi, dans le cas de certains zooms, un bon demi-diaphragme sur la plus longue focale. Ils sont également un peu plus chers. C’est bien entendu dans le cas des téléobjectifs que la stabilisation est la plus intéressante."
       
       
      Merci de vos retours,
      Gilles
       


    • Par AlSvartr
      Hello,
       
      Je suis en train de faire le reverse engineering du coro de 160 Valmeca, et je pense que les doublets (lentilles de transfert) ont une focale trop courte (300mm) par rapport à celle de la lentille de champ (290mm). Ce n'est pas un énorme drame mais ça fait que le diaph de Lyot ne peut pas être positionné de manière optimale. Pour le dire autrement le coro fonctionne mais il y a moyen de faire mieux, surtout avec un filtrage large bande.
       
      Idéalement il faudrait des doublets ayant une focale un peu supérieure à 400mm. Le hic: elle ont une diamètre de 31.5mm. Est-ce que quelqu'un connaît des fabriquants d'optiques dans ce diamètre?
      Sinon je peux toujours faire faire un adaptateur pour mettre des doublets en 25.4mm, mais je ne sais pas encore si cela est rédhibitoire en terme de champ de pleine lumière.
       
      Merci,
       
      Simon
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