lyl 4699 Posted July 22, 2020 Pascal, je veux dire que ce n'est pas absolu, la théorie là-dessus mets une borne supérieure. Tester c'est dans le sens que tu n'obtiendras pas forcément le maximum, prévoit une solution de repli. Il faut penser à une marge de réalisation. 1 Share this post Link to post Share on other sites
brizhell 2762 Posted July 22, 2020 1 hour ago, Pascal C03 said: Quand on parle d'un seeing de, par exemple, 3" d'arc... Cela veut-il dire que je ne peux pas séparer 2 étoiles plus proche que 3" d'arc. En seeing longue pose, difficilement. En poses très courtes c'est jouable. Il faut atteindre les conditions de prise de vue "sous le temps de cohérence de la turbulence". Et après appliquer le traitement des vidéos de tavelures, mais ça ne marche que pour des étoiles doubles. Un peu de lecture : http://brizhell.org/physique_de_la_turbulence.htm Et dans les présentations de @christian viladrich disponibles sur le net, il y a foultitudes d'excellents exemples pour comprendre la différence entre seeing longue poses, courte poses, FWHM (qui n'est qu'un outils de mesure). 1 Share this post Link to post Share on other sites
Pascal C03 4260 Posted July 22, 2020 il y a 25 minutes, lyl a dit : Pascal, je veux dire que ce n'est pas absolu, la théorie là-dessus mets une borne supérieure. Merveilleux, c'est comme cela que je vois les choses. Juste que la théorie permet de baliser un chemin pour des tests qui ne sont pas trop au fil du vent. il y a 24 minutes, brizhell a dit : En seeing longue pose, difficilement. Hop, juste à bien comprendre sa signification, que je puisse m'en faire si possible une représentation (seeing en "d'arc, ce n'est donc qu'un angle ?) et comment le mesurer aisément. Share this post Link to post Share on other sites
Chris277 660 Posted July 22, 2020 il y a une heure, Pascal C03 a dit : Je ne comprends pas son expression rayon qui pour moi est une longueur coucou Pascal, c'est pour ça que je précise rayon angulaire et de toute façon sur le ciel, c'est bien ça. C'est en radian c'est a dire sans dimension (x180/pi pour °et x3600 pour ") il y a une heure, Pascal C03 a dit : quand on parle d'un seeing de, par exemple, 3" d'arc... Cela veut-il dire que je ne peux pas séparer 2 étoiles plus proche que 3" d'arc. ça devrait faire un paquet ovale qui permet de se douter de la présence de 2 étoiles. Disons qu'a >2" de séparation là oui tu vois rien. il y a une heure, Pascal C03 a dit : Je suis gêné par la désignation d'échantillonnage en "d'arc / pixel... qui n'a de sens que si on connait l'instrument employé. d'un coté l'optique de dicte la resolution maximale d'abord en " avec la formule de bertorello Ensuite, ta focale te donne la taille sur le capteur en longueur. et la il faut des pixels au moins 2 fois plus petit pour en profiter Enfin, la turbu va limiter la résolution en pratique et si tu sous échantillonnes tu peux te contenter de pixels 2 fois petit que la tache due à la turbu. En prenant le problème à l'envers, tu pars de la taille du pixel, qui donne un angle connaissant la focale (arctan(pix/f)) et cet angle x 2 se compare à la résolution optique cad le rayon angulaire cité plus haut et aussi à la turbu... Share this post Link to post Share on other sites
brizhell 2762 Posted July 22, 2020 5 minutes ago, Pascal C03 said: Hop, juste à bien comprendre sa signification, que je puisse m'en faire si possible une représentation (seeing en "d'arc, ce n'est donc qu'un angle ?) et comment le mesurer aisément. Oui le seeing est une notion purement angulaire. C'est une quantité qui est presque uniquement attachée à la qualité du ciel (état de l'atmosphère le long de la ligne de visée). Mais sa mesure dépend du mode de prise de vue. Il existe plusieurs seeing. En très schématique, on considère en CP le seeing longue pose (FWHM résultant de l'acquisition de l'image d'une étoile sur quelques secondes), et en planétaire le seeing courte pose (même mode d'acquisition, FWHM sur l'image d'une étoile, mais sur des poses de quelques millisecondes). La relation entre l'un et l'autre seeing est simple : le seeing longue pose (disons sur 3 ou 4 secondes) est simplement l'addition de toutes les images que l'on pourrait faire en courte poses. Ce seeing longue pose intègre donc tout les défauts et mouvements de l'étoile dues au déformations par l'atmosphère durant la pose. C'est détaillé dans la page que j'ai envoyé sur mon dernier post. La FWHM que tu obtiens sur une image d'étoile c'est juste la largeur a mi hauteur de l'image de l'étoile en longue pose sur ton setup. Donc cela dépendra de ton échantillonnage. Mais si tu connais ce dernier, tu remonte facilement à la valeur de seeing comme le dit @Chris277 . 1 Share this post Link to post Share on other sites
apricot 1648 Posted August 4, 2020 Le 18/07/2020 à 03:19, olivdeso a dit : un très bon exemple des conditions nécessaires pour y arriver est celle de Rolland Christen (le fondateur d'Astrophysics) avec un de ses tubes : un Maksutov Cassegrain 250 F/D 14.6 sur lequel il a monter une barlow pour arriver à F/D 22 ! et avec une CCD ST10XE (qui était la CCD la plus sensible à l'époque, surtout dans le bas du spectre, ce qui colle bien avec le grand décalage vers le rouge du à la très grande distance du quasar d'arrière plan). On lit souvent que les quasars sont rouges suite à leur redshift. En fait c'est faux ! C'est tout leur spectre qui est décalé par l'expansion de l'univers, ainsi en fonction du z des raies intenses dans l'extrème UV (comme la LyA, ou CIV...) peuvent se retrouver dans le bleu-vert, et on peut voir un quasar ... essentiellement bleu C'est le cas sur le spectre de la croix d'Einstein ou c'est le raie CIV de l'EUV qui est décalé dans le bleu (env 4000 A) qui domine. 2 1 1 Share this post Link to post Share on other sites
Pascal C03 4260 Posted August 4, 2020 Merci pour les éclaircissements Je regarderai cela plus en détail "plus tard" Pratiquer permet d'intégrer les notions théoriques Share this post Link to post Share on other sites