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Le Soleil sur tout le spectre accessible, le 25 novembre 2023, ou comment choisir ses filtre en solaire...

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Le Soleil sous toutes les coutures, bravo Matthieu :)

Bonne journée,

AG

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il y a 38 minutes, ALAING a dit :

Le Soleil sous toutes les coutures, bravo Matthieu :)

Bonne journée,

AG


Merci Alain. Toi aussi !

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Bonjour,

très belle série, bravo! .

il manque le O3 , que je trouve passe partout quand la turbu est un peu présente , ( on en demande toujours plus quand on voit la qualité de ta production xD

Paul

 

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il y a 2 minutes, banjo a dit :

il manque le O3 , que je trouve passe partout quand la turbu est un peu présente , ( on en demande toujours plus quand on voit la qualité de ta production xD


Merci Paul. C’est vraiment dommage ! Je n’ai pas d’OIII. Un manquement impardonnable quand on fait de l’imagerie solaire… et du visuel CP en plus. Mais j’y ai pensé tout comme le filtre halpha 3 nm que je voudrais bien tester depuis un bon moment. Mais vu les prix actuels du neuf et le manque de bonnes occasions, ce n’est clairement pas ma priorité, surtout que ce genre de filtre ne me servira guère par la suite puisque je ne fais qu’occasionnellement de l’imagerie CP et jamais en bande étroite.

Enfin, bon ! Les filtres, c’est comme les timbres. On les collectionne pour ne jamais en utiliser qu’un faible pourcentage et se rendre compte à la fin qu’on pourrait en monter un business…

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C’est vrai que l’inflation sur le prix du matériel en plus n’arrange rien.

le O3 améliore certaines nébuleuses selon pas mal d’astam.

 

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Il y a 2 heures, banjo a dit :

le O3 améliore certaines nébuleuses selon pas mal d’astam.


C’est clair. Mais sa faible transmission est plutôt faite pour être utilisé avec de grosses ouvertures. D’où mon choix de l’UHC à l’époque, meilleur compromis pour du 150-200 mm, le type d’ouverture avec lequel j’observais le plus souvent. Mais aujourd’hui, je pourrais me poser la question d’un éventuel OIII. Zut ! Tu vas me faire craquer !!!…

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Belle comparaison de filtres. Bravo !

 

On voit au passage que l'ombre des taches devient de moins en moins noire quand on va vers l'IR (ce qui est bien ce que l'on attend).

 

Il y a 7 heures, MatEX a dit :

C’est clair. Mais sa faible transmission est plutôt faite pour être utilisé avec de grosses ouvertures.

 

Juste un point de précision ici : le temps de pose ne dépend pas de l'ouverture de l'instrument, mais uniquement du rapport f/d utilisé (et bien entendu aussi du filtre et de la caméra ...). Par exemple, le temps de pose à f/d = 20, est le même que l'instrument soit une lunette de 60 mm, de 100 mm ou de 200 mm.

 

Le OIII est un filtre très intéressant, que l'on utilise un filtre Astrosolar (d 3.8) ou un hélioscope. Je dirais même que c'est le filtre le plus intéressant par conditions moyennes. Il est nettement plus intéressant que le continuum 540 du fait du contraste plus important, et du sensibilité à la turbu encore raisonnable.

Il faut prendre un filtre de 12 nm, comme celui d'Astronomik. Plus serré, il n'y a pas assez de lumière avec l'Astrosolar.

 

Sinon, le truc curieux dans les images que tu montres, c'est le Hbéta. Normalement, il devrait être intermédiaire entre le Gband et le continuum 540 nm. C'est quelle marque ?

 

  • Merci 1

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Merci à chacun pour son commentaire et/ou son appréciation.

 

il y a 40 minutes, christian viladrich a dit :

Juste un point de précision ici : le temps de pose ne dépend pas de l'ouverture de l'instrument, mais uniquement du rapport f/d utilisé (et bien entendu aussi du filtre et de la caméra ...). Par exemple, le temps de pose à f/d = 20, est le même que l'instrument soit une lunette de 60 mm, de 100 mm ou de 200 mm.


Merci Christian. Effectivement, il est bon de rappeler l’importance du rapport f/d en imagerie. Pour ma part, j’évoquais plutôt un doute sur l’intérêt du OIII avec de petites ouvertures en observation visuelle sur des nébuleuses. Je retiens toutefois le conseil d’une bande passante pas trop étroite pour l’imagerie solaire. Je pense que 12 nm doit également être confortable pour du nocturne. Pourquoi ne pas en acheter un pour une double utilisation ? J’aviserai…

 

Concernant mon Hbeta, il s’agit d’un filtre Omegon de la série Pro. Les specs m’ont l’air correctes mais j’avais effectivement fait la même observation que toi sans vraiment m’y attarder puisque l’UHC comme le Hbeta ont une bande passante assez large et sont plutôt destinées visuel CP. Un fwhm de l’ordre de 40-50 nm pour le Hbeta. Plus de 50 nm pour l’uhc autour de la bande 500 nm sachant que ce dernier, tout au moins, est fortement pollué par de grosses harmoniques en IR…

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Et c’est maintenant que je me dis bêtement que pour travailler proprement j’aurais du ajouter mon ir cut avec ces deux derniers filtres…

On garde ça en tête pour la prochaine.

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il y a 27 minutes, MatEX a dit :

Et c’est maintenant que je me dis bêtement que pour travailler proprement j’aurais du ajouter mon ir cut avec ces deux derniers filtres…

 

Une transmission résiduelle dans l'IR pourrait effectivement expliquer un contraste plus faible.  Omegon montre un profil de transmission jusqu'à 700 nm.

 

En général, quand on fait ça, c'est que ce n'est pas beau après 700 nm, ou alors que l'on n'a pas encore compris que les caméras étaient maintenant sensibles dans le proche IR ;)

 

 

Omegon-Filtre-Pro-H-Beta-1-25-.jpg

 

Modifié par christian viladrich
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    • Par Bernard_Bayle
      Bonjour tout le monde
       
      Avec les données que j'ai téléchargé sur le site de © NASA/SDO ©
      j'ai pu réaliser cette animation ( pas mal de boulot )
      @ValereL ça devrait te plaire
       

       
      Bernard_Bayle
    • Par Benjamin Poupard
      L’histoire dans laquelle vous allez entrer est certainement une histoire que l’on peut qualifier de fantastique ! Pour preuve, vous y traverserez le Mordor, y croiserez un Grand Ancien, et il arrive même qu’on y mange des madeleines ! Mais c’est pourtant bien une histoire d’étoiles. Et elle commence avec… une liste !
       
      Peut-être que vous aussi, vous tenez une liste de trucs à vivre au moins une fois dans votre vie ? Comme, vous savez, visiter le Machu Pichu … ou manger de la purée avec les doigts. L’astronome qui sommeille en moi tient également une telle liste, d’ailleurs assez longue. Dans cette longue liste, j’ai déjà pu cocher “observer une éclipse totale de Soleil”, “observer une pluie d’étoiles filantes”, “voir la lumière zodiacale”, et d’autres trucs plus exotique comme “voir Triton” ou “dessiner une supernova”... Mais la case “aurores boréales” restait encore à cocher !
       
      Pas la case la plus facile à remplir, soit dit en passant, puisque pour des raisons mêlant géographie et magnétisme terrestre, les aurores restent rares aux latitudes qui sont habituellement les miennes, obligeant alors à envisager de voyager plus vers le nord. Il arrive toutefois qu’en période d’intense activité solaire, on arrive à en photographier quelques bribes rougeoyantes jusque chez nous. Mais voilà, de mauvais concours de circonstances ont fait que je n’avais jamais réussi à photographier une aurore boréale … jusqu’à cette soirée du 10 mai. 
       
      Mais je me perds déjà, et commence mon histoire par la fin !
       
      Il faut donc remonter le fil de cette histoire, revenir quelques heures en arrière, au matin de ce 10 mai, et surtout jeter un oeil à 150 millions de kilomètres d’ici : c’est en effet à la surface du Soleil que tout commence.
       
      Et en ce moment, notre Soleil est sacrément vénère ! Suivant un cycle de 11 ans, il est actuellement en période de maximum d’activité. Installée sur mon téléphone, mon appli de monitoring solaire (oui oui, pour les non-astronomes, sachez que ça existe) me tient constamment au courant des sautes d’humeur de notre étoile. Et depuis le début de la semaine, je reçois des “X-ray alerts” à un rythme particulièrement soutenu. En cause, une tache solaire particulièrement active, baptisée AR3664, qui balance allègrement des grosses bouffées de plasma (autrement dit un joyeux mélange de protons et d’électrons baignés par des champs magnétiques  - je vous la fais courte) dans l’espace !
       
      Un peu plus tôt dans la semaine, pas moins de six bouffées de plasma ont quitté la surface du Soleil en une journée … Expulsées à une vitesse qui avoisine les 1000 km/s, elles doivent rencontrer la Terre quelques jours plus tard.
       
      Ce vendredi matin, les bouffées de plasma sont encore à quelques millions de kilomètres. Sur Terre, et plus particulièrement dans mon jardin, il fait beau. Et en dehors de quelques mauvaises herbes à arracher, je n’ai pas grand chose à faire … J’installe donc la lunette entre les rosiers et le séchoir, je sors le filtre de Herschel, une caméra et me prépare à faire connaissance avec AR3664.
       

      Le Soleil, photographié à la L100/900, équipée d'un Herschel Baader, avec une QHY 178MM
       
      Il faudrait avoir oublié de mettre le filtre de Herschel pour ne pas la voir (conseil : ne faites pas ça.). Car, oui, AR3664 est énorme !

       
      Petite parenthèse en passant : au-delà d’une certaine taille et un certain degré d’activité, il ne me semblerait pas irraisonnable que les taches solaires se voient attribuer un nom en lieu et place de leur numéro. Un peu comme on le fait sur Terre pour les cyclones et les tempêtes. D’ailleurs, je me lance ! Et c’est en fouillant dans le bestiaire des monstres de la littérature fantastique, en traversant l’imaginaire lovecraftien, que je tombe sur la créature qui incarne au mieux ce monstre solaire… Chtugha. 
       
      “Cthugha est décrit comme une entité liée au feu et à la chaleur, émergeant des abysses incandescents de l’univers. Ses origines sont enveloppées de mystère, mais il est souvent associé à des phénomènes cosmiques tels que les étoiles en fusion et les incendies célestes.” MAIS OUI !!!Dans l’oculaire, ce que je vois, c’est exactement ça : un véritable monstre aux ramifications multiples évoluant au milieu du feu solaire, qui pourrait engloutir plusieurs dizaines de planètes Terre ! Va pour Cthugha !
       

      AR3664, photographiée à la L100/900 + Barlow x3, équipée d'un Herschel Baader, avec une QHY 178MM
       
      Un peu plus tard dans l’après-midi, je pars pour une nouvelle séance d’observation, mais cette fois derrière le Coronado du planétarium. Cthugha est toujours aussi en colère : ses yeux me dardent de rayons incandescents ! Au même moment, mon appli me signale d’ailleurs qu’une nouvelle éruption vient d’avoir lieu, là, juste sous mes yeux ! A cet instant, la colère du Soleil se manifeste un peu partout, à sa surface sous la forme de taches brillantes, sur son pourtour sous la forme d’immenses protubérances. J'emmagasine les images, qui occuperont quelques soirées pluvieuses.
       

      Le Soleil au Coronado 70, photographié avec la QHY 178MM, et une turbu assez dingue ...
       
      Pendant ce temps, le plasma fumant de Cthugha touche bientôt au but. De retour à la maison, je constate d’ailleurs que la fièvre s’empare des groupes astro sur les réseaux sociaux : “la tempête solaire n’est prévue que pour la fin de la nuit, mais tenez vous prêts, chargez les batteries de vos appareils-photo, videz les cartes-mémoires et prévoyez une réserve confortable de madeleines, car on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise !”.
       
      Observation solaire le matin, observation solaire l’après-midi : la besace à images est déjà bien pleine. Mais y ajouter une photo d’aurore boréale, ce serait la cerise sur la madeleine.
       
      Je prépare mon matériel, et croise les prévisions météo terrestre avec les dernières infos concernant la progression de la tempête afin de caler un point de chute : ce sera près de Rocquigny, en pleine Thiérache.
       
      Pour ceux qui ne connaissent pas, la Thiérache, c’est la Terre-du-Milieu-de-Nulle-Part, c’est l’équivalent ardennais du Mordor ; il suffit juste de remplacer la tour de Sauron par des éoliennes.
       
      C’est d’ailleurs au nord de Rocquigny, au pied de l’une de ces éoliennes que j’installe mon pied-photo. Histoire de prendre la température, je lance une première pose mal cadrée, plein nord, et … l’écran est déjà tout rouge ! La soirée commence à peine, et j’ai déjà coché une case supplémentaire de ma liste des trucs à vivre au moins une fois ! J’ai photographié une aurore boréale !
       

       
      Alors que Jérémy, puis Geoffroy et Stéphanie arrivent, l’aurore s’impose comme une évidence. Pour être plus précis, comme une sorte de lueur crépusculaire intense, à ceci près qu’elle est au mauvais endroit et au mauvais moment.
       
      Puis sonnent les douze coups de minuit (bon, on n’a rien entendu, rapport au bruit des éoliennes), et c’est à ce moment que la soirée a brusquement basculé dans quelque chose qui n’était pas du tout prévu : soudainement, le faux halo crépusculaire s’élève et devient de plus en plus brillant, et en une poignée de minutes, se structure en colonnes de lumière qui atteignent presque le zénith ! Sur les écrans de nos appareils-photo, c’est un feu d’artifice coloré ! A l’oeil nu, les couleurs s’estompent (on devinera par moments quelques nuances rouge, vertes ou bleues), mais le spectacle se déploie en format panoramique.
       

       
      Et me revient cette impression, que j’avais ressenti lors de l’éclipse totale de Soleil en 2006 : les aurores boréales sont certes formidablement photogéniques, mais le cadre étriqué de la photo nous prive de la dimension immersive du phénomène : comment rendre la majesté de ces piliers de lumière qui se dressent devant nous comme les tours d’une cathédrale occupant la moitié du ciel ?
       
      En plus du téléphone, j’avais emmené avec moi mes jumelles “hiboux”, des 2X50 à très grand champ, qui permettent de détailler finement ces piliers, et d’observer leurs lentes translations. C’est beau, c’est grandiose, c’est … incroyable (adjectif utilisé plusieurs centaines de fois ce soir-là ; Jérémy lui préférant toutefois l’expression “mais qu’est-ce qui se passe !”).
       
      Par moments, les colonnes de lumière semblent converger au-delà du zénith, et se livrent à une danse curieuse : les traits de lumière apparaissent, convergent et disparaissent aussitôt, parfois en quelques secondes ! Ce phénomène, s’il porte un nom, reste le plus surprenant de cette soirée !
       

       
      Un peu avant 3h du matin, la tempête retombe, alors que Geoffroy et Steph nous quittent. Malgré la fatigue, Jérémy et moi profitons jusqu’au bout du spectacle … qui redémarre de plus belle ! Et qui se poursuivra jusqu’à se mélanger avec les lumières de l’aurore terrestre, marquant la fin de cette soirée … incroyable !
       

       
      Et alors que Cthugha continue de souffler sur nos têtes, je réalise que je vais pouvoir cocher une case supplémentaire dans ma liste : ce soir, j’ai … vu … une aurore boréale !
       
      --------------------------------------------------------------------------------------------------------------
       
      Les images d'aurores ont été réalisées avec un Google Pixel 7Pro, en mode "astrophotography"
       
      Vous pouvez également jeter un oeil sur le time-lapse de cette magnifique soirée (n'en jetez plus) :
       
       
    • Par Bernard_Bayle
      Bonjour tout le monde
       
      Soleil, Animation du 1er au 13 mai du Groupe de Taches AR3664 qui a généré les Aurores Boréales.
      Avec les données que j'ai téléchargé sur le site de © NASA/SDO et j'ai  réalisé cette animation .
       
       
       
       
      Bernard_Bayle
    • Par Alex29
      Bonjour à tous,
      Avec le retour du beau temps, un soleil déchainé, la semaine dernière était vraiment exceptionnelle.
      Voici une série de photos en Halpha de notre étoile le 9 mai. Je les ai réalisées au Sol’Ex sur une TS Photoline 125/975, équipée d’un prisme de Herschel Lacerta + uv-ir cut + polariseur. Je m’initie au traitement et les ai réalisés avec Inti6 puis combo Registax 6 et Gimp. On m’a parlé d’IMPPG, je vais m’y atteler ! Vos conseils sont les bienvenus.
      J’ai encore du boulot pour traiter la partie protus du limbe sud du 9 mai, puis les datas du 11 mai.
      Bon ciel à tous!
       
      Halpha

       
      Halpha inversion des niveau de gris

       
      Halpha colorisée

       
      Dopplergramme Halpha (un peu de mal à gérer les couleurs après avoir recomposé avec le dp3 et dp-3, je pense que ça crée quelques artefacts)
       

       
      Continuum (avec voile nuag eux)

       
       
       
    • Par Pulsar59
      Hello,
       
      grosse manip solaire aujourd'hui, enfin pas mal de temps à guetter le départ des cumulus pénibles.
       
      Toujours avec le triplet de 80 sur l'AZEQ6, ASI178 mono bin 1, compositage et ondelettes.
       
      Le Hbéta et son Doppler sont intéressants.
       
      Ha et protus :
       

       
      Doppler Ha : 
       

       
      Détail d'un gros effet Doppler sur une protu :
       

       
      H beta :
       

       
      Doppler du Hbeta :
       

       
      Continuum autour de Hbeta :
       

  • Évènements à venir