spectroman

Question de temps

Messages recommandés

Bonjour à toutes et à tous,
peut-être que ce sujet a déjà été évoqué.
Je me demandais si il a été possible d'observer des zones dans l'univers, qui ne subissent pas l'action du temps.
C'est à dire des zones où les systèmes sont restés les mêmes ,depuis l'origine des temps.
Nous subissons l'action du temps, et existe-t-il des régions dans l'univers où l'action du temps n'existe plus ?
Par exemple , il n'a plus d'évolution de système ordonnés ou désordonnés, l'énergie serait transportée différemment.
Quels liens existent entre un système qui subit le temps et un qui ne subit pas l'action du temps, peut on parler de frontière ?La science fiction et notre imagination sont très fertiles. Je me demandais si par exemple la matière noire , ne subirait pas l'action du temps.
Et puis aussi, de façon plus fondamentale comment définir le temps et comment s'en affranchir ?

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Hum!
Le temps...
Tu poses cette question "Qu'est-ce que le temps?" pour un sujet de philo, il y de quoi s'arracher les cheveux de la tête (et pour les chauves, la tête ).

J'ai d'ailleurs posé la question à mon prof de philo qui m'a répondu ceci : "Le problème est de savoir si c'est le temps qui avance, ou nous qui avançons dans le temps."

Aussi, depuis la révolution apportée par le concept d'espace-temps, où le temps est lui aussi une dimension, on peut supposer que sans le temps, l'espace ne peut pas exister (et vice-versa).

Mais tentons d'immaginer une planète où le temps serait complêtement suspendu : la gravite, dont on suppose qu'elle est portée par une particule, le graviton, et qu'elle à une vitesse (infinie ou non), serait stoppée. La lumière ne pourrait plus se propager. Il y ferait un noir complet. Les objets seraient absolument immobiles. Et tout processus physique serrait arrêté. Les electrons ne tourenraient plus autour de leurs atomes. En plus de l'obscurité, il y regnerait le froid absolu (-273°c env). Rien ne pourrait s'y developper. Aussi, il n'y aurait rien. Rien du tout. Pas de temps, pas d'espace visible. Peut-être est-ce ainsi au coeur d'un trou noir.

Pour que l'espace puisse exister, il faudrait du temps (même infime et faible dans sa vitesse).

Donc, il est absolument et résolument impossible d'observer une zone de l'Univers ne possédant pas de temps... Peut-être que la matière noire, l'énergie sombre ne sont pas soumis au temps, et seront donc à jamais inaccessibles (et insolubles quant à leur nature).

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On peut aller plus loin. Si tout est arrêté : le fait même que tout soit noir à cause des photons qui ne bougent plus n'est même plus important car rien net permettrait de caturer la lumière et donc de la "voir" de toutes façons.
Est-ce que l'univers existerait alors ? On ne pourrait plus le palper, il n'y aurait plus rien de mesurable, il n'y aurait rien qui se passe. C'est étrange comme vision.

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Intéressante, ta vision du temps, Fourmi103.

Intéressante, parce que complètement à l'inverse de la mienne : tu dis que si le temps n'existait pas, il n'y aurait plus de mouvement (plus de déplacement de masse lié à la gravitation, plus de déplacement de lumière...), alors que j'avais toujours raisonné à l'inverse.

Pour moi, le temps est intimement lié à la mesure d'un mouvement (mouvement d'un pendule, oscillation d'un quartz, course d'un athlète sur une piste, lever et coucher du soleil...), et dès lors qu'il n'y a plus le moindre mouvement observable, il n'y a plus de mesure possible du temps.

En fait, tel que je vois les choses, dès lors que la température atteint le zéro absolu et que tout est figé, le temps s'arrête de s'écouler.

Maintenant, de la conséquence à la cause ou de la cause à la conséquence,je suis incapable de dire qui a raison, mais tu viens de me donner du grain à moudre pour le week-end (grand merci!)

Benjamin Poupard

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Si les graviton sont figé, est-ce que notre objet conserve une masse qui courbe l'univers et permettrait donc sa detection indirecte. Ou bien faut-il supposer que, n'étant plus soumis à la gravité notre objet disparaisse complettement de l'univers (et pas seulement qu'il devienne invisible).

Autre point qui m'intrigue : que ce passe-t-il à la frontière entre un tel objet et une région "normale" soumise à l'action du temps ?

[Ce message a été modifié par jfleouf (Édité le 02-09-2005).]

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Pour certains philosophes/sages orientaux, le temps est le produit de la pensée. Pas de pensée pas de temps. Ce qui ne veux pas dire pas d'esprit. Le fameux "je pense donc je suis" est considérée sous cet angle comme ridiculement faux. Il est vrai que Descartes a dit ça avant qu'on ne "découvre" l'inconscient chez l'homme (courant XIX° siècle avec Schopenhauer et début XX° avec Freud). Aujourd'hui on sait même que le corps "pense" et a une "mémoire" (travaux du neuro-psychologue américain Damasio). Notamment la mémoire des émotions passées s'enregistre dans nos cellules corporelles et pas dans le cortex cérébral.
Par ailleurs, notre inconscient, on l'apprend sur les bancs des Facs de psycho, n'a aucune notion du temps, lui. D'ailleurs on s'en bien rend compte quand un souvenir émotionnel perdu de notre enfance remonte brusquement en surface. Il est là, fort et présent, notre coeur bat, notre corps réagit comme si c'était actuel. Chacun a fait cette expérience au moins une fois.

Donc la démarche scientifique étant fondée sur l'intellect, qui a pour fonction de séparer les choses et jamais de les voir globalement, elle ne peut s'échapper du temps.
De plus entretenir la fiction que nous sommes des êtres extérieurs au monde qui l'étudions avec une certaine objectivité est nuisible car c'est fondamentalement faux.
Voilà. Moi ce que j'en dis...
C'était juste pour faire entendre un autre son de cloche, intéressant à mon avis. La philo ne se limite pas à l'Occident.

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En fait, pour être très exact, le temps est défini par un continu entre deux événements.
Si dans l'Univers il existe des zones ou le non-mouvement est tel qu'il n'y a pas d'événements, alors on peut dire que cette zone est atemporelle.
En gros, si y a du mouvement, c'est soumis au temps, sinon, si c'est fixe, aussi fixe que peut l'être un atome ou un condensat type Bose-Einstein (si resseré que ça peut plus bouger)alors, il ne peut exister de définition du temps.
Pour moi, s'il y a une zone dans l'espace qui est absolument fixe, sans aucun mouvement, alors elle est éternelle.
Mais comme le Big Bang ou tout autre phénomène de création a insufflé à la matière de l'énergie, donc du mouvement, il est impossible qu'il existe de tels zones, ce ne seraient que des quasi-immobilités et pas de vraies zone fixes.
Encore une fois, dans un monde régit par la description physique, il ne peut exister de choses ni de lieus dont la définition est parfaite, tout bouge un peu, évolue un peu,mais rien n'est absolut...

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> ... a insufflé à la matière de l'énergie ...

La matière c'est de l'énergie. L'énergie n'est qu'un potentiel. Le mouvement c'est de l'énergie cinétique, autrement dit une forme d'énergie.


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Bonjour à toutes et à tous, je vous remercie pour vos interventions très pertinentes sur ce post.

Parmi vos réponses,vos commentaires, il y a des points qui ont d'avantage attiré mon attention, comme la notion de référentiel, de frontière que vous avez développé.
Effectivement, pour des particules dans un synchrotron, le référentiel de temps n'est pas le même, s'écoule autrement , moins vite si on se place sur ces particules , tandis que le temps dans le référentiel du laboratoire, est d'avantage celui dont nous avons l'habitude.
Cela entraîne aussi le concept de relativité restreinte, sauf erreur de ma part.
Par contre, intuitivement, il me semble que dans des zones de l'espace, où le temps n'intervient plus, il ne fait pas forcément noir, la température n'est pas au zéro absolu.
Des systèmes peuvent exister, autrement, une organisation différente. Les lois et modèles de notre physique habituelle ne s'appliquent plus.
Les champs de force ne s'appliquent plus de la même manière , car il y a autre chose , qui pour l'instant nous dépasse. Et bien évidemment, comme vous tous, c'est ce dont j'ai soif d'apprendre.
Il est même possible que ce soit enfantin, et qu'on cherche trop compliqué, alors que c'est simple.
Je suis ainsi persuadé que l'on arrivera à observer indirectement des zones de l'espace où le temps n'intervient plus, par exemple des zones de non-temps, peut être un concept que nous pourrions définir ensemble gràce à ce fructueux échange.

Encore merci à toutes et à tous pour vos interventions,

A bientôt

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Tu veux dire des zones de non-temps comme il existe des zones de non-droit ?
Remarques, ce serait idéal autour des barres HLM !
On met un petit trou noir dans chaque immeuble, comme ça, on gel la situation problématique des cités....Je vais en parler à Sarco !

[Ce message a été modifié par astroperenoel (Édité le 05-09-2005).]

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Les Anciens (Aristote, Platon, le Moyen-âge etc.) croyaient que le monde supralunaire était incorruptible et parfait, alors que le monde sublunaire était considéré comme soumis au temps, au cycle des naissances et des morts.
On sait depuis la fin du XVI° siècle (explosion de la nova de Tycho Brahé) que les étoiles ont une vie très tumultueuse, que tout "naît" et "meurt" dans l'univers, même les galaxies, même l'univers lui-même.
Je me demande quand même comment un observateur situé dans le temps (dans notre univers issu du Big bang) pourrait observer une zone placée hors du temps, où tout baigne dans un éternel présent? Il faudrait que cette zone n'appartienne pas à notre univers?

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Jour Bon, Astropèrenoël, ienv téma au sme pri les leurs cou sur res ta An dans la 6T,
la cté la oiV, les terres cra de la nelu, piter ju aux melles-ju, c'est ve gra !
Bonjour à toutes et à tous.
Bonjour Joël, je partage bien ton point de vue, mais je souhaite approfondir un aspect : les étoiles, galaxies effectivement sont le contenu, elles vivent naissent et meurent,peut-être indéfiniment, se recréent, etc..., car soumises au temps, mais le contenant, qui est l'univers, c'est différent.C'est toute la différence entre contenant et contenu. Nous voyons, et nous voulons généraliser. Il y a bien des aspects qui nous échappent.
Par exemple pour se ramener à la vie courante, une bouteille en verre contenant du lait peut se garder un certain temps, en général quelques mois sans l'ouvrir.
Le lait , au bout de cette date limite, n'est plus consommable et sa durée de vie est achevée. Mais le contenant, qui est cette bouteille en verre, c'est autre chose.Et aussi qu'elle est la probabilité pour qu'une molécule d'eau traverse cette bouteille en verre ?
J'imagine que l'univers c'est même encore bien plus qu'un contenant, il existe bien des aspects que nous ignorons, ce autre chose comme je le disais ,dont je suis persuadé de l'existance, un non-temps en dehors de notre univers habituel, des objets soumis à d'autres forces et autre chose que du temps. Nous sommes des habitants de l'espace-temps, aussi bien que peut-être tous ces autres habitants peuplant un infime pourcentage d'étoiles de notre galaxie et toutes celles de l'univers accessible à nos sens.
Mais nous sommes toujours soumis au temps, qui s'écoule de façon différente, et il peut ainsi être enviseageable que ce temps ne s'écoule plus dans un autre référentiel,l'action du temps s'atténue ainsi et que l'on tende vers une sorte d'assymptote de non-temps, un cas limite. Et que ce cas limite de non temps effectivement pourrait peut-être correspondre à la matière noire.
Une zone de non temps dans un éternel présent, appartient à notre univers, et peut-être en dehors de nos frontières habituelles. Je ne sais pas le démontrer,mais ce sont des intuitions, mon imagination qui vagabonde ...

Encore merci pour votre participation qui vient enrichir ce post

A+

Cyril

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Ah oui, autre chose, à "l'opposé" si je puis dire ou en complément de ce que je porposais, enfin, bon...

Voilà, c'est plus à propos de la perception du temps.
L'oeil humain possède un rythme d'images par secondes (ou ips pour les astrophotographes-webcamistes ) de 18. Ce qui fait que passé ce rythme de battement, on ne perçoit plus rien si ce n'est qu'un mouvement continu. Par exemple, un clignotement : à 5 ips, on le voit. A 17, on le voit mais limite. A 18, tout juste. Et à 19, plus rien. Et c'est aussi pareil d'ailleurs pour le reste de nos sens : l'ouïe, le toucher essentiellement...
Bon, c'est pour un organisme humain.
Prenos un insecte, et mon favori : la fourmi ("étrange peut hyménoptère, qui vit en société, la fourmi passe sa vie à travailler...scritch[bruit de disque qui dérape]").
Ses yeux ont un rythme d'ips beaucoup plus élevé : environ 3000 ips. Encore mieux : celui-ci varie en fonction des températures. Car les insectes sont des êtres à sang froid et leur métabolisme tourne selon les températures (au ralenti lorsque'il fait froid, rapide lorsqu'il fait chaud). Cela sera important par la suite.
Donc avec un ips élevé, ma formi va perçevoir toutes les "frames" de sa vision. Ce qui fait que ce qui paraîtrait continu pour un oeil humain, un fim tourné en 24 ips, ben, pour ma fourmi, elle n'y verrrait qu'une longues succession d'images fixes séparées par des plages noires.
Ainsi, pour une fourmi, ou une mouche, un poustique, une abeille ou autres, chaque seconde aurait une durée perçue plus élevée que pour nous. Ce qui explique pourquoi une mouche à le temps de se tirer avant que notre main s'y abatte sur elle, elle aura eut tout le loisir de voir arriver votre main, au ralenti.
Prenons les arbres. Eux ont une durée de vie très longue (parfois plus de 3000 ans pour certains). Ont peut immaginer que pour eux, le temps ne se déroule pas au ralenti comme pour les insectes qui ont une durée de vie très courte (tel que l'ephémère qui ne vit qu'une journée), mais au contraire en accéléré Ils verraient ou ressentiraient les choses brièvement que nous. Une vie humaine leur paraîtrait aussi brève qu'une vie d'insecte pour nous.
Ainsi, on peut espérer rejoindre notre cher Albert pour qui "tout est relatif".

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@spectroman : les "champs de force" c'est dans Star Trek.
Je me souviens ce que m'avais dit un prof de physique au lycée : "les champs on ne sait pas ce que c'est. Alors on appelle ça des champs parce qu'on voit ce que ça peut être". C'est pas formalisé quoi. Après il y a des champs gravitationnels, électromagnétiques (champ électrique + champ magnétique), etc. Mais les champs de force... c'est plus du jargon de science fiction si je ne me trompe. Parce que le rapport entre champ et force c'est que quand un corps est dans un champ il est soumis à une force due à ce champ.

si je ne dis pas de conneries : tout est en mouvement... ou immobile selon le référentiel. Un champ ça déforme le voisinage d'un lieu et ce qui passe par là est dévié. Pour s'imaginer : pensons à une bille sur un drap tendu bien horizontal : elle ne bouge pas. Si on tire le centre la bille sera attirée par ce "vortex". C'est un champ.

Pour le temps, je crois qu'il faut éviter de le dissocier de l'espace. Il faut se mettre en tête que l'univers est un espace à 4 dimensions (au moins). L'univers à un instant donné est une projection de cet espace 4D sur un espace 3D. C'est dur à s'imaginer parce que l'on ne peut pas visualiser un objet en 4 dimensions. Mais en mathématiques ça se traite facilement. D'ailleurs on peut traiter des espaces vectoriels à dimension infinie (le polynomes) mais c'est une autre histoire.
Bon maintenant repensez à cette histoire de champ. Si un champ peut "courber" un espace, pourquoi pas le temps. Imaginez qu'on "tire" la ligne du temps vers le bas. Peut être qu'on peut s'effondrer dans un tel trou temporel. C'est d'ailleurs peut être que le temps semble s'écouler dans un certain sens : on "tombe" dans le temps. Mais ça c'est une vision personnelle que je viens d'avoir, donc ne vous y fiez pas

Le mieux est de se référer au livre d'einstein "l'évolution des idées en physique". Il explique la physique en partant du niveau lycée jusqu'à la relativité. Ca peut être compliqué vers la fin mais c'est bien d'avoir une vue globale dans l'histoire sans quoi on peut vite avoir des "trous" de compréhension.

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Bonjour à toutes et à tous.
Super Fourmi103 et Tom d'Orion, belles visions, continuez !


Je ne savais pas que les fourmis fonctionnaient à 3000 images seconde en fonction de la température ! Comme quoi,le temps est relatif et la nature nous reserve bien des surprises...

Tom d'Orion, tu penses qu'il faut éviter de dissocier le temps de l'espace :sans doute .
Mais je me souviens de discussions avec un thésard en maths pures sur les n-cathégories, et il pensait que le temps en fait est une fractale d'espace, c'est à dire un nombre compris entre 3 et 4 mais différent de 3 et 4 et qui ne serait pas une dimension, car non entier.
Effectivement nos modèles d'espace à n-dimensions marchent très bien, et les maths sont superbes.Mais physiquement à l'heure actuelle, un espace à 4, 5 ...p dimensions nous sommes inclus dedans, mais ils nous sont peut-être imperceptibles physiquement.
Il y a aussi des questions de topologie, l'espace courbe.
Et c'est vrai, le modèle d'une balle de ping-pong sur un trampoline et une boule de pétanque, courbent l'espace. C'est très intérressant .
Mais le temps, auquel nous sommes soumis, comme la gravité, j'ai aussi imaginé l'existence de partions temps un peu comme on soupçonne des gravitons, mais là encore ce sont mes points de vue personnels. J'ai eu un peu ce songe, en faisant des étincelles éléctriques avec un briquet piezzo-éléctrique relié à une lampe flash photo.
Je cherchais d'abord à observer des micro-boules de foudre en répétant un grand nombre de fois...Et chercher à observer des petites points brillants de durée de vie très courte , au bout de l'étincelle, lors de l'impact contre l'électrode...Car aussi la foudre en boule m'intrigue beaucoup, j'imagine que l'éléctron est un pico-trou-noir replié sur lui même, et que de temps en temps, il s'ouvre avec l'extérieur...
Je m'étais amusé à calculer la densité de l'électron et celle-ci , sauf erreurs de calculs, est effarante !

Je trouve que tomber dans le temps est un concept, qu'il faut vivement développer.
Pour échapper et s'affranchir de la gravité terrestre, on utilise le principe de réaction des fusées. Je suis alors persuadé qu'il existe aussi un moyen de s'affranchir du temps par un procédé qu'il nous reste à découvrir. Et encore une fois , c'est peut-être enfantin, parce qu'on y avait pas du tout pensé, et que l'on cherche trop compliqué.
Encore merci pour vos interventions

Bonne journée

A+

Cyril

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C'est facile d'arreter le temps... a ses risques et perils:
il suffit de tomber dans un trou noir!

supposons que je me dirige droit sur un trou noir (bref j'en ai marre de la vie) et j'envoie des signaux lumineux toutes les secondes a quelqu'un d'autre qui reste prudemment a distance. Au bout d'un moment je vais m'approcher l'"horizon" du trou noir, c'est a dire la limite de la zone ou la lumiere ne peut pas s'echapper. Moi je ne sentirai absolument rien lorsque je traverserai l'horizon.

Par contre, mon collegue recoit mes signaux de plus en plus eloignes, comme si mon temps a moi "ralentissait". Il ne recevra le signal que j'ai envoye au moment exact ou je traverse l'horizon au bout d'un temps.. infini!.
Bref de son point de vue "mon temps a moi" s'est arrete...

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Parce que t'as un trou noir près de chez toi ?

Sinon où est-il ? Si ta solution est facile : il faut que ce soit facile d'accéder au trou noir sinon c'est pas du jeu.

Sinon en passant grâce à un trou noir on peut résoudre le problème de l'arrêt d'une machine de Turing : On met la machine au bord du trou noir et on saute dedans. Ce qu'on voit sera à l'infini et donc on pourra voir si elle s'est arrêtée ou pas. Mais concrètement ça ne servirait pas à grand chose.

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Salut à tous,

Je pensais aussi pouvoir décomposer le temps, sous forme de quantats, dont la somme donne un temps continu qui s'écoule.
Comme en spectro traditionnelle, on décompose la lumière en chaque longueur d'onde.
Mais je pense que cela nécéssite de réaliser des interférences, et que cette notion est peut-être une piste. Je fais une analogie entre les moyens de réaliser un spectre optique, basé sur des intérférences d'ondes,et qu'il faudrait trouver un moyen de réaliser d'autres types d'interférences, pour obtenir des quantats de temps, ou comme les partions temps comme j'en parlais plus haut.
Mais comment et avec quoi réaliser ces interférences temporelles entre guillemet ? L'electron est intérressant à considérer car il est en mouvement . Dans son référentiel, le temps ne s'écoule pas de la même façon qu'à notre échelle, un peu comme les particules dans un synchrotron. Si alors on arrivait à créer une macro-mole d'électrons, et qu'on rentre dedans, qu'on se retrouve projeté à une vitesse vertigineuse, il se pourrait qu'on aboutisse. Le tout est de rentrer entre guillement dans un énorme électron ( somme de 10exp 26 e- fondammentaux), dont la durée de vie n'excède la femto-seconde, en étant protégé du milieu extérieur et des grandes quantités d'énergie.
Il suffirait alors de revétir une combinaison étanche, et de pouvoir rentrer cette macro mole d'électrons.
Bon je m'éloigne de mes intérférences, alors je ne sais pas, ça peut intérférer avec un espace parrallèle où les atomes et électrons seraient de la taille de notre univers visible , et alors nous serions projetés dans une sorte d'univers parallèle , 10 exp 26 fois plus grand que le nôtre, et à ces échelles, le temps ne serait plus le même.
Mais bon, c'est en core mon imagination, et je vous laisse le soin de critiquer, ou de développer.

A très bientôt

Bon après-midi

A+

Cyril

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Au fait y'a des gugus qui se sont ammusés à "inventer" les gravitons. Et les chronotons, ça a été "inventé" aussi ?

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"Je me demandais si il a été possible d'observer des zones dans l'univers, qui ne subissent pas l'action du temps."...


Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?

O lac! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes ;
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés ;
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence,
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :

O temps, suspends ton vol! et vous, heures propices
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent,
Oubliez les heureux.

Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente; et l'aurore
Va dissiper la nuit.

Aimons donc, aimons donc! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons !

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?

Eh quoi! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi! passés pour jamais ? quoi! tout entiers perdus ?
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus ?

Eternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

O lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !


Alphonse de LAMARTINE, Méditations poétiques (1820)

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Eh bien, si c'est la minute littérature, je ne manquerai pas de citer Pierre Desproges (si si ) :

"Ôooooooooooooo! Ô temps suspends ton vol. Mon dieu mon Dieu! Comme le temps passe et nous glisse entre les doigts.
Ô arrêter le temps! Repousser à jamais l'heure inéluctable du tombeau! Mais non, hélas, la Camarade ricane et nous guette sans hâte, tandis que sournoisement d'heure en heure nous ne cessons de nous flétrir, de nous racornir, de nous friper, de nous tasser lentement mais sûrement jusqu'au stade ultime où les microbes infâmes nous jailliront des entrailles pour nous liquéfier les chairs et nous réduire à l'état d'engrais naturel. Qu'es-tu devenue, toi que j'aimais, qui fus pimpante et pétillante, bouche de fraise et nez coquin, qu'es-ce que tu fous sous ton cyprès? Qu'es-tu devenue? Oh je sais. Tu es devenue : azote 12%, acide phosphorique 17%, sels de phosphate 31%, âme zéro.

Arrêter le temps.
(...)
Connaissez-vous cette légende africaine que racontent encore à la veillée les vieux pêcheurs du Nil de Bahrel-Abiad? Elle raconte le temps qui passe et la mélancolie de toutes choses, et les vieux la psalmodient inlassablement en ravaudant leurs filets, pour que les jeunes piroguiers écervelés apprennent que la vie n'est pas éternelle et que, comme le disait désespérement Aragon, << le temps d'apprendre à vivre, il est déjà trop tard >>.

C'était il y a longtemps, longtemps, avant que l'Homme blanc ne vienne troubler le calem lourd des chauds plateaux du Sud avec ses clairons d'orgueil et son attirail à desherber les consciences. Un Soleil de plomb tombait droit sur le Nil Blanc où les bêtes écrasées de chaleur venaient se tremper la tête jusqu'au garrot pour boire goulûment l'eau tiède et marécageuse. Au risque de se noyer, quelques oiseaux passeraux s'ébrouaient violemment dans la purée boueuse, à la frange glauque du fleuve. Au loin, un petit chien sauvage égaré dans les herbes grillées de Soleil hurlait, la gorge sèche, la plainte infinie des agonies brûlantes.

Au beau milieu du fleuve, totalement irréfutables, deux énormes hippopotames ne laissaient paraître aux regards que les masses immobiles de leurs dos gris jaunâtre au cuir craquelé de boues éparses et d'algues mortes. Seuls, paisibles au milieu de toute cette faune abrutie de torpeur torride, les deux balourds faisaient des bulles. Mais qu'on ne s'y trompe pas. L'hippopotame n'est pas qu'un tas de lard essouflé. L'hippopotame pense. L'hippopotame est intelligent. Et justement, tandis qu'un gros nuage porteur de pluies improbables venait ternir un instant l'éclat métallique de ce soleil d'enfer, l'un des deux mastodontes émergea soudain des eaux sombres son incroyable trogne mafflue de cheval bouffi. Ses immenses naseaux sans fond se mirent à frémir et à recracher des trombes d'eau dans un éternuement obscène et fracassant. Puis il se mit à bailler. C'était un baillement cérémonial, lent et majestueux, qui lui déchira la gueule en deux , aux limites de l'éclatement, en même temps qu'étincellait l'ivoire blanc de sa bouche béante et que montait aux nues son beuglement sauvage. Presque aussitôt, le second hippopotame, à son tour, sortit sa tête de l'eau en s'ébrouant frénétiquement. Puis les deux mastodontes se regardèrent longuement, à travers leurs longs cils nacrés.
Alors après avoir humé prudemment de droite et de gauche l'air saturé de chaleur électrique, le premier hippopotame dit à l'autres :
- C'est marrant. Je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'on est déjà jeudi.


Passe le temps et passent les semaines. Les hippoptames ont le spleen. Les joursq sont opaques. Les nuits sont de cristal, mais l'hiver nous les brise."

Vivons Heureux En Attandant La Mort Pierre Desproges. Ed. Seuil.

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"Pour nous qui croyons à la physique, la division entre passé, présent et futur n'est qu'une illusion, bien que tenace" (Einstein, 1955).

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Imaginons que notre univers possède un centre d'inertie, un point où toutes les forces s'annulent.
Un peu comme l'oeil du cyclone où les vents sont en suspend, en ce centre ultime, le temps serait suspendu.
Ce centre pourrait-être le point de départ de cet hypothétique BIG BANG imaginé par nos plus grands physiciens.

En ce centre il pourrait y avoir de la matière, ou un composé inconnu de la matière, des birbes d'énergie aux structures inconnues mais qui seraient suspendues indéfiniment en ce point, immobilisées par les forces s'annulants de toute part de l'univers entier.

L'univers se déploie et se reproduit à l'infini à l'image d'une fractale qui sans cesse se reproduit sans jamais se ressembler tout à fait.

Imaginons enfin que ce centre hypothétique soit le reflet de l'univers entier, que toutes les forces qui s'annulent en ce point soient comme la formule initiale d'un univers fractal. Une sorte de genèse pure, une chose faite de substance créatrice, les chromosomes, la graine de l'univers où tout est programmé.

Donc, on pourrait observer ce point mystique en toute chose, car chaque chose serait à son image, on pourrait l'observer en nous aussi, dans chaque élan de pulsion créatrice qui seraient alors lorsqu'on pourra les mettre en équation observables.

Il faudra donc encore bien des découvertes et bien des recherches avant que cette mise en équation soit possible et qu'on puisse regarder à quoi ressemble le centre de l'univers où le temps n'a pas de prise.

Et tantpour éj ap méfu trospec!!

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Bonjour à toutes et à tous,
Merci Joël.
Continue Phil38 ,c'est très interéssant.
Le problème du modèle du big bang c'est que justement , on ne trouve pas ce centre. Alors l'idée c'est qu'il y aurait peut-être plusieurs centres,d'autres univers non-temps, et qu'ils pourraient interférer entre eux, faire des images multiples et seraient peut-être cette fameuse matière noire. Ce qui est intérressant aussi c'est de considérer l'énergie du vide. D'ailleurs des astronomes Toulousains étudient un système de 2 étoiles à neutrons gravitant l'une autour de l'autre, en étudiant les très intenses champs magnétiques.Mais je ne sais pas s'ils ont eu des résultats.
Ceci à pour but de rechercher l'annihilation matière-antimatière. Mais bon ,de quelle façon le temps intervient ? Il y a -t-il des partions temps ? Est-ce une piste pour résoudre ces questions de temps ?
Fourmi103, Astrovicking, très sympa vos élans de poésie.
Tom d'Orion, je ne sais pas si les Chronotons ont été inventés, mais depuis les années 90, j'avais pensé aux partions temps. Mais bon, pas de souci, je suis persuadé que quelqu'un y avait déjà pensé. D'ailleurs aussi , cette idée de faire un spectre du temps, a déjà été imaginée.
Ce qui est intérréssant c'est de voir par quels moyens on y aboutit. Et encore une fois le concept d'interférence me semble intérressant. Il y a peut-être des états de la matière que l'on ignore, c'est à dire il n'y aurait plus de dualité onde-corpuscule. J'imagine réaliser un mur entre guillemets d'électrons, tous collés les uns aux autres, qui peut être permettrait d'interférer avec la matière noire, et d'accéder à un autre univers. Ce mur d'électrons ne durerait que quelques secondes,le temps de le franchir et disparaîtrait, car il nous envelopprerait en entier avec notre combinaison. Pour se le représenter , c'est un peu comme les bulles de savon,que l'on crée, en soufflant ...
Alors, ainsi nous passerions le mur du temps.
Les électrons deviendraient des électrons libres, inter-agisseraient entre eux dans une zone, où ils ne rencontrent plus d'atomes, pour former une surface homogène électronique,je ne sais pas si cette surface est sphèrique,ou en selle de cheval, mais nous rentrerions dans ces électrons, pour être hors du temps.

Bonne soirée
A bientôt

Cyril

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