Dédé de St-Fé 0 Posté(e) 15 mai 2007 J'apprends aux infos ce midi sur France-3 que plus personne veut investir dans le programme Galiléo, une demande de fonds public a été faite.Est-ce la fin de l'ambitieux programme Galiléo ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Astro 111 0 Posté(e) 15 mai 2007 Je ne crois pas, ils ont déjà lancé un satellite, et Galiléo est tellement impressionnant par rapport au GPS américain, enfin on l'attend. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
bruno beckert 746 Posté(e) 15 mai 2007 Bonjourseul UN satellite de test a été lancé pour "occuper" les fréquences allouées ( à quelques semaines près, elles étaient perdues...)le projet est en très mauvaise passe : désaccord entre les industriels, les opérateurs, les pays membres...l'UE envisage très sérieusement une refonte TOTALE de la gouvernance du projet : au moins 3 à 4 ans de report..Entre temps la Chine se lance très sérieusementun peu comme pour le tunnel sous la Manche, les fonds privés ne peuvent pas TOUT, surtout quand l'investissement initial est lourdil s'agit bien, en effet, de "nationaliser" le projet[Ce message a été modifié par bruno beckert (Édité le 15-05-2007).] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
maire 252 Posté(e) 15 mai 2007 Le projet aurait-il été mal cadré par les instances européennes pour qu'il soit rendu intéressant par les industriels? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
PascalD 4 385 Posté(e) 15 mai 2007 Mais non, mais non ... ça serait bien la première fois qu' un projet "Européen" serait budgetté n' importe comment par les donneurs d' ordre, et que les industriels y verraient l' occasion de s' en servir comme pompe à fric Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité chinois02 Posté(e) 15 mai 2007 Galileo?On se marre, l'europe, combiens de divisions?Le problème est simple: Mettre en orbite 30 satellites coûte cher, surtout si le service est quasi gratuit (les recepeturs GPS captent passivement les signaux satellites et peuvent se multiplier sans que des abonnements soient payés)Il faut donc, en premier, socialiser les pertes, en demandant aux états de financer l'infrastructure, puis faire exploiter les recettes par le privé Epreuve pratique: http://www.french.xinhuanet.com/french/2007-05/11/content_427022.htm la source fait sourire....mais véridique.Bon, c'est pas tout, en plus, les rats, ils quittent le navire pour ne pas payer! http://www.french.xinhuanet.com/french/2007-04/14/content_414951.htm et oui, il y a le GPS, le réseau GLONASS, GALILEO, il y aura COMPAS (même technologie).Tiens, eux, ils ont mis le proto en orbite!A la décharge de l'UE, les deux premiers réseaux ont été établis pour des raisons militaires et financé pour cause de guerre froide![Ce message a été modifié par chinois02 (Édité le 15-05-2007).][Ce message a été modifié par chinois02 (Édité le 16-05-2007).] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Dédé de St-Fé 0 Posté(e) 16 mai 2007 Il faut peut-être se mettre à la place des opérateurs, ils ont le GPS américain très bon marché et d'excelente qualité et on leurs demande de financer un projet certe excelent mais couteux et très long à exécuter . Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lopez_Alain 237 Posté(e) 16 mai 2007 BonjourCette affaire bien mal partie, effectivement les finances public sont à sec, faut pas compter dessus, de plus compter sur plusieurs états de l'Europe, pourquoi pas, on a vu le résultat avec EADS, bien dommage tout cela, on verra bien.A+ Alain Lopez Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
biver 6 625 Posté(e) 16 mai 2007 Je me lance peut-etre sur un terrain glissant et manquant de connaitre toutes les donnees du problemes, mais je crois que l'Europe n'existe pas pour "suggerer" des programmes ambitieux de ce type uniquement finances par les fonds prives des industriels qui voient plus rentable (a court terme) d'acheter ce qui existe...L'Europe sans moyens financiers mais uniquement avec des directives incitatives ne fait pas progresser grand chose... (peu d'innovation)Certains gros projets comme Ariane, Spot,... ont d'abord ete lances sur des fonds publics (Europeens=ESA, nationaux-CNES) avant de devenir des programmes industriels, et je crois que cela ne marche que comme cela chez nous et meme ailleurs (quand ce sont des fonds militaires qui lancent GPS et cie)Cela n'est peut-etre pas une bonne preuve que la recherche et l'innovation soient vraiment une priorite du domaine prive/industriel...Nicolas Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité chinois02 Posté(e) 21 mai 2007 Et un coup tordu supplémentaire: http://www.lesechos.fr/info/analyses/4574802.htm On aurait dû être rapides sur ce programme, mais on a voulu pour des raisons idéologiques laisser la main au privé.... comme pour airbus.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Dédé de St-Fé 0 Posté(e) 21 mai 2007 OUAI, c'est vraiment mal barré, je crois sérieusement qu'on peut faire le deuil pour Galiléo ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Joël Cambre 1 Posté(e) 21 mai 2007 Moi je ne vois rien de mal barré. Juste un pb en train de se résoudre par un financement public au lieu d'un financement privé. L'Europe fera Galileo car elle n'a pas le choix, elle ne peut pas dépendre du gps, ni commercialement ni stratégiquement. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
frédogoto 2 033 Posté(e) 8 juin 2007 quote:Les fonds publics à la rescousse de Galileo[2007-06-08 14:45]par Yves ClarisseLUXEMBOURG (Reuters) - L'Union européenne s'engage à financer sur fonds publics l'infrastructure de Galileo, l'ambitieux système européen de positionnement par satellite menacé par la défaillance du secteur privé.Mais les ministres des Transports des Vingt-Sept, qui se sont réunis à Luxembourg pour sauver ce projet-phare de l'UE, restent fortement divisés sur les modalités précises du financement et la question a été reportée à l'automne prochain.Le secrétaire d'Etat français aux Transports, Dominique Bussereau, n'a pas caché que l'heure était grave après que les industriels eurent refusé de prendre le moindre risque financier malgré l'engagement qu'ils avaient pris il y a deux ans."Galileo, cela aurait très bien pu se terminer aujourd'hui", a-t-il déclaré. "C'aurait été un signal terrible pour l'Europe."Certains pays, comme le Royaume-Uni, ne sont pas convaincus qu'il s'agit réellement d'un programme stratégique dans le mesure où son concurrent, le GPS (Global Positioning System) américain, est d'ores et déjà disponible gratuitement.Mais la plupart des pays européens sont d'un avis contraire."Il faut que nous trouvions notre place par rapport à l'Amérique et à l'Asie", a estimé lors d'une conférence de presse le ministre allemand des Transports, Wolfgang Tiefensee, dont le pays préside actuellement l'Union européenne.GALILEO SUR LE PAS DE TIRDès lors, les Vingt-Sept se sont rassemblés pour décider de prendre le relais, mettant fin, du moins pour la construction et le lancement des 30 satellites nécessaires, à un partenariat public-privé qui a échoué, comme souvent dans des projets risqués qui requièrent au début l'intervention de l'Etat."Nous pouvons remettre le projet Galileo sur le pas de tir pour le rendre opérationnel en 2012", s'est réjoui Jacques Barrot, le commissaire européen aux Transports.Les Vingt-Sept ont donc décidé que l'argent public financerait l'infrastructure satellitaire pour un coût de 3,4 milliards d'euros, soit 2,4 milliards supplémentaires par rapport au milliard d'euros déjà injecté, sur un coût total, exploitation comprise, de 10 milliards d'euros.Barrot a relativisé l'ampleur de ces sommes en expliquant que cela représentait 400 millions d'euros sur six ans, soit le coût de la construction de 400 kilomètres d'autoroute par an.Mais les détails devront être réglés à l'automne et Tiefensee n'a pas exclu un désaccord qui fasse échouer le projet, dans le mesure où deux camps s'affrontent.La Commission, le Parlement de Strasbourg et la plupart des Etats membres sont favorables à un financement par le budget européen des 2,4 milliards d'euros nécessaires.Ce montant est disponible, puisque chaque année de trois à 10 milliards d'euros représentant la différence entre les crédits d'engagement - les sommes prévues pour les projets - et les crédits de paiement - les montants réellement payés - sont ristournés aux Etats membres à l'issue de l'exercice budgétaire.MÉFIANCE FRANCO-ALLEMANDEMais l'Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas préféreraient un système par lequel chaque pays fournirait une contribution à l'Agence spatiale européenne.Ces pays veulent s'assurer ainsi des retombées plus importantes dans le domaine industriel - au sein de l'agence, le "retour" est égal à ce qui est mis dans le pot commun - et limiter l'intrusion de la Commission européenne dans la gestion.Pour certains responsables, il s'agit d'une conséquence de la méfiance qui s'est installée entre la France et l'Allemagne dans le cadre de la restructuration d'Airbus, filiale d'EADS, chacun tirant la couverture à soi.Aucun pays n'a voulu totalement exclure une option - Tiefensee a même parlé d'y associer en partie le secteur privé - et, selon des sources de la Commission, c'est un mélange des deux possibilités qui devrait finalement s'imposer.Beaucoup plus précis que le GPS, Galileo devrait avoir de multiples applications dans l'agriculture, les transports, l'environnement, la pêche, la surveillance des infrastructures.Le consortium privé choisi est composé de grands groupes industriels européens: le géant de l'aérospatiale EADS, les français Thales et Alcatel-Lucent, le britannique Inmarsat, l'italien Finmeccanica, les espagnols AENA et Hispasat et le duo allemand Deutsche Telekom-Centre aérospatial allemand.Même s'il renonce au financement de l'infrastructure, il lui reviendra d'exploiter Galileo lorsqu'il sera opérationnel. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité chinois02 Posté(e) 9 juin 2007 Socialisation des pertes et privatisation des benef, c'est à la mode Mais ce n'est pas dit que galileo surnage parmi les 3 autres réseaux satellitaires équivalents, surtout que les Chinois vont réussir à nous griller (2010!)[Ce message a été modifié par chinois02 (Édité le 09-06-2007).] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 13 826 Posté(e) 16 juillet 2019 12 ans plus tard… https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/constellation-satellites-galileo-gps-europeen-panne-depuis-plusieurs-jours-76865/ Avec 26 satellites en orbite et un système que l'on croyait à la hauteur des GPS et autres, c'est la cata : tout le système est en panne depuis le 11 juillet... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lopez_Alain 237 Posté(e) 18 juillet 2019 Bonjour Oui effectivement j'avais vu cela aux infos, bon on va être encore tributaires des américains. Bonne journée Alain.L Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 641 Posté(e) 21 juillet 2019 https://www.dlr.de/dlr/en/desktopdefault.aspx/tabid-10212/332_read-36876/#/gallery/33907 Le système européen de navigation par satellite Galileo est à nouveau opérationnel . Vous trouverez dans le lien ci-dessus les premières explications (en anglais) sur ce très sérieux incident. Les causes à l'origine de la panne ne sont pas précisément connues mais font déjà l'objet d'une enquête approfondie (comme on dit dans le milieu)... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité iblack Posté(e) 21 juillet 2019 Il y a 2 heures, Huitzilopochtli a dit : Vous trouverez dans le lien ci-dessus les premières explications (en anglais) sur ce très sérieux incident. Les causes à l'origine de la panne ne sont pas précisément connues Un opérateur qui s'est endormi sur les touches ctrl-alt-del Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites