Kaptain

Rencontre Reeves-d'Ormesson ce soir

Messages recommandés

quote:
Le premier est l'écrivain préféré des Français, celui qui nous a fait aimer Chateaubriand et connaître Paul-Jean Toulet. Le second est l'astrophysicien qui nous a expliqué le big-bang, ses conséquences et ses implications. Ils n'avaient jamais bavardé ensemble devant les caméras de télévision. Cet oubli sera réparé ce jeudi. Jean d'Ormesson et Hubert Reeves sont les invités de François Busnel pour un tête-à-tête exceptionnel d'une heure en direct, à l'occasion de la parution de leurs nouveaux livres, Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit de Jean d'Ormesson (Robert Laffont) et Là où croît le péril... croît aussi ce qui sauve d'Hubert Reeves (Seuil). Bien qu'ils ne se connaissent pas, ils partagent un certain nombre de grandes interrogations. Une rencontre au sommet à suivre jeudi 17 octobre à 20 h 40 dans La grande librairie sur France 5.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Merci Kaptain pour ce petit moment de bonheur!

Il y a eu une phrase (vers la fin ) qui m'a particulièrement marqué: " Le mal apparaît avec l'homme"

C'est ce qui me fait dire et on en a déjà parlé, que l'homme ne peut pas être un simple animal, qu'il a quelque chose de différent.
C'est assez troublant de constater que nous sommes parmi l'infinité d'espèces les seuls à avoir dans le passé, des origines jusqu'à nos jours et je n'en doute pas, dans le futur, jusqu'à notre disparition (?) les seuls à apporter le mal.
Evidemment pas uniquement, le bien aussi.

Une vérité qui se base uniquement sur la science (biologiquement l'homme est un animal) ne peut me satisfaire.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
" Le mal apparaît avec l'homme" peut-être mais dans tous les cas le mâle apparait avec dieu et le mal est dans la femelle pour toutes les religions.

Etonnant nan, l'homme serait-il une femme?

[Ce message a été modifié par jmpg86 (Édité le 17-10-2013).]

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Au risque de limiter la portée de cet événement... Est-ce que ce sera un moment si fascinant que cela a priori ? Qu'est qu'un écrivain à la posture politique à la croisée de certaines limites à l'ouverture d'esprit ...et un scientifique (dont j'ai lu quelques écrits dans ma jeunesse comme tout le monde...) qui ne ne considère pas le hasard comme un des facteurs important d'une cosmogonie peuvent réellement apporter au débat? ... En plus avec le big bang qui prend du plomb dans l'aile...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Au risque de dévier du sens premier/commun de cette phrase, celle-ci me parait en fait très naturelle: le mal est un concept humain, basé sur la culture et l'éducation, un simple définition d'une classe de choses. Sans l'homme, le concept du mal n'existe tout simplement pas.


Simon

[Ce message a été modifié par AlSvartr (Édité le 18-10-2013).]

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pour qu'il y ait mal, il est nécessaire qu'il y ait conscience du mal, ce dont sont incapables les animaux. Maître Vaufrèges, à vous ! (J'ai loupé l'émission en plus... C'était bien ?)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Alors c'était Jean d'Or mes son et lumière ou bien on a perdu patience dans l'azur?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Peu importe qu'il y ait conscience du mal pour qu'il y ait mal: nous avons conscience que ça existe chez nous et pas chez les animaux (ou si peu par instinct de survie) et cela suffit pour nous singulariser.

Les animaux n'en ont pas conscience ? Qu'est ce que ça change puisque nous voyons que le mal se situe chez nous et que nous pouvons comparer à travers notre conscience ?

quote:
Le mal est un concept humain basé sur la culture et l'éducation

Le serpent se mord la queue! Si l'homme se différencie des animaux par ces entités, c'est bien la preuve que c'est autre chose qu'un animal ; Car on est bien obligés de constater que si la "matière biologique" est la même, il en va différemment pour "l'essence".

[Ce message a été modifié par Alain 31 (Édité le 18-10-2013).]

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Bof,

j'ai déjà vu mon chat torturer une souris par jeu. C'est mal, et il n'est pourtant clairement pas humain.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Et l'orque joue avec l'otarie avant d'en faire son repas.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
quote:
C'est mal

C'est TON opinion, pas celle du chat...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Fallait s'attendre à ce genre de réponses profondes!
De toute façon faire son repas d'un autre animal pour un animal carnivore y a pas d'alternative, alors le jeu avant....

Cherchez quelque chose de mieux !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
J'approuve Kaptain. On fait le mal quand on en a conscience, et seul l'Homo, jusqu'à preuve du contraire, le peut.

On a observé des chimpanzés qui massacrent les petits d'un rival. Mais c'est (paraît-il) un réflexe darwinien. Ce n'est pas « mal » puisque les chimpanzés n'ont pas de sens moral (jusqu'à preuve du contraire).

Ce qui distingue l'homme des autres animaux, c'est que grâce à son sens moral, il élabore ses propres lois, sans se soumettre à celles (parfois cruelles) de la nature. Ce faisant, il crée le bien et le mal, forcément. Mais je pense que l'un des plus grands moments de l'humanité, plus important encore que la maîtrise du feu, c'est lorsque les hommes se sotn mis à soigner leur prochain. Aucun animal, pas même le chimpanzé, ne fait ça. Les mères aident leurs petits par instinct maternel, mais ce n'est pas pareil.

J'ai lu quelque part qu'on a découvert des restes d'un homme de Néandertal qui avait une grave fracture et qui était mort des années après. Avec une telle fracture, il ne pouvait pas marcher (il avait la jambe tordue ou je ne sais quoi) et pourtant il a survécu des années après, forcément avec l'aide des autres. Quand un chimpanzé est blessé, les autres le regardent, ne comprennent pas ce qu'il lui arrive, et le laissent crever (je ne dis pas ça pour dénigrer les chimpanzés, il n'y peuvent rien).

Dernière chose : il y a une chose que je trouve agaçante, c'est l'auto-dénigrement de nous les hommes (et les femmes). Ah la la, l'homme est la première espèce à faire le Mal, ah la la (mais moi je suis gentil, hein)... Ah la la, l'homme détruit la planète, ah la la (mais moi je trie mes déchets)... Ah la la, l'homme est un parasite pour la Terre, ah la la (sauf moi)... Ah la la, les gens sont bêtes, ah la la (ils savent même pas que le Soleil tourne autour de la Terre, ah les cons)...

Mince, soyez fiers d'être humains ! On a fait plein de trucs bien ! Vous ne trouvez pas que le bilan global est super positif ? L'aventure a merdé par moments, mais mince, ça valait quand même le coup, non ? On a même marché sur la Lune ! Alors il vous faut quoi ?

[Ce message a été modifié par Bruno Salque (Édité le 18-10-2013).]

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Alors il faut s'entendre sur ce qu'on veut dire par "Le mal apparaît avec l'homme"

Est-ce du mal en tant que concept que l'on parle?
Si oui, je suis d'accord, avant l'Homme, ce concept n'existe pas.

Est-ce du mal en tant qu'acte que nous jugeons aujourd'hui ainsi?
Si c'est le cas, je suis désolé, le mal ne nous a pas attendus pour exister. Seulement pour être appelé ainsi.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bruno Salque >  ".on a même marché sur la Lune !..."

Punaise, t'as de la chance que SuperNasa ne soit pas disponible en ce moment ! ..

La notion de "mal" évoquée ici est celle je crois qui résulte de l'imperfection de fait du monde, des hommes et conséquemment de leurs actes. Et chacun d'entre nous au cours de sa vie a à prendre conscience, plutôt douloureusement, des limites de la condition humaine..

Il n'est bien sûr pas difficile d'imaginer un monde meilleur, et dans l'histoire de l'humanité beaucoup se sont attelés à le transformer dans ce sens, convaincus de la justesse de leur mission et de leurs décisions.
Sur ce point, les sociétés humaines sont "riches" de transformations profondes, de pas mal "d'errements" très coûteux, mais aussi d'avancées marquantes dont nous demeurons les héritiers.

En fait la question du bien et du mal rejette directement chacun de nous à sa propre conception de la conscience morale et à l'usage qu'il fait de sa liberté. Dans ce cadre, les "principes généraux" édictés par les règles sociétales, voire par les religions, ne suffisent pas..
Déjà il faut bien voir que l'aspiration au bien n'est pas.. connaissance du bien. D'autant que nos impulsions, nos humeurs ne nous mettent généralement pas dans les dispositions qui y mènent..
De plus, bien et mal n'ont pas "l'existence des choses", notre raison étant limitée leur appréciation peut parfois dépendre du point de vue adopté.

Surtout, l'homme demeure ce qu'il est et a toujours été, un mélange de bien et de mal, de vice et de vertu, capable de génie, mais un être le plus souvent dominé par les sombres cavernes de l'ego..

Ce qui est clair, c'est qu'il est pour le moins indispensable en tout cas de peser nos décisions en conscience, l'inconscience demeurant l'autorisation donnée au pire..
Choisir en conscience de rejeter ce qui nous semble mauvais en nos actes permet aussi de nous constituer, nous modeler à l'image d'un "idéal" : L'idée saine et intime selon laquelle notre vie est un devenir et donc qu'il y a quelque chose qu'il nous faut devenir et être.

Concernant la sociabilité animale, on aime assez les clichés qui permettent d'opposer radicalement la société animale le plus souvent "totalitaire et cruelle" à la société humaine. Il n'est pas sûr que l'on gagne beaucoup à ce genre de comparaison. On sait aujourd'hui que la sociabilité animale est bien plus complexe que nos caricatures et surtout de nos concepts de bien et de mal..

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 19-10-2013).]

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je ne pense pas que la sociabilité animale ait quelque chose à voir avec le bien et le mal.
Qu'elle soit complexe, encore assez mal connue, OK. Mais qu'est ce que le bien et le mal vus côté animal? Je pense que nous l'ignorons bien davantage...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il manquait sans doute la participation de Hannah Arhendt au débat à propos d'une certaine "banalité" si vous voyez ce que je veux dire

Et expérience de Milgram ou de Stanford,par exemple, ça vous parle?

Difficile de séparer psychologie sociale et réflexion sur éthique/morale...

d'Ormesson et Reeves ne sont pas philosophes patentés que je sache, parce que c'est quand même dans ce domaine que la discussion évolue.

Je vais vous dire le fond de ma pensée. Le Reeves, sorti de son astrophysique nucléaire, il me gonfle grave.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
le "mal" n'est qu'une question de cultures.

Cultivons nos jardins.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

... S'pèces de briseurs de Reeves...


PS > J'ai pas écouté ce débat, mais ça donne envie ce fil ..

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

OK Kaptain, merci..
.. 23h20 semble t'il..


Voui, merci aussi Alain31

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 20-10-2013).]

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Quand un chat (ou un chien) essaye de voler quelque chose dans la cuisine il a conscience que c'est mal...

La preuve ? Il faut le voir détaler quand quelqu'un arrive !!

Mal ? oui, mais au sens du conditionnement et tout au plus au sens du "j'ai pas le droit de le faire" mais probablement pas au sens moral "Bien/Mal". Jamais vu un chat aller à confesse !!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Quand on surprend un chat ou un chien qui vole de la nourriture on a forcément un geste brusque d'indignation qui lui fait prendre peur.
Il peut détaler avec le morceau à la bouche mais c'est parce qu'il le convoite, pas parce qu'il a conscience du mal.
Enfin, ce n'est que mon avis...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant