p.ollux

froid limite?

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Je débute et je voudrais savoir quelle est la limite de température (et aussi humidité) pour pouvoir sortir un telescope sans abimer le matériel compris la motorisation. Doit-on isoler les moteurs par temps froid?
Merci d'avance.

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A mon avis la premiére limite , c'est toi !!
Si tu peux pas tenir dehors , alors laisse tomber .
Je viens de finir mon observation , eh ben je suis congélé , il faisait entre -5° et -10° facile !!
Et comme j'avais besoin d'une main pour manipuler , eh ben pas de gant sur cette main , et je peux te dire qu'a la fin , ( et même avant !) je ne la sentait plus !!
Je suis content , j'ai quand même tenu 1h30 , ouf ....!

------------------
A+ et bon ciel .

Phiber.

http://pageperso.aol.fr/langloissyl/astroptik.html

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Ici, Jura... -11° sur terrasse dégagée plein sud.

Et ben je fais 30 minutes dehors, 30 minutes dedans.
Je met les gants, le bonnet et l'écharpe sur le radiateur et le manteau devant la cheminée. Bref, quand je sors, c'est impec!

Pour les moteurs, à -10° ma motorisation de 6 Volt tourne un peu mou alors il faut garder les piles au chaud dans le blouson sinon, ça ne démarre même pas.

Hop la, j'y retourne!

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Bande de rigolos ! J'etais avec ma femme (note l'exploit, vous pouvez surement pas tous en dire autant) et on vient d'observer de 21h30 a 1h00 par -9/-10 (sans trop de vent tout de meme).

La limite, c'est clair c'est les mains, le nez et les oreilles, et surtout les pieds qui te la donneront !

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t'as raison madmac!!! je rentre a l'instant d'une petite observation d'environ 3h00 et ben je peux te jurer qu'il faisait pas plus de -10 degrés chez moi non-plus en normandie!!
j'avais pris un thermometre...
mais j'en est pris plein la rétine!!!
et merçi pour ton conseil de mise en station,mon étoile repere n'a pas monter le moindre signe de dérive avant une bonne demi-heure!!! cool...
a+

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Hello
Hier soir, -8° en gironde avec un petit vent du nord bien sympathique, j'ai observé de 18 H à 1H du matin sans avoir froid un seul instant et pourtant je suis frileux. J'ai trouvé une technique qui me convient bien, d'abord couvrir la tête bien comme il faut, multiplier les couches sur le corps et les jambes en finissant par un truc genre ciré qui permet d'empêcher le vent de passer, et surtout je mets des chaufferettes dans les chaussures. On trouve ça dans les magasins genre Décathlon, ça coûte environ 1,5 euro le jeu de 2 chaufferettes, et ça dure environ 4 heures. Je vous garantie que ça change la vie !

Sinon pour répondre strictement au message, il n'y a pas vraiment de limite si on prend des précautions, la première est de faire attention à la source d'électricité, il faut le plus possible la protéger du froid, là aussi, une petite chaufferette et la batterie enveloppée dans du plastique bulle et le tour est joué. Pour ma part je n'ai jamais protégé les moteurs, même jusqu'à -10°, j'ai vu un canadien qui observait jusqu'à -30° et il n'avait pas de protection particulière pour son matos.
A+

[Ce message a été modifié par olivier (Édité le 12-01-2003).]

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Bonjour,
Pour repousser ses limites concernant les mains, mon truc qui date de l'Armée: une paire de gants fins en soie. On peut manipuler les appareils avec toute sa sensibilité, et on est plus protégé que mains nues. Et je vous jure que je suis très frileux des mains!
Bon, après 2-3heures, on a froid, mais ça retarde.
Si ça peut servir à quelqu'un...

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Pour moi , la température limite est de 35° la nuit avec un taux d'humidité de 95% , au délà , c'est vraiment invivable et je suis obligé de tomber le T-Shirt
Pour le froid limite , je ne peux rien te dire , ici c'est minimum 14-15° "l'hiver"

Bon je sais , je suis hors-sujet , mais j'ai pas pu résister !!!

Teva

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saluut !

c'est vrai que dehors la nuit, ça caille dur ! mais en france (métropole hein ) on a pas trop le choix, en hivers c'est soit chaud et nuages, soit beau ciel et froid ! bref, si le télescope ne subit pas les effets du froid, je me posais la même question concernant son fidèle compagnon qui le suit partout : mon pc portable !

est-ce que l'ordinateur doit craindre le froid ? l'autre nuit je suis reste 1h30 par -5°C, et en rentrant, il m'a fait un bug... bien sûr je peux pas être sûr de l'origine du bug... mais bon..

qu'en pensez vous ? froid et pc ??

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-10 ? en short oui !!!!

Ma premiere observation au Champ du Feu, il y a 16 ans ... -24° !!!!!!!!!!!!!

Et on a arreté l'observation au lever du Soleil.

Depuis, quelques observations (toujours au Champ du Feu) par -21 et - 18 (dont une ou nous avons commencé a 10 personnes et fini a 3, les 7 autres ayant fini la nuit dans la voiture avec une couleur dominante des levres dans le bleu !)

Cette soirée s'est finie nous 3 en calecon dans la neige à nus balancer des brassées de neige histoire de se donner un coup de fouet avant de repartir dans les voitures frigorifiées

QUI DIT MIEUX ? lol

Matthieu

PS. j'ai tout de meme trouvé plus eprouvantes les observations a 0° dont l'air avait une hygrometrie de 0 a 5% dans la tranche 4000-5000 m himalayens !

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Souvenir egalement d'une soirée dans les Vosges où la St-Yorre etait liquide dans la bouteille jusqu'au moment où on debouche la bouteille.

La decompression au moment de l'ouverture a gelé toute la bouteille en 2 secondes !!!!!!!!!!

Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas la soirée ou nous bouteilles de Beaujpif Nouveau ont gelé en 1 heure...

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Matthieusibon : sûr qu'on est pas égaux devant le froid, vues les conditions que tu décris je crois qu'il y a longtemps que j'aurais jeté l'éponge... enfin pas sur quelqu'un parcequ'à ces températures là ça serait aussi violent qu'un jet de pierre
A+

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De toute façon, si on a froid, c'est qu'on est mal habillé.

Ma recette: se fringuer à la mode "pelures d'oignon", il vaut mieux plusieurs petites épaisseurs qu'une grosse.

Pour les gants, ceux que je possède (cuir/fourrure synthétique) viennent de chez le "marchand" mais je me suis entrainé à tout monter/démonter avec eux.

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Il n'y a pas vraiment de limite. Tout dépend du savoir faire pour se proteger du froid. J'arrive assez facilement à observer par -10 -15°C. Là je multiplie les épaisseurs. La tête et les pieds semblent être super important. Récement j'ai trouve que rien ne valait des moufles à 2 € sorti d'un magasin de mode féminine pour affronter le froid. C'est suffisament fin pour manipuler et le fait de pouvoir mettre les doigts les uns contre les autres cela permet de se réchauffer suffisament.

Bon ciel

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Merci pour vos réponses enthousiastes.
Le matériel n'a pas l'air de trop craindre, c'est déjà pas mal.
Quant au bonhomme, il a vite atteint ses limites puisque me précipitant dès les premières nuit claires de la semaine sans être assez couvert j'ai chopé une bonne crêve. C'est sans doute le métier qui rentre.
Mais attention Teva, on s'enrhume vite par 14° à Tahiti.Maururu.
Merci à tous.

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Bonjour,
J'ai observé ces 2 derniers jours depuis mon balcon par -5° ou -6°. J'ai la lunette Kepler 150 sur EQ4 non modifiée, c'est à dire avec la graisse d'origine. Au bout de 2 ou 3 heures je n'avais plus besoin de serrer le frein en AD car les mouvements étaient devenus relativement durs et ça entraînait tout seul. Par contre les moteurs n'ont pas flanché, je n'ai vu aucune différence dans la vitesse de base ou les rappels. Samedi soir les piles m'ont lâché mais elles avaient pas mal d'heures derrière elles. Le boîtier de piles était à la température ambiante.
Bon ciel à tous,

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Samedi soir, opération Sauron. Température fraiche sans plus, -12°C, rien de remarquable à mon avis. Gentiane (un dé à coudre pour digérer le repas, pas un verre, barbares!), tenue pelure d'oignon, bandeau de ski pour les zorelles, large capuche, lunette "glacier" contre la lune (non la j'déconne, mais la prochaine fois j'essaierai). Mise en température du C8 de 3h30 de 18h00 à 21h30 environ. Après ce temps de mise en T°, le Seigneur des Anneaux était... C'est dans ces conditions qu'on voit que Thierry Legault a une très bonne balance des couleurs à mon avis...

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Beaucoup d'excellents conseils dans ce qui précède, et aussi quelques bémols de la part d'un vieux coureur d'altitude ayant parfois dû "gagner le jour" avec effort, au terme de veillées particulièrement glaciales (-39°C dans les Laurentides canadiennes, une fois, comme diraient nos amis belges)et bien souvent en haute montagne dans les -20/-25°C avec plus ou moins de vent.

Bien résister au froid, c'est d'abord se préparer minutieusement : ne pas le sous-estimer et ne négliger aucun détail.
Aucune partie du corps ne doit être exposée, ni comprimée.
En dessous de -20 à -25 en effet, la sensation directe de froid s'estompe dangereusement en l'absence de vent, car nos "capteurs" naturels sortent de leur fourchette de sensibilité : à part quelques signes subtils comme une matité particulière des sons, la tendance de la peau des doigts (toujours légèrement humide) à coller instantanément à toutes les surfaces métalliques, le picotement caractéristique de la respiration dans les fosses nasales, les battements de cils plus fréquents et plus difficiles parceque les paupières tendent à rester collées, il n'y a pas de souffrance extrême à affronter un froid extrême.

En revanche, tous ces signes doivent alerter l'observateur et lui intimer la plus grande vigilance : en vingt secondes, une main sortie du gant ne permet plus de prendre une note ; en moins d'une minute, raideur et insensibilité deviennent telles qu'il devient très difficile de réenfiler ce gant.

La préparation commence la veille à midi avec une solide plâtrée de pâtes, féculents, patates ou autres sucres lents : il faut gaver ses muscles de réserves énergétiques dans lesquelles le corps pourra lentement puiser pour fabriquer ses calories. Le soir c'est déjà trop tard, car l'effort de digestion, en dérivant la circulation sanguine à son profit, provoquera une mauvaise irrigation des extrémités - inconfortable et dangereuse.
Il faut être bien hydraté, et pour cela boire plutôt tiède que brûlant ou glacé, car dans ces deux derniers cas on n'avale presque rien. Une soupe salée riche en sels minéraux est toujours préférable à une boisson sucrée, car elle favorise la métabolisation des sucres lents et évite les effets "coup de fouet" aux retours de manivelles ravageurs. La déshydratation guette par grand froid, or qq % de déshydratation provoquent une baisse de rendement énergétique musculaire catastrophique - tous les sportifs le savent - mais aussi une exposition accrue aux risques de gelures.
L'altitude accentue ces problèmes, car la baisse de la pression atmosphérique, donc de la tension de vapeur, accélère la déshydratation par la respiration et la transpiration.
S'il faut être humide au dedans, il faut rester sec sur soi : vêtements amples et respirants sont obligatoires. La transpiration doit s'évacuer parfaitement, particulièrement au niveau des pieds, des mains, de l'entrejambes, de la poitrine et du dos...
Une seule solution efficace comme déjà dit : multiplier les couches fines, légères et respirantes, choisies toujours très larges (2 à 3 tailles de plus que sa taille normale, sauf pour la première, en contact direct avec la peau : celle-ci doit être à la bonne taille, mais très souple). Banir tout ce qui peut retenir l'humidité - comme le coton, même pour un simple slip - et privilégier les matières synthétiques type Polartech qui constituent désormais la base des équipements, vêtements et sous-vêtements des marins, montagnards, spéléologues. Ceci concerne le haut et le bas. Enfin recouvrir le tout d'un coupe-vent, non totalement étanche, sans quoi la condensation progressive de la transpiration sur sa face interne en fera rapidement une glacière.
Pour les pieds, bottes fourrées non lacées, si possible avec chaussons de feutre, 2 à 3 pointures au dessus de la normale. Et là-dedans, on ne met qu'une seule paire de chaussettes fines de laine, un peu larges, de façon à ce que le pied bouge beaucoup dans la botte, donc se masse au moindre pas, sèche et se ventile. Au pire une paire très fine type soie de motard, un peu large, surmontée d'une seconde paire fine de laine encore plus large. Pas d'élastique à la cheville ni au mollet, aucune compression.
Aux mains, selon les préférences et les manips à effectuer : une paire de gants de soie de motard à sa taille qu'on gardera coûte que coûte en toute circonstance et qui doit rester sèche. Dessus une bonne mouffle à sa taille ou légèrement plus (mais pas trop car on sera obligé de l'enlever trop souvent), en veillant particulièrement à ne pas avoir de serrage au poignet : toute strangulation même légère sur toute pièce de l'équipement est à proscrire car elle gêne la circulation du sang et favorise refroidissement et gelures. Pour l'astro, on peut préfèrer des surgants en fourrure polaire afin de disposer de tous ses doigts : ils permettent de manipuler sans rien ôter, donc en moyenne d'avoir aussi chaud si on doit beaucoup brasser. Ou une mouffle à gauche et un gant à droite (pour les droitiers, oeuf corse !); ne riez pas : la main la plus active est moins vulnérable.
La tête et le cou doivent être parfaitement protégés, ainsi que le visage : cagoule de soie de motard, passe-montagne de polaire, capuche sur le tout. Attention toutefois à ne pas cacher le bout du nez : il faut respirer librement sans que la respiration ne condense. D'autres techniques existent en dessous de -40, car à partir de là il devient dangereux d'aspirer l'air extérieur sans le réchauffer, mais je pense qu'on atteint les limites du raisonnable pour l'astronomie (et pour bien d'autres choses d'ailleurs !)

Enfin il faut apprendre à se connaître par grand froid, et particulièrement apprendre à se surveiller : guetter l'apparition des signes de gelures : engourdissement superficiel de la peau, sensation d'anesthésie au toucher ; vérifier périodiquement la sensibilité des zones exposées comme les ailes du nez ou des oreilles, les pommettes, qui gèlent facilement et vite, pratiquement sans prévenir. Faire attention au contact de l'oeil avec les oculaires s'ils ne sont pas pourvus d'oeilletons en caoutchouc, la peau est fragile. Remuer fréquemment les orteils et les doigts, être actif, mobile, exagérer ses gestes pour la moindre chose, poser les oculaires à quelques pas du télescope par exemple.

Si la sensation intérieure de froid s'installe, se décrisper mentalement, se forcer à respirer lentement mais très profondément pendant quelques minutes, se laisser traverser par le froid comme une sorte de vague très lente qui vous submerge d'abord puis qui passe et fait place à une puissante bouffée de chaleur intérieure... Je vous assure que le froid s'apprivoise d'abord par le mental : les effets physiques du mental sur la résistance au froid sont spectaculaires et parfaitement réels.
On peut totalement métamorphoser sa propre réaction physiologique au froid par un conditionnement comme une attitude mentale appropriés, mais cela n'exclue aucune des précautions que j'ai évoquées plus haut.

Contrairement à d'autres avis exprimés sur ce forum en revanche, je ne trouve pas que le matos supporte très bien ces conditions.
L'optique ne souffre pas, certes, mais la mécanique, les motorisations, l'électronique, l'alimentation autonome, font la gueule (pour rester sobre). A la moindre trace d'humidité ambiante, un gros barillet trop exposé n'a plus d'astatique que le nom.
Les lubrifiants figent au point de faire peiner les moteurs qui se retrouvent avec une charge virtuelle pour laquelle ils ne sont pas conçus ; Certaines pièces mécaniques en plastique, voire en alliage moulé deviennent fragiles au moindre choc ou à la contrainte, d'autres se couvrent de givre et grippent facilement... Une alim. sur batterie s'écroule complètement, et il est nécessaire de la blinder pour en tirer encore quelque chose (une simple glacière peut suffire, utilisée comme caisson isolant)
Le tout, agravé par une maladresse proportionnelle à l'épaisseur des gants...

Aucune recette générale à ma connaissance, chaque matos ayant ses points faibles : c'est à l'usage qu'on les repère et tente d'y remédier avec ingéniosité.

La récompense sera toujours de bénéficier d'un ciel d'une limpidité extraordinaire !

Bons GLAGLAGLAS en perspective !

Alain

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Vraiment excellent comme message de conseils contre le froid : Je n'avais pas lu mieux sur le sujet depuis "construire un feu" de Jack London (à conseiller vivement).
Merci encore.

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Bigre !! Impressionnant compte rendu sur le froid et les moyens de résister. Moi qui gèle par un petit -10°, j'ai l'impression qu'avec ta méthode on peut aller beaucoup plus loin. Je pense que tu as raison, -40° semble être une limite "raisonnable" pour observer le ciel .
Je crois aussi que tu as raison pour ce qui concerne le matériel, mais jusqu'à -10° il me semble que si on fait attention à la source de courant et si on a des graisses téflon ou lithium (garanties jusqu'à - 80° en conservant leurs propriétés) à la place des graisses de qualité moyenne qui sont dans beaucoup de montures actuelles, les risques sont mineurs.
Pour l'électronique, j'ai eu une petite mésaventure ce samedi car j'avais négligé de mettre le PC en marche dès sa sortie de sa sacoche, il a fallu que je réchauffe au sèche cheveux pour que tout rentre dans l'ordre. Bien entendu une fois qu'il est sous tension je le protège en permanence de l'humidité et du froid par une couverture isolante, comme ça son propre dégagement de chaleur maintien un fonctionnement normal. Idem pour la raquette de pilotage, je la mets sous tension dès que j'arrive sur site et elle est le plus souvent à l'abri de l'humidité qui tombe, elle aussi dégage assez de chaleur pour être en bon état de fonctionner même par temps humide et froid. Côté moteurs, pas de problème, je les protège aussi de l'humidité par un film plastique et ce quelle que soit la saison, ça ne joue pas sur le froid, mais jusqu'à maintenant aucun problème, faut dire que les réducteurs sont en bronze, il n'y a pas de plastique du tout, peut être est ce la cause de leur bon fonctionnement ? Je note aussi que jusqu'à -10°, j'ai vu fonctionner des C8 sur montures GP ou anciennes montures à fourche, ainsi que des Taka sur EM10 et NJP sans aucun problème. A chaque fois il n'y avait que ces types d'instruments sur le terrain donc je ne peux rien dire pour les autres.
Maintenant, il y a certainement des seuils et j'admets tout à fait qu'en dessous de -10° les choses doivent commencer à changer, enfin je le crois volontiers c'est clair que les matériaux ne se comportent plus pareil, de toute manière pour moi il y a de fortes chances que ce soit ma limite basse pour observer
Ah si, un bémol, comme l'an dernier malgré le froid le ciel n'était pas très transparent et même une vague brume trainait près du sol gachant la transparence, c'est râlant !!
Merci pour tous ces conseils, a+

[Ce message a été modifié par olivier (Édité le 13-01-2003).]

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Il me semble avoir lu quelque part que la tête devait particulièrement être bien protégée, puisque 50% des échanges thermiques se faisaient à travers elle!!!

J'ai un prof à la fac, même par -10°c, même quand il neige, il vient en sandales!! C'est un vrai de vrai!! Si jamais il lisait ce message...vous êtes trop fort!!

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Est-ce que d'autres que moi ont cet effet (vers -10) : la pupille qui se mouille tres vite, surtout lorsqu'elle reste ouverte quelques instants pour observer a l'oculaire.

C'est super genant, et encore plus quand c'est pour faire la mise au point.

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je dirais simplement :
que je préfère un froid sec par -14°C ou -20°C et sans vent comme cela a été le cas jeudi.
qu'a un froid humide par -8°C et avec un léger vent comme cela a été le cas vendredi.

pour le matériel : à moins 10°C , les moteurs commencent à souffrir du froid (la graisse qui se "fige").
pour l'électronique, ils sont fait pour resister à des températures plus basses.
l'optique , elle ne risque pas grand chose ainsi que le tube.
par contre , les "écrans plats" ont du mal à résister à des froids plus prononcés.

un bon bonnet,des gants , deux pulls, un bouson ,une boisson chaude et tu peux tenir longtemps comme ça.
jeudi , je suis sortir à 16h00 pour ne rentrer que très tard dans la nuit.

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