frédogoto

TRAS, en attendant le croa, les photos :)

Messages recommandés

Bienvenu super114
c'est vrai que les clacosses etaient terribles

Au risque de paraître ridicule face à ces maîtres Croateurs
je vous livres et mets en pâture tout ce que j’ai sur le coeur
Le soleil se couche tout doucement en tirant sa couverture étoilée
Le jour tir lentement sa révérence
Oh!!!Le Cygne, La Lyre, Cassioppée
Toutes celles dont j’ai déjà connaissance
Que ces belles ont pu me manquer
En ces moments de patience
J’aime dans leurs cœurs m’égarer
Mais elles n’effacent pas celles(eux) à qui je pense
Astrosurfeurs(se) restés chez eux et dont leurs activité
Les ont privé de toutes ces élégances
Ces instants de bonheur dont ils n’ont pu profiter
Aujourd’hui le ciel pleure à ma place
De quitter tous ces amis et le Célé
Vivement la nouvelle édition des TRAS
Venez Bruno (et vous autres) vous verrez que même en été (septembre)
Le ciel et les amis vous laisseront une trace
Que vous ne pourrez jamais oublier
Tous ces instants qui vous emplissent de bonheur
Vous évader dans toutes ces splendeurs
Pouvoir partager avec tous ces pseudos
Des plaisirs réels qui font la vie
D’un coup, mettre une tête sur tous ces mots
Qui tous les jours nous éduquent et nous ravis
Débutants, confirmés, posent leur pierre
A cet édifice qui laisse une lumière
Comme ce bolide qu’on à vu hier
Par force et volonté traverser les nuages
De nous tous il éclaira le visage
Comme un éclair allume le paysage
Pourquoi une seconde ne dure t’elle pas une année
Pour les voir s’entrecroiser pour l’éternité
Ces si jolies dentelles entremêlées
Viennent nous traverser la pupille
Pour nous prendre le coeur
Et le serrer de ses vrilles

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Là je dit: MONSIEUR Daniel 2.
Chapeau et profil bas, c'est que du bon!!!!

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un grelot sonnant et trébuchant

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Grelot > erreur rectifiée ! Comment ai-je pu oublier ces gambettes matinales !!!

Daniel2 > Je suis touchée. Quand le vers se lève à la santé du ciel, la laine se revêt pour une élégante ritournelle !

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"Deficiente vino, deficit omne."

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héhéhé...

lafanette> 1er post; moi aussi
Etoile pl@te> doublé, oui, mais vous, vous aviez 2 essuiglass en fonction... lol [note; à l'allez, on avait doublé une Ferrari F50: véridique]
Cédric> mmmf... pffff... Je te vois plus.. Trop de fummée!
FrédoGoto> ouach, le traitement anti-nieux-rouges de la mort! lol
Reste des Trasseurs> on s'est é cla té! C'é tait tro pui ssant... Ouéouéoué!...
Reste des AstroSurfeurs> vous savez ce qu'il reste à faire... Marquez la date sur le calendrier!

@+

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.:: Contact: spccb@astrosurf.com ::.

Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'ébriété.

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spccb:
tu devrai me remercier d'avoir reussi ce tour de force de rendre tes yeux rouge fluo / vitreux / fatigué présentable.
ingrat que tu es, tu sera evisseré pour cet affront, je coulerai du tungstene fondu dans ta bouche pour laver ces paroles de dedains.

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cathie: exact j'ai laissé mes jumelles et je réponds en retard car si on laisse passer une journée sur le forum on est à la traine derriere 150 messages !!!

de toute façon on se reverra et profite des jumelles d'ici là !

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comment ca va bien valery ?

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chat echaudé crain la tartine beurré quand le sage s'en mord les doigts
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Frédéric T | | AVEX
Parc régional du Vexin
C9'1/4 EQ6 - mak 127
AVEX • Astronomie du Vexin

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pour info les photo" restefond" merci de lire "reste au fond", ces images concernant essentielement la visite du gouffre

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chat echaudé crain la tartine beurré quand le sage s'en mord les doigts
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Frédéric T | | AVEX
Parc régional du Vexin
C9'1/4 EQ6 - mak 127
AVEX • Astronomie du Vexin

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"Comment ça "pas apprécié" Gordon ?

C'est la première fois que je vois une étoile orange et une étoile bleue l'une à côté de l'autre ! bien sûr que si, j'ai apprécié ! Il ne faut pas te vexer..."

Bérénice, j'avais dit que tu ne "semblais pas convaincue", nuance... c'était en comparant avec ta réaction devant le double amas. Cela dit, pas de souci, je ne me vexe pas. je me sens assez peu responsable de la beauté de l'univers, c'est lui qui pourrait éventuellement se vexer...

C"est vrai que l'émotion esthétique produite par un amas ouvert bien fourni en étoiles est très différente de celle d'une étoile double. Le double amas, c'est un peu un grand air d'opéra italien (allez...Verdi ou Puccini) et Albiréo serait plutôt un quatuor à cordes de Beethoven (soyons précis : Le quatuor n° 10 dit "les harpes", Allegro du premier mouvement).

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Daniel2, il faut que tu changes de pseudo : Edmond Rostand ou Cyrano.

Ce CROA est digne de lui, de l'action en poësie, et qui plus est, joliment tournée. Que de talents .

A la fin de l'observation
Il couche ses impressions

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Merci Super114, ta réaction me fait plaisir et contraste fortement avec d'autres moins sympathiques. Toi au moins ne me fait pas regretter mon inscription à Astrosurf.

Je vois que SpaceCowBoy est tombé du lit, si tôt? t'es pas malade au moins

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oui fredogoto je m'exprime aussi et je fait un croa à l'arrache pour satisfaire les gens qui étaient pas là (cf posts mouvementés des dernières heures).

température: de saison estimée à 5 degrés avec vent faible
météo: alternance d'éclaircies ( surtout samedi)et pluis faibles.
presence de halos lumineux à l'horizon mais ciel splendide au zenith et vers le sud.

observation aux jumelles 11 x 70:

M31 HALLUCINANTE comme jamais qui remplit tout le champ avec M32 et M110 visibles.
M33 étonnante de luminosité et trés facile à trouver, visible comme un petit nuage( style nuage de magellan).
pléiades, amas de persée: incroyables de netteté et de piqué!
North américa visible, M27 comme une petite boule, M13 en boule diffuse plus clair que sous un ciel de banlieue.
M42 bien dessinée et trés brillante.


avec Jumelles 25 x 100:
pareil que précedemment sauf que M27 en forme de trognon de pomme , M31 trop grosse (!) incroyable, M13 à la limite de granulosité. Albiréo séparée.

bon j'ai pas tout tenté ce que je voulais car presence de nuages, et de pause fromage.

CE QUE JE RETIENS: M33 enfin visible ! M31 incroyable, une voie lactée brillante , les objets contrastés
et un ciel pas si dégagé des nuisances lumineuses de l'horizon commez je le pensais. je rêve néanmoins d'habiter sous un tel ciel. (j'oubliais: la bonne ambiance sur le site)


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Space Cowboy > je ne t'ai pas oublié !
"SpaceCowboy, pour ton sac de 3 tonnes à faire passer dans un goulot d'1 mètre de large"
Comment aurais-je pu ?

Je prépare mon CROA, il va être long, très long et c'est un croa général sur mon week-end !
Patience, je le paufine ...

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"Deficiente vino, deficit omne."

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Mardi 18 octobre, il est 7h00, le quai du RER, il fait froid. Je lève les yeux en quête d'un petit sourire ou clin d'oeil, la-haut, mais rien... Un avion perce la couche de nuages, son phare trouant la nuit, et mon esprit s'envole, vers le Célé, vers ce bolide de vendredi soir, qui, comme l'avion, à éclairé les nuages pendant un instant fugitif.
Nous étions donc là-bas, dans le Lot, pour ce week end TRAS, et je m'en vais vous conter cette épopée stellaire, qui fut un grand moment de ma vie de modeste astronome amateur, mais aussi un grand moment de convivialité et d'amitié.
Ordoncques, vendredi matin, 2h00, réveil, plus de sommeil. La voiture est chargée de la veille, tout va bien, ben, départ, quoi! V1, V2, rotation, décollage, vitesse ascentionnelle positive, on rentre les trains, on vire les volets, et on branche l'autopilote!
J'avale la nuit sur cette longue autoroute, et le ciel me nargue de ses trombes d'eau, entrecoupées de coins clairs, à travers lesquels je peux admirer quelques bouts de constellations. Orion, te voilà, je vois M42, et aussi le camion de devant qui se rapproche dangereusement... cool Epsi, tu verra ça plus tard...
Arrivée vers 9h00 aux Amis du Célé, tout le monde semble dormir..non, un couple vaillant arrive, et je fais connaissance avec Antares et Sirius17. On se boit un jus réparateur, et les trasseurs débarquent au compte goutte, les yeux encore embrumés des visions de la veille (...)
Installation, matinée tranquille, et les arrivées se succèdent. On découvre enfin les visages de vieux amis connus sur le forum. L'après midi est consacrée à une petite visite sur le site d'observation, qui doit être paradisiaque lorsqu'il ne pleut pas. D'ailleurs, vlan, une averse nous oblige à lever le camp rapidement, et à redescendre à la base, pour préparer la suite.
Et, fébrile, la fourmillière se met en route, car il ne faut pas louper l'apéro. Celui ci est dantesque, une explosion de saveurs et de gouts bien de chez nous. Chacun y va de sa spécialité régionale, et notre camp d'astro ressemble plus au salon interrégional de la gastronomie. Le liquide coule à flot, alimentant nos conversations, qui petit à petit convergent vers la soirée à venir. Le Chef, tout chose et le rose au joues, déballe son atlas qu'il a intérêt à connaitre par coeur pour la prochaine! De temps en temps, quelqu'un fonce dehors, jette un oeil, et des cris fusent "c't'à tomber, wahooo, chu sul cul, jamais vu un ciel pareil, bongu d'bois" et, dix minutes plus tard "c'est mort, la croute est revenue, de météo de mes belles". Hauts les coeurs, le repas expédié et dissout, la colonne de vehicules s'ébranle, chenilles jaunes au ventres pleins de dobsons, de friteuses, cocottes minutes et autres casiers à bouteilles. Le sommet est atteint, mais force est de constater que les nuages sont là, et bien là. Leurs volutes nous dévisagent, narquoises et blèmes. De temps en temps, une petite troués laisse filtrer un coin de voie lactée, inaccessible et fugitif. On se console, un vin chaud à réveiller un mort, parfumé à la canelle, ça change du clou de girofle. ça requinque, et remet le moralomètre en station. On est là, on y reste, on va pas abandonner si près du but. Quelqu'un monte ? pas de réponse. Aïe, mal barré ça. On papotte, on trépigne, mais rien n'y fait. Un petit poulailler est en train de caqueter là bas, je m'approche, et trouve la gent féminine affairée à parler chiffon (j'en sais rien en fait, c'est pour meubler que je dis ça, j'ai pas le moral, là...) et soudain de la hune tombe un cri, "la-haut, un bolide". Juste le temps de tourner la tête pour le voir exploser, sud est, 30° de hauteur. Derrière les nuages, une boule de feu jaune pale enfle et disparait. ça c'est un préseage, mais pas pour tout de suite...
Tiens, j'ai reçu une goutte, deux, trois, et au jus là dedans, l'averse qui conclut les débats... on fait la tortue dehors, on rentre dans les voitures, et ma foi, on s'en retourne penauds au bercail. Qu'à celà ne tienne, la nuit est à nous.
Mère Cathie nous concocte un petit feu de bois de derrière les fagots, qui réchauffe les coeurs, aidé par le ratafia, et toute une ribambelle de breuvages éthylés, et doucement, fatigués du voyage, et un peu dépités dans les coins, chacun regagne son gite, pour une courte nuit réparatrice.
Samedi matin, réveil bien triste, le ciel est plombé, il pleut.. on gagne la salle commune, et les discussions reprennent. Fredogoto nous fait une docte démonstration de photoshop, et le temps passe, blafard.
Repas du midi, relativement calme. Il nous faut nous concentrer, car cet après midi, on joue les Casteret, on spéléote, on grottouse... Equipement des pionniers, les filles se gaussent, en voyant mon caleçon long qui me protège du froid (faut dire que c'est quelque chose...) Le caleçon est moche mais Coquette dort au chaud !On monte dans le bus et c'est parti pour quelques heures sous terre, où l'on oublie le ciel pourri qui nous surplombe. Le parcours est joli comme tout, la grotte est bien concrétionnée, les stalagtites tombent, les stalagmites montent. Dans cette salle, messieurs dames, la vierge à l'enfant. Noubliez pas le guide ! bonne rigolade, glissades et tout noir. Ah le tout noir, c'est un moment inoubliable de la vie des spéléos, le moment ou chacun s'installe confortablement dans un coin de la salle, et où on éteind les éclairages. Un par un, les feux qui nous relient à la réalité s'effacent, et surgit le noir absolu, total. Pas un photon, rien. Le silence est absolu. C'est le vide complet. Les premières secondes sont toujours un peu difficiles, et petit à petit, on se laisse engourdir par cet isolement, grisant et terrifiant à la fois. On croit entendre des bruits sourds, qui ne sont en fait que des essais de notre pauvre cerveau pour se raccrocher à la réalité. De temps en temps, une goutte d'eau qui tombe quelque part dans les profondeurs de la terre vient trappeler que nous ne sommes que sous terre ! Ce petit moment de calme remet les batteries à fond, et on peut finir tranquiilement le parcours. Le jour, là bas, c'est la sortie. Ben ça y est, on a fini, déjà ? on en redemande...mais il faut rentrer, toujours sous une pluie fine mais omniprésente. Une bonne douche, et c'est l'heure du spéctrorama. Notre ami nous fait partager avec une passion sans bornes ses expériences de spectroscopie d'étoiles et de galaxies, et nous promène dans son univers coloré de vert, de jaune et de rouge ( ). Que la vie doit être étrange, vue à travers un prisme de verre ! Mon voisin sonnant et trébuchant me verse un bon verre dudit prisme, qui me réchauffe rapidement, et qui calme les courbatures naissantes!
Repas du soir, espoir. ça y est, c'est dégagé, la voie lactée, une tuerie ! on voit M31 à l'oeil nu sous les éclairages de la terrasse. Vite, chef, le dessert, un cawa en trombe et allez, on y retourne. Mère Cathie, fatiguée, nous quitte sur le parking, et j'ai l'immense honneur de lui faire découvrir quelques joyaux aux jumelles. Vite, M31, M13, H et Khi. Que c'est beau... Arrivée fébrile sur le site, la vitesse est plus rapide que la veille, cette fois c'est la bonne!
On sort en trombe des voitures pour constater que la couverture de nuages est revenue... Mais ce soir, elle est plus lâche, comme fatiguée. Et c'est parti, tandis que nous maudissions les nuages, maugréant pis que pendre sur ces zouaves de la météo (faut bien que quelqu'un prenne !) la voie lactée est revenue...pour goûter la suite, je vous conseille de mettre en musique de fond la Moldau, de Smetana...
Des diamants sortent de partout, pétillent dans le ciel d'encre. La voie lactée, telle une écharpe d'étoffe précieuse, nous entoure complètement. Le sagittaire, l'écu, Persée, Cassiopée. Au milieu trône le cygne, le roi de l'été. Ses ailes déployées embrassent l'espace. Il est posé sur le coton de la voie lactée, et son oeil clignotte orange et bleu.
L'epsiloscope farceur est sorti du scenic avec peine, on emboite tout , le turbulateur dans le garamateur, en passant par la vis de fixation du cromzouteur à pédales. Première lumière sur l'endroit. L'ami Bluedob fait un saut par là et lui colle un laser dans le tradéritralalala. Ben gars dis y'a comme un défaut. Alors deux hypothèses: soit le transport l'a bien secoué des miroirs, soit la dernière collim à tonton epsi avait du jeu dans les rivets. On va partir comme hypothèse de travail que c'est la route qui lui a mélangé les boyaux de la tête ! Sitôt dit, sitôt fait, et hop, bon pour le service...archi mon bon autostar !

On monte, on règle, on misenstationne à la sardanapale (ou à la mord moi l'pif, c'est comme on veut), mais bon, pas de bigourdan ni de king, ce soir, on fait du visuel, plein les mirettes, plein les berlons,plein les chasses et tout ça pour pas un rond ! La batterie,le fil rouge sur le bouton rouge et on lance la poursuite, le ruban se tend, pas de farce, la cyanolit est prête à frapper, j'ai pas pris la caisse à outils pour des nefles quand même? ben si, Jah live, children yeah !

Et c'est parti, direct Dumbell, ma chère et tendre, celle que si j'la vois pas deux jours de suite je pleure. Elle est là, et pour ce soir, elle a revêtu ses plus belles tenues, on la voit en entier, virginale dans son écrin de satin noir, avec ses pantoufles de vair, eh, pas louper,hein epsi, faut assurer maintenant, t'es au pied du mur, c'est notre nuit de noces ! Une extase.... Je rends l'antenne le temps de notre union, c'est perso ça , vous ne m'en voulez pas ?...quelques voiles nuageux viennent clore vaporeusement nos ébats, et je me remets de mon émotion, en lachant quelques bouffées de clou de girofle, tel l'amant repu accoudé sur l'oreiller...
M15, ben pourquoi pas ? On le voit à l'oeil nu, là bas, au bout des sabots de Pégase. Il donne une tonalité jaune, au contraire de M13 qui est blanc pur. Un break pour montrer le chemin à Gordon....
Mais cette fois c'est plus sérieux, les nuages arrivent. La fin ? non, on y croit, pas question de se laisser démonter.
Le final de la Moldau vient de tomber, on change de disque maintenant, et pour la suite, on fait petit bal su samedi soir, avec par exemple Georgette Plana dans le Dénicheur. Ambiance la où y'a des friiiteeeeuuu, ambiance cotillons, accrochez la queue du mickey, roulez petits bolides.

Le stand buvette est ouvert, dans le wagon numéro quatre. Et là, c'est l'explosion gustative. Les frometons de lafanet. Quelque chose de rare, d'une violence inouie. La perfide bougresse nous a choisi des morceaux de pure folie.Je vois son oeil malicieux pétiller rien qu'à humer le fumet diabolique qui exhale des emballages Les papilles papillottent, le gosier s'enflamme. Du violent, mais suave à la fois. On explose, crachotte, tousse, éructe, éternue, retousse, racle, salive, avale. Une quinte de toux apoplectique déclenchée par un fou rire au moment ou le bol fromager devait choisir entre l'oesophage et le trou du dimanche... Pfiouuuuu, faut reconnaitre, c'est du brutal. Un p'tit verre du pommeau au gars manux, un autre pour pas repartir sur une patte, un petit troisième pour que celui du mileu soit bien entouré. Rogntudjuuuu, ça fait du bien, j'avions la dalle en pente moi avec toutes ces émotions.

Ah, ça repart, une autre trouée, ben M31, l'assiette du picasso (celle-la Cathie, elle est facile...), puis M81-82 aidé par Manux au pointage. Jolies les jumelles, bien spiralées, bien belles ! et puis un peu de tourisme, manière de se dégourdir les cannes. On butine à droite et à gauche, on papotte un brin en attendant que la nouvelle fournée nuageuse surgie sur ces entrefaits veuille bien riper ses tenailles par là bas voir si j'y suis.

Soudain, tout se fige tout s'arrête.Plus un bruit, plus un souffle. Le temps a cessé d'exister. La nuée dégage la piste, et comme un lever de rideau sur le clou du spectacle, apparait, telle la fée des nuits, la grande nébuleuse d'Orion.

On se fait un petit Pink Floyd Echoes, juste ce qu'il faut pour que la belle esquisse quelques pas de sa parade nocturne...

Je vois d'ici les sensibles qui viennet de se faire une petite chair de poule comme si une goutte d'eau glacée leur avait courru sur l'échine. Tu trembles, carcasse, mais si tu savais où je te mène, tu tremblerais plus encore...... Elle est enfin la, sa Majesté, et juste au dessus d'elle, les trois rois, bercés par la turbulence, entonnent un étrange ballet mouvant, qui souligne de ses feux la déesse. Leurs clins d'oeils aguicheurs invitent le voyageur des étoiles à s'agenouiller au pieds de la souveraine. Une pensée pour ma douce et tendre M27, qui trépigne de jalousie, la haut, au zénith. Je suis envoûté par la reine, mais toi, ma bergère, je ne t'oublierai pas, n'aie crainte !
Tremblant, suant, dégoulinant du telrad, je la fixe au centre de l'oculaire (mon petit bijou Antares W70, vous savez, celui à 60€...). Et c'est le boum, direct au guignol, 140 dans le nez. Et ça pète au museau. Pan dans l'oeil !YOOOhhhhh, ces détails, les ailes ouvertes, comme si elle te disaient "viens". Je vois cette immense cape de velours vert aux contours d'hermine et les quatre éclats de diamant bleuté, fins et glacés, dents de vampire ricanantes enchâssés dans ce tourbillon de matière verdâtre et palpitante, au coeur du monstre. Plus un mot , juste les yeux qui se remplissent, qui boivent avidement. Plus rien n'existe à cet instant, que cette diablesse aux dentelles de soie coûteuse qui m'hypnotise et anihile ma volonté, me regardant droit dans les pupilles (en forme entre parenthèses, grace à l'UHC ;o)). Plus moyen de m'échapper, je suis pris au piège, si au moins ma mise en station était mauvaise, elle finirait bien par s'en aller. Mais l'epsiloscope, lui aussi sous le chrame, la suit de près...
Cette sirène des nuits, flanquée de ses trois gardes, c'est elle la naufrageuse, qui guide les navires égarés dans la voie lactée vers ses récifs coupants. C'est elle qui envoûte de son chant diabolique et de sa cape virevoltante le malheureux qui a eu l'imprudence de tomber entre ses griffes.
Et voilà mon pote Ced, qui me tend un filtre UHC, pour essayer de disséquer un peu mieux les fanfreluches de la diablesse. Quel effet, le trapèze s'est transformé en émeraudes fluorescentes, et les nuances de vert subtiles deviennent plus évidentes encore. On peut voir au dessus du trapèze une zone noire très contrastée, et très détaillée. En dessous, M43 luit modestement, à sa façon, sans oser faire ombrage à la maitresse. Mon vieil epsi, remets toi, tu es en train de te laisser séduire, et ta pauvre bergère des nuits va sombrer dans le chagrin et le desespoir, si tu continues...... Bon, hum, OK, je laisse la tentatrice de coté, ravager d'autres coeurs en errance, et je fais ma petite ballade digestive.
ça va ? c'est beau ? pas trop froid ? Et ce faisant, je m'approche mine de rien en plumant des oeufs du 600 de Raphaèl. Je prends un ticket pour la visite, et j'attends mon tour... Et là, je me doutais bien de ce qui allait arriver, vu l'orientation du biniou. Au suivant, au suivant (pour toi, grand Jacques), et c'est mon tour. Je me penche, et là, mon cerveau devient blanc, désert comme les abords d'une centrale nucléaire un lendemain de fissure (pour toi, mon San Antonio préféré). Elle me poursuit, c'set comme un cauchemard sans fin, tous les télescopes de la planète sont fixés sur elle, mais cette fois c'est plus pareil, c'est indescriptible, je peux pas. Y'a que Nerval qui serait capable de le faire et personne d'autre. Ô fortuna, velut luna, statu variabilis....On pourrait tout dire, rien n'arriverait à décrire ce que je vois. C'est une photo, ni plus ni moins. C'est en relief, en creux, en dessous, en dedans, plat, rond, ovale, des bulbes verts, des limbes roses, des festons. ça fait mururoa dans ma tête à moi. Je ne peux plus contrôler le flux d'adrénaline qui me traverse, je ravale un sanglot, et je bredouille, anéanti, vide, niais, au suivant !
La musique de pink Floyd s'éloigne petit à petit, le cercle de l'arène de pompéi devient de plus en plus petit, et j'émerge de ce rêve tourmenté, balancé là comme une coquille vide sur une plage déserte, pas frais pour deux ronds...

Me faut un moment pour reprendre mes esprits. Un seul truc à faire, plus fort que moi. Manux, vite, un pommeau, pis tiens si t'en as en rab, verse à boire à ton cousin car il aime le bon vin.....
Ou suis-je qu'ai-je fait, que dois-je faire encore
Quel transport me saisit, quel chagrin me dévore
Errant et sans dessein, je cours dans ce palais
Ah ne puis-je savoir si j'aime ou si je hais!

Le délire n'est pas loin, il faut que je me resaisisse.
C'est l'heure de la vérité, voir ce que ll'epsiloscope est capable de cracher. Les dentelles du Cygne. Là c'est technique, pas rater l'exam. Un OIII dans le groin,me demandez pas qui me l'a prêté ni qui a fait la visée, je sais que c'est pas moi, c'est tout... grossissement 140, et le bel oiseau blanc et orange (côté chevilles, tout va bien ?) pivote sans bruit (ça fait six mois que je m'escrime à équilibrer ce tromblon à piston) dans la nuit d'ébène. Alors, 52 au centre, devenue violette pour l'occasion, apparait, fine comme une dentelle (ben tiens, facile) la dentelle tant attendue. Il peut le faire, il le fait ! Raphael qui était là (c'est p'têt ben lui qu'a visé, à moins que ce ne soir Zorg, ou Ced, chais pu), jette un oeil au biniou et constate de visu que la chose est vérifiée. Coup de tampon sur la carte d'identité du niouniou à moi. dentelles: validées. Bon, c'est choucard, mais c'est quand même pas le pérou, et on va pas se battre pour ça hein ? à la limite, ça s'arrose, et ben glou donc ! Aux dentelles et à nos vingt ans, cré vingt d'bongu d'bois. A la tienne Etienne ! Pis un autre pour se consoler de les avoir loupées au 600.
Bon, v'la que Saturne maintenant (tu m'étonnes, et pas qu'un peu...hic...)
Pointage, raclement de gorge, un peu de sérieux s'il vous plait. Hum hum. Bon, pile poil au minou à la barlow apo, ou accro, chais pu !Un oculaire dans le valseur, et roulez. Ben, elle danse des anneaux (yé yé viens danser le houla hop), et mes pauvres pupilles à lamba sur 32 n'arrivent pas à suivre. Cassini, parfait, Encke, même pas en rêve. On voit très nettement l'ombre sur l'anneau. Faut dire qu'elle est presque à son maximum d'ouverture, la cocotte jolie. Ben profitons-en alors. Autostar jette un oeil. Me dit "mais tu grossis pas 300 fois là, non" et moi, comme une tranche de cake qu'aurait passé la date "ben si chte jure" Bon ki dit l'gars, si tu veux... je me mords encore les doigts de mon erreur !. Le lendemain, en démontant, je me suis aperçu que c'était ma bouse de Celestron Omni de 25 mm qu'il avait au fignedé, et pas mon Antares. L'avait ben raison, mon Autostar...je grossissais à peine 150 fois....Sniffff, ben ce sera pour la prochaine fois...
Saturne marque alors la fin des combats. J'aurais bien tenté autre chose, mais cette fois, le rideau s'est tiré, j's'rais pas étonné qu'on ferme. Pi il est bien tard pour un si petit pays, pi on en a vu des globules célestes, pi on en a bu des verres de pommeau, pis le clou de girofle et autres essences essentielles...

Allez mon Grelots, on plie les gaules. L'epsiloscpe est trempé comme une soupe, yayaille, l'électronique va adorer, le PC, qui n'a pas servi d'ailleurs (pas de mise en station, ni d'acquise à la webcam) est une éponge. Pas bien ça...Un dernier coup de lampe par terre manière de s'assurer qu'on n'y laisse pas deux oculaires et le miroir primaire,

Et c'est le chemin du retour, avec le solo de batterie de Sweet Smoke à donf les mellega dans l'auto, tellement pris par la zique que je me gourre de chemin... demi tour, machin bidule, et c'est l'arrivée à la salle commune. Pas grand monde. Grelots me fait un signe des ailes qui signifie qu'il est à court de jus et qu'il regagne la base en urgence. Une pensée pour la mé Cathie qui doit rêver de ses constellations à l'heure qu'il est !

Quelques ames errantes, quand même. Ceux qui en ont plein les chasses, et qui s'en jetteraient bien un ou deux petits pour grimper la côte ! Allez daniel, on se finit la bouboutte de casse patte de bretagne. Glou, khlass, fini, apu.

Pi tiens, vl'a les avesques, et pi lafanet, pi c'est reparti, de la belge qui mousse, ça vous fait des gentillesses dans l'goulot! ahhhh, ben gars dis f'sait soif aux entournures...Et trois moussettes plus loin, tout en refaisant le monde, les cinq du matin sonnent à ma timex, entrainant avec elles mon petit corps meurtri de spéléo, de Dumbell, de M42 nosferatesques, de 600, de vieux foin détonnant, de pommeau bien tiré, de gudang garam exportées, d'UHC trop tassé, de telrad trop mouillé, de crottes de sanglier, et demain faut rentrer.....

Je voulais mettre une morale à la fin, ben je la mettrai pas, na !
La suite, vous la connaissez, c'est pas comme dans la chanson, je m'en vais pas la recommencer, pirouette, cacahouette, hip hop, les doigts dans l'nez, les mains dans les poches .

Merci à vous, je crois que celui là c'est mon plus long, en plus d'une heure de RER, j'y ai laissé mes trois heures de TGV pour La Rochelle. Ce soir, il partira de chez Antares. Bonne soirée mes doux agnelets, hin hin hin, epsi

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Messieurs les Trasseurs, chapeau bas. Messieurs les Médisants vous vouliez un CROA, voila du croa, en vla.

Celui ci concours pour la médaille d'or

Je l'envie car il a une plume digne d'Audiard, de Nerval etc.. je ne vais pas étaler ma petite science.

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Hé ben !!!!!!!!!!!!!!!! Je ne sais pas quoi dire... Que c'était beau ! C'est ça que j'aimerais bien lire dans "Astrosurf Magazine", tiens. En plus, je l'ai lu en écoutant le quatuor dont Gordon parlait (pour vérifier si ça faisait penser à Albiréo...)

Au fait, Gordon : ce morceau dont tu parlais, il fait peur ! Au début ça endort, et puis il y a des notes qui réveillent !

Ah, le presto vient de commencer, et là ça évoque plus une séance de pointage frénétique qu'une observation d'Albiréo...

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J'en reste sans voix, tout simplement magnifique ! Je m'en vais de ce pas mettre tous ces CROA sur le site des Tras histoire de les immortaliser !... Bruno, il pourrait bien y avoir quelque chose dans Astrosurf Magazine

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il a dechirer sa race le jef ! magnifique. j'en suis coit !
epoustouflant

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chat echaudé crain la tartine beurré quand le sage s'en mord les doigts
-----------------
Frédéric T | | AVEX
Parc régional du Vexin
C9'1/4 EQ6 - mak 127
AVEX • Astronomie du Vexin

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Dis donc fredOO, tu n'aurait pas oublié le tréma sur le I de coit?

C'est vrai qu'il bon le Epsi, Hein? T'es content pour tes CROA?

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Ben, celui-là, il bouillonnait depuis un moment, réfréné par le boulot et le rangement à faire. Et les trois heures de TGV sont passées comme un pet sur une toile cirée, juste le temps de signer, et le train entrait en gare ! le CROA a été expédié de chez Antares et Sirius, qui m'ont gentiment invité à déguster une bonne platrée de spaghetti del mare ! nia niam
Bonne nuitée à tous, et attention, vers 1h du mat, au chant de la sirèèèèèèèèèène..... epsi

------------------
"Eppur si muove" Galileo Galilei

http://jf.brunelli.free.fr

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Merci epsi c'est un CROA fabuleux...
Je l'ai imprimé pour pouvoir le lire tranquillement, en guise de livre de chevet.
mais je vais surement écourter le mien suite à ça pour éviter les doublons et recentrer mon sujet sur mes impressions !!!

aptrès le plus grand nombre de post, voiçi le post le plus long... merci à toi.

à bientôt (pourquoi pas un beau vendredi en sud essonne )

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Trop beau Epsi mais pour la medaille d'or je suis pas sur car tu t'es fait pecho au controle anti-dopage...

C'est encore la Russie qui va nous piquer le titre .

Bravo Mecton.

PS: pas de pot, j'ai reussi a recuperer kek photos de ma carte cramee... fallait que ca tombe sur toi...

[Ce message a été modifié par cedric (Édité le 19-10-2004).]

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