methrotrexate

étes vous lunettes ou télescopes?

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bonsoir,sans rentrer dans l'éternel débat entre les partisans lulu ou scopes,je m'intérroge sur la différence en planétaire uniquement et en cas de turbulence moyenne,j'ai un 200 et et 300 avec de bonnes optiques,en cas de faible turbu les scopes donnent de meilleures images que les lunettes mais il faut sortir le bouzin 2 heures avant l'observation et juste quand le scope est en température,voila les nuages qui se pointent,résultats il faut tout ranger,une lunette dans ce cas ne donnent t'elle pas une meilleure image? pas de mise en température,images plus stables,un astrosurfeur avait testé un 150mm mosser et une zeiss 130,et le résultat était plus favorable pour la lulu,qu'en pensez vous,merci de vos réponses

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J'en pense qu'entre une lulu de 130 (déjà un monstre, et pas n'importe quoi, en plus) et un 150 obstrué, ça doit se tenir, mais que le télescope sera en effet plus sensible à la collimation et à la bonne mise en température, plus capricieux, quoi.

Mais ton raisonnement est faussé d'entrée de jeu, parce que personne n'utilise vraiment de télescope d'aussi petit diamètre pour des usages similaires : dans cette catégorie, une lunette de grand diamètre (130 mm, c'est déjà grand) est indéniablement plus performante.

Le télescope réflecteur se justifie avant tout pour des diamètres allant du grand au monstrueux, et là, tu peux toujours t'accrocher une gamelle avec ta lunette...

A moins d'y mettre le budget de l'Etat et de prévoir une grue pour la manoeuvrer, je n'ose pas imaginer une lunette de 400 à 600 mm de diamètre, donc d'une catégorie couremment utilisée en dobson par des amateurs, à des prix ultra-compétitifs et repliables dans un coffre de bagnole...

Si tu veux franchement mon avis, il n'est pas impossible que j'offre une 80ED à ma femme un de ces quatre, mais je reste accro aux gros newtons.

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d'accord avec toi ,je suis pour les télescopes mais je trouve qu'ils sont en planétaire trés sensible a la turbu et a la collimation,le seul moyen étant pour moi de poser unelame de fermeture sur les télescopes,qu'en pensez vous?qui posséde un newton avec une lame?

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Il faut s'offrir les deux: une bonne lunette dans les 130mm pour les nuits turbulentes ou pour une brève observation et un newton ou cassegrain de gros diamètre pour les bonnes nuits.
Le hic est de savoir à l'avance si la nuit sera stable ou non pour sortir l'instrument adéquat.
Si on observe de son jardin cela ne pose pas de problème mais autrement il faut prendre les deux avec ce qui n'est pas toujours facile.
Certain vont dire que si la turbulence est telle qu'elle ne gêne pas ou peu une 130 alors un instrument plus gros à miroir montrera autant de détails(le fameux RO).
C'est peut-être vrai en théorie mais l'impression à l'oculaire et l'esthétique de l'image sera toujours en faveur de la lunette.

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Eh bien, je suis aussi l'heureux (c'est ironique) possesseur d'une bouse 114/1000 catadioptrique avec lame de fermeture...

Le seul avantage, c'est qu'il n'y a pas d'aigrettes... Le verre, assez mince, est réalisé avec suffisemment de soin pour ne pas perturber la propagation, heureusement ! Ce n'est pas une lame correctrice, hein, c'est une simple lame à faces parallèles.

Vois-je une différence ? Bof. Mais il faut dire aussi que chez moi, tout ce qu'on peut dire, c'est qu'en été il fait un peu plus frais à l'intérieur qu'à l'extérieur en plein midi, et peut-être un peu plus chaud dedans si on a oublié d'aérer en fin d'après-midi... Donc les instruments sont très rapidement à température.

De plus, un gros newton ouvert se met plus rapidement à température qu'un instrument fermé quoi qu'il en soit.

Je constate qu'approcher la main devant le tube par une nuit fraîche se voit immédiatement (quand on défocalise), mais il faut relativiser : "fraîche", chez nous, c'est à dire maintenant, en plein "hiver", ça doit représenter dans les 18-20°... Donc le gradient de température reste modeste.

Ce qui me semble certain, c'est que l'ennemi n° 1, c'est la turbulence au ras du sol. Raison pour laquelle j'observe sur une pelouse et non pas sur une dalle de béton ou une aire goudronnée qui aurait accumulé la chaleur toute la journée !

Parce que là, pour la coup, ça doit rayonner vilain !

Je vais sans doute avoir des problèmes cet été, à observer à proximité de la maison...

Mais pour le coup, j'avoue ne pas trop comprendre pourquoi la turbulence affecterait plus facilement un instrument ouvert... Je sais qu'il y a de la convection dans le tube, mais une fois la masse du miroir (qui est la plus inerte) à température... Je vois mal où est le problème.

Je vois bien une explication, pas forcément la bonne, d'ailleurs, dérivée de ce que je connais en électronique basse fréquence :

Les newtons ont souvent des rapport d'ouverture plus courts (sinon ils deviendraient inutilisables par un humain normalement contitué ! ^^), donc à grossissement global égal, du fait de la faible focale de leur objectif, on doit employer des oculaire de focale bien plus courte que sur des SCT ou des lunettes à focale longue, et de ce fait, en grossissant plus l'image obtenue au foyer, on grossit également plus les défauts qui la parasitent.

Comme par ailleurs leur surface collectrice est plus grande, les rayons lumineux traversent une surface d'air agitée de mouvements plus divers que s'ils traversaient une surface plus réduite.

Cette théorie expliquerait pourquoi les PETITS instrument semblent globalement moins affectés, et aussi pourquoi les newtons courts seraient plus affectés que les instruments à focale longue.

Une vérification intéressante serait de pouvoir comparer le comportement d'une lunette de très grand diamètre à faible rapport d'ouverture (genre une 200/1200) avec un télescope de mêmes dimensions, les deux instruments étant parfaitement en température.

En tout cas, pour avoir la possibilité de comparer un instrument fermé de 114 mm de diamètre et un instrument ouvert de 254 mm de diamètre, je suis certain d'une chose :

- En planétaire, donc à fort grossissement, le 114 est limité par son diamètre et le 254 par la turbulence EN ALTITUDE (parce que que je suis certain qu'en 2è partie de nuit, d'où j'observe, elle est nulle au sol et dans l'instrument). Mais dans tous les cas, le résultat dans le 254 reste supérieur.

- En ciel profond, à grossisement faible à moyennement fort, il n'y a même pas photo : alors que les objets sont faibles et flous dans le 114 quelles que soient les conditions, la turbulence atmosphérique est TOTALEMENT imperceptible dans le 254, comme en témoignent le piqué et la résolution parfaites des étoiles des amas globulaires.

Il faut réellement pousser le grossissement au delà du raisonnable (par exemple, tenter de séparer des doubles serrées dans de mauvaises conditons atmosphériques) pour se rendre compte que les nuits ne se ressemblent pas...

Quant au temps de mise en température proprement dit (puisque le sujet initial parlait de la vitesse de mise en situation opérationnelle pour une observation "vite fait sur le gaz"), je pense qu'elle dépend essentiellement du diamètre de l'instrument : précipitation ou résolution (potentielle), il faut choisir...

En tout cas, le mien est opérationnel en moins de 15 minutes et j'observe en effet "vite fait sur le gaz" avec le monstre (je n'ai pas encore testé en été non plus, hein).

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Bonjour,

Je me suis longtemps posé la même question que toi, et après avoir observé dans pas mal de télescopes différents, après avoir vendu mon C8 pour l'achat d'une "apo" de 115mm, je suis arrivé aux conclusions suivantes :

- Le rendement (à diametre égal) d'une optique de type apo est bien meilleur que celui d'un telescope, ce qui signifie qu'à diamètre égal, l'image de la lunette est plus fine, plus nette, plus contrastée, donc plus belle.

- Si l'on compare les images fournies par 1 bon réflecteur et une apo de prix assez proche (et donc au diametre beaucoup plus faible), j'envisagerais 2 cas :
1)Lors d'une observation a grossissement faible/moyen ou lorsque la turbulence atmosphérique est moyenne, alors la lunette donnera toujours une meilleure image. En effet, l'optique aillant un meilleure rendement, alors l'image donnée au foyer sera moins "abimée"
2) Si le ciel le permet, on peut donc forcer le grossissement. Dans ce cas, le meilleur contraste de la lunette ne pourra pas lutté contre le surplus de luminosité apporté par le diamètre du télescope. De plus, à partir d'un certain grossissement (1,5x à 2x le diamétre de l'apo en mm quand même!), le télescope montrera davantage de détails lors des "trous" de turbulence.

Conclusion : entre une apo zeiss de 130mm et un bon dobson de 300 : à 200X de grossissement, je préfére la vision de la lunette plus fine et contrastée, par contre lorsque le ciel le permet et par exemple à 350x de grossissement, je préfére largement la vision dans le dobson plus lumineuse et détaillée.

Par contre, la mise en température sera toujours beaucoup plus rapide dans la lunette.

Voilà pour mes simples remarques d'observateur, mais celles-ci peuvent très bien s'expliquer d'un point de vue théorique.

Sériphos

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Remarquons tout de même que le prix d'une apo de 130 et celui d'un dob de 300 n'ont rien à voir...

Tu parlais d'instruments de prix égaux, alors que peut-on avoir pour le prix d'une apo de 130 ? Un RC en 16", peut-être ? ^^ Eh ben là, je serais curieux de les comparer...

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C'est rigolo pour la mise en température, l'autre soir il faisait plus chaud dehors que dedans, lolol quand j'ai sorti le scope de son enveloppe de protection il était un peu plus frais que l'environnement... je me demande si dans ce cas ca peut jouer de le laisser se mettre à température, mais il donnait des images sympas dés le début...
Pour répondre à la question, les télescopes sont plus "sensibles" à la turbu car plus grands en diamètre et obstrués que les lulus. Cependant, quelque soit le niveau de turbu, plus le diamètre est grand meilleure sera l'image (normalement) même si le télescope de grand diamètre aura une perte de qualité d'image par rapport à la théorie bien plus grande que la lunette l'idée n'est pas qu'un gros diamètre fait moins bien qu'un petit quand ca turbule, mais que l'image y est plus dégradée par rapport à un ciel nickel. Pourtant dans ts les cas le grand diamètre doit l'emporter en résolution et en luminosité, y a pas de miracle. Bon à vous les experts pr me corriger maintenant lol

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Ahhh ça faisait longtemps .

Achetez les deux comme ça pas de jaloux

Z80: une fluo de 128 se vend environ 4500 euros en france, combien pour un dobson du même acabit???

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quoi?? un dobson à 4500 euros ou un dobson de 128mm ? lolol
quand tu dis même acabit tu entends par là pour le prix ou pour le diamètre lolol

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J'ai la chance d'utiliser un télescope C14 Celestron et une lunette Meade de 150 mm d'ouverture. Et bien pour une observation rapide ou lorsque la turbulence est importante j'utilise plus volontiers ma lunette en planétaire ! Pour le ciel profond, je préfére le télescope qui est trés rapidement à la bonne température puisque installé en station fixe dans un petit observatoire ! 73 QRO à tous.

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Pierro: je parle du même niveau de finition donc de sous ...

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Pierro a posé la question avant moi !

Eh bien, un dobson n'a pas besoin de "finitions" pour être performant, et pour 4500 € (une fortune ! ^^), en prenant la meilleure qualité de miroirs et un crayford de la mort qui tue, tu as un MONSTRE qui défonce grave ta pauvre apo de 128...

Si j'avais eu ce budget, je serais actuellement l'heureux possesseur d'un 400 mm superpoli, peut-être même d'un 600 mm...

Les lunettes sont compétitives en petits diamètres, mais à partir d'un certain point, elles se font laminer, SURTOUT à prix égal !

Regardez les déboires de l'apo 150 de Meade : chère, énorme et pesante, elle se dérègle sans arrêt et déçoit ses propriétaires...

Quant à taper chez Astro Physics, on aura la qualité, sans aucun doute... Mais alors, à quel prix !!!

Par ailleurs, j'aimerais bien qu'on m'explique deux choses :

- Le diamètre augmentant, une lunette de très gros diamètre ne deviendra-t-elle pas aussi sensible à la turbulence qu'un réflecteur de diamètre équivalent ?

- Pourquoi la transmission serait-elle meilleure à travers un triplet apo et via un renvoi coudé que par réflexion sur des miroirs de très haute qualité en polissage et en traitement de surface ?

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En ce qui concerne le réfracteur apo: la qualité reste et le prix s'oublie.
Maintenant à diamètre égal n'importe quel réflecteur même avec le meilleur miroir au monde prend également la raclée de sa vie!
Beaucoup de personne critiquant les apo ou bien n'ont jamais regardé dedans ou bien n'ont pas les moyens de se les payer(c'est pas péjoratif hein, attention, car beaucoup se privent de nouvelles voitures pour s'acheter l'instrument de leurs rêves...) et donc cassent du sucre dessus.
Bien entendu l'ouverture paye toujours mais il faut une bonne stabilité de l'atmosphère pour en profiter au max.
Certains dont moi-même n'observent jamais trop longtemps et alors une apo est une bonne solution.
Un objet du ciel profond est immuable à notre échelle de temps(à de rare exception prêt nova,supernova...)
pourquoi pas alors une visite de temps en temps dans un grand observatoire populaire?
Le planétaire, lui, (surtout jupiter et mars) donne des images sans cesse différentes.
Mais bon chacun son truc et il y a assez de place pour tout le monde!

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Attention, il ne s'agit pas de critiquer les lunettes (et encore moins les apo) au niveau des performances.

Je faisais seulement remarquer que les télescopes n'excellent pas aux diamètres dont on fait généralement les lunettes ; or, en effet, dans ces catégories, les lunettes sont loin devant à diamètre égal... Mais qui utilise un réflecteur de 80 mm de diamètre ??? :/

Comme je l'ai indiqué plus haut, je me verrais assez bien compléter mon instrument par une 80ED, par exemple.

Si bien entendu, une lunette de 400 mm de diamètre d'objectif était à la fois aussi peu coûteuse à fabriquer, aussi légère et aussi peu encombrante qu'un dob du même diamètre, la question ne se poserait sans doute même pas !

Mais par exemple, pourquoi Hubble est-il un Ritchey-Chrétien et pas une lunette ? ^^

Il reste donc à dissiper la part du mythe et des faits dans les arguments généralement invoqués, et qui sont résumés dans les deux questions que j'ai soulevées plus haut. Je ne demande qu'à être convaincu, hein.

Quelqu'un pourrait-il y répondre, svp ?

[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 06-07-2005).]

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bonjour à tous..
sans rentrez dans la " guerre des instruments " je posséde une lulu doublet achromatique de 152mm ouverte à f:12 pour les nuits turbulentes et le solaire/planétaire , et un newton de 200mm ouvert à f:6 pour le ciel profond et aussi le planétaire par ciel stable et pour les voyages, une petite Orion ed 80mm...
pour moi j'ai une petite préférence pour les lulu mais le newton en jete avec plus de lumiére...
enfin c'est juste mon avis d'observateur visuel...
bon cieux à tous.
Catena.

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En ce qui concerne la transmission lumineuse pure, avec les nouveaux traitements, je ne pense pas qu'il y ait une différence visible entre un triplet apo avec un renvoi coudé et un newton.
Peut-être que du point de vue théorique, l'avantage serait pour le Newton (il faut compter le perte lumineuse due à l'épaisseur du verre)?

Pour la turbulence, la lunette est fermée donc meilleur de ce point devue là et pour les très grandes lunettes, l'objectif est placé assez haut donc pas sensible à la chaleur de notre propre corps

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Babar001 > Merci pour ces éléments de réponses, mais ils soulèvent d'autres questions :

- En quoi un instrument ouvert ou fermé serait-il plus ou moins sensible à la turbulence en altitude ?

- Les instruments fermés de type réflecteur sont généralement considérés comme plus longs à mettre en température que les instruments ouverts, ce qui provoque des mouvements de convection à l'intérieur même de l'instrument : n'y a-t-il pas contradiction ? Pourquoi une grosse lunette échapperait-elle à ce problème ?

En ce qui concerne la turbulence au sol, et éventuellement celle d'un corps humain placé à proximité, je peux aisément le compendre.

D'ailleurs, la turbulence locale est facile à distinguer de la turbulence en altitude : cette dernière se caractérise par une agitation très rapide et de faible amplitude (facile à comparer avec le scintillement des étoiles à l'oeil nu) qui brouillent la figure d'Airy, alors que si j'approche ma main de l'ouverture du tube, je vois des ondulations de grande amplitude et de très basse fréquence, qui se propagent vers le haut (et je suppose qu'il en va de même pour un sol qui rayonne la chaleur de la journée).

Sauf qu'à moins de vraiment approcher la main de l'ouverture, je ne vois RIEN de tout ça en utilisation normale. Bon, évidemment, chez moi, il ne gèle jamais et j'observe sur une pelouse : peut-être que justement, il n'y a pas de rayonnement parasite au sol. Mais en admettant que l'observateur perturbe un newton en hiver sous vos latitudes, est-ce qu'un simple écran style pare-buée ne ferait pas l'affaire ?

Catena > Pour le coup, je ne suis pas persuadé qu'une lulu 152 (c'est quand même imposant ^^) soit très en retrait par rapport à un newton 200, en tenant compte de l'obstruction. J'ai plutôt l'impression que ça se tient...

Le problème c'est qu'on arrive à la limite du possible pour un instrument d'amateur... Après, je pense qu'il n'y a plus guère le choix ! ^^

Mais justement, c'est dans cette catégorie "frontière" qu'à mon avis il y a lieu de se poser la question de ce qui convient le mieux.

En choisissant un rapport F/D 12 pour la lunette et F/D 6 pour le newton, tu as à mon avis fait un excellent choix de complémentarité, et la luminosité que tu accordes à ton 200 n'est sûrement pas étrangère à son rapport d'ouverture, plutôt que son seul diamètre, qui reste très proche de celui de la lunette...

Cela dit, rendu à ce niveau, j'aurais plutôt opté pour un 400, de préférence à un 200... Mais bon, il y a d'autres contraintes ! ^^

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Moi je n'ai aucun problème de mise en température. Ici les portes et le fenêtres sont toujours ouvertes sauf quand on met l'air conditionné en marche!
Bref, le choix lulu vs téléscope, pour moi il a été fait assez rapidement: quelle lunette de 127 mm est affichée au prix d'un mak du même diamètre? AUCUNE même la plus chargée en chromatisme (phénomène que ne connaît, soit dit en passant, pas mon mak127).
Enfin, l'avantage d'un scope, dans mon cas c'est qu'il est hyper transportable, bien plus léger qu'une lulu de diamètre même inférieur, donc pas besoin d'une monture monstrueuse pour faire tenir tout ça.
Pour relativiser, toutefois, vu la longueur focale de mon Mak, je me prends quand même à rêver d'une 80 ou un 100ED mais dans mon cas, ça reste encore un investissement pour lequel je ne suis pas encore prêt. Devinez avec quoi je me console? avec un petit mak de 90 de diamètre et 500 de focale acheté une centaine d'euros sur les PA...
Aucune lunette ne fait ça pour ce prix!

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C'est vrai que les petits mak SW sont très intéressant pour le prix.
Mais comme tu le dis si bien ils ne sont pas utiles pour le très grand champ (il est vrai qu'une simple paire de jumelle y remédie).
Pour la mise en température c'est une autre histoire.
Si on possède une maison avec des caves non humides où l'on peut stocker son instrument alors no problemo
Mais il y a beaucoup de personnes qui habitent en appartement et donc qui rangent leurs scopes dans les chambres ou le salon.
La différence de température avec l'extérieure peut être importante surtout en hiver.
J'ai déjà observer dans un petit mak de 100 en hiver( dehors depuis plus d'une heure) et les images étaient beaucoup plus turbulentes qu'avec une lunette de même diamètre.
On peut toujours le sortir dans la voiture avant d'observer mais c'est une contreinte supplémentaire et je ne suis pas partisan de laisser du matos dans la voiture( vol...).
On peut également faire du ciel profond avant le planétaire(enfin pas trop vu le diamètre, je plaisante...) mais les images ne seront de toutes façon pas aussi nette que quand il sera mis à température.
C'est dommage car sinon je m'en serais déjà payé un pour le voyage depuis longtemps!

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Si on relativise, une lunette de plus de 80 à, disons, 100 mm de diamètre sera difficile à faire voyager, alors qu'une 80 se range où on veut !

On en revient toujours à la même problématique : passé un certain diamètre, les lunettes posent plus de problème qu'elles n'en résolvent, alors qu'au dessous, elles ont tous les avantages !

La frontière doit se situer entre 100 et 150 mm, domaine où elles doivent concurrencer sans problème des réflecteurs de 150 à 200 mm de diamètre, et où, finalement, ça devient affaire de goût, d'usage (longue focale ou grand champ, etc.), de conditions d'observation (ville ou campagne, météo, etc.)

Au dessous, elles gagnent haut la main. Mais au delà, elles se font rapidement distancer, sauf instruments monstrueux, à poste fixe et aux coûts pharaoniques... Mais là, on quitte à mon avis le domaine de l'amateur.

Enfin, si on va par là, le 250 mm était pour moi le minimum vital, donc la question ne se posait pas trop. Au dessous, oui, j'aurais pu me poser la question : Mak, lunette... Encore que l'aspect financier ait lui aussi largement prévalu.

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Je comprends bien, mais je souhaite quand même poser une question bête: comment expliquer qu'un tube de lunette faisant, mettons 125 mm de diamètre (un beau bébé donc), avec le dernier cri de la technologie (verres fluo, super bafflage, ensemble sous vide, etc...), puisse être plus rapidement en température qu'un..euh.., mettons un Mak du même diamètre, qui soit dit en passant doit mesurer au minimum, moitié moins, en longueur? Moi je trouve ça assez curieux, pas vous?
C'est pareil pour un C8, même pour un tube ouvert par exemple. Y'a des trucs que je comprends pas.
Une autre question bête (une question de GAOU comme on dit ici): en faisant abstraction de l'obstruction causée par un miroir ou un prisme dans un téléscope, comment est-il possible qu'une lunette ait un meilleur rendement qu'un téléscope où la lumière ne traverse finalement rien? Je trouve ça curieux, pas vous?
Un triplet apochromatique, de 127 mm de diamètre ça doit bien faire 10 cm de verre (certes aopchromatique) à traverser, je souhaite que quelqu'un m'explique ça, si possible.

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J'ai la TEC APO de 140 et deux 200 peu obstrués de très bonnes qualité (JML et ASTAM). Les jours très favorables, mais il y en a peu, les télescopes donnent sans conteste mieux que la lunette sans que la différence en terme de détail soit extraordinaire. La différence se voit surtout sur les contrastes de couleurs (les couleurs sont mieux visibles). Mais "en moyenne", la lunette donne des résultats plutôt constants et plus facilement exploitables.

Bref, pour un jour par an le 200 est mieux que l'APO de 140 du moins en planétaire ; pour le reste de l'année, c'est du kif (mais le 200 donne toujours à peu près aussi bien que la lunette si il est bien en température). En ciel profond, les 200 sont constamment mieux mais encore une fois les observations sont dans une gamme proche.

Bref on peut hésiter entre une 130 et un excellent 200 : c'est affaire de goût... en sacrifiant un peu de lumière pour le ciel profond au bénéfice du champ. Mais au delà de 200mm, le télescope laisse toute lunette de 150 loin derrière...

Ceci étant, la transmission d'une APO avec renvoi coudé diélectrique est de l'ordre de 95% ; la transmission d'un télescope à miroir avec de bons traitement (non diélectriques sauf renvoi) est de 87% auquel il faut encore retrancher la perte du à la présence du secondaire soit ~80% environ. La différence est donc assez sensible.

La mise en température d'une lunette est assez rapide dans la mesure ou les verres sont très proches l'un de l'ordre (peu d'effet de tube). Ce n'est pas le cas dans un catadioptrique et en particulier les MAK qui ont un ménisque très épais et qui intervient beaucoup dans la formule. En outre dès qu'il y a des bafles autour du secondaire, ils rayonnent et dégradent un peu l'image.

[Ce message a été modifié par Laurent (Édité le 06-07-2005).]

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Les taux de transmission d'une lentille sont beaucoup plus élevés que ceux d'un miroir. Je crois que c'est parce que le verre est par nature transparent (il faut appliquer une couche réfléchissante pour faire un miroir).

Par exemple les oculaires à 7/8 lentilles ont des taux de transmission de plus de 90 %, et même plus pour le haut de gamme. Pourtant, ça fait 14 à 16 surfaces. Il me semble avoir lu quelque part qu'on sait, avec les traitements appropriés (anti-reflets), faire en sorte que chaque surface ne perde que 0,5 % ou quelque chose dans le genre.

Par contre, les traitements de surface des miroirs, en aluminure standard, sont de l'ordre de 80 % et quelques. Soit 10 à 20 % de perte pour 1 seule surface. Mais il existe des traitements spéciaux. Par exemple le HiLux d'Orion Optics transmet 96 %. Mieux : il transmet plus de 80 % sur tout le spectre visible. Les chiffre indiqués, comme 96 %, sont toujours ceux du maximum de transmission, quelque part au milieu du spectre, de sorte que la perte totale, intégrée sur tout le spectre, est encore plus grande, d'où une différence encore plus sensible.

Tout ça c'est de la théorie, mais je crois que ça marche en pratique. J'ai vu une lunette de 178 mm montrer une magnitude limite sensiblement supérieure à celle de mon Dobson 200 mm. Et d'après ce que j'ai entendu dire, le traitement HiLux donne une différence visible, ce n'est pas du pouyème de magnitude.

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Bruno : Oui 96% par miroir (et encore pour une seule longueur d'onde). Cela fait 90% au mieux pour deux miroirs + un renvoi coudé diélectrique (cas d'un mewlon) et on est à 87%... sans compter l'obstruction. Le Newton a un petit avantage puisqu'il n'a pas de RC et en général moins d'obstruction.

Pour les lunettes, on arrive à 0.25% par face (*) au centre en traitement multicouches large bande soit 0.5% pour deux faces s'il s'agit d'un triplet à l'huile par exemple. La perte dans le verre est de l'ordre de 2à 3%... il reste le RC.

(*) en fait la perte est un peu plus forte sur les bords pour les rayons non perpendiculaires.

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