GabrielMontréal

Question concernant l'observation des planètes

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Bonjour à vous tous,

Fasciné depuis toujours par l'astronomie mais n'ayant jamais eu la chance de regarder dans un téléscope, je me suis procuré cet hiver un Dobson Skywatcher 254/1200. Depuis, je passe de nombreuses nuits à apprendre à pointer le ciel et à savourer la beauté des objets que je repère. Lorsqu'il y a trop de nuages, je cherche à m'instruire en lisant les échanges instructifs que l'on retrouve sur ce site.

J'écris aujourd'hui pour la première fois sur ce site pour me présenter, pour vous décrire le plaisir que j'ai eu ces derniers mois tant à apprendre à connaître le ciel qu'à apprendre à me servir de ce téléscope et, finalement, pour vous poser une première question, qui concerne l'observation des planètes (ma minuscule expérience à ce sujet se résumant naturellement l'observation de Saturne au cours des derniers mois...).

Habitant au centre-ville de Montréal, mais pouvant m'échapper durant les mois de mai à octobre dans un chalet situé à distance raisonnable de la ville (là où le ciel n'est pas complètement noir mais respectable tout de même), j'ai commencé cet hiver mon apprentissage de l'astronomie pratique avec ce téléscope qui n'offre aucun raccourci mais qui incite à tenter de comprendre le ciel pour pouvoir en tirer le meilleur. J'ai visé la lune, j'ai admiré saturne et j'ai développé mon habileté à me servir du chercheur pour me repérer dans le ciel.

Quand j'ai eu l'occasion de scruter le ciel pour les premières fois à l'extérieur de la ville, j'ai ressenti un immense grand plaisir lorsque je suis parvenu à repérer mes premiers objets du catalogue Messier. M42, M43, puis les amas M13, M5, M10... Wow ! Le plaisir venant autant de la beauté des objets qui se déployaient dans l'oculaire que de la fierté que je ressentais d'être parvenu par ma débrouillardise, sans autre aide que les livres d'astronomie et les cartes du ciel, à repérer ces merveilles. Et que dire de la sensation lorsque je parvient à centrer mon téléscope sur une première galaxie, la splendide M64, ou lorsque je parviens à pointer la nébuleuse M57 !

Je suis donc devenu un mordu de l'observation, par la pratique et en lisant les judicieux conseils que les astronomes aguerris que l'on retrouve sur ce site transmettent avec tant de générosité et de patience aux débutants.

Tout cela m'amène à ma question concernant l'observation des planètes. Je suis aujourd'hui équipé du matériel suivant:

- Dobson Skywatcher 254/1200 (Newton)
- occulaires fournis avec l'appareil (Plossl 25mm et 10mm)
- Hypérion 8mm (avec bagues pour le porter à 7 et 5 mm)
- Barlow 2X
- Un filtre vert "Orion" (qui selon le vendeur permettait de diminuer la pollution lumineuse et de mieux voir les nébuleuses, mais que je n'ai pas encore eu l'occasion d'utiliser dans de bonnes conditions).

J'ai passé beaucoup de temps à observer Saturne, avec des grossissements de 50X, 120 X, 150X, 240X et 300X... Je n'ai pas pu pousser le grossissement davantage puisque la turbulence se mettait de la partie (le Québec est un pays ou les variations de températures entre le jour et la nuit sont très grandes. Aussi, l'humidité est omniprésente puisque c'est un pays où dominent les lacs, les rivières et un immense fleuve majestueux !).

Lorsque j'observe Saturne avec mon équipement, je vois très peu de contrastes. Elle est si lumineuse. Je vois bien les principaux satellites et les anneaux se détachent bien de la planète, mais je ne vois pas vraiment la division de Cassini (je crois l'avoir devinée une fois seulement lors de mes observations). Sur la planète, je vois une bande légèrement plus sombre sous l'anneau, ne sachant pas vraiment s'il s'agit de l'ombre de l'anneau ou d'un phénomène atmosphérique sur la planète... Y a-t-il une manière d'améliorer la définition et le contraste lors de telles observations ?

Bientôt, nous pourrons observer Jupiter et, éventuellement, la planète Mars. Que verrai-je avec mon équipement et comment optimiser le tout de façon à en profiter le plus possible ? Je sais bien que mon téléscope est bien plus adapté à l'observation du ciel profond qu'à l'observation des planètes et de la lune, mais j'aimerais parvenir à en tirer le maximum. Que pouvez-vous me conseiller ?

Aussi, que suggérez-vous pour l'observation des nébuleuses ? Par exemple, que dois-je faire pour voir la nébuleuse "North America" (j'ai eu beau chercher, je ne crois pas l'avoir vue, même si, il me semble, j'ai pointé au bon endroit...).

Merci d'avance pour vos précieux conseils et merci pour tous les conseils que vous avez donnés précédemment à d'autres débutants et qui m'ont permis d'apprendre tant de choses !

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Salut Gabriel,

et bienvenue à toi
Ca fait plaisir de voir ton enthousiasme et ta passion naissante.
Pour les planètes, sache que ton instrument est parfaitement adapté à leur observation, et pour le type (Newton) et pour le diamètre déjà conséquent. C'est davantage la stabilité de l'atmosphère qui te limitera, étant donné que les variations de t° (apparemment importantes chez toi) conditionnent ce qu'on appelle le seeing et la mise en température de ton télescope.
Privilégie donc les fins de nuits, alors que tout ça s'est stabilisé.

Sinon, le meilleur conseil qu'on puisse te donner, c'est d'observer souvent. Voir des choses sur les planètes comme en ciel profond, c'est un apprentissage qui n'a pas de fin. C'est parfois après une heure de scrutage de Jupiter qu'on finit par voir de petits ovals blancs (par exemple), qu'on perçoit ensuite immédiatement à la sortie suivante si le seeing n'est pas pourri.
Le dessin aide grandement à progresser en tant qu'obsevateur. Pas forcément du dessin d'art, ça peut être une prise de croquis très schématique.

Au niveau matériel, je te conseille d'investir dans une tête binoculaire avec une paire d'oculaires (Plossl par exemple) te donnant dans les 350X, grossissement passe-partout sur les planètes et souvent déjà bien suffisant. C'est ce que j'utilisais avec mon 250.

Tiens-nous au courant de ta progression !

Fred.

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Bonjour,

A lire tes lignes, il me semble qu'il faudrait en premier que tu t'assures que ton télescope soit bien collimaté. Si ce n'est pas le cas, tu perds très facilement en contrastes et en détails.
Ceux qui utilisent ce genre de matériel procèdent je crois à une collimation à chaque sortie.

Il y a d'excellents bouquins qui traitent du problème et que tu devrais trouver au Canada.

Bien cordialement,

Guy.

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quote:
Sur la planète, je vois une bande légèrement plus sombre sous l'anneau, ne sachant pas vraiment s'il s'agit de l'ombre de l'anneau ou d'un phénomène atmosphérique sur la planète...

Bienvenue, cousin de la Belle Province ! Une large bande "marron" est bien présente sur le disque de Saturne. L'ombre de l'anneau est vraiment un trait fin et noir juste sous ce dernier. Si tu ne vois pas Cassini si souvent, ça peut être effectivement à cause de la turbulence ou bien d'une collimation pas au top. Cette dernière est absolument primordiale pour ton Newton, d'ailleurs parfaitement adapté à l'observation planétaire. C'est en grande partie à cause de la sensibilité de ces instruments à un réglage fin qu'on prétend qu'ils ne le sont pas, les lunettes l'étant "naturellement". Sauf qu'elles manquent en général furieusement de diamètre...
Bonnes et belles observations !

[Ce message a été modifié par Kaptain (Édité le 20-06-2011).]

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Ne pas voir la division de Cassini dans un 254mm est symptomatique d'une mauvaise collimation. A-t-elle été vérifiée ?

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Ne pas voir la division de Cassini dans un 254mm est symptomatique d'une mauvaise collimation. A-t-elle été vérifiée ?

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"Ne pas voir la division de Cassini dans un 254mm est symptomatique d'une mauvaise collimation."

Ou d'autre-chose ! L'ami Gabriel a précisé les mauvaises conditions de seeing, d'autant plus que sa haute latitude n'aide pas à ce niveau.
Sinon, oui, la collimation correcte d'un Newton à F/5 est nécessaire.

Fred.

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+1 avec les autres pour l'importance d'une bonne collimation!

Je confirme également que le dessin est un bon moyen d'améliorer la vision des détails faibles. Mais il faut un minimum de sens artistique!

Mon problème avec mon premier Newton, un 150/750 chinois, c'est que le porte-oculaire avait un certain jeu. Lors de la mise au point à fort grossissement les planètes se baladaient dans le champ. Bien entendu çà bousille complètement la collimation.

Si ton ciel n'est pas stable, tu n'exploiteras que très rarement tout le potentiel de ton 250. Si tu observes en début de nuit et que la température de l'air chute trop vite pour que le miroir puisse refroidir en même temps (dans de telles conditions une lunette d'un diamètre plus petit tire son épingle du jeu en donnant des images plus stables et plus piquées, mais moins lumineuses), tu auras des images qui bougent avec une baisse du contraste et du piqué, mais qui pourra être limitée si tu as un miroir de bonne qualité optique. Or là-dessus, il se peut que ton miroir ne soit pas une bête de course, fabrication chinoise oblige.

Pour les grossissements, si tu vois que l'image est pourrie par la turbulence entre 150 X, çà ne vaut pas la peine de grossir plus à ce moment-là.
La turbulence est la plaie des observateurs planétaires. Celui qui reste de longues minutes derrière l'oculaire est parfois récompensé, car il arrive que çà se calme pendant quelques secondes.

Par rapport à Mars et à Jupiter, Saturne présente peu de détails, ne t'inquiète donc pas trop!

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Merci à vous tous pour vos bons conseils.

Je crois bien que je devrai me lancer dans l'apprentissage de la collimation même si, à la lecture de vos réponses, je crois que les rares détails que je perçois sur la première planète que j'observe s'explique principalement par mon manque d'expérience en matière d'observation des planètes et par la nature diffuse des nuances sur la surface de Saturne plutôt que par la collimation. Néanmoins, vos commentaires sur la division de Cassini m'incitent à croire qu'un travail de collimation demeure nécessaire.

Naturellement, en tant que débutant, c'est une étape que je redoute un peu, mais j'ai confiance que, en lisant les articles précédemment écrits sur ce sujet, je pourrai me lancer dans cet exercice de collimation de façon sécuritaire et efficace !

Pour finir, je vous remercie de vos commentaires positifs qui me confirment que, au niveau de l'observation planétaire, j'ai un instrument qui me permettra de m'adonner à des observations constructives !

À bientôt,

Gabriel

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Fred : « d'autant plus que sa haute latitude n'aide pas à ce niveau. »

Montréal est à la même latitude que Bordeaux.

Concernant la non visibilité de la division de Cassini, ça suggère quand même un petit problème de collimation, ou alors la turbulence est vraiment, mais vraiment très forte.

----
Gabriel : « Sur la planète, je vois une bande légèrement plus sombre sous l'anneau, ne sachant pas vraiment s'il s'agit de l'ombre de l'anneau ou d'un phénomène atmosphérique sur la planète... »

Je pencherais pour l'anneau de crêpe qui se détache devant le disque de la planète (et qu'effectivement on prend souvent pour une bande parallèle).

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Salut et bienvenue Gabriel ... et n'oublions pas que les anneaux de Saturne sont encore bien fermés, un peu de turbulence et adieu Cassini aminci par la perspective ... ça ira mieux dans quelques années quand ils seront plus ouverts, mais en même temps Saturne sera de plus en plus basse sur l'écliptique ...

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Bienvenue à bord, ami du Quebec!!!
Ah Montréal... J'en garde un excellent souvenir!!!

BGI

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Que Carmela soit aussi la (le?) bienvenue!
Et merci pour ce vibrant hommage à "notre" forum!

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"Montréal est à la même latitude que Bordeaux."

Bien vu, le climat plus nordique à Montréal qu'à Bordeaux m'a induit en erreur

"Concernant la non visibilité de la division de Cassini, ça suggère quand même un petit problème de collimation, ou alors la turbulence est vraiment, mais vraiment très forte."

Pas forcément Bruno, il y a "voir" et "voir" Cassini, surtout quand on n'a pas une très grande expérience du planétaire et qu'on s'attend à une séparation bien franche et en permanence.
En ce moment, pour que Cassini soit bien tranchée sur une portion pas trop ridicule et ce en continu, c'est plutôt l'inverse, il faut une atmosphère bien stable.
Par contre, on est bien d'accord que si notre ami utilise son télescope tel que livré, sans avoir vérifié les réglages, il y toutes les chances que la collimation en soit pas optimale sauf gros coup de bol.

Fred.

[Ce message a été modifié par fred-burgeot (Édité le 27-06-2011).]

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"Je pencherais pour l'anneau de crêpe qui se détache devant le disque de la planète (et qu'effectivement on prend souvent pour une bande parallèle)"

Je me souviens vaguement d'une discussion dans le forum images, il y a quelques années, au sujet de Saturne, l'ombre des anneaux et la division de Hencke.
Les images qui ne présentaient pas d'artéfacts révélaient effectivement à la fois la division de Hencke et l'anneau de crêpe (confondu avec l'ombre) mais les instruments étaient >350mm!!
Je ne pense pas que notre ami canadien puisse l'avoir détecté...?

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C'est vrai que les anneaux sont encore peu ouverts, donc effectivement la turbulence peut être l'explication.

Laurent : « Je me souviens vaguement d'une discussion dans le forum images, il y a quelques années, au sujet de Saturne, l'ombre des anneaux et la division de Hencke. Les images qui ne présentaient pas d'artéfacts révélaient effectivement à la fois la division de Hencke et l'anneau de crêpe (confondu avec l'ombre) mais les instruments étaient >350mm!! »

Ou bien tu confonds (ça n'a rien à voir avec Encke), ou bien il a été dit n'importe quoi...

L'ombre de l'anneau, en général, n'est pas visible sur la planète car situé derrière elle. Ça peut se comprendre facilement si on suppose que la Terre est quasiment dans la même direction, vue de Saturne, que le Soleil. Vu du Soleil, on ne voit évidemment pas l'ombre de l'anneau : elle est cachée par l'anneau. Eh bien vu de la Terre c'est pareil, sauf lorsque l'anneau de Saturne est vu presque de profil : pendant quelques semaines, la Terre est d'un côté du plan de Saturne et le Soleil de l'autre (car la Terre n'est pas tout à fait dans la même direction que le Soleil en fait). Ce phénomène n'est observable qu'une fois sur deux : il l'était en 1995, mais pas l'an dernier.

L'anneau de crêpe est difficile à observer de part et d'autre de la planète car il se détache à peine du fond du ciel. Un instrument qui diffuse peut le masquer. Mais j'ai lu des témoignages d'observation avec un ETX 90. Pour ma part je l'ai vu avec un 200 mm. Je parle de sa portion visible de part et d'autre de la planète. Mais il passe devant elle, aussi, et là on le voit très bien : c'est lui qui ressemble à une bande un peu plus sombre adjacente à l'anneau (et c'est visible dans un 115/900 basique).

Voici deux dessins :
- Au C8 :

- Au 300 mm :

Le premier dessin montre une bande équatoriale, bien distincte de la projection de l'anneau de crêpe sur Saturne (qui n'est pas une bande équatoriale). Sur le second, on voit bien que la "bande équatoriale" prolonge en fait l'anneau de crêpe. L'ombre de l'anneau, elle, est située forcément derrière l'anneau puisqu'on a le Soleil dans le dos.

[Ce message a été modifié par Bruno Salque (Édité le 27-06-2011).]

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quote:
L'ombre de l'anneau, en général, n'est pas visible sur la planète car situé derrière elle. Ça peut se comprendre facilement si on suppose que la Terre est quasiment dans la même direction, vue de Saturne, que le Soleil.

En fait si, il est possible de voir l'ombre des anneaux sur le globe depuis la Terre, c'est même le cas tous les ans, il suffit pour cela que la position de la Terre par rapport au plan des anneaux soit différent de celui du Soleil. Ca a été deux fois le cas cette année, avant et après l'opposition.

Ici sur cette image de Chris Go du 13/12 dernier, l'angle Terre/plan des anneaux est de +9,8°, mais celui du Soleil n'est que de +7,3°. Résultat, on voit l'ombre. Ce n'est pas l'anneau de crèpe devant le globe.
Les deux angles étaient égaux en mars, résultat on ne voit plus l'ombre :

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Ah OK, c'est vrai que le fait que la Terre et le Soleil ne sont pas tout à fait dans la même direction, vus de Saturne, a quand même une petite influence... Quand l'inclinaison de Saturne aura augmenté, ça continuera à se produire ? (Si oui, ça devrait être juste un petit bout.)

[Ce message a été modifié par Bruno Salque (Édité le 27-06-2011).]

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Non sans doute pas en effet... J'ai jeté un rapide coup d'oeil aux images de 2003, je ne vois pas l'ombre de l'anneau quelle que soit la date.
Ca marche mieux donc quand les anneaux ne sont pas très inclinés.

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Il est vrai que l'observation n'est pas l'imagerie.
Ces photos ne montrent en tous cas pas l'anneau de crèpe, mais il était peut-être observable en fait...
Ce que je voulais dire, c'est qu'en imagerie, seuls les instrus capables de définir la division de Hencke définissent aussi l'anneau de crèpe.

[Ce message a été modifié par LAURENT.BAR (Édité le 28-06-2011).]

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Je n'avais jamais fait attention à ça (l'anneau de crêpe en imagerie), mais est-ce que ce ne serait pas juste une question de seuil : il suffit de resserrer les seuils de visualisation et il apparaîtra sur l'image, à côté bien sûr d'une Saturne surexposée. Non ?

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Je crains que non.
Au mieux on a bel et bien l'anneau de crèpe sur l'image (instru performant et bien réglé) ET DONC la division de Hencke.
Sinon, on a un artefact ou -réellement- l'ombre des anneaux.
C'est ce que j'ai retenu, mais je suis peut-être à côté...

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L'anneau de crèpe est bien plus facile à voir et avoir (en CCD). La division de Encke, il n'y a pas même pas de consensus sur le fait qu'un instrument inférieur à 300/350 mm puisse la capturer ! (sans parler du visuel)
C'est effectivement surtout une question de seuil et de traitement. L'anneau C peut disparaître dans le fond de ciel assez vite, mais sur les bonnes images on le voit distinctement.

Bon là c'est avec des cadors en imagerie, mais même sur des images turbulentes on le voit, à condition que le traitement ne soit pas trop contrasté par exemple, où le fond de ciel trop noirci.

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