SBrunier

Hommage aux astronomes...

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Pour les astéroïdes?... oh, même pas. Il suffit au HST de pointer l'écliptique. Faire une pose de 5min... et n'importe quel caillou de quelques mètres à mag 24 sera sur l'image. Donc malgré le champ, le T500 est explosé.

Si je regarde le domaine de la recherche de supernova:
Même chose: une belle pose profonde à mag 25 sur un amas de galaxies sympa. Retour du HST sur le même champ 1 mois plus tard, et c'est des supernovas à la pelle.

Le comparatif de Serge est une bonne idée, il est important à mon avis de bien fixer le chose.

Par contre la force des amateurs par rapport à l'ensemble des télescopes professionnel, c'est encore actuellement la possibilité de travailler sur des niches ou le travail doit être disons répétitif et qui demande un temps d'observation important.
Par exemple la recherche d'astéroïdes avec le T500. Malgré quelques télescopes pro très performant sur le domaine, Claudine vient de passer les 400 astéroïdes en moins d'un an... et je pense que le cap des 500 est possible pour l'année. C’est une réussite remarquable!
La recherche des particularités des astéroïdes... recherche de binarité, de leur forme, périodes etc...
la recherche de SN brillantes.
La recherche et la mesure photométrique dans le monde des étoiles variables. Domaine d'ailleurs très intéressant, car on découvre plein de choses sur le fonctionnement des étoiles. C’est un des domaines ou j'ai le plus appris sur la composition de l'univers avec la découverte de systèmes de fou, par l'expérimentation en un temps tres court.
Et puis maintenant le domaine de la spectro, ou il y a encore du temps à faire sur des sujets même tres simple comme le suivi des étoiles de type BE. Par contre le T500 ne peut pas simplement être équipé actuellement d'un spectro. Pour des raisons technique et de coup dans la conception du spectro.

Désolé, je n’ai pas pu m'en empêché:-)

Amitiés à tous!!

laurent Bernasconi

[Ce message a été modifié par Laurent51 (Édité le 19-02-2008).]

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Re,
C'est ce que voulais dire pour les astéroïdes, S/N.

Claudine VA en trouver 500, Hubble PEUT en trouver 1000 fois plus mais comme ce n'est pas dans ces missions actuelles / futures...'the winner is Claudine'

Une idée qui me trotte dans la tête, puisque vous avez 2 clones d'exception, vous ne pourriez pas vous associer tous les deux pour faire 'un truc de folie' genre:
sur IC... à toi les couches xy pendant 50 h, à moi les autres pendant 50H..
ou pire, les idées ne manquent pas..(interférométrie à distance.. non ..bon tant pis)

Hubble n'a qu'à bien se tenir.

A+

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Le 500 de Laurent avec optique adaptative :

dans une petite dizaine d'années

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La comparaison me plaît bien. Je trouve ça très flatteur pour Laurent que ses photos soient comparées à celles de Hubble. Il est certain que le HST l'écrase (manquerait plus que ce soit l'inverse, vu le prix de ce truc dans l'espace...). Le résultat est plutôt convaincant, je trouve. Ca démontre que les amateurs ne sont pas du tout ridicules en imagerie.

Serge, il serait intéressant de comparer aussi les images de Laurent avec celles d'amateurs ou de professionnels réalisées il y quelques dizaines d'années avec des télescopes de 500mm à 2 mètres de diamètre, avec de l'argentique.
On verrait sans doute les progrès énormes de l'astronomie amateur. Et ça c'est plutôt encourageant !

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Surprenant de voir que les regions "HII" sur l'image d'Hubble, ne sont pas visibles.!!! Ou alors peut-etre visible differemment ?
Je n'imagine pas que la nasa les aies oubliee !!

Thierry

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Pour se faire une petite idée du chemin parcouru par les astrams, je cite un extrait du livre "A l'affût des étoiles" de Pierre Bourge et Jean Lacroux (1976) p. 290:

"Un amateur peut-il photographier les galaxies?

...Nous pénétrons là dans un domaine presque interdit aux amateurs. A notre connaissance, nos collègues Bacchi, Walbaum et Roques seraient les seuls à disposer d'un télescope équatorial équipé pour les clichés de galaxies."

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Je partge pas vos points de vues, rara sont les amateurs qui ont sus faire vraiment des progrés importants,c'est l'electronique et l'informatique qui sont le progrés,les amateurs d'astro par contre depuis qu'il ont leur apn canon ils appuient sur les boutons ,font leurs petites poses et le petit traitement et voila m'sieur dame :m42, M31 ect
c'était bien plus dur avant toutes ces facilitées techniques...

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"c'était bien plus dur avant toutes ces facilitées techniques..."
trop bon, je la note celle-là

Ben oui, et c'est ça qui est formidable. Moi perso, j'aurais pas envie de me prendre le choux avec le traitement argentique ou bien à avoir un suivi tellement impec que ça ferait avorter une guenon.

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Un amateur peut-il photographier les galaxies ?
-----------------------------------------------
Si photographier veut dire en donner une représentation proche de notre Voie lactée alors il reste encore un peu de chemin à faire

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C'est vrai que le numérique est beaucoup plus facile que l'argentique, et donc beaucoup plus de monde y a accès.
Le matériel coûte beaucoup moins cher aussi, l'autoguidage est à la portée de tout le monde, bref, vive l'informatique.
La différence entre les photos se situe maintenant au niveau de l'art du traitement.

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"photographier"
Je retiendrais votre attention sur ce terme qui est pour moi dangereux et qui dérive pas mal je trouve. Les images de Laurent ou de Hubble n'ont rien de la photographie, à savoir impression d'un support physique par de la lumière. Tout ça, ce n'est qu'une série de 1 et de 0 autrement dit du numérique. Il s'agit de procédés d'imagerie et non de photographie. Il est assez risqué de dire que l'on a fait une photographie de Mars avec une webcam lorsque l'on connaît tout le traitement qui suit.

Catégorique moi? Non.... Un peu

[Ce message a été modifié par Fourmi103 (Édité le 19-02-2008).]

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C'est l'évolution technologique Fourmi, c'est pareil pour enregistrer de la musique, au début c'était graver un sillon dans un disque de cire, maintenant c'est plus que des 1 et des 0, que l'on peut aussi traiter sans retenue...

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Bonsoir

J'aurais voulu montrer ici la M42 de Ainslee Common du 28 février 1883, qui je crois bien est le premier à avoir osé mettre une plaque photographique (à la gélatine sèche, technologie toute nouvelle !) derrière un télescope (de 91 cm de diamètre), temps de pose 60 ou 37 min selon les auteurs (des ouvrages qui en parlent)...


Je ne l'ai pas trouvée sur le net, si quelqu'un connaît un lien ? Merci

Elle figure dans les bouquins traditionnels d'astronomie, par exemple en français "L'astronomie du ciel profond" par un certain Serge Brunier, "Couleurs des étoiles" par David Malin, etc. Mais il me paraît imprudent d'en publier une copie, les auteurs étant en général très jaloux de leurs droits .

A défaut, voici un sujet où figurent quelques vieilleries nettement plus récentes.

[Ce message a été modifié par Nebulium (Édité le 19-02-2008).]

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Alors comme ça fourmi, quelqu'un qui passerait de l'argentique au numérique ne serait plus, tout à coup, un photographe ? Il ferait beau voir ça, tiens !

Je te rappelle l'étymologie du mot photographie :
Le mot « photographie » est composé de deux racines d'origine grecque :
le préfixe « photo- » (φωτoς, photos : lumière, clarté) — qui procède de la lumière, qui utilise la lumière ;
le suffixe « -graphie » (γραφειν, graphein : peindre, dessiner, écrire) — qui écrit, qui aboutit à une image.

Ca peut très bien s'appliquer au numérique, rien ne dit là-dedans que le support doit être argentique. De la même manière qu'une belle musique s'apprécie aussi bien sur CD que sur vinyle, une photo s'apprécie par son contenu et non par son support. D'ailleurs il est aujourd'hui impossible de distinguer un bon tirage numérique d'un bon tirage argentique !

Il est assez risqué de dire que l'on a fait une photographie de Mars avec une webcam lorsque l'on connaît tout le traitement qui suit.

heu...ce serait oublier qu'au départ, sur le film, c'est aussi une histoire d'électrons éjectés par des photons, et que sans développement chimique, on ne voit pas grand chose. Et le développement avec tous ses réglages, ce n'est pas un traitement, ça ? Et les amateurs courageux qui faisaient du masquage, du compositage de négatifs voire du masque flou sous agrandisseur, ce n'était plus de la photo alors ? Et celui qui scanne un négatif, c'est encore de la photo ou pas ? La frontière des deux mondes n'est pas si étanche que ça, si on veut bien y réfléchir...marrant quand même cette idée que l'argentique serait une reproduction immédiate et fidèle de la réalité et le numérique un traficotage de 0 et de 1...

[Ce message a été modifié par Thierry Legault (Édité le 19-02-2008).]

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Salut,

Je pense que l'époque de l'argentique n'était pas plus difficile que celle du numérique, avec le numérique on a fait un pas en avant qui fait que beaucoup de problèmes à résoudre, qui étaient auparavant masqués par le manque de résolution, de profondeur et de détectivité de l'argentique (je raisonne plutôt ciel profond que planétaire), nous sautent maintenant à la figure ! Je me souviens par exemple avoir lu sur le site de SBIG, avant d'acheter ma première caméra (une ST10), qu'une caméra CCD n'évitait pas la nécessité d'une très bonne monture pour imager, même si les poses élémentaires peuvent être plus courtes....

Je me souviens aussi d'une discussion avec Robert Lartigau, illustre tailleur de miroir et concepteur / utilisateur de chambres de Schmidt, durant laquelle il me disait qu'un seuil "raisonnable" de précision de suivi ou d'autoguidage était pour lui de quelques secondes d'arc. Aujourdhui je peste quand je vois le tracking sortir du cercle de rayon 1", car je sais que la résolution va en prendre un coup (et encore, la STL11000 n'a pas des petits pixels ...). Je ne suis content que quand je reste presque en permanence sous les 1" (0,7" RMS environ).

Pour ma part, je trouve seulement que les problèmes ont migrés vers d'autres aspects, mais qu'ils sont davantage visibles car on les voit en temps réel et avec plus de précision, mais qu'il faut toujours la même persévérence pour être satisfait au vu des moyens employés. C'est ce que j'admire dans la démarche de Laurent par exemple.

Et puis au passage, parfois remplacer le premier "b" de Hubble par un "m" permet de garder en tête que nous ne sommes que des amateurs, concentrés sur le fait d'"aimer" ce que nous faisons, quels que soit les moyens que nous ne sommes pas obligés de comparer ... surtout aux pros !

Salut,

Emmanuel

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Et ça remonte

Je ne veux pas faire de distinguo entre l'argentique qui aurait la faculté de représenter le réel et le numérique qui serait ... quoi au juste... virtuel? Le seul truc à savoir à propos de la photo, qu'elle soit numérique ou argentique, elle ne représente jamais le réel. Elle lui donne du sens. Nuance. Mais là n'est pas le débat.

Je voulais surtout attirer l'attention. Donc je reconnais (et change légèrement de position) que numérique ou argentique, la photo est toute aussi inconsistante. La frontière n'est pas aussi nette que je le disais au dessus.
Je voulais simplement interroger sur le mot lui-même. Une photo numérique relève du procédé d'imagerie. Une photo argentique relève ... de la photographie. A moins que je ne me trompe encore une fois. Mais bon, je me trahit en disant "photo numérique". Si je reste campé dans ma position, je m'en sors pas. Il y a un mot de vocabulaire à inventer. Ou bien on peut dire "un fichier image". Ou une image numérique? Hum... pas évident...

Au juste, pour les fichiers mp3, on ne pourrait pas dire "vinyle numérique"?

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