Apau

incidences du RO sur la collimation des grands diamètres

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pour faire suite au sujet concernant l'"estimation du RO et de la turbulence",et pour ne pas tout mélanger, j'ouvre ce nouveau sujet pour les possesseurs et surtout les futurs acquéreurs (comme moi)de dobsons de 300 et plus...

Il est acquis que pour un RO moyen de 100mm, tout instrument plus gros ne donnera pas une tache de diffraction stable, et qui le sera d'autant moins (stable) que le diamètre augmentera !

en conséquence, vu déjà la difficulté que j'ai à collimater parfaitement un 210 à cause du bouillonnement de la tache de diffraction équivallent au niveau 3 de l'échelle de Danjon, qu'en sera t'il d'un 300 ou 400 qui donneront une plus mauvaise tache encore !!

Ce problème me tracasse beaucoup, surtout qu'à des rapports de F/D petits (4,5) la collimation prend encore plus d'importance

Qu'en pensez vous les dobsoniens ?

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Alain

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lis les posts du sujet indiqué au début :

"estimation du RO et de la turbulence"

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Alain

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Bien évidemment, tu ne peux plus sur un gros télescope collimater sur la tache de diffraction elle même car il faut des conditions de seiing absolument exceptionnels pour ca.

Tu en reviens donc à une collimation sur les plages défocalisées , le moins défocalisées possible, en fonction de ce que permettra la turbulence, pour continuer à voir l'ombre du secondaire qui sert au centrage. Ce type de collimation, dans des conditions de turbulence raisonnable approche la collimation à L/8, ce qui, surtout pour des gros diamètres qui sont que très rarement utilisés au maximum de leur pouvoir séparateur, est déjà excellent !

Ensuite on peut vérifier la collimation sur l'aspect du bouillonnement à fort grossissement (2x le diamètre du miroir en mm minimum). Ce bouillonnement composé de speckles, n'est pas uniforme. Les speckles du centre sont les plus brillants et plus on va au bord de la tache et moins les speckles seront lumineux. L'idéal est de le faire sur une étoile pas trop brillante pour diminuer le nombre de speckles visibles. Avec un 600 ou un 1m, je le fait sur le compagnon de la polaire. Il suffit alors de contrôler la répartition de lumière dans les speckles pour que ceux au centre de la tache soient effectivement les plus brillant et pour que ceux autour du centre, à une distance donné du centre, soient en moyenne de la même brillance. Avec un peu d'habitude, on arrive par cette technique à faire une collimation aussi bonne que si l'on avait la tache de diffraction (on y passe malgré tout plus de temps car il faut moyenner la turbulence), ce que j'ai constaté, quand dans des trou de turbulence quasi nulle, l'on voit apparaître la tache de diffraction avec son premier anneau parfaitement uniforme.

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david dit

" Ce bouillonnement composé de speckles, n'est pas uniforme. Les speckles du centre sont les plus brillants et plus on va au bord de la tache et moins les speckles seront lumineux. L'idéal est de le faire sur une étoile pas trop brillante pour diminuer le nombre de speckles visibles."

eh bien dis donc elle doit pas être très facile ta "technique" et je pense qu'il doit falloir un sérieux "métier" pour pouvoir procéder de la sorte, car déjà qu'il est difficile en temps normal de toucher la vis qu'il faut pour bien intervenir, alors là avec cette méthode je suis sûr de titiller à chaque fois la mauvaise
mais effectivement, il doit falloir en passer par là

et pour un 300 ou 400, sur quel genre d'étoile (je parle de magnitude) faut-il collimater ?

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La technique de la collimation sur les speckles est là pour fignoler. Normalement en le faisant bien sur les plages défocalisées, ca suffit. Si déjà tous les télescopes montraient des figures défocalisées bien centrées, ca serait déjà très bien, et pour la majorité des télescopes on en est loin...

Sinon, pour un 300 ou un 400, je prendrais des étoiles de magnitude 4 ou 5. Mais il faut essayer avec différentes étoiles pour voir ce que l'on préfère.

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merci david pour toutes ces explications qui m'ont fait avancer en compréhension de phénomènes importants dans notre passion.

Je suis plus rassuré maintenant quant à la collimation des 300 et 400, et surtout je pense que mon µ210 n'est pas aussi mal collimaté que je le croyais, car n'arrivant pas à collimater sur la tache de diffraction, je peaufine sur l'étape précédente dont tu parles.

Merci encore pour moi et pour ceux à qui cela a apporté.

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Alain

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Bonsoir à toutes et tous,

Ces discussions sur le R0 et la collimation sont bigrement intéressantes !!!

Une idée (peut-être saugrenue) me traverse la tête (aïe ) : pour avoir une belle
tâche de diffraction sur un gros diamètre, il suffit de diaphragmer, n'est-ce pas ?

Dans ce cas, pourquoi ne pas finaliser la collimation avec un diaphragme ?
Cela permetrait d'éviter la douloureuse comparaison des speckles..

Ou alors peut-être cette méthode introduit-elle une perte de précision (disque d'Airy artificiellement grossis)...
A+
Fredo

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au moins deux qui suivent.... n'est-ce pas Fredo ?

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Alain

[Ce message a été modifié par Apau (Édité le 01-11-2002).]

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Attention Pierre Marie, on ne parlais pas de diaphragme hors Axe, mais dans l'axe, sinon, ca sera assez imprécis.

Si le télescope est réglé, un diaphragme hors axe montrera une grosse tache de diffraction en rapport avec l'ouverture du diaphragme, de même qualité que dans une lunette mais avec le chromatisme en moins

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D'où ma question. Si on a une tache de diffraction "normale" en rapport seulement avec le diamètre utile, le diaphragme ne devrait pas avoir besoin d'être centré. Il devrait l'être pour pouvoir utiliser les plages défocalisées donc l'ombre du secondaire. Mais dans le cas d'une image au point... Est-ce-que tu comprends maintenant ma question ?

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Oui effectivement, par contre avec un diaphragme hors axe, on est oblige de réduire considérablement l'ouverture, environ 1/3 de l'ouverture de départ. Dans ce cas on perd beaucoup en précision en augmentant le F/D et je crains que ca soit plus imprécis de procéder ainsi que de se contenter d'un centrage de l'ombre du secondaire à pleine ouverture sur des plages défocalisées...

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j'ai l'intention (pour voir) d'effectuer cette manip sur le 210 avec un diaphragme de 100 ou 120.

David, quand tu parles de bien centrer le diaphragme, est-ce au mm. près ? sinon de quel ordre de grandeur ?

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David, sur mon 500 j'ai corrigé l'offset directement sur l'araignée, il y a 9 mm de décalage. Est ce que tu penses que c'est pour ça que la collimation au laser ou au cheshire est différente de la collimation sur étoile ?
A+

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Apau: N'ayant jamais tenté, je ne sais pas trop. Fais au mieux.

Olivier: Il n'y a pas de raison non. Diabolo a aussi ce décalage, ca ne genait pas, mais la collimation sur étoile reste plus précise qu'au laser.

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Merci David pour ta réponse : c'est vrai que l'on perd en précision étant donné que l'on augmente le rapport F/D...
Ce n'est donc pas forcément une bonne idée (j'aurais du m'en douter ).
Disons que ça permet de vérifier que l'on peut obtenir un beau disque d'Airy (assez rare, même avec un diam de 200)... mais ce n'est pas un but en soi

Tant qu'on y est : une question que je me pose souvent :
Quand on collimate sur une étoile, on ne joue que sur l'orientation du primaire (je parle du Newton)
Cela suppose que le secondaire est correctement aligné (et que l'on s'est préoccupé de cela auparavant)...
Si ce n'est pas le cas, cela peut-il se diagnostiquer sur l'étoile défocalisée ?
Si non : l'influence est-elle importante ? (dégradation des images planétaires par exemple)

A+
Frédéric

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Non Fredo, c'est difficile de se rendre compte si le secondaire est déréglé de nuit, sauf si il est tellement dans les choux que l'on ne puisse pas récupérer la collimation par le primaire. Si le décentrage du secondaire est faible, ca joue sur le vignettage, c'est donc difficile de s'en rendre compte sauf si le secondaire est déjà très juste.

Sinon, à propos de secondaire, ne pas oublier d'intégrer le décalage des secondaires des Newton ouvert. Il faut alors non plus centrer l'ombre du secondaire sur les images intra extra mais tenir compte du décalage symétrique du secondaire à l'image.

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OK : si on a correctement travaillé auparavant, le fait que le secondaire soit un tout chtit poil mal aligné n'est donc pas trop génant (au pire : vignetage).

En revanche, David, j'ai plus de mal à comprendre ta deuxième remarque.
En effet, je pensais que le décalage géométrique du secondaire avait pour but d'avoir un centrage optique. Pour moi, sur l'étoile défocialisée, tout devait être centré, comme pour les simulations du bouquin de Suiter
Tu sembles dire que l'image défocalisée de l'étoile doit faire apparaître le décalage (image du secondaire non centrée dans les anneaux si je comprends bien).

De toute manière, comment faire pour apprécier visuellement ce décalage sur l'étoile défocalisée ? Parce qu'avec la turbu, ce n'est déjà pas facile d'apprécier le centrage... alors un décentrage, aïe

Ou alors je n'ai rien compris du tout... (bien possible ça )

A+
Frédéric

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Eh oui, contrairement au Suiter, le fait que le miroir secondaire, pour tenir compte de l'optimisation du champs de pleine lumière soit décalé par rapport à l'axe optique ne peut que se retrouver dans les plages défocalisées.

Donc pour bien faire la collimation, il faut prendre ce décentrage en compte: En pratique, tu compare les plages intra et extra et le décalage, doit être opposé et bien sur de même valeur. C'est sur par rapport à un secondaire centré ca complique encore un peu la collimation...

Tu te rendras compte que pour un secondaire décentré, si tu centre son ombre en extra focale, alors le centrage ne sera plus bon en intra focale mais du double de la valeur de décentrement du secondaire et l'image focalisé montrera un peu de coma.

[Ce message a été modifié par David Vernet (Édité le 04-11-2002).]

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