BobSaintClar

Membre
  • Compteur de contenus

    2 847
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    11
  • Last Connexion

    Soon available - 40414

Tout ce qui a été posté par BobSaintClar

  1. Perf optiques attendue pour une apo taka de 1972?

    Oh, donc tu peux te connecter sans VPN ? Bah cool, je vais pouvoir reprendre mon fil de discussion laissé à l'abandon ! Inutile d'ouvrir un nouveau sujet. Ceci dit, pour le coût de l'importation, je confirme : ça n'en vaut pas la peine (sans même parler des risques liés à la distance).
  2. Perf optiques attendue pour une apo taka de 1972?

    Bonjour, Je ne vais pas spécialement intervenir sur le sujet précis de ce post - désolé de disgresser - mais simplement indiquer qu'habitant au Japon, je vois passer sur le site "local" de Yahoo Enchères des engins vraiment rares et/ou complètement barrés. Je crois que depuis deux ans environs, ledit site ne peut plus être accédé de l'étranger : lorsque je suis passé en France l'hiver dernier, je n'ai jamais pu m'y connecter. Pour les amoureux d'optiques exceptionnelles (au sens premier du terme), c'est vraiment dommage. Je vois régulièrement passer des lunettes Nikon ou Pentax aussi, voire plus agées que moi, des bouzins à f/d 20, des jumelles que je n'oserais même pas tenter d'utiliser (de peur de me faire mal, ou de blesser un passant)... J'avais l'habitude de poster mes plus surprenantes trouvailles dans un Post ouvert sur le forum du groupe dédié aux jumelles, mais depuis les restrictions géographiques associées au site, ce n'est malheureusement plus possible. Le dernier truc qui m'a déformé les sourcils ? Des Vixen ASBIT 80M à visée droite. Je vous laisse regarder sur Internet. Ca doit être tellement pratique, à l'usage...!
  3. Mon nouveau tube ! APO 203 Fluorite Lichtenkneker

    C'est marrant, ce débat lunettes vs télescopes... Ca me rappelle les échanges vénimeux des fora dédiés à la photo, où les nikophiles conchient les canoniens, ces derniers déféquant sur les pentaxistes... avec les mêmes luttes d'influence entre "artistes" et "techniciens", les premiers accusant les seconds d'être obtus, les seconds conspuant l'ignorance des premiers... Sérieux, je suis le seul ici à aimer toutes les catégories d'instruments ? Comme vous le savez peut-être, j'habite au Japon : Et bien, ce débat - lunettes vs télescopes - n'existe pas, ici. Déjà, parce que les autochtones évitent les sujets sensibles comme la Peste. Ensuite, parce qu'une très large majorité de japonais utilisent des lunettes : on voit relativement peu de télescopes. Enfin, les japonais cloisonnent l'usage qu'ils font de leurs instruments : les lunettes, c'est pour la photographie et les télescopes, c'est pour le visuel ! On ne mélange pas les torchons et les serviettes ! Vous pourriez croire que je carricature, mais non, c'est vraiment comme ça ! Quand je leur ai montré des photographies de Saturne et Jupiter prises avec mes jumelles, ils m'ont félicité avec ce petit sourire qu'on réserve aux enfants un peu turbulents, et un peu niais...
  4. Amis big et binaires, bonjour ! Cela fait trop longtemps que je n'ai pas croassé dans ces colonnes : la faute à un été chargé (tant dans le ciel qu'à domicile), à un virus persistant (annulation de star-parties) et à la présence d'un méchant poil dans ma main droite. Mais une belle nuit d'observations récente - elle date du vendredi 5 novembre - me permet de corriger cette sinistre incurie : Or donc, hier au soir, mes jumelles et moi nous sommes rendus sur une sorte de terrain vague situé dans la moyenne montagne de la ville de Nagano, à quelque 1h30 de route de mon domicile : j'ai visé un nouveau spot, populaire depuis quelques mois déjà, ce qui promettait d'attirer d'autres pervers noctambules. A mon arrivée, la nuit s'annonçait belle mais frisquette puisqu'en effet, la température est vite descendue dans la cave : vers 23h, du givre a commencé à se déposer un peu partout et nous avons taquiné les -6 au petit matin... mains n'anticipons pas. Sur place, je dirais qu'une bonne trentaine d'amateurs étaient installés. Coté matos, il y avait l'habituelle domination des lunettes et coté astrams, l'inévitable domination des photographes ; les deux sont évidemment liés. Nous n'étions que deux à faire du visuel, moi avec mes APM150 et mon voisin - hasard du placement des gens, nous ne nous connaissions pas - avec un Dobson Ninja 400 et un binoscope formé de deux lunette Borg 125ED. Ce dernier bouzin m'a immédiatement tapé dans l’œil : de 125 à 150mm, sur le ciel, allait-on voir une grosse différence ? * Je vous ai fait une petite photo souvenir, pose unique de 30s enregistrée en Jpeg (parce que je n'ai pas vérifié avant de shooter, bien sûr), donc anormalement dégueulasse même selon mes critères... (en mode petite planète, on est moins exigeant sur le résultat) Comme précédemment, je vais me concentrer sur les observations et les éventuels évènements marquants, plutôt qu'à m'épancher sans fin sur M31, M42 ou le double amas. Vous connaissez sans doute tous les objets que j'ai visé, concentrons-nous donc sur les surprises (bonnes ou mauvaises) et passons au présent de narration. Le premier tiers de la nuit est perturbé par des nuages épars et une brume tenace, au grand dam des photographes réduits à l'impuissance. Mon voisin et moi pouvons, au moins, viser dans les trous... J'ai donc pu voir, de 7h à 10h30 - heure à laquelle les derniers brouillards se sont dissipés : - La nébuleuse Helix, bien visible sans filtre, pâle, avec sept ou huit étoiles en surimpression. Elle est grosse, facile à trouver, avec une forme évidente mais qui n'offre pas de détails (à mon diamètre). On la voit évidemment mieux en filtrant mais dès lors, une seule étoile (!) survit au traitement. - M15, globulaire dans le petit cheval (oui c'est décousu, puisque je vise dans les trous) : c'est un amas très sympa dans mes binos parce qu'il est proche de la limite et semble doubler de taille quand on regarde à coté. D'ailleurs, en vision mono, je le perçois granuleux, avec un centre. A 150mm, il n'est bien résolu qu'en bino. Une dizaine de cibles en l'espace de quatre heures, c'est peu ! J'ai tué le temps en tapant dans mon litron de vin chaud (y'a pas d'heure) et en visitant mes pairs, notamment mon voisin qui m'a présenté son matos. Il avait de l'exotique, coté oculaires. D'ailleurs, des Masuyama 32mm 85° installés sur le binoscope Borg n'attendaient que mes deux yeux pour briller Un peu avant 11h, branle-bas-de-combat : les choses sérieuses peuvent débuter. En avant pour le marathon, messieurs ! Je vous proposer de nous arrêter sur : - NGC 281 : un nébuleuse en émission dans Cassiopée, de belle taille apparente. Ardue à trouver sans filtre, elle apparaît facile et montre des détails marqués à l'UHC. - NGC 7789 : cette rose (amas ouvert) est vraiment enchanteresse aux grosses jumelles (84x). Oui, c'est du réchauffé... mais du bon, comme le Cassoulet : plus que tu recuits, meilleurs que c'est ! - M1 : ça donne quoi, dans mon machin ? Avec ou sans filtre, on la voit bien, avec des formes générales qui rappellent ce qu'en montrent les photographes, mais sans les détails qui font tout son charme (les filaments) : pour ces derniers, 150mm, c'est un poil juste ! - California : j'ai deux filtres H-Beta qui m'ont coûté un rein, c'est le moment de les sortir ! A 28x, la nébuleuse se détache bien sur un fond très sombre. Elle est longue, courbée, formée de deux grandes traînées claires et parallèles qui présentent des nuances fugaces, mais bien réelles. Sans filtre, quel que soit mon choix d'oculaires, je ne devine qu'une vague écharpe laiteuse qu'on pourrait facilement zapper : c'est bien parce que je sais qu'elle est là... - M38 + NGC 1907 : les amas ouverts, toujours beaux aux jumelles, sont vraiment magnifiques lorsqu'ils sont en couples. Plutôt que de citer tous ceux que j'ai ciblé cette nuit, je préfère en garder deux en exemple (l'autre est le binôme M35 + Ngc 2158, dans les Gémeaux) : M38 est d'autant plus spectaculaire que son voisin est vraiment riquiqui, en comparaison ! Pourtant, à mon diamètre, les jumelles le montrent granuleux, partiellement résolu. L'image proposée à 84x est vraiment mémorable. C'est une cible qui m'aura valu quelques exclamations enthousiastes, de la part de ceux qui m'auront visité en cours de nuit ! - Barnard 33, alias le sombre canasson : aperçu il y a plus de 20 ans au Restefond, avec une lunette de 150 et filtre H-Beta, allais-je rééditer l'exploit ? Cette fois, le ciel n'est pas à la hauteur : il est correct, nous sommes en montagne, mais le halo un zeste envahissant de la plaine et de la lointaine capitale du Japon me permettent de le jauger : un filet de brumasse persiste, à moins que ce ne soient des nuages d'altitude ? En hiver, lors des meilleures nuits, la pollution lumineuse est bien moins présente, faute d'aérosols : la voie lactée est dominante, les étoiles ont du pep's ! Mais rien de tel aujourd'hui : ce n'est pas une nuit pour aller chasser du Globule (no offense, Philippe), fut-il célèbre, nous narguant, déjà haut dans le ciel... Mais j'ai des jumelles : 150mm, ok, mais 2x150. Ca se tente ! Et bien m'en prend : à 28x, filtres H-Beta Astronomik en place, le contraste est propulsé juste assez haut pour que l'échancrure équine se dessine, à la limite, difficilement, là où elle est censée être. Le voisin est sur le cul : il n'a jamais vu cet objet, faute de filtres adaptés (ses OIII ne peuvent rien y faire). Le découvrir, de surcroît dans des jumelles , est pour lui une belle (et double) surprise ! Par curiosité, nous utilisons mon filtre pour tenter de retrouver le bourrin au Ninja 400 : bonne pâte, il se montre à nouveau. Toujours aussi rétif, aussi fugace, mais plus gros. Nous passons ensuite au binoscope Borg : j'ai deux filtres, pourquoi se priver ? Las : 125mm, ce n'est plus assez. Cette fois, un ciel extrême semble nécessaire. Cet échec m'anime secrètement d'une infâme schadenfreude (la faute au vin chaud, c'est un peu allemand aussi, non ?) : ouf, l'honneur est sauf, mes jumelles ont terrassé l'insolente concurrente... Merci Barnard ! De fait, sur d'autres objets (notamment M33 et M42, pourtant forts différents), nous avions déjà fait ce constat, qui sonnera comme une évidence à vos oreilles savantes : 150mm, c'est plus mieux que 125. J'en profite pour préciser que les oculaires Masuyama 32mm, montés sur le binoscope Borg et donnés à 85° de champs apparent, m'ont déçu : ils délivrent une image propre, mais les 85° sont aux abonnés absents. Déjà, la bonnette intégrée ne permet pas à l'oeil d'englober tout le champs disponible, loin s'en faut (je dirais qu'on bute à 70°, au mieux) ; ensuite, si vous retroussez ladite bonnette (ce que j'ai fait), l'oeil s'approche mais se produit alors un "effet tunnel" : un contour noir apparaît et s'épaissit à mesure que votre pupille s'approche de la lentille frontale. J'ai déjà vu ce phénomène avant, il est typique sur des lunettes à long rapport F/D mais là, les Borg sont à 6,4. J'imagine donc qu'elles sont hors de cause, sauf à posséder un bafflage interne des plus restrictif... J'aurais dû essayer ces Montagne Masu sur mes jumelles, pour en avoir le coeur net ! - Le casque de Thor : j'ai été agréablement surpris par l'image qu'en donnent mes jumelles, avec et sans filtre. J'ai bien observé cet objet dans le passé, notamment avec mon Dob500, j'ai donc une bonne idée de ce qu'il montre dans un gros instrument. Mais à 150 ? Et bien il est facile, évident, déjà inhomogène sans filtre et présentant ses deux cornes dès lors que je mets les UHC. J'ai hâte de le revoir sous un ciel de compet'. - M46 : Cet ouvert abrite une nébuleuse planétaire que les 150ED dénichent sans forcer. Sans filtre, l'amas est riche d'étoiles pêchues qui ne cachent pas pour autant leur petit trésor, immédiatement visible comme une petite tache ronde. A travers les UHC, l'amas est à la diète : il perd trop d'étoiles pour mériter d'être vu, mais la planétaire devient dominante. On a deux spectacles pour le prix d'un Et pour conclure cette liste somme toute banale, je vous propose de l'exotique, de l'inédit, du beau gibier qui va vous changer du tout-venant : une comète. Quelle comète ? Allez, je vous aide : dans les Gémeaux, presque au zénith, bien visible et contrastée, aux alentours de la magnitude 10... Non ? 67P/Churyumov-Gerasimenko, m'enfin ! Maintenant, si vous croyez que j'ai prévu cette observation de longue date, vous me connaissez bien mal : je suis tombé dessus par hasard. Voyant ce que j'ai cru être une galaxie là où il n'y en a pas (pour mon instrument), j'ai recherché son matricule sur la carte céleste de mon mobile... pour découvrir qu'il s'agit, donc, d'une comète ! Du coup, je me suis plus qu'attardé, d'autant que mon voisin - tout aussi surpris que moi - s'en est mêlé, ravi d'avoir un astre vagabond à cibler. A 84x, Churyumov-Gerasimenko (y pourraient pas s'appeler Dupont-Lajoie, c'est trop demander ?) est toute mimi, avec un noyau quasi ponctuel entouré d'une coma qu'on devine large et déformée par la présence d'une courte queue - remarquée en vision décalée - orientée vers l'ouest. Voilà ! Quelques évènements annexes ont agréablement pimenté la soirée : - J'ai partagé mon vin chaud avec le voisin. Le litre y est passé, nous avons dû boire à peu près la même dose, c'est une belle égalité. - Dans la nuit, nous avons été dérangés par deux tanuki (les ratons-laveurs du cru, quelque part entre le renard, le chat persan et l'ours) et un cerf, un vrai, qui a semé un bref moment d'incertitude (on ne panique pas facilement, au Japon) en traversant le parking et ses instruments comme si nous n'étions pas là Et pour conclure ? Le WE prochain, je remets ça. Il y a une star-party - la seule maintenue cette année - que je n'entends pas manquer. En plus, mon voisin viendra ! Je pense qu'il en veut à mon pinard... (*) Spoiler alerte : oui
  5. Ami(e) des jumelles, salut ! Enfin ! Enfin, j'ai pu bénéficier d'une nuit complète et correcte pour m'user les yeux - dans le ciel de Mai - derrière mes binoculaires APM 150ED à 45° ! Mes derniers véritables ébats avec la chose remontent à la conjonction Jupiter-Saturne de l'année dernière : je ne m'en suis pratiquement pas servi cet hiver. La faute à un emploi du temps chargé, à une météo contrariante, à une pollution lumineuse invitant à tailler la route et à ma frilosité de camping-carriste dépourvu de camping-car. Comme je dois partir dans la montagne pour observer, les températures négatives sont garanties et plusieurs de mes "spots" sont même inaccessibles, leurs routes enneigées et fermées. Cette dernière semaine (golden week), je n'y croyais guère : Lune gênante, météo pessimiste... jusqu'à Dimanche après-midi, c'était sans espoir. Puis l'éclaircie est venue, trop tard pour la plupart des astrams japonais qui reprenaient le collier ce Lundi matin. Moi-même n'aurais(*) pas du sortir, mais j'étais trop frustré, en mal d'observations ! Alors, mon épouse s'est organisée pour que je puisse partir observer au mont Myogi de Dimanche à Lundi (oui, je suis un mari comblé). Et j'ai passé une super nuit ! Pour mémoire, le "spot" du mont Myogi est un parking de temple Shinto, dans la moyenne montagne (700m), à 100-120 km au nord-ouest de Tokyo. Le ciel y est de qualité correcte (Bortle 4) avec un quart/tiers - selon la nébulosité - de l'horizon Est pollué par la plaine semi-urbanisée dans laquelle j'habite. Vers le sud, c'est propre ! Depuis chez moi, il me faut une petite heure et demie de conduite pour rejoindre le site. Quand j'y suis arrivé, j'ai noté avec plaisir que je n'étais pas seul : malgré la fin des congés, une douzaines d'amateurs avaient fait le déplacement et s'installaient déjà. Je n'ai pas remarqué de gros Dob : comme (presque) toujours, les japonais privilégient la prise de vue à l'observation visuelle. Nous avions donc une majorité de lunettes APO sur montures Taka, plus un ou deux tubes genre Epsilon... tout le monde travaillait derrière son écran de portable, sauf Bibi, vissé à ses paires d'oculaires jusqu'à l'aube. Je ne détaillerai pas davantage, il faisait déjà sombre et le temps que je me pose, les observations commençaient. J'ai pris soin de garder mes distances d'avec ce beau monde : je me méfie des astrophotographes. Cette engeance du diable a tendance à émettre plus de lumières qu'il ne faudrait ! En l'occurrence, mes condisciples ont également émis bien des sons, j'y reviendrai plus tard... Je m'étais concocté un programme aux petits oignons, avec beaucoup de choses à voir, de sorte à me faire une idée la plus correcte possible des possibilités réelles de mon instrument... afin de "mieux" l'utiliser cet été. Des jumelles de 150, ça ne se compare pas aisément avec autre chose et personnellement, du fait de mon historique, je suis bien plus conscient de ce que l'on peut faire avec une lunette ou un télescope ; je ne vais pourtant pas établir de réelle comparaison techniques du style 2x150 versus C8 (ou autre, selon votre bon plaisir), parce que finalement, les images délivrées par mon engin s'apprécient différemment de ce que l'on voit dans un instrument plus classique. C'est d'ailleurs le seul intérêt de ce CROA : je ne l'aurais sans doute pas rédigé si j'avais toujours mon Dob ; à quoi bon vous écrire ce que montre un 300, et de quelle façon ? A priori, vous le savez déjà ! Or donc, place à l'histoire : (à suivre) (*) Avec un s ou un t ?
  6. Tache solaire AR 3363

    Elle est monstrueuse, cette tache... je la suis avec une vieille lunette Perl 60/900 depuis son apparition au limbe, bravant la chaleur moite (35° en cette fin de matinée, 50% d'humidité) et les hordes assoifées de moustiques-tigres qui n'attendent que moi pour festoyer ! Même avec mon petit instrument, elle fourmille de détails. J'envisage de prendre l'ensemble du disque solaire en photo, parce que ça vaut vraiment le coup, il y a des taches partout... mais les conditions drastiques ci-dessus décrites m'en ont, jusqu'ici, dissuadé
  7. Et allez donc... faut pas vous gêner ! Y'en a marre, mon 27" n'a pas un mois, il a encore sa pellicule de plastique en protection ! Qui c'est, le con qui va encore devoir changer d'écran ??
  8. Mon premier "Arcus"

  9. Le Grand Amas d'Hercule

    Déjà passé quelque part dans le forum, mais je ne m'en lasse pas
  10. Photos de fin d'année

    Je passe d'autant plus aisément que je ne suis pas très loin (enfin, moins loin qu'usuellement) : me voici français, plus précisément lyonnais, pour trois mois ! Je retournerai au japon à la mi-mars mais d'ici là, je renoue avec mon pays de naissance. Pas d'astronomie au programme (le centre-ville de Lyon et l'absence d'instrument, sans même parler de la saison ou de la pénurie de véhicule, n'incitent guère à lever le nez), juste un (tout petit) peu de photo urbaine. Pour ce qui est de ton ouvrage, je serais flatté d'en écrire la préface : ma page blanche en prolégomène de ton oeuvre au noir, ce serait grisant...
  11. Photos de fin d'année

    Oh cool, quelqu'un a enfin imagé ce que j'ai observé ces derniers mois dans le ciel ! Visuellement, le rendu est très bon : en particulier, la concentration de matière noire ressemble exactement à ça, si ce n'est qu'en visuel, l'immersion est carrément meilleure. Plus on observe, plus l'oeil se délecte d'une pénurie totale de détails et de nuances qui n'apparaissent (pas, mais alors pas du tout) à mesure que le temps passe. Pour la seconde cible, c'est une autre histoire : après 15 minutes passées l'oeil à l'oculaire, on note que c'est à fort grossissement que la profondeur du noir ressort le mieux. Perso, c'est la vision binoculaire qui m'aura le plus marqué, grâce à l'apport théorique du relief. La photographie numéro 3 ne rend pas justice à l'objet ciblé : pour mieux saisir l'horizon des évènements, je ne saurais trop conseiller l'emploi d'un filtre optique solaire (type Mylar, n'employez surtout pas de filtre oculaire qui pourrait lâcher en plein usage, exposant vos rêtines à un afflux massif et léthal de lumière noire). Dès lors, vous profiterez d'une noirceur digne du vortex cosmique immortalisé par notre ami ! Je concluerai ce modeste CROA (compte-rendu d'observation absente) par une petite touche d'humour noir : si vous trouvez que ces images sont globalement sous-exposées, inversez la valeur de leurs pixels et tout rentrera rapidement dans l'ordre. Vous verrez, c'est troublant.
  12. Big binoculars

    Plutôt que d'aller sur webastro (qui est très bien, ceci dit), je te propose déjà d'écumer les nombreux CROA écrits dans le groupe - ouvert à tou(te)s - dédié :
  13. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    Et coté pile, un trou noir ? Astrosurf devrait se lancer dans le merchandising, on a plein de bonnes idées..!
  14. Colliers pour Samyang 135 mm [ Impression 3D ]

    Cet ostracisme envers le Japon est proprement honteux ! Je connais très bien un astram - nécessiteux et dénué de talent, le pauvre - vivant dans ce lointain pays, possesseur d'un Samyang 135 : quand il lira ce message, il sera mortifié !
  15. Ça devient une habitude ces améliorations de la V1 à la V2, en attendant la V3... Jeff, commence désormais par la V5, on n'en peut plus !! PS : y'a pas comme un lointain amas de galaxies, au centre en bas ?
  16. Décidément, si l'on met de coté le merveilleux lancement du JSWT, 2021 ne restera pas dans les mémoires. Comme si la Covid-19 ne suffisait pas (on travaille sur la 20 en Asie, je vous tiens au jus), je viens de croiser une belle bande de grosses taches... Elles s'étalent grassement, sans aucune pudeur, ombrageuses et pleines de morgue, sur la face d'habitude lisse comme des fesses de bebe Cadum de notre étoile préférée. J'ai pris une photo rapide de ces délinquantes avant de les observer plus longuement à 80x : Bon, c'est tout pourri parce que "plein cadre", dans un instrument (mes grosses jumelles) qu'on peut difficilement qualifier d'astrographe ! Ne parlons pas de la barlow chinoise à 15 euros (c'est cher payé) qui me permet d'atteindre le focus (au centre, un peu en bas à droite, à la louche) Bref, les ami(e)s, c'est le jour J pour admirer le soleil !!
  17. Mais quelle bande de grosses taches !

    Yep je confirme, le soleil est de nouveau aussi lisse que mon crâne ! J'ai un nouveau setup photographique à tester avec mes jumelles (par projection oculaire), il attendra des jours meilleurs...
  18. Mais quelle bande de grosses taches !

    Tu m'étonnes ! Sous le poids cumulé de toutes ces taches, le soleil a carrément basculé de 180 degrés !! Sinon, ton témoignage est doublement intéressant : - Déjà, ce n'est pas fréquent d'avoir un dessin d'après une observation à l’œil nu (les lunettes de vue, ça compte pour du beurre) ! Je ne m'y risquerais pas, ma vue - même corrigée - est désormais quelconque. - Ensuite, c'est excitant d'apprendre que des exercices oculaires adaptés peuvent réduire la sévérité d'une myopie, surtout si cette dernière est légère. Aurais-tu une source à nous proposer à ce sujet ? - Enfin, euh... ah merd'... rien. (Bah oui, quand on commence avec "déjà" et qu'on enchaine avec "ensuite", mieux vaut s'assurer qu'on a bien trois points à développer, sous peine de conclure comme un gland)
  19. Ciel d'automne et astres divers

    Bonjour à tou(te)s, Comme précédemment, je reproduis ici un post initialement rédigé à l'intention du groupe Jumelles, puisqu'il s'agit d'un Compte-rendu de soirée d'observation strictement visuelle C'est parti ! Amis big et binaires, bonjour ! Cela fait trop longtemps que je n'ai pas croassé dans ces colonnes : la faute à un été chargé (tant dans le ciel qu'à domicile), à un virus persistant (annulation de star-parties) et à la présence d'un méchant poil dans ma main droite. Mais une belle nuit d'observations récente - elle date du vendredi 5 novembre - me permet de corriger cette sinistre incurie : Or donc, hier au soir, mes jumelles et moi nous sommes rendus sur une sorte de terrain vague situé dans la moyenne montagne de la ville de Nagano, à quelque 1h30 de route de mon domicile : j'ai visé un nouveau spot, populaire depuis quelques mois déjà, ce qui promettait d'attirer d'autres pervers noctambules. A mon arrivée, la nuit s'annonçait belle mais frisquette puisqu'en effet, la température est vite descendue dans la cave : vers 23h, du givre a commencé à se déposer un peu partout et nous avons taquiné les -6 au petit matin... mains n'anticipons pas. Sur place, je dirais qu'une bonne trentaine d'amateurs étaient installés. Coté matos, il y avait l'habituelle domination des lunettes et coté astrams, l'inévitable domination des photographes ; les deux sont évidemment liés. Nous n'étions que deux à faire du visuel, moi avec mes APM150 et mon voisin - hasard du placement des gens, nous ne nous connaissions pas - avec un Dobson Ninja 400 et un binoscope formé de deux lunette Borg 125ED. Ce dernier bouzin m'a immédiatement tapé dans l’œil : de 125 à 150mm, sur le ciel, allait-on voir une grosse différence ? * Je vous ai fait une petite photo souvenir, pose unique de 30s enregistrée en Jpeg (parce que je n'ai pas vérifié avant de shooter, bien sûr), donc anormalement dégueulasse même selon mes critères... (en mode petite planète, on est moins exigeant sur le résultat) Je vais me concentrer sur les observations et les éventuels évènements marquants, plutôt qu'à m'épancher sans fin sur M31, M42 ou le double amas. Vous connaissez sans doute tous les objets que j'ai visé, concentrons-nous donc sur les surprises (bonnes ou mauvaises) et passons au présent de narration. Le premier tiers de la nuit est perturbé par des nuages épars et une brume tenace, au grand dam des photographes réduits à l'impuissance. Mon voisin et moi pouvons, au moins, viser dans les trous... J'ai donc pu voir, de 7h à 10h30 - heure à laquelle les derniers brouillards se sont dissipés : - La nébuleuse Helix, bien visible sans filtre, pâle, avec sept ou huit étoiles en surimpression. Elle est grosse, facile à trouver, avec une forme évidente mais qui n'offre pas de détails (à mon diamètre). On la voit évidemment mieux en filtrant mais dès lors, une seule étoile (!) survit au traitement. - M15, globulaire dans le petit cheval (oui c'est décousu, puisque je vise dans les trous) : c'est un amas très sympa dans mes binos parce qu'il est proche de la limite et semble doubler de taille quand on regarde à coté. D'ailleurs, en vision mono, je le perçois granuleux, avec un centre. A 150mm, il n'est bien résolu qu'en bino. Une dizaine de cibles en l'espace de quatre heures, c'est peu ! J'ai tué le temps en tapant dans mon litron de vin chaud (y'a pas d'heure) et en visitant mes pairs, notamment mon voisin qui m'a présenté son matos. Il avait de l'exotique, coté oculaires. D'ailleurs, des Masuyama 32mm 85° installés sur le binoscope Borg n'attendaient que mes deux yeux pour briller Un peu avant 11h, branle-bas-de-combat : les choses sérieuses peuvent débuter. En avant pour le marathon, messieurs ! Je vous proposer de nous arrêter sur : - NGC 281 : un nébuleuse en émission dans Cassiopée, de belle taille apparente. Ardue à trouver sans filtre, elle apparaît facile et montre des détails marqués à l'UHC. - NGC 7789 : cette rose (amas ouvert) est vraiment enchanteresse aux grosses jumelles (84x). Oui, c'est du réchauffé... mais du bon, comme le Cassoulet : plus que tu recuits, meilleurs que c'est ! - M1 : ça donne quoi, dans mon machin ? Avec ou sans filtre, on la voit bien, avec des formes générales qui rappellent ce qu'en montrent les photographes, mais sans les détails qui font tout son charme (les filaments) : pour ces derniers, 150mm, c'est un poil juste ! - California : j'ai deux filtres H-Beta qui m'ont coûté un rein (pratiques, ces organes en double, ça promet de beaux achats futurs), c'est le moment de les sortir ! A 28x, la nébuleuse se détache bien sur un fond très sombre. Elle est longue, courbée, formée de deux grandes traînées claires et parallèles qui présentent des nuances fugaces, mais bien réelles. Sans filtre, quel que soit mon choix d'oculaires, je ne devine qu'une vague écharpe laiteuse qu'on pourrait facilement zapper : c'est bien parce que je sais qu'elle est là... - M38 + NGC 1907 : les amas ouverts, toujours beaux aux jumelles, sont vraiment magnifiques lorsqu'ils sont en couples. Plutôt que de citer tous ceux que j'ai ciblé cette nuit, je préfère en garder deux en exemple (l'autre est le binôme M35 + Ngc 2158, dans les Gémeaux) : M38 est d'autant plus spectaculaire que son voisin est vraiment riquiqui, en comparaison ! Pourtant, à mon diamètre, les jumelles le montrent granuleux, partiellement résolu. L'image proposée à 84x est vraiment mémorable. C'est une cible qui m'aura valu quelques exclamations enthousiastes, de la part de ceux qui m'auront visité en cours de nuit ! - Barnard 33, alias le sombre canasson : aperçu il y a plus de 20 ans au Restefond, avec une lunette de 150 et filtre H-Beta, allais-je rééditer l'exploit ? Cette fois, le ciel n'est pas à la hauteur : il est correct, nous sommes en montagne, mais le halo un zeste envahissant de la plaine et de la lointaine capitale du Japon me permettent de le jauger : un filet de brumasse persiste, à moins que ce ne soient des nuages d'altitude ? En hiver, lors des meilleures nuits, la pollution lumineuse est bien moins présente, faute d'aérosols : la voie lactée est dominante, les étoiles ont du pep's ! Mais rien de tel aujourd'hui : ce n'est pas une nuit pour aller chasser du Globule (no offense, Philippe), fut-il célèbre, nous narguant, déjà haut dans le ciel... Mais j'ai des jumelles : 150mm, ok, mais 2x150. Ca se tente ! Et bien m'en prend : à 28x, filtres H-Beta Astronomik en place, le contraste est propulsé juste assez haut pour que l'échancrure équine se dessine, à la limite, difficilement, là où elle est censée être. Le voisin est sur le cul : il n'a jamais vu cet objet, faute de filtres adaptés (ses OIII ne peuvent rien y faire). Le découvrir, de surcroît dans des jumelles , est pour lui une belle (et double) surprise ! Par curiosité, nous utilisons mon filtre pour tenter de retrouver le bourrin au Ninja 400 : bonne pâte, il se montre à nouveau. Toujours aussi rétif, aussi fugace, mais plus gros. Nous passons ensuite au binoscope Borg : j'ai deux filtres, pourquoi se priver ? Las : 125mm, ce n'est plus assez. Cette fois, un ciel extrême semble nécessaire. Cet échec m'anime secrètement d'une infâme schadenfreude (la faute au vin chaud, c'est un peu allemand aussi, non ?) : ouf, l'honneur est sauf, mes jumelles ont terrassé l'insolente concurrente... Merci Barnard ! De fait, sur d'autres objets (notamment M33 et M42, pourtant forts différents), nous avions déjà fait ce constat, qui sonnera comme une évidence à vos oreilles savantes : 150mm, c'est plus mieux que 125. J'en profite pour préciser que les oculaires Masuyama 32mm, montés sur le binoscope Borg et donnés à 85° de champs apparent, m'ont déçu : ils délivrent une image propre, mais les 85° sont aux abonnés absents. Déjà, la bonnette intégrée ne permet pas à l'oeil d'englober tout le champs disponible, loin s'en faut (je dirais qu'on bute à 70°, au mieux) ; ensuite, si vous retroussez ladite bonnette (ce que j'ai fait), l'oeil s'approche mais se produit alors un "effet tunnel" : un contour noir apparaît et s'épaissit à mesure que votre pupille s'approche de la lentille frontale. J'ai déjà vu ce phénomène avant, il est typique sur des lunettes à long rapport F/D mais là, les Borg sont à 6,4. J'imagine donc qu'elles sont hors de cause, sauf à posséder un bafflage interne des plus restrictif... J'aurais dû essayer ces Montagne Masu sur mes jumelles, pour en avoir le coeur net ! - Le casque de Thor : j'ai été agréablement surpris par l'image qu'en donnent mes jumelles, avec et sans filtre. J'ai bien observé cet objet dans le passé, notamment avec mon Dob500, j'ai donc une bonne idée de ce qu'il montre dans un gros instrument. Mais à 150 ? Et bien il est facile, évident, déjà inhomogène sans filtre et présentant ses deux cornes dès lors que je mets les UHC. J'ai hâte de le revoir sous un ciel de compet'. - M46 : Cet ouvert abrite une nébuleuse planétaire que les 150ED dénichent sans forcer. Sans filtre, l'amas est riche d'étoiles pêchues qui ne cachent pas pour autant leur petit trésor, immédiatement visible comme une petite tache ronde. A travers les UHC, l'amas est à la diète : il perd trop d'étoiles pour mériter d'être vu, mais la planétaire devient dominante. On a deux spectacles pour le prix d'un Et pour conclure cette liste somme toute banale, je vous propose de l'exotique, de l'inédit, du beau gibier qui va vous changer du tout-venant : une comète. Quelle comète ? Allez, je vous aide : dans les Gémeaux, presque au zénith, bien visible et contrastée, aux alentours de la magnitude 10... Non ? 67P/Churyumov-Gerasimenko, m'enfin ! Maintenant, si vous croyez que j'ai prévu cette observation de longue date, vous me connaissez bien mal : je suis tombé dessus par hasard. Voyant ce que j'ai cru être une galaxie là où il n'y en a pas (pour mon instrument), j'ai recherché son matricule sur la carte céleste de mon mobile... pour découvrir qu'il s'agit, donc, d'une comète ! Du coup, je me suis plus qu'attardé, d'autant que mon voisin - tout aussi surpris que moi - s'en est mêlé, ravi d'avoir un astre vagabond à cibler. A 84x, Churyumov-Gerasimenko (y pourraient pas s'appeler Dupont-Lajoie, c'est trop demander ?) est toute mimi, avec un noyau quasi ponctuel entouré d'une coma qu'on devine large et déformée par la présence d'une courte queue - remarquée en vision décalée - orientée vers l'ouest. Voilà ! Quelques évènements annexes ont agréablement pimenté la soirée : - J'ai partagé mon vin chaud avec le voisin. Le litre y est passé, nous avons dû boire à peu près la même dose, c'est une belle égalité. - Dans la nuit, nous avons été dérangés par deux tanuki (les ratons-laveurs du cru, quelque part entre le renard, le chat persan et l'ours) et un cerf, un vrai, qui a semé un bref moment d'incertitude (on ne panique pas facilement, au Japon) en traversant le parking et ses instruments comme si nous n'étions pas là Et pour conclure ? Le WE prochain, je remets ça. Il y a une star-party - la seule maintenue cette année - que je n'entends pas manquer. En plus, mon voisin viendra ! Je pense qu'il en veut à mon pinard... (*) Spoiler alerte : oui
  20. Aujourd'hui, j'ai passé une excellente journée d'astronomie ! Oui, parce que l'observation de nuit, c'est surfait... Alors bien sûr, les puristes objecteront qu'on n'en voit plus sous un ciel nocturne et non pollué qu'en zone péri-urbaine par un bel après-midi ensoleillé, mais ce détail mis à part... ça se vaut ! Que je vous explique : déjà, j'ai fait de l'opto-bricolage, en vissant un embout de barlow SVBony x2 à l'un de mes Morpheus 17,5mm, histoire de le transformer en oculaire 9mm premier choix champs large pour la modique somme de 15 euros. J'avais déjà tenté ce genre de greffe, sans pouvoir jauger du résultat faute d'avoir pu faire la mise au point (bah oui, la barlow décale cette dernière). Cette fois, j'ai ajouté un tube fait maison pour obtenir le bon tirage et enfin, j'ai pu réaliser mon rêve... Et bien, le croirez-vous ? Le résultat est dégueulasse !! Le contraste s'effondre, le chromatisme explose, la mise au point ne donne jamais d'image bien nette et le dernier tiers du champs, au bord, est à vomir. Bon sang, j'y étais presque... Ensuite, vers la mi-journée, j'ai observé le soleil (dans des oculaires non frelatés) : il est toujours blindé de taches et j'en ai bien profité, la turbulence étant légère. Il se trouve que nous avions une invité à la maison, une amie de mon épouse (donc japonaise), et c'est là que ça devient vraiment sympa : Vous vous souvenez de vos premières fois ? Première vision de Saturne, de la Lune, du soleil, de Jupiter ou que sais-je ? J'avoue que pour moi, c'est flou. Je n'ai plus ces moments en tête, la plupart sont trop anciens et même si je crois en "revoir" un ou deux, sans doute les confondai-je avec d'autres, similaires, mais plus récents... Bref : pour cette dame, c'était une première fois, toutes cibles confondues. Elle n'avait tout simplement jamais mis les yeux dans un télescope (ou des jumelles géantes, pour ce que ça change). J'avais oublié à quel point c'est émouvant, quand on n'est pas blasé de naissance : découvrir que notre étoile est vivante avec sa granulation, ses taches et ses facules (bien marquées et très détaillées autour d'un groupe de taches proches du limbe, en particulier) a ému notre invitée aux larmes. Et ce n'était qu'un avant-goût, parce qu'elle est restée diner le soir et qu'ensuite, puisque le matos campe à demeure sur le balcon, j'ai ciblé successivement Mercure (juste pour l'anecdote, compte tenu de la turbulence à l'horizon), Venus (qui présente un grand croissant), Saturne (je vous laisse imaginer sa réaction), Jupiter (tout aussi impressionnant que Saturne, pour un novice) et même... la comète Léonard, toujours errante dans les lueurs du crépuscule. Tiens la comète, parlons-en : par rapport à la semaine dernière, je l'ai trouvée changée. Le noyau brillant et ponctuel a disparu (visuellement), dissous dans une coma un peu plus large. La queue est toujours aussi difficile à voir, on repère bien son orientation mais elle n'offre strictement aucun détail. Bref, le changement concerne le noyau et la coma : dans mes jumelles, à 80x, nous sommes passés d'un centre brillant et ponctuel, entouré d'une coma bien distincte, à une coma plus diffuse, plus large, et sans noyau apparent ! Je me demande ce qu'en montrent les photos... Pour la soirée du nouvel an, nous attendons 7 ou 8 invités, également ignorants des beautés du ciel : si la météo est de la partie, d'autres cris sont à prévoir
  21. 13 mois avec un objectif et un Newton 200mm en photos

    M'ouais... D'ordinaire j'aime pas trop le principe des retours sur images de fin d'année, ça sonne un peu comme un bilan de santé pré-cassage de pipe et d'habitude, je ne les lis pas. Mais là, c'est du Looney : un gars dont la philosophie astrophotographique est un peu la mienne, mais... avec des résultats ! Ça trahit un peu le principe, je trouve : avec moi, la cohérence prévaut et avec ton matos quelconque, je ferais des images pourries. Tes photos sont bien trop belles, bordel, ça ne colle pas avec les moyens du bord. Ce déséquilibre traduit une absence évidente de vision d'ensemble. Je dirais même un manque de respect envers le matériel, dont la modestie est cruellement surlignée par la qualité superlative de ta production. Et si tu crois que la jalousie dicte mes propos, je... (ah, on sonne, je vais ouvrir et je reviens finir ma phrase)
  22. Une Rose en hiver : NGC 7789

    Un amas très sympa que j'aime beaucoup observer aux (grosses) jumelles ! Belle image de cette cible que je "visite" presque à chaque sortie
  23. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    Oui bien sûr, c'est juste une de mes blagues moisies...
  24. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    J'ai suivi le "direct" avec un enthousiasme de gamin ! Bon bien sûr, étant au Japon avec douze heures d'avance sur Kourou, je l'avais déjà vu tôt ce matin et connaissais le résultat. Je n'ai pas posté ici pour ne pas tuer le suspens
  25. Ça s'énerve sur le soleil

    Super dessin ! J'ai également regardé le soleil ce jour-là, à faible grossissement (80x) et c'était canon. La semaine dernière, il n'y avait quasiment rien