BobSaintClar

Membre
  • Compteur de contenus

    2 847
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    11
  • Last Connexion

    Soon available - 40414

Tout ce qui a été posté par BobSaintClar

  1. Superbes images ! J'ai pu également profiter de l'éclipse, admirée aux binouzes de 150 depuis le jardin ! Malgré la présence de nuages plus ou moins gênants, la lune m'a montré toute la palettes de couleurs typiques des éclipses totales (ou quasi totales, en l'occurrence). J'ai écrit un court croa dans le forum dédié
  2. Les corps flottants : qui n'a jamais été gêné par ces poussières qui se promènent à la surface de nos yeux ? A moins d'en voir une quantité notable, ils ne gênent guère la vision normale, même s'ils sont vus plus facilement de jour, en pleine lumière, lorsque nos pupilles se contractent au maximum. Il en va différemment lorsqu'on utilise un instrument d'optique tel qu'un microscope, un télescope ou une lunette : en effet, ces instrument ont une "pupille de sortie" et cette dernière détermine la visibilité desdits corps flottants. Plus la pupille de sortie est petite, plus ces corps flottants seront visibles et donc, gênants. Pourquoi est-ce que je vous parle de cela ? Parce qu'un témoignage intéressant, fait par un astram japonais, met en lumière l'intérêt des jumelles et plus généralement, de la vision binoculaire : pour faire simple, les deux yeux travaillant de concert sont moins gênés - à pupille de sortie équivalente - par la présence de corps flottants... qu'un seul oeil. En clair, la vision binoculaire est moins sujette à ce problème que la vision monoculaire. Voici la traduction "Google" du texte japonais original. C'est tout pourri, mais on comprend l'essentiel : "En vieillissant, le flotteur progresse et lorsque vous regardez dans les oculaires, la poussière du flotteur est perceptible et vous êtes très inquiet. Par conséquent, j'ai appelé "Matsumoto des lunettes" qui fabrique "Matsumoto miroir" et lui ai demandé s'il y avait une contre-mesure. En conséquence, la poussière dans les yeux est visible, en particulier à fort grossissement, de sorte que le diamètre de la pupille ne doit pas être réduit à 1 mm ou moins. ➡ Diamètre Hitomi = ouverture de l'objectif (mm) ÷ Grossissement (×), donc la contre-mesure est d'augmenter ou de diminuer l'ouverture de l'objectif ou du miroir, ou d'utiliser la vision binoculaire, la poussière du flotteur ne sera pas perceptible immédiatement. J'ai vérifié il dans la lune ce soir. .. ・ Avec TSA-120, vérifiez d'abord en regardant la lune avec "vision monoculaire" et en changeant le grossissement. 300 fois / diamètre pupillaire 0,4 mm ⇒ Un objet filiforme atteint de la maladie de Moyamoya peut être vu assez clairement, ce qui obstrue le champ de vision. 180 fois / diamètre pupillaire 0,7 mm ⇒ Les objets filiformes Moyamoya semblent un peu flous et ne me dérangent pas beaucoup. 113 fois / diamètre pupillaire 1,1 mm ⇒ Le champ de vision est clair et presque aucune brume filiforme n'est visible. ・ En outre vérifié par "vision binoculaire" du dispositif binoculaire 257 fois / diamètre pupillaire 0,5 mm ⇒ "Moyamoya objet filiforme" a l'air un peu flou avec une forme claire qu'un seul œil, et c'est un niveau qui ne me dérange pas tellement. 180 fois / diamètre de la pupille 0,7 mm ⇒ "L'objet filiforme Moyamoya" ressemble à une grande image défocalisée, ce qui est encore plus imperceptible. 113 fois / diamètre de la pupille 1,1 mm Si vous déplacez le globe oculaire afin que vous puissiez voir dans le champ de vision, vous pouvez voir l'existence d'un objet filiforme de la maladie de Moyamoya, mais vous pouvez à peine voir la forme et vous pouvez profiter une vue confortable." Or donc, s'il est à peu près convenu qu'en vision monoculaire, les corps flottants peuvent devenir gênants à partir d'une pupille de sortie inférieure à 0,7mm, il semble que la vision binoculaire puisse s'en accommoder dès 0,5mm. Soit à un grandissement nettement supérieur (par exemple, 100x au lieu de 70x). Je ne suis guère sujet à ce soucis, mais je vais faire des essais, à l'occasion
  3. Un beau couple

    ... surpris ce soir en plein flirt, dans le ciel embrumé et nuageux du Japon. C'est une prise unique, enregistrée vite fait avec un zoom plutôt basique, ce qui explique la qualité très perfectible du cliché. Mais c'est l'ambiance que je souhaitais figer ; pour cela, le grain ne gêne pas, au contraire. Les soirs précédents étaient bien bouchés, c'est dommage : je me suis laissé dire que cette rencontre avait connu des moments plus intimes encore ! Et dans les cieux d'Europe, ça donnait quoi ?
  4. Ciel d'automne, astres divers

    Ben je l'ai posté là-bas aussi Oui ! si je devais faire des stats à partir de ce que j'ai vu en club, lors de sorties et dans les star-parties, je dirais qu'on a 3 lunettes pour un télescope, grosso modo. Peut-être même plus... C'est prévu ! Le rassemblement du prochain WE est le seul maintenu de l'année, je ne le louperai pour rien au monde !
  5. Ciel d'automne, astres divers

    Je te rassure, j'ai toujours mes deux reins : il me faudrait même deux foies, pour bien faire...
  6. le cul du cygne au clair de Lune

    Pffff je suis (encore) tombé dans le piège... J'ai même pas lu plus loin que "le cul" avant de cliquer comme un possédé... Sinon en effet, il y a des assombrissements marqués autour de NGC7000. C'est un peu amplifié par le traitement ?
  7. Mayall II et Abell 262

    Mayall, l'Abell, tout est bon pour faire le buzzzz... Le dessin de M31 est particulièrement réussi
  8. Je l'ignorais, mais ne suis pas surpris : les astrams japonais sont des purs et durs, des perfectionnistes. Comme tu n'écris pas avec tes pieds, ça ne pouvait que coller
  9. Quelle image !! Sinon sympa les explications, mais long, trop loonnnnng... Quand je m'approprie vos travaux auprès des astrams japonais, je dois me coltiner toute la traduction pour être crédible : la prochaine fois, pensez à faire concis !
  10. Le deal du jour !

    Ca fait vélo d'appartement, aussi
  11. La frustration étant source de créativité, je vous propose de venir ici déposer les petites annonces les plus alléchantes que l'on puisse trouver dans son environnement, réel (le vide-grenier en bas de chez vous) ou virtuel (les sites de petites annonces ou les rassemblements astro japonais, dans mon cas), puis de désespérer en cœur. Ergo, j'entame le bal avec cette offre, dénichée sur l'équivalent nippon des enchères Yahoo : A vendre, jumelles Nikon 20x120 III, bon état général, optiques très propres : 2246 euros Vous avez 24 heures pour vous décider
  12. Le deal du jour !

    C'est la méga fête du slip sur les PA japonaises cette nuit ! - Lunette APM TMB APO 203mm à F7 (!), mise à prix 7 euros Ce n'est pas une paire de jumelles, mais avec une tête bino, ça se discute... - Binoscope à base de deux MEADE 178ED et renvois géants Matsumoto... la violence !! Je peux aller me rhabiller avec mes 150ED - Encore un binoscope composé de Vixen 115ED. C'est le viseur des 2x178 ? - Toujours un binoscope... des plus improbable : deux lunettes Vixen achro de diamètre 100mm et 1m40 de focale - vlà l'encombrement - et renvois Matsu ! On ne voit ça qu'au Japon... Je vous mets les 2x178ED, pas sûr qu'on en revoit de sitôt !
  13. Salut ! Si tu ne prends que le gain en magnitude en considération, tu as raison. Mais dans un système optique de type galiléen, l'angle de vue est intrinsèquement très réduit si ta seconde lentille n'est pas de grand diamètre. C'est assez facile à comprendre, empiriquement (sans calculs) : la première lentille est fortement divergente. Donc, à travers elle, on voit le diamètre apparent de la seconde lentille très réduit (par rapport à ce que l'on en verrait à l’œil nu, à distance similaire). Or, le diamètre apparent de la seconde lentille détermine le champs visuel. Donc, sauf à concevoir une seconde lentille (convergente) largement surdimensionnée, tu auras un champs visuel (apparent comme réel) riquiqui !
  14. En attendant Jupiter et Saturne : M3

    ??
  15. C'est déprimant, l'automne (et l'hiver) arrivent...

    C'est là, en voyant Orion couché à l'horizon, sa ceinture érigée vers le zenith comme une rampe de lancement des jours plus froids, qu'on prend conscience que l'été tire à sa fin... Le pied !! On va enfin sortir et profiter de températures nocturnes acceptables ! Les nuits deviennent longues, la transparence s'améliore et sous peu, les typhons se feront oublier ! Plus que l'été, l'automne est la saison reine de l'astro au Japon. D'ailleurs, la plupart des évènements / rencontres / festivals dédiés - enfin, ceux que la Covid n'a pas encore atomisé - ont lieu après la rentrée de septembre
  16. En attendant Jupiter et Saturne : M3

    Marrant, j'avais qualifié M3 de "petit M13" dans un précédent CROA... et je n'avais pas vu la galaxie voisine, qui renforce encore ce trait ! Un poil vert sur mon écran. Tu peux tenter un autre amas, pour voir si cette dominante verte persiste ?
  17. CROA Espagne 1800m au t508mm

    Un CROA détaillé, illustré et carré de la touffe, comme je les aime
  18. Jupiter au Dobson 300 apo

    Intéressant témoignage. J'ai vécu la même chose avec des jumelles de 150, comme quoi, même pour un "petit" instrument, la turbulence est le nerf de la guerre ! On oublie parfois, compte tenu de la beauté des photographies qui circulent sur le forum, qu'une image détaillée de Jupiter ou des anneaux de Saturne, observée dans un instrument réglé aux petits oignons... ne va absolument pas de soi ! De temps en temps, assez rarement pour moi (si je devais sélectionner celles qui m'ont vraiment marqué, j'en compte... trois. C'est peu, dans une vie d'astram), on tombe sur THE nuit et on remet les pendules à l'heure
  19. Seul...

    Non, mais y'a des ours noirs. Ce n'est pas forcément plus sympathique ! D'ailleurs, pour l'anecdote : je m'étais plaint, lors d'un précédent CROA, du comportement un poil sans-gêne de quelques astrams japonais (en particulier d'un gaillard qui avait soûlé le voisinage de sa K-POP tout au long de la nuit). J'ai appris, plus tard, que ce n'était pas par amour de la musique, mais par peur des ours : ces derniers n'approchent pas quand ils entendent du bruit. Du coup, quand j'observe, je pète. C'est radical.
  20. Seul...

    ... sous les étoiles. Souvenir d'une sortie pseudo-solo dans les montagnes du nord-ouest de Tokyo et qui, par la grâce d'un heureux hasard, m'a permis de rencontrer un couple de jeunes japonais curieux à mon endroit : Qui suis-je ? D'où viens-je ? pourquoi suis-je ici ? Qu'est-ce que c'est que cet équipement ? De questions en réponses, ils sont restés toute la soirée et une bonne partie de la nuit, d'abord intrigués, puis enthousiasmés par ce que j'avais à leur montrer : Jupiter, Saturne, puis toute une palanquée de nébuleuses estivales que je ne vous ferai point l'affront de nommer. ils m'ont demandé mon mail, précisant travailler pour un camping voisin. Ils souhaitent que je les contacte quand je reviendrai, car je reviendrai. Une carrière de "montreur d'étoiles" m'attendait-elle au Japon ?
  21. Konnichiwa ! Je reviens d'une nuit d'observation - du 17 au 18 Juillet - en expédition solo au mont Miyogi. J'étais bien sûr équipé de mes binoculaires APM 150ED, de trois sets d'oculaires - AMP 30 à 70°, Morpheus 17 à 76° et APM 12,5 à 84° - et de paires de filtres : Astronomik UHC, OIII chinois et... un exemplaire (pas deux) OIII Celstron, qui n'est autre qu'un Baader rebadgé. J'en ai un second en commande, mais il n'est pas encore arrivé. J'avais bien anticipé la présence d'une Lune gênante pour mon programme, évidemment centré sur les nébuleuses : elle s'est couchée à 23h20 environs et de fait, je n'ai rien pu voir d'intéressant avant. La nuit astronomique à proprement parler fut assez courte, moins de 4 heures, l'aube pointant dès 3h10. Mais 4 heures d'astronomie en ces mois pluvieux de vaches maigres, c'est du caviar ! Comme lors de mon précédent CROA, je ne vais parler que des observations marquantes (dans un sens comme dans l'autre)... avec une surprise à la fin : Déjà, j'avais listé douze nébuleuses obscures potentiellement accessibles à mes jumelles, objets "Barnard" dispersés du Sagittaire à Céphée. On va tuer le suspens tout de suite : je n'en ai vu aucune ! De 20 à 23h, la voie lactée était juste perceptible, noyée dans un ciel trop brumeux pour que la Lune ne s'y dilue pas ! Ensuite, même si la nuit s'est considérablement améliorée, elle est restée quelconque, notre galaxie prenant ses aises sans pour autant devenir belle, manquant de pep's et de contraste au regard des standards de ce spot astro. Bref, plutôt que de gâcher, j'ai décidé de laisser tomber et de (re)tenter les nuages sombres sous un bon ciel d'Automne, d'Hiver ou de Printemps : ce genre de cible se mérite. Pour m'occuper de 20 à 23h, j'ai testé mes filtres : l'avantage d'avoir des grosses binos, dans ce genre d'exercice, c'est qu'on peut instantanément les comparer ! Filtre A à droite, filtre B à gauche, on cible et on constate ! Je vous passe les détails pour sauter directement à la conclusion. Sur toutes les nébuleuses gazeuses visées cette nuit, le constat est le même. Je pars évidemment du principe qu'à chaque fois, vous adapterez votre grossissement au fond de ciel (bien présent, dans mon cas) : - Le filtre UHC Astronomik donne de bien meilleurs résultats que les OIII chinois : ces derniers ne sont pas plus sélectifs (l'image est globalement assombrie dans les mêmes proportions), mais leur fenêtre de tir (leur bande passante) est manifestement imprécise. - Le filtre OIII Baader/Celestron est très sélectif (il choppe essentiellement la raie principale de l'OIII, pas la secondaire), assombrit fortement l'image mais étripe ses concurrents chinois en matière de contraste et d'informations délivrés. - Le débat, en fonction de la cible, est donc entre l'UHC et l'OIII allemands. Les filtres chinois sont clairement derrière. - Je savais déjà que les filtres visuels – à la différence des filtres pour astrophotographes – ne font pas de miracle en cas de pollution lumineuse anthropique : sous un ciel de zone urbaine, OIII ou pas, les nébuleuses ont moches (quand on les voit). Et bien, si vous en doutiez encore, il en va de même avec la lune : à moins que le ciel ne soit d'une transparence spatiale, sa présence ruine la détection des objets faibles et les filtres n'y changent (presque) rien. A 23h15, les choses sérieuses commencent. Le ciel embrumé délaye la pollution lumineuse de l'Est sur un bon tiers de la voûte céleste, la voie lactée est fade, mais peu importe ! Déjà, je m'use les yeux sur les grandes nébuleuses du sud (impossible d'y couper, même si je les connais bien). Même sous un ciel basique, à partir du moment où on les emploie à bon escient (c'est-à-dire sur leurs cibles de prédilection), les grosses binos font des merveilles ! - M13 : très beau, bien sûr. Je ne le cite parce que pour la première fois, j'ai cherché la galaxie qu'on voit toujours à coté (la grosse, pas la petite de magnitude 15+, hors de portée de mon bitube). C'est - - NGC 6207, je l'ai trouvée tout de suite. - M11 : la dernière fois, je l'avais zappé. Il est évidemment magnifique dans de grosses jumelles ! J'ai noté, malgré la brume, la présence d'une foultitude de nuages sombres à ses alentours immédiats. Vraiment, je dois me faire une nuit « spéciale Barnard » ! - M71 : première fois que je l'observe aux jumelles. Bien marquée et contrastée à 50x (filtres UHC). - M15 : déjà vu au télescope, mais vraiment étonnant aux grosses jumelles ! Il est lumineux et contrasté, mais change complètement d'aspect selon la façon dont je l'admire : ample et rondouillard quand je regarde à coté, avec un pic central très marqué en vision directe. C'est un globulaire quantique, sa fonction d'onde s'effondre quand on l'observe ! - NGC 7331 : je ne l'avais vue que dans de gros bouzins, surtout parce qu'elle sert de repère au Quintet de Stephan. J'ai repéré ce dernier sans voir de détails (50x, c'est sans doute un peu juste), juste une tache que je devinais découpée, fugacement, en trois parties. C'est correct pour un instrument de 150mm opérant sous un ciel très moyen. A refaire par belle nuit ! - La nébuleuse Helix : ce fut une première, pour votre serviteur ! J'ai attendu 2h du mat' pour la tenter, de sorte à ce qu'elle monte au moins à 30° - moins chez vous, j'imagine - et que la nuit se bonifie (comme souvent, la transparence s'est améliorée sur le tard). A 50x et filtres UHC, elle apparaît contrastée, sa forme générale évoquant un baiser (vous savez, l'image symétrique laissée par le rouge à lèvres de madame sur le miroir de la salle de bain...) ou, si vous préférez, un demi-abricot. Malgré le filtrage, plusieurs étoiles se laissent voir en surimpression. Une vision bien sympa, d'autant que l'objet est maousse, inutile de grossir comme un goret. - Double amas de Persée : je ne le cite que pour signaler tout le bien que je pense des oculaires APM 12,5mm 84° employés pour l'admirer. Autant ces oculaires sont déplaisants de jour (liseré jaune pisse en bord de champs, ombres volantes, placement des yeux infernal), autant ils « performent » de nuit (plus de liseré, étoiles ponctuelles du centre au bord, transparence et contraste au top, plus d'ombres volantes). Etonnant ! - M31 : comme pour Helix, j'ai attendu le bon moment (qu'elle monte, pour s'extraire au mieux de l'horizon Est bien pollué) et j'ai bien fait ! Je crois n'avoir jamais vu autant de choses dans cette galaxie... ça promet, pour cet automne ! Les deux bras d’absorption usuels qui la séparent de M110 sont faciles, j'en devine d'autres par intermittence ! L'extension Sud montre un renforcement que j'avais déjà entr'aperçu au T300, mais dans les jumelles, il n'est qu'une nodosité parmi d'autres, moins contrastées mais bien présentes : toute cette zone apparaît bosselée, composée de gros grumeaux, chose que je n'avais jamais remarqué auparavant. L'extension Nord, de son coté, me montre par moments – en vision décalée bien sûr, et brièvement – une sorte de large boucle claire et relativement fine : je ne l'avais jamais vue. Il a fallu que je revois, ce matin, des photographies de cette galaxie pour l'identifier. Bref, j'ai (re)découvert notre lointaine voisine ! - M33 : plus basse que M31, davantage engluée dans la marée jaune des photons de la plaine, elle m'a quand même montré ses deux bras principaux, d'autres entr'aperçus, et quelques nodosités (dont une bien marquée). L'automne la dévoilera davantage. Lorsque l'aube s'est annoncée, j'ai pointé Jupiter... par curiosité, sans expectation particulière. Dans mes précédentes grosses jumelles (Miyauchi BT100, Vixen BT125, Nikon 20x120), il m'est toujours apparu petit, super brillant (trop) et sans autres détails que ses sempiternelles deux bandes tropicales. Je n'en demandais pas plus. Et là : Surprise !! Je pointe la bête (à 80x) et je découvre une image DANTESQUE : AUCUNE turbulence, un contraste, des couleurs et une foultitude de détails HALLUCINANTS. Les bras m'en tombent ! Il n'y a pas deux bandes, il y en a plein, du nord au sud, claires et sombres, plus ou moins larges, pourpres, ocres ou bleutées, festonnées de... de machins divers (je n'y connais rien), enfilés comme des perles, certains plus marqués, plus gros. L'un d'entre eux est noir, l'ombre d'un satellite, autre chose ? Purée, quelle image... Elle me transporte instantanément au Restefond, 20 ans plus tôt, lors d'une nuit mémorable où Jupiter m'était apparue ainsi dans le 300 de David. L'image de l'époque était forcément plus détaillée, mais celle de cette nuit était encore plus belle. Je n'en reviens toujours pas ! Je reste longtemps à me perdre dans les volutes de la planète géante, avant de pointer Saturne : elle est ciselée comme un petit bijou, une large bande claire équatoriale surligne des anneaux à la division principale noire d'encre (Cassini, pas Encke ^^). La planète est entourée de satellites - j'en compte quatre ou cinq, que je confonds peut-être avec des étoiles - mais la turbulence revient, lentement, inexorablement. Lorsque le ciel s'éclaircit au point de bleuir l'arrière-plan, la magie disparaît : les deux géantes se mettent à trembler, les couleurs se mélangent, les détails s'effacent... je remballe. J'étais le seul astram présent sur place. Il n'y avait personne avec qui partager cette extraordinaire vision. Elle n'existe désormais que dans mon souvenir. Je ne suis pas prêt de l'oublier
  22. M 101, télescope de 1 mètre C2PU, 13 h 30 min de pose à F/3

    Ah, David propose toujours son fameux test "Pénétration Copro-Rectale" à qui veut visiter son observatoire ? A l'époque, j'avais poliment décliné. Mais j'en connais quelques-uns qui ont accepté. Dont un, trois fois.
  23. CROA+croquis de Jupiter avec la TEC 180 FL

    Le CROA est sympa, mais le croquis, il est sur quel pixel ?
  24. M 101, télescope de 1 mètre C2PU, 13 h 30 min de pose à F/3

    Le poids des mots, le choc des photons !
  25. Améliorer sa vision nocturne ? Vraiment ?

    Ben t'avais pas lu mon post du 14 juillet ? A propos des images possibles au smartphone Samsung non modifié, exemples à la clef ? Heureux de voir que tu t'éclates ! La photo IR, c'est tout un monde en soi