bon ciel

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  1. bon ciel
    après avoir fait ce post sur le suivi de la 10 microns  : le suivi avec la monture 10 micron ,un des astrams m'a fait une remarque pertinante   :
    "ton test est très révélateur des possibilités de la 10 micron mais l'étoile qui tu as pris se trouve assez haute dans le ciel (+65° d'élévation) . quand sera t'il pour une étoile proche de l'horizon
     
    il avait raison et il était donc nécessaire d'aller plus loin en la poussant dans son retranchement tout en testant la réfraction atmosphérique.
    c'est une des options que je n'utilisais pas pour le moment  car je visais souvent des objets proche du zénith
    j'ai donc opté pour un coin du ciel à la vue dégagée pour envisager d'atteindre l'horizon.
     
    la réfraction atmosphérique : L’atmosphère terrestre dévie les faisceaux lumineux provenant des objets célestes, en fonction de la densité de l’air. Ce phénomène est appelé «réfraction atmosphérique. 
    Les montures 10Micron possèdent un système efficace permettent de définir les valeurs de la pression atmosphérique et la température de l’air afin d’obtenir une correction très précise de la réfraction; ces valeurs peuvent être modifiées au cours de la session d’observation, pour corriger le suivi et le pointage en fonction des changements climatiques. Ceci peut être effectué manuellement à partir de la raquette ou d’un ordinateur externe.
     
    dans le menu local DATA , vous devrez activer la fonction
     
    - Réfraction : NO si la météo  n'est pas présente sur GPS .autrement mettre a ON "auto press".
    - rentrer manuelle la T° externe et la pression Atmosphérique
     
    pour réaliser ce test , j'ai du attendre longtemps ....trop à mon gout . faut dire que ce mois d'avril n'a pas été à la hauteur de mes attentes  :  entre la lune et la pluie, rares ont été les jours ou j'ai pu réellement faire du CP
    enfin un créneau de 4h00  de ciel dégagé en début de semaine !
     
     
    la portion du ciel prés de la constellation de l'ophiuchus  et de la balance sera le lieu de ce test . En cette période , ces constellations sont assez basses vers 23h00  pour effectuer ce test .
     

     
     
    pour me remettre dans les mêmes conditions que le premier test , je décide de refaire le modèle (mise en station) sur 13 étoiles .
    pour cette fois , je n'utiliserais pas une Barlow APM 2,7x mais tout simplement une Barlow APM 1,5x sur mon ASA 10N.
    cela ramène ma focale à 1425 et un F/D à 5,7  ce qui dans la pratique est fréquemment utilisé par pas mal d'astrams
     
    les débuts ont été durs car les réflexes sont vite oubliés .
    premier essais j'ai du bougé sur ma photo ..sic
    j'avais oublié d'activer le dual tracking . comme quoi la mise en station sur la polaire n'était pas parfaite puisqu'un le suivi ne se faisait que sur un seul axe
    je décide de viser la galaxie NGC5970 proche de l'étoile HD139609
     
    NGC 5970
    Information du catalogue: ONGC
    Magnitude: 12.20
    Hauteur: +39°39'57.7"
    Hauteur géométrique: +39°38'47.5"
     
    brutes sur 30 , 60 ,180 et 600s

     
    jusque là rien de bien nouveau vu la focale ; le temps de pose et la hauteur de cette galaxie a cette période.
    j'ai donc pointé l'étoile 32 mu puis Bsc6128 qui se trouvait encore assez haute
    Etoile double
    MU. Serpentis
    Information du catalogue: Étoiles
    Extended Hipparcos Compilation
    Magnitude visuelle: 3.540
    Numéro de Flamsteed: 32
    Constellation: Tête du Serpent
    Hauteur: +25°27'39.7"
    Hauteur géométrique: +25°25'38.0"
     

     
    même si le temps était clément et la turbulence très peu présente , le calcul de la réfraction atmosphérique a été correctement traitée par la monture HPS1000
    là encore sur un temps de pose de 300s l'étoile Bsc6128 reste ronde même si l'on peut constater un début  de déformation  sur les étoiles en arrière plan sur la pose de 300s
    cette déformation est du à l'arrivée d'une petite brise qui n'a fait qu'amplifier cette erreur de suivi .
     
    brutes sur 30 , 60 ,180 et 300s

     
    Allez soyons fou en essayant de pointer l'amas globulaire M107
     
    OpenNGC
    Magnitude: 9.96
    Constellation: Ophiuchus
    Hauteur: +11°30'56.4"
    Hauteur géométrique: +11°26'18.0"
     

     
    le logiciel prism m’empêche de le pointer car la limitation est fixée a 20°. Qu'importe je force l'action par un pointage direct
    je me retrouve a pointer un amas avec le tube presque a l'horizontale  et un lampadaire bien gênant.
    la encore la monture réagit impeccablement sans avoir a réaliser une correction par astrométrie
     
    brutes sur 10 , 30 ,60 et 120s

     
    derniers essais avant  le couché de cet amas sur une pose de 180s  même si la brise se fait de plus en plus présente et genante ( j'ai du m'y reprendre à 3x)
     
    la photo parle d'elle même .
     

     
    conclusion : je n'imaginais pas au début de ce test obtenir une telle brute !
     
    même si la globalité d'entre nous rechercherons la facilité des prises de vues  , il est tout a fait possible de pointer des objets assez bas sur l'horizon tout en conservant des étoiles biens rondes sur des poses raisonnables
    cette monture sait très bien gérer  la réfraction atmosphérique et montre tout son potentiel dans des conditions extrêmes.
     
    bon ciel
    christophe
     
  2. bon ciel
    ayant fait depuis peu l' acquisition d'une Asi 462mc , je me suis retrouvé devant une problématique : cette caméra ne voulait pas fonctionner sur Asi cap V1.6.2
     
    la caméra est bien reconnu dans le gestionnaire des périphériques mais impossible de la faire tourner sur mon portable ou mon PC fixe
     

     
    le must :  la documentation fournie par ZWO préconisait d'utiliser le logiciel sharpCap
     
    j'ai donc opté pour une ré-installation complète avec les drivers mais rien n'y faisait.
    un essai sur firecapture ..... elle fonctionne . ouf
     
    je suis donc retourné sur le site de ZwO et découvert Asi studio lien
    etait il déjà là ? peut être mais je n'y avais jamais fait attention
     
    vous avez deux choix d'installations : l'applicatif sous x86 pour le 32bits et le x64 pour le 64bits
    entre les deux il y a une différence subtile mais qui montre bien les ambitions de ZWO  : le Deep Sky Stacking
     
    après l'avoir téléchargé (90Mo ) et installé , vous tombez sur une page de présentation avec 4 modules en x86 et 5 modules en x64  (deep sky Stacking en plus )
     

     
     
    vous retrouver :
     
    - le AsiCap classique . certains modules ont été modifiés (la choix de présentation par exemple) mais c'est vraiment mineur
     

     
    -le deep sky imaging ou capture des images du ciel profond
     

     
    le live stacking  ou Visuel Assisté
     

     
    le fits Viewer ou visualisation des fichiers Fits  : pas mal pour vérifier les images prises. je le faisait avait pixinsight
     

     
    et enfin le plus interessant le deep sky stacking que je n'ai pas eu le temps de tester
     

     
    il vous suffit alors de lancer Asicap et de voir enfin votre caméra fonctionner
     
    bon ciel
    christophe
  3. bon ciel
    adepte de la lune , j'ai souvent effectué mes traitements avec registax au tout début mais il faut reconnaitre que l'empilement est long et ce n'est pas son fort.
    c'est un peu par hasard que j'ai fait connaissance du logiciel autostakkert 3 et de ces capacités à empiler les images .
    dans ce domaine il est nettement plus efficace que registax et permet plus facilement de trouver visuellement "l'image de référence".
     
    ce logiciel  est disponible sur cette page lien en 64 bits et 32 bits .
    il est d'une utilisation déconcertante et d'une redoutable efficacité .
     
    Étape 1 : Ouvrir la Vidéo
     
    cliquer sur open pour aller chercher le fichier .ser
     

     
    choisir la technique de stabilisation
     
    un carre vert s'affiche sur votre image.
    c'est sur ce secteur que le traitement va se faire pour analyser les images de votre vidéo . 
     cliquer sur la touche "ctrl" et le clic gauche de la souris pour sélectionner la partie la plus intéressante au niveau contraste et détail
    deux modules  : surface ( pour la lune ou soleil ) et planète ( pour les planètes )
    cocher la cas  improved tracking (suivi de l'image )
    deux autres modules :  expand  (toute l'image) ou cropped (minimale )
     

     
    Étape  2 :  l'Analyse
     
    après avoir choisit l'image qui semble être la plus nette cliquer sur "Analyse"
    vous avez la possibilité de chosir l'image de référence en validant la case "reference image" et en y mettant le N° concerné
    il va effectuer deux analyses (carre en orange ) et il va apparaitre un graphique vous donnant la qualité des images sur la vidéo (en bleu )
     
    en bas à gauche il vous donne le nombre d'images sur la vidéo (carre en vert )
     

     
    sélectionner sur l'image qui semble être la plus nette.et qui va devenir l'image de référence
     
    pour cela vous allez passer en revue les "frames" et essayer de rester dans la zone la plus stable au niveau de la qualité du graphique
     

     
    Étape  2 :  l'Empilement ou "stack"
     
    choisissez le nombre d'image ou un % d'images que vous allez conserver et empiler. eviter de choisir un % inférieur à 10% . en deça le bruit se fait tres présent
    vous allez ensuite  choisir le nombre de points d'alignement
     
    deux choix :
     
         - soit manuellement : "Manuel Draw"
         - soit un positionnement automatique : "Place AP grid"
     
    privilégiez le mode automatique car autrement vous passerez un temps interminable pour les positionner
    quatre choix  : 24 -48-04-200 ....cela représente le carré d'analyse .
    plus ils sont petits plus l'analyse sera minutieuse mais aussi très longue
     
    en vert : le nombre de carré
    en violet : cocher cette case pour passer en mode manuel
    en bleu : le choix automatique
     

     
    il vous suffit ensuite de lancer le stack
     
    le fonction drizzle est rarement utiliser .moi je le mets à 1,5x
    l' avantage principal est :
     
    - le lissage du bruit tout en gardant la finesse .
    - certains détails par endroits sont mieux rendus
     

     
    pour le format de stockage vous avez différentes possibilités;  vous pouvez changer le format d'enregistrement et l’ouvrir par la suite directement avec registax (tres pratique pour ensuite traiter les Wavelets)
     

     
    ce qui va être important c’est le nombre d'image que vous allez stacker
    sur 10000 on peut se permettre 10%. cela fait encore 1000 images stackées
    vous n'avez plus qu'a lancer le "stack".
     
     
    la vidéo traitée ci dessous à pour but de vous montrer que l'on peut obtenir comme différence de traitement en prenant la même image de référence et les mêmes valeurs de traitements des wavelets mais en la traitant avec deux
    deux méthodes différentes . ce n'est pas une image splendide et ce n'était pas le but.
     
    - empilement et traitement  sur registax en 2 heures
     

     
    avec empilement AS3 puis traitement sous registax en 1 heure
     

     
    la seconde image est plus nette et le contraste est moins prononcé .  Et pourtant ce sont les mêmes valeurs qui ont été insèrées
     
    bon ciel
    christophe
  4. bon ciel
    le Back focus ou plus communément appelé BF en déroute plus d'un astram et pourtant c'est assez simple à comprendre .
    lorsqu'on vous vend une caméra CMOS ou CCD , le constructeur vous fournit ce paramètre à ne surtout pas négliger .
     
    prenons comme exemple la Asi 1600 mm pro et la 6200mm pro
     

     
    ce paramètre que vous fournit ZWO sur ces deux caméras représente la distance entre le capteur et la vitre.
     

     
     
    le deuxième chiffre que l'on voit apparaitre sur les sites de ventes  ne veut absolument rien dire et induit en erreur pas mal de débutants . ne tenez surtout pas compte de ces 55 mm !
     
    pour comprendre le rôle du BF il faut revenir au fonctionnement du télescope .
    le but du télescope est de focaliser (ou concentrer ) la lumière en un point  : trop en avant l'image c'est trouble et trop en arrière c'est pareil
    le point focal est donc situé a une distance bien précise que l'on se doit de respecter.
     
    En observation à l'oculaire , on cherche souvent ce point focal en faisant varier la molette du Porte Oculaire .
    pour le trouver une solution assez simple :
     
         - pointez le télescope SANS oculaire sur la lune 
         - prenez une feuille blanche et placez là devant la sortie du télescope
         - éloignez là du tube jusqu’à ce que l'image de la lune apparaisse nette .
    vous avez trouvé le point focal
     
    hors suivant le tube ce point focal ne va pas être placé à la même distance en sortie du PO :
     
         - sur un newton le BF est très court et est même parfois source de complication dans l'utilisation de PO trop long
         - sur une lunette le BF est important et est bien souvent situé très très loin du PO  . il peut etre source de flexion.
         - sur un mak ou un SCT la mise au point se fait par le déplacement du miroir primaire.
           pour plus d'infos : focale sur SC
           ou point focal
     
    mais comme on dit souvent il y a un MAIS : des que vous utilisez un  réducteur , un applanisseur ou une Barlow ce point focal va changer en sortie de ces éléments
    les fabriquant fournissent un BF propre a leur matériel  : soit il est donné depuis le filetage de sortie soit depuis l'optique (plus rare)
    ce BF est précis et il faut le respecter !
     
    il arrive que l'on insère une roue à Filtre et dans ce cas l'épaisseur du filtre doit être pris en compte  (1/3 de l'épaisseur du filtre ).
    Exemple : pour un filtre de 3mm d'épaisseur , vous devrez donc déduire 1mm dans le calcul du BF
     
     
    on va prendre trois exemples pour calculer ce Back Focus
     
    Premier exemple avec un applanisseur sur lunette Astrotech 106LE :
     
    l'applanisseur 2 pouces dédié à l'astrotech 106 LE donne un backfocus de 56 mm avec un vignetage très faible et une forme rondes des étoiles même dans les coins .
    j'ai donc 56mm de distance à respecter entre l'optique de cet applanisseur et le capteur. bien souvent c'est donné depuis le filetage de l'applanisseur
     
    la caméra a déjà un BF (distance entre la vitre et le capteur ) il faudra donc le soustraire
     
    56mm - 6.5mm (caméra)  -1mm (filtre )= 48;5mm de BF pour la Asi 1600 mm pro
    56mm -17,5mm (caméra )-1mm (filtre )= 37,5mm de BF pour la Asi 6200 mm pro
     

     
     
    deuxième exemple par l'utilisation d'un correcteur Wynne 0,95x  sur un newton :
     
    comme vous pouvez le constater ce correcteur peut se fixer sur différents newtons et son BF change en fonction du diamètre et de la focale du tube
     

     
    Dans mon cas , mon ASA10N possède un diamètre de 250mm et une focale de 950mm pour un rapport F/D de 3,8. le backfocus est donc de 57,29mm précisément.
     
     
    Troisième exemple -utilisation d'une powermate ou d'une APM 2,7x  ou  d'une APM 1,5x :
     
    la Barlow permet d'augmenter la focale d'un instrument .
    comme on peut le constater autant une 2x ne variera pas quelque soit la position autant la powermate 5x va voir son grossissement varier de 5x à presque 8x à 100mm du point focal
     

     
     
    dans le cas d'une barlow AMP 2,7x le grossissement va aussi varier suivant la position de la caméra par rapport à cette Barlow
    le grossissement se calcule suivant la formule G=1+T/f avec T= tirage  et f= focale de cette barlow qui est de 62,9mm.
    mais comme tout il y a une limite au grossissement qui est au maxi de 3 .
     
    pour une barlow APM 1,5x , le BF est le suivant :
    - Déplacement du foyer : 96 mm vers l'arrière
    - Distance entre le filetage M54 et le foyer : 95 mm
    ce point focal ne change pas et il doit être respecté
     
    donc comme vous avez pu le voir , le Back Focus dépendra du tube utilisé et surtout des optiques permettant de réduire ou d'augmenter la focale.
    lisez bien la notice fournie par le constructeur ; faite votre calcul ; mettez y des bagues allonges vissées et des spacers pour respecter ce BF
     
    bon ciel
    Christophe
  5. bon ciel
    continuant à tester ma barlow APM 1,5x , j'ai orienté le tube vers une galaxie très petite et d'une magnitude supérieure à 10  ...... la galaxie NGC7331 .
    c'est une galaxie barrée qui se situe à 42,4 millions d'années lumière dans la constellation de pégase  et de dimension de 100 000 Al.
    sa magnitude apparente étant de 10,65 , elle se prêtait donc à réaliser ce test et surtout vérifier  les capacités de mon spot .....il faut bien le reconnaitre ce n'est pas le meilleur que l'on est pu voir
    suivant  clear outside ma magnitude limite serait de 20,26
     

     
    alors pourquoi NGC7331 ?
     
    en cette période elle est assez haute et  vu que mon champs d'observation va du nord Est au Sud Ouest  cela me permettait de la photographier en début de soirée sans avoir de retournement de la monture
    ce n'est pas la photo du siècle et j'aurai du certainement dû doubler la durée des poses
     
    70 x 120 s sur la couche de luminance
    20 x120 s sur les couches R, V et B
    100 prises d'offset
    30 Flats sur chaque couche
    et 50 x 120s de poses en Dark à -29°C
     
     

     
    les brutes vont me permettre de connaitre la magnitude limite que l'on peut atteindre sur ce site
    en utilisant Prism V10 sur une brute (donc linéaire ) on peut avoir l'ensemble des informations recensées sur cette image.
    dans un premier temps , il faut effectuer une analyse d'astrométrie avec étalonnage sur une position inconnue .
     

     
    après qu'il est trouvé la position d'une quarantaine d'étoiles vous allez devoir effectuer un étalonnage photométrique à partir d'un catalogue comme UCAC 4
     

     
    il va en ressortir 3 graphiques recensant l'ensemble des étoiles trouvées sur cette photo et un tableau permettant de connaitre la magnitude limite atteinte .
     
    comme vous pouvez le voir , la magnitude limite de 20.073 correspond bien a ce qui est prédit par clear outside
     

     
    voici NGC7331 en couleur.
    j'ai encore beaucoup de mal à bien restituer la couleur .....
     

     
    bon ciel
    Christophe
  6. bon ciel
    les doc techniques fournies  pour les caméra planétaires sont à peu prêt identiques mais les données que l'on recherchera seront un peu différentes
    ceci n'est que le ressenti de mon expérience dans ce domaine
     
    Bien sûr il faudra privilégier :
     
    - l'USB3 pour son débit
    - un taux de transfert élevé 
    - une longue focale mais qui ne doit pas dépasser 25
    - des pixels adaptés a l’échantillonnage
     
    mais le critère N° 1 reste la sensibilité aux longueurs d'ondes supérieures aux 600nm
    la courbe QE est donc l'élément à regarder en priorité
     
    dans ce domaine plusieurs caméras sortent du lot et sont recherchées par les astrams : la Asi 290mc et la Asi 462mc
    cela ne veut pas dire que les autres ne sont pas bonnes mais seulement que celles ci sont très recherchées pour leur caractéristiques techniques
     
    dans le cas de la Asi 462Mc , le constructeur la compare à l'Asi 290Mc pour bien montrer sa performance dans les 850nm  (pour un capteur à peu prêt identique dans les autres domaines)
     

     
    et si l'on compare les deux graphiques"*" ont se rend vite compte de sa sensibilité dans ce domaine
     

     
    * A droite la courbe de la 290Mc et a gauche celle de la 462Mc
     
    alors pourquoi privilégier cette bande de fréquence IR : cela fige la turbulence .
     
    - Avec un filtre IR-UVcut (400-700nm) la 290mc s'en sort un peu mieux dans les UV (pixels Vert et bleu )
    - dans les infrarouges la 462mc donne tout son potentiel .tous ces pixels  (RVB) sont  sensibles a ces longueurs d'ondes 800-900 nm .elle sera donc équivalente à une camera monochrome en proche infrarouge
     
    il ne faut pas oublier que le tube va aussi jouer un rôle dans la transmission des ondes et les lunettes ne sont pas les mieux placées  pour l'Ir.
    on devra d'autre part utiliser des filtres adaptés au diamètre du tube car un 807 réduit fortement la luminosité (même avec un 250mm) et suivant la turbulence
     
    - le deuxième critère se trouve être le bruit de lecture .
     
    plus le bruit de lecture est bas plus on peut avoir des temps de poses très courts . Et la encore la 462Mc se détache de la 290Mc lorsque le gain est supérieur à 90
     

     
    passons aux mono
     
    Prenons la Asi 174mm . c'est une caméra mono donc sans matrice bayer .ce qui veut dire qu'en planétaire l'ensemble des pixels sont réceptifs aux fréquences données
    d'autres part elle très rapide et dépasse souvent les 100fps  en haute résolution
    avec une mono le binning est tout a fait possible sans perte de résolution à la différence de la couleur
     
    Supported resolution :
    Binning 1×1 12bit ADC: 1936X1216@128FPS ;640×480@309FPS ;320×240@577FPS
    Binning 2×2: 968×608@128FPS
    Binning 1×1 10bit ADC: 1936X1216@164FPS; 640×480@397FPS ;320×240@740FPS
    Binning 2×2: 968×608@164FPS
     
    alors pourquoi ne pas utiliser seulement  caméra mono  ? principalement pour recomposer une image en R.V.B
    il faudrait pour cela faire plusieurs vidéos et bien souvent les planètes tournent très vite sur leur axe
     
    Planète/Durée du jour
    Jupiter : 9 heures et 55 minutes
    Saturne : 10 heures et 40 minutes
     
    au contraire d'autres tournent vraiment plus lentement
    Planète/Durée du jour
    Neptune :16 heures
    Uranus :17 heures et 14 minutes
    Mars : 1 jour et 36 minutes
    Mercure : 58 jours et 15 heures
    Venus : 243 jours et 26 minutes
     
     
    - Pour du lunaire : la ZWO 174 mm sera parfaite .
    - Pour le solaire : la Basler 1920-155 (IMX174) est plus adaptée que la ZWO.
    suivant chonum " le gamma très utilisé en planétaire est appliqué sur le signal analogique avant l'ADC (ZWO c’est numérique), comme le gain analogique. C'est comme cela que cela doit être fait pour éviter un bruit de quantification"
    "Un gamma appliqué en numérique va provoquer de grosse marche de quantification (des aplats en pratique) en basse lumière si gamma < 1, et en haute lumières si gamma > 1."
    - pour le planétaire  : la 290mm serait plus appropriée pour ces petits pixels
    -pour le lunaire : La 178mm offre grand champ pour la lune malgré ces petits pixels
     
    Bon ciel
    Christophe
  7. bon ciel
    la partie la plus importante réside dans les courbes bien souvent délaissées par les astrams débutants. elles sont pourtant sources d'informations sur ces capacités et ces possibilités
    j'ai finalement partager ce post en 2 parties pour traiter le CP et le planétaire indépendamment
     
    on prendra comme exemple  la 1600 mm pro pour le CP
     
         -la première courbe que le constructeur vous fournit représente le courant de dark suivant le refroidissement de la caméra .
     

     
    il faut bien comprendre que le signal que l'on reçoit des galaxies et autres curiosités est faible voir très faible .....et noyé dans un bruit il devient très difficile de l'extraire
    comme votre caméra produit elle même ce bruit  (rayonnement infrarouge ), plus vous la refroidissez et plus il diminue.
    le différentiel possible sur cette caméra 1600mm pro est de 45°C . il permet ainsi d’atteindre régulièrement les -20°C (à part l'été quand il fait plus de 25 °C)
     
     

     
     
    Sur certaines caméras il existe un phénomène très visible et qui peut être gênant si les poses sont importantes : l'Amp Glow
     

     
    vous aurez beau baisser la T° , ce phénomène persistera mais enlevable par les darks.
    sur les nouvelles caméra Asi 533mc pro, 6200mm pro ce phénomène est supprimé en désactivant certains composants
     
     
         - la deuxième courbe montre le quantum efficient (Efficacité quantique)
     
    Définition sur wikipédia : L'efficacité quantique QE (Quantum Efficiency en anglais) est le rapport entre le nombre de charges électroniques collectées et le nombre de photons incidents sur une surface photoréactive
    plus cette courbe se rapproche de 100 %  et plus votre caméra est performante dans le domaine des fréquences données .
     

     
    plus la caméra est réceptive dans ces bandes de fréquences plus les poses seront réduites .
    les caméras ont énormément évolué dans ce domaine ou le différentiel est souvent proche de 20/25% entre la 1600mm pro et la 6200mm pro
     

     
    bien entendu pour les caméras couleurs qui ont une matrice de bayer  ce graphique sera représentée par 3 courbes : Rouge (R).Vert (G).Bleu B )
     

     
     
         - le troisième graphique qui regroupe 4 courbes est encore plus intéressant
     
     

     
     
    - le 1er graphe :  le Full Well  (capacité du puits de stockage ) diminue si l'on augmente le gain , ce qui a un impact sur la dynamique du capteur (la profondeur des nuances).
    - Le 2e graphe : il me montre combien d'e- il faut pour augmenter d'un ADU (explication ), donc également la dynamique.
    - Le 3e graphe :la dynamique qui diminue avec l'augmentation du gain . votre capteur 1600mm pro a une dynamique sur 12 bits
    - Le 4e graphe : le bruit de lecture diminue quand le gain augmente.
     
    vous comprendrez vite qu'il va vous falloir faire un savant dosage sur le gain.
    c'est pour cette raison que le constructeur vous préconise d'être à un gain de 139 .
    le full well reste honorable tout en gardant une bonne dynamique sans avoir un bruit de lecture important
     
    pour la 294mc pro c'est encore plus simple a déterminer . il suffit de regarder les courbes pour comprendre assez vite que le bon gain se trouve après 120
     

     
     
    bon ciel
    Christophe
  8. bon ciel
    Ayant pendant 10 ans utilisé un meade LX 200 10 pouces avec un F/D à 10 , j'ai eu envie de passer au maksutov pour en prendre plein les yeux.
    j'ai jeté mon dévolu sur une occasion fabriqué par Ottiche Zen  artisan opticien italien réputé pour sa fabrication d'optiques de qualité
    l'avantage de ce tube c'est qu'il est identique aux SC et l'on peut trouver des pièces détachées pas chères sur les PA ou les sites de ventes.
     
    lien  : http://www.costruzioniottichezen.com/

    Caractéristiques :
    - Diamètre : 250mm
    - ménisque 240mm BK7
    - F/D : 13.5
    - Focale : 3375mm
    - Poids : 15Kg avec la queue d'aronde 10 microns (4Kg)
    - Mise au point par translation du miroir primaire
    - Obstruction du primaire : 23%
    - Ventilateur de mise en température.
    - Sortie en 31.75 et 50.8
     
    l'aspect extérieur détermine souvent le soin  apporté par  le propriétaire du dit matériel mais il ne faut pas s’arrêter à ces quelques détails car cela ne reflète pas la qualité et le potentiel du tube.
    quand on achète de l'occasion il faut souvent s'attendre à racheter des pièces pour l'adapter à sa monture ou l'optimiser à son besoin
     
    1- Il n y a que peu de différences mécaniques entre un SC et un mak Gregory à part l'optique .
    le ménisque était en très bon état visuel avec quelques poussières dessus que j'ai enlevé lors du démontage du tube
    lors du démontage j'ai constaté que mon ménisque avait bougé et ce n'est pas des plus simple à remettre en place.
    sachez que cette manipulation ne se fait que très rarement sauf si l'on veut le nettoyer .
    le ménisque était en très bon état visuel et le primaire n avait aucun piqué preuve d une bonne qualité de l optique pour son age. la réputation de cet opticien n'est plus à faire
    le secondaire était bien colle même si je pense avoir encore un petit défaut. Un peu trop perfectionniste certainement .
     
    2-la queue d'aronde était de fabrication personnel..... c'est la premier chose que j'ai remplacée . Ayant une monture 10 micron ,j'ai décide de passer par ce fabriquant  : la qualité est là et le prix aussi.
    la queue d'aronde (même si ce n'est qu'un morceau de métal ) est plus large , plus épaisse que ceux du commerce ; elle permet de fixer correctement les larges anneaux dessus et de supporter un poids conséquent.
    par contre cela m'a rajouté du poids : 2Kg en plus.
     
    3- l'aspect extérieur comportait des éclat de peintures sur les anneaux et le couvercle que j'ai vite enlevé grâce à une bombe de peinture.
    A cette étape il avait un peu plus de gueule mais le chemin était encore loin avant d'avoir un tube opérationnel
     
    4- la molette de translation du primaire ne souffrait d'aucun jeu ou de défaut.
    pas de point de résistance même si l on retrouve toujours ce shifting bien présent dans ce tube .
    c'est typique à TOUS les Tubes Schmidt-Cassegrain ou maksutov dont la Mise Au Point (MAP) est obtenu par déplacement du primaire
    le déplacement du primaire fait bouger l image et dans un cas extrême faire sortir l'étoile ou la planète du champs de l oculaire (encore plus avec des oculaires ortho qui ont un champs restreint)
     

     
    on peut regraisser le filetage mais cela impose un démontage en règle du primaire .
    pour mon cas , il a été inutile de le faire même si j'ai déposé le primaire par la suite
     
    5- la bague de sortie était de base voir bas de gamme , le jeu était important et aucune translation possible
    ni une ni deux je prends des renseignements sur ce site et direction internet pour acheter un excellent Porte Oculaire feather touch 2 pouces
     
    https://laclefdesetoiles.com/porte-oculaire/1362-porte-oculaire-feather-touch-2-longueur-du-tube-08-avec-bague-de-serrage-et-frein.html
     
    Coulant : 50,8 mm (2")
    Modèle : Porte-oculaire Feather Touch Starlight instruments 2" débattement 0,8"
    Caractéristiques mécaniques : Débattement de 20,3 mm (0.8") / Rail de guidage
    Poids : 453 g
    Interface Télescope : Schmidt-Cassegrain
    Tirage : Minimal → 35,69 mm / Maximal → 56 mm
    Porte-Oculaire : avec microfocuseur 1/10
    Capacité de charge : 3,6 kg à 4,5 kg
     
    il vous faudra aussi acheter un Adaptateur court Starlight Instruments pour porte-oculaire Feather Touch FTF2008 pour SC Celestron et Meade.
    sans ce raccord il vous est impossible de fixer le PO sur le tube.
     
    il transpire la qualité , la finition est impeccable , la "translation du tube" est parfaite.
    sur recommandation et les bons conseils du vendeur j'ai opté pour un débattement de 0,8" car cela vient en butée du bafle.
    cela n'est pas un soucis car je fais une première mise au point par la molette puis par le PO
    par contre il vous sera difficile de le mettre dans tous le sens sans dépose de la molette de réglage .
     
    6 - A la longue , vous comprendrez vite que  tourner la molette  du tube ou du PO est fatiguant , pas très pratique parfois et provoque souvent des vibrations lors de vos observations.
    un moteur de mise au point est nécessaire pour éviter ces désagréments.
    j'ai opté pour prima luce lab avec sa sonde puis je me suis rabattu sur  l'EAP de ZWO : moins cher  , compatible avec le PO et nul besoin d'une correction de température
    .
    https://www.loisirsplaisirs.com/accessoires-cameras-zwo/4279-moteur-mise-point-zwo-eaf.html
     
    mon prima luce lab ira sur mon astrographe astrotech 106LE qui a besoin de précision et d'une MAP parfaite en fonction de la T°
     
    https://laclefdesetoiles.com/accessoires-pour-l-imagerie/5374-mise-au-point-electrique-sesto-senso-prima-luce-lab.html
    https://laclefdesetoiles.com/alimentations-et-cables/5375-sonde-de-temperature-prima-luce-lab-pour-sesto-senso.html
     
     A ce niveau je ne peux vous dire lequel est le meilleur mais des réception du dit matériel je compléterais ce post !
     
    pour la motorisation de la mollette du tube  ; Achat prévu en juillet  mais préférence pour celui de pîerro-astro avec son interface USB
    https://www.pierro-astro.com/materiel-astronomique/accessoires-astronomie/mise-au-point-focus/sct-focus-v2-pour-c8-c9-mak-150-ou-180_detail
    https://www.pierro-astro.com/materiel-astronomique/accessoires-astronomie/mise-au-point-focus/interface-usb-focuser-2_detail
     
    7 - comme il n'était pas doté de chercheur , il fallait l'en doter.
    j'ai commencé par un pointeur laser que je n'ai pas trouvé très efficace : bougé du système et pas adapté au tube .
    puis j'ai jeté mon dévolu sur une petite TS 60/330 avec un réticulé de 9 mm soit un  grossissement de 36x
    un peu luxueuse pour s'en servir comme chercheur mais voulant faire du grand champ elle sera parfaite pour cette utilisation.
    j'ai tout de suite été confronté à un problème : l'alignement du chercheur par rapport au tube.
    difficile alors de faire une mise en station sans avoir au préalable fait cet alignement de jour
     
    je compte résoudre ce soucis en achetant une Platine Baader Stronghold pour charge lourde (7kg) :
    Achat prévu en juillet et retour du matériel des les tests effectués
    hauteur : 54 mm (sans la fixation EQ)
    Largeur : 128 mm (avec les vis)
    Poids : 688 g
    Longueur : 115 mm (avec les vis)
    Caractéristiques mécaniques : Option de montage sur le haut : 1/4 " avec filetage standard photo, 6 trous filetés en M6 / Sur la base : 1/4" et 3/8" avec filetage standard photo, 4 trous filetés en M6 + 4 trous filetés en M5.
    Type : Vixen
    Capacité de charge : 7 kg
    Plage de réglage en Latitude : +/- 35°
    Plage de réglage en Azimut : +/- 23
     
    8- vous constaterez aussi que regarder directement à l’arrière du tube sans Renvoi Coudé est difficile et astreignant suivant l'inclinaison du tube.
    j'ai donc opté par un RC baader maxbright : Renvoi coudé à miroir avec traitement Maxbright. Assemblage avec le système ClickLock. Coulant entrée/sortie 50,8 mm.
     
    Caractéristiques techniques 
    Miroir surdimensionné surfacé à lambda λ / 10
    ClickLock 50.8 mm en sortie
    Miroir ne réfléchissant ni les UV ni les IR
    Surface du miroir traitée anti-rayure pour un nettoyage en toute sécurité
    Construction tout métal en aluminium
     
    il respire la qualité , le poids est assez conséquent , il permet de supporter des oculaires de 900gr en 2 pouces comme mon maxlight 32mm et le serrage ne laisse aucune trace sur la jupe de l'oculaire.
     
    https://laclefdesetoiles.com/renvois-coudes/1531-renvoi-coude-maxbright-baader-508mm-a-serrage-clicklock.html
     
    pour y mettre des oculaires de diamètre 31,75 mm il vous faudra un réducteur. j'ai pris celui ci car il s'adapte parfaitement à mon PO starlight
    https://laclefdesetoiles.com/porte-oculaire/1384-reducteur-starlight-instruments-convertisseur-coulant-508-mm-vers-3175-mm-version-low-profile.html
     
    9 _ comme tous maksutov ou SC ,  la lame de fermeture ( ménisque ou lame de Schmidt ) est sujets au dépôt de buées.
    pour éviter cet inconvénient , vous devrez vous doter d'un pare buée et d'une résistance chauffante.
    différents systèmes existent allant des résistances intégrées au pare buée ,aux variateurs géré par sonde thermique.
    pour le moment je ne possède que pare buée astrosolar basique mais je compte bien le changer .
     
    10 - la mise en température est aussi un point à ne point sous-estimer car le tube est fermé et la mise en température est assez longue avec ce type de diamètre.
    la mise en température se fait par les ventilos installés à l'arrière du tube.il faudra compter 1h pour une bonne mise en température .
    pour alimenter ces ventilos , j'utilise une petite batterie dédiées pour les smartphones  : simple et efficace
     
    11- la MAP est aussi un point important et le masque de bahtinov sera un outils adapté à votre besoin en astrophoto
    Ce masque est avant tout une aide à la MAP en astrophoto.
     
    principe du masque de batinov : http://oeilducelestron8.canalblog.com/archives/2011/12/06/23668031.html
    créateur du masque : http://astrophoto.chat.ru/
    je l'ai élaboré à partir d'une plaque renforcée et par l'utilisation de cet applicatif : http://astrojargon.net/MaskGenerator.aspx?AspxAutoDetectCookieSupport=1
    il permet d'imprimer votre masque suivant la taille de votre tube et la focale est prise en compte.
    il suffit ensuite de coller la feuille imprimée sur le support et de découper la plaque au cutter
     
    Le Bahtinov donne une MAP optiquement parfaite, mais il ne tient pas compte de la correction des yeux.
    Vous pouvez aussi utiliser ce petit logiciel pour faire votre MAP avec ce masque : http://astrolabo.com/2014/01/19/bahtinov-mask-guide/
     
    12 - un générateur de flat n'est pas nécessaire mais peut vous servir à éliminer les poussières des photos qui auraient pu se mettre sur l'optique  à l'intérieur du tube .
    j'en possède un qui me servira pour un futur tube type newton ou cassegrain.
    je compte bien m'en servir pour l'astrophoto du ciel profond même si ce tube n'est pas approprié pour ce type d'utilisation
     
    13  il vous faudra des oculaires adaptés au planétaire.
    jusqu’à maintenant , j’utilisais des oculaires grand champs comme beaucoup astro-amateur .
    c'est un point que l'on sous estime mais qui a une grande importance dans le rendu visuel des planètes
    mais sur le conseil de plusieurs forumeurs j'ai opté pour des ortho Kokusai kokhi Tani 31.7mm  vendu par un forumeur sympathique nommé "pancho61"
    n'ayant pas encore reçu ces oculaires je ne peux vous en dire plus sur leur qualité et le rendu de ces optiques.
    comme le champs est réduit , votre monture devra avoir un bon suivi sans cela l'objet sortira rapidement du champs
     

     
    14 enfin et ce n'est pas des moindres , la collimation devra être parfaite.
    c'est l’élément le plus important que j'aborde dans un autre post mais c'est assez facile a faire quand on a pigé le coup.
     
    15 et pour le tout , j'ai utiliser des sangles réglables d'un portable de gamer pour le transporter sur une courte distance. très pratique et plus adapté que les poignées fixes vendues dans le commerce.
    il m'a fallu aussi un sac de transport dédiés aux C11pour le protéger des chocs et de la poussière. 
    https://www.astroshop.de/fr/sacs-de-transport/oklop-sac-rembourre-pour-celestron-sc-11-/p,55900
     
    le test visuel : 
     
    j'ai dans un premier temps utilisé des oculaires plus dédié à au CP.
    la première leçon que j'ai appris  de ce test visuel : plus le grossissement est important plus l'image s’assombrit en prenant une teinte jaunâtre .
    la deuxième leçon :  vous êtes tributaire de la turbulence et l'impact est très important  sur le grossissement . oubliez toutes ces théorie de 2xD  car ce n'est que de la théorie.
    entre la théorie et la pratique il y a un fossé.
    dans de très bonnes conditions  (planète haute dans le ciel , peu de turbulence , peu d'humidité ,etc), vous pouvez espérez vous approcher de cette valeur théorique et dans le pire des cas fleurter les 1xD.
    pour mon test ou toutes les conditions n'étaient pas totalement réunies j'ai pu grossir à 385x (pas assez à mon gout).
     
    pour ce deuxième test ,j'ai donc opté  pour des oculaires plus adaptés au planétaire    : les orthoscopiques .
    lien sur leur descriptions techniques https://www.webastro.net/forums/topic/106460-oculaires-orthoscopiques/
    "Les orthoscopiques font partie des premières générations d'oculaires. Un champ parfaitement droit et peu de groupes de lentilles donc une transmission très élevée. Excellent contraste, netteté élevée. Le seul problème c'est que le champ est étroit (moins de 50°) et le dégagement oculaire court par rapport aux oculaires modernes."
     
    cette phrase résume parfaitement ce que l'on attend d'un oculaire orthoscopiques .
    j'ai donc acheté un lot d 'ortho Kokusai kokhi Tani 31.7mm  : petit , lègé et pas cher .
     
    dans les faits , c'est la nuit et le jour dans les forts grossissement  moins dans les faibles grossissements.
    le contraste et la netteté est bien au rvd. c'est un régal de pouvoir enfin grossir sans subit cette gène qui était très présente sur les bords des oculaires.
    comme j'ai une 10 micron, je n'ai pas été impacté pour le suivi  : l'objet suivi restait bien dans le champs ( malgré qu'il soit étroit ).
    une surprise et de taille a été de tester ces oculaires avec des lunettes : aucune gène constaté sauf le champ un peu plus réduit !. comme quoi , utilisez de bons oculaires est toujours payant !
    la dernière surprise et pas des moindres , même si le rayonnement était important je n'ai pas eu besoin d'utiliser un filtre lunaire pour observer les cratères lors de la pleine lune
     
    avec une collimation plus affinée, des résistances chauffantes , un seeing de meilleur qualité, je pense espérer améliorer la qualité de mes observations
     
    le test en Visuel Amplifié :en cours d’élaboration
    le test photo : en cours d’élaboration
     
     


     


  9. bon ciel
    comme vous avez pu le voir lors de la première partie 1  pas mal de caractéristiques sont fournies par les constructeurs pour effectuer votre choix 
    mais comme toutes caractéristiques , certaines sont plus importantes que d'autres suivant le domaines que l'on désire pratiquer
     
    le reflet de ce document n'est que le ressenti et l'expérience que j'ai acquis à ce jour dans ces domaines .
     
    l’astrophoto en Ciel Profond :
     
    prenons le cas de la caméra CMOS 1600mm pro de la marque ZWO pour affiner
     

     
    choix primordiaux (en vert)  :
    - la taille du pixel  permettra de connaitre votre échantillonnage et de savoir si elle adaptée ou non à votre tube dans des conditions optimales (seeing)
    - la diagonale déterminera le diamètre minimale des filtres et du chemin optique que vous devrez  avoir afin de ne pas subir d'aberrations optiques ou de vignetage
     
    donnée secondaire (en violet ) :
    - il n’est pas nécessaire de refroidir une caméra pour faire du ciel profond mais on vous le recommande fortement et ce dans le but de réduire le bruit
     
    et en dernier  (en orange ) :
    - pour le débutant ces données ne sont pas sa priorité mais pour les plus avertis ; le full Weel, le QE et ADC seront des caractéristiques importantes pour obtenir l’excellence
     
    une donnée qui n'est pas fournie par le constructeur mais qui pourtant influencera fortement votre choix : le seeing . il ne devra pas être sous estimé
    des cartes et applicatifs vous permettront de l'obtenir .
     
    Conclusion  :
    - on préconise souvent d'utiliser des caméra mono (mm ) refroidies (Pro) avec de grand capteur pour faire de la photographie du ciel profond .
    - ça l'est de moins en moins vrai car les caméras couleurs ont depuis bien évoluées dans ce domaine et des filtres ont été spécialement élaborés pour celles ci.
    - Et même si votre capteur est assez petits certains objets seront interessant à photographier (nébuleuses planétaires ,galaxies ,étoiles,amas ) et  vous satisferont amplement en attendant de passer à plus grand.
     
    Nota : la caméra mono sera quand même plus sensible du fait que l'ensemble des pixels soit réceptif à la longueur d'onde sélectionné (RVB SHO)...ce qui n'est pas le cas de la couleur
    par contre pour obtenir un image couleur avec une mono , il vous faudra faire des poses avec des filtres rouge , en vert ; en bleu puis ensuite effectuer des traitements pour recomposer la couleur d'origine
     
     
     
    passons au planétaire   :
     
    on préconise souvent l'utilisation de petites caméras couleurs pour trois raisons assez simples
     
    - dans ce domaine on réalise une vidéo pour figer la turbulence et ne garder que les plus belles images couleurs
    - la rotation des planètes est assez rapide ce qui empêche souvent de faire de la trichromie à partir d'une roue a filtre
    - le diamètre de la planète étant assez petite sur l’écran , la résolution ne sera pas notre priorité . on pratique souvent le ROI pour augmenter les cadences
     
    mais vous verrez que dans certains cas ou domaines les caméras mono s'en sortent plutôt bien
     
    nous allons prendre comme exemple l' Asi 385Mc (couleur)  pour commencer
     

     
     
    la donnée principale en planétaire sera le pixel de la caméra (en vert ).
     
    - en planétaire on se permet de pousser la focale pour obtenir une planète assez importante sur l’image et à sur-échantillonner fortement pour obtenir plus de détails fins ( contrastes élevés)
    toutes les caméras ne s'adaptent pas sur votre tube et en fonction de celles ci on devra respecter quelques règles pour obtenir le bon échantillonnage et le bon rapport F/D .
     
    Nota : je vous ai mis une petite fiche xls qui vous aidera a faire ce choix.ce n'est pas le meilleur mais au moins il a le mérite de ne pas vous embêter avec des formules
     
    le deuxième critère le débit et le nombre de fps (violet) :
     
    Privilégiez l'USB3 et un taux de transfert élevé pour faire des vidéo en .ser ( limité pas le temps de pose de chaque vue ).
    au dessus de 100 Fps (images/seconde ) on peut figer la turbulence et ainsi ne garder que les plus belles images afin de les assembler
     
    les derniers critères seront le bruit  et le QE :
     
    - plus on réduit le bruit plus on peut augmenter les cadences
    - la sensibilité dans  le rouge- infra-rouge sera recherché pour éliminer la turbulence . c'est pour cette raison que la 290Mc et la 462Mc sont recherchées
    -en utilisant des filtres spéciaux  on pourra faire ressortir certains détails de la planète (méthane CH4 ;ultraviolet pour venus , IR )
     
    la résolution n'est pas très importante mais elle est parfois privilégiée pour caser un astre avec ses satellites  (Jupiter ou saturne)
     
    vous me direz : et les monos dans tout cela ?
    certaines se débrouillent très bien pour faire ressortir certains détails et excellent dans les champs plus grands
     
    prenons la caméra Asi 174mm dont la réputation n’est plus à faire .
     

     
    comme vous pouvez le voir , elle permet d'avoir des débits importants et de couvrir un champs beaucoup plus grand que la ASi 385Mc
    cela permet de faire du lunaire et du solaire.
     
    Nota : ces deux astres étant très lumineux , le bruit sera le dernier cadet de nos soucis
     
     rassurez vous ,même avec une Asi 1600 vous pouvez réaliser de magnifiques photos de la lune dans sa totalité sur des lunettes de tailles respectables
     
    bon ciel
    Christophe
     
  10. bon ciel
    Choisir une caméra  pour l'astrophoto est souvent  compliqué lorsqu'on débute en astronomie
    Mon but n'est pas de vous dire celle que vous devez prendre mais comment la choisir.
    les paramètres techniques fournit par le fabricant peuvent vous aider à faire ce choix
     
    les fabricants proposent deux gammes de caméras :
    - les monochromes (MM ) .
    - les couleurs (MC)
     
    et dans ces deux gammes :
    - les refroidies (a droite de l'image )
    - et celles qui ne le sont pas (a gauche de l'image )
     

     
    Pour détailler ces caractéristiques et les tableaux, je vais prendre deux caméras de la société ZWO : la 1600 mm Pro (à gauche ) et la 183Mc Pro (à droite)
    l'ensemble des éléments sont fournis sous forme de tableaux puis sont synthétisés sur une seule image
     

     

     
     
    les premières caractéristiques fournies par le constructeur sont assez basiques : le poids et les dimensions
     
    sur la 1600 MM Pro  : la Largeur est de  86 mm , le Diamètre est 78 mm et le Poids est de 410 g. il faudra prendre en compte le diamètre  et le poids de la roue a filtre ; des filtres et des raccords
    sur la 183 MC Pro  : la Largeur est de  86 mm , le Diamètre est 78 mm et le Poids est de 410 g .
     
    vient ensuite les caractéristiques génériques du capteur :
     
    - sur la 1600 MM Pro  : CMOS - Monochrome - 4/3" - Panasonic MN34230 - Rolling shutter lien
    Toutes les photos prises seront en noir et blanc et pour reconstituer la couleur on utilisera une Roue à filtre avec des filtres Rouge/Vert/Bleu . la lecture se fait sans obturateur mais au "fil de l'eau"
    - sur la 183 MC Pro  : CMOS -Couleur 1″ CMOS IMX183CLK-J/CQJ-J- Rolling shutter
    ce capteur produit des photos en couleur (matrice bayer RGGB)  dont la matrice comporte deux pixels vert , un rouge et un bleu
     
    les caractéristiques qui suivent sont plus intéressantes.
     
    - sur la 1600 MM Pro  :  la Taille du capteur est de 17,7 mm x 13,4 mm soit une diagonale 22,2 mm
    - sur la 183 MC Pro  : la Taille du capteur est de 13,19 mm x 8,81 mm soit une diagonale 15,9 mm
     
    la taille  permet de vous indiquer la surface collectrice de photon  ( plus la bassine est large plus elle recevra d'eau de pluie venant du ciel ) 
     

     
    Cela permet de savoir si  l'objet que vous désirez photographier rentre dans le champ de votre caméra. Bien entendu cela dépend aussi du diamètre et de la focale de votre télescope
    https://astronomy.tools/calculators/field_of_view/
    comme vous pouvez le constater la 1600 mm Pro a moins de pixels mais sa surface est plus grande en raison de la taille plus importante des pixels .
     
    la diagonale est aussi très importante car elle va permettre de déterminer le diamètre des filtres  adaptés (a droite l'indication du capteur et a gauche le diamètre des filtres )
     

     
     
    les photons sont renvoyés sur la caméra sous la forme d'un cône de lumière . si  les filtres sont trop petits ils vont réduire l'ouverture et former du vignetage sur la photo (zone d'ombre sur les bords )
    pour calculer le diamètre des filtres, il suffit d'utiliser cet applicatif et d'indiquer la distance séparant le filtre du capteur et cela vous donne le diamètre minimal à utiliser
    https://astronomy.tools/calculators/ccd_filter_size
     
    la résolution de la caméra  :
     
    - sur la 1600 MM Pro  :  le Nombre de pixels est de 4656 x 3520 pixels  (16,39 millions) et leur dimensions sont de 3,8 µm x 3,8 µm
    - sur la 183 MC Pro  : le Nombre est de 5496 x 3672 pixels (20,18 millions) et leur dimensions sont de 2,4 µm x 2,4 µm
     
    chaque pixel permet de voir une toute petite partie du ciel
    plus il y a de pixel sur la même surface ;plus la résolution est importante ; plus les pixels sont petits et plus l'on voit des détails fins
     
    la taille du pixels va vous permettre  de calculer l'échantillonnage lien E= 206* (taille du pixel en µm/Focale en mm) . c'est même l'élément le plus important !
    https://astronomy.tools/calculators/ccd_suitability
    il vous permet de connaitre votre échantillonnage (ou pouvoir séparateur ) en fonction de la camera utilisé, du seeing et du télescope que vous avez ..
    En ciel profond, on prend un échantillonnage de 1/3 du seeing mais cela peut varier dans une moindre mesure : pas assez et vous êtes en sous échantillonnage  .trop et vous êtes en sur-échantillonnage
     
    l'ADC  ou convertisseur A/N :
     
    c'est une notion qui reste souvent abstraite pour pas mal de gens. votre pixel emmagasine des photons mais pour être retranscrit on doit les transformer en binaire  (des 0 et des 1 )
    prenons un exemple : vous avez un ADC de 2 bits vous aurez donc 2² possibilités de niveaux 0-0 (noir) ; 0-1(gris clair): 1-0 (gris foncé) et 1-1(blanc)
    vous comprendrez vite que plus l'analyse se fait sur plusieurs bits plus le nombre de niveau de gris de l'image sera important .sur 16 bits nous avons 65535 niveau de gris
    là les deux caméra ont un ADC de 12 bits ce qui est déjà pas mal
     
    vient ensuite le read noise (ou bruit de lecture) et le cooling temps (température de refroidissement ) :
     
    -1,2e sur une Asi 1600 mm Pro et 1,6e sur asi 183 mc Pro .
    une caméra non refroidie comme mon Asi 385mc a un bruit de 3,3e
     
    plus ce bruit est bas et moins vous avez de parasites sur l'image .plus d'explications  : le bruit en astrophotographie
     
    c'est là que la notion de refroidissement de la caméra prend son importance car en refroidissant la caméra vous éliminez une partie de ce bruit
    et plus vous refroidissez et plus les parasites sont faibles. mais il y a une limite à tout car ce refroidissement consomme énormément d'électricité
     
    le DDR3 buffer et l'USB3.0 :
     
    les deux caméra ont un buffer de 256mb et un port USB3.0 . quesako ?
    la première : c'est une mémoire tampon qui permet de stocker votre image en attendant qu'elle soit lue par votre PC. cela évite "les bouchons" ou saturation de votre port USB3 .
    le deuxième  :   c'est le lien qui permet d’échanger les données entre votre PC et votre Caméra lien sur les ports USB
     
    les temps de poses  et FPS :
     
    chaque caméra possède une limite minimale et maximale de pose.
     
    sur la 1600 MM Pro  : le Temps de pose minimal est de 0,000032 seconde ; le Temps de pose maximal : 16 minutes 40s et le nombre de fps est de 192 images / seconde en résolution 320 x 240 pixels (ROI )
    sur la 183 Mc Pro  : le Temps de pose minimal est de 0,000064 seconde et le Temps de pose maximal : 33 minutes et le nombre de fps est de 308 images max / seconde en résolution 320 x 240 pixels (ROI )
     
    autant la valeur mini à une importance en planétaire autant en CP ça n'a pas d'utilité . Dans la plus part des cas on pose entre 1s et le maximum des possibilité de la caméra
    il en est de même pour le nombre d'images/s qui n'a aucune utilité en CP à part peut être pour faire du visuel assisté
    plus vous poserez longtemps plus vous capterez des photons ( identique au puits qui se remplit d'eau  pendant une pluie abondante et ce pendant un certain temps )
    vous comprendrez que pour avoir un rapport signal sur bruit important il faut poser le plus longtemps possible . ça c'est en théorie car d'autres paramètres vont jouer (le gain , le F/D,etc....)
     
    le Full Well (ou capacité de stockage ) :
     
    voila une notion encore bien abstraite pour pas mal d'entre nous .
    imaginez un puits (le pixel ) qui reçoit de l'eau  (des photons ). plus ce puits est profond  plus il peut recevoir d'eau avant que cela ne déborde .
    et bien il en est de même avec le pixel . chaque pixel a une capacité de stockage mais plus ce pixel est petit et moins il peut en emmagasiner
    c'est pour cette raison que la ASi 1600 mm Pro a un full Well de 20000e- et la ASI 183 Mc Pro un Full Well de 15000e-
     
    le QE (quantum efficient ) :
     
    aie . là ça se complique .
    prenez l'exemple de votre œil et celle du chat.  vous etes capable de voir un nuancier de couleur allant du rouge au bleu mais il est incapable de voir les autres longueurs d'ondes  et de voir dans le noir .
    pour le chat s'est un peu différent , il ne voit pas les mêmes choses que nous et il voit très bien la nuit
     

     
    Notre rétine comporte 2 types de cellules sensibles:
    1)les cônes (environ 6 500 000) sensibles à une intensité lumineuse élevée, et de 3 types:
    a) 5 à 10% sensibles dans le bleu avec un max vers 420nm
    b) sensibles dans le vert avec un max vers 530 nm
    c) sensibles dans le rouge avec un max vers 565 nm
    On dit que l'homme est trichromate
    2) les bâtonnets
    beaucoup plus nombreux (130 millions!) et plutôt répartis dans la zone périphérique de la rétine.
    Ils comportent un pigment qui est détruit par la lumière et qui se reforme dans l'obscurité.
    Ils sont extrêmement sensibles, même à faible luminosité, dans la zone 400 à 500 nm.
    Ils nous servent donc à la vision nocturne
     
    pour un capteur c'est identique une variable qu'on appelle  :  QE .
    imaginez pour faire simple une bassine qui se remplit de sable et qui n'a pas de couvercle . la réception de ce sable est total : 100%
    maintenant , imaginez cette bassine avec un couvercle perforé de trous  . elle ne recevra qu’une partie de ce sable  voir tres faible si  les trous sont petits.
    notre capteur il est souvent indiqué en % et dans la fréquence ou le pic réception est le plus important
    pour ASI 1600 mm Pro  le QE peak est de 60%
     

     
    pour le capteur couleur Asi  183mc Pro le QE peak est de 84% mais à une différence pret  chaque pixel capte dans sa gamme de fréquence (couleur RVB ) .
    et  vous avez souvent deux pixels vert (G), un pixel rouge (R) et un bleu (B), la réception sera "double" dans les fréquences du vert
    il est donc normal d'avoir trois courbes suivant le pixel.
     

     
     la distance  Back Focus :
     
    en faite c'est assez simple : c'est la distance qui sépare la vitre du capteur . elle sera importante quand vous devrez la connecter au télescope .
     
    dans la 1600 mm pro le BF est de 6,5mm
    dans la 183 mc pro le BF est aussi de 6,5mm
     
    le dernier paramètre est la température de fonctionnement et de stockage et là nul besoin de vous l'expliquer
     
    dans la deuxième partie on abordera les caméra planetaire et ciel profond puis dans la troisième partie les courbes  des caméras et le choix du gain optimum
     
    bon ciel
    Christophe
  11. bon ciel
    j'ai fait l'acquisition dernièrement d'une caméra ASI 174 mm non ventilé et constaté comme beaucoup qu'elle avait tendance à chauffer énormément. 
    là ou l'ASI 385Mc se stabilise à une Température de 32°C la ASI 174mm monte très facilement  à 43,2°C pour une Température ambiante de 21°C
    imaginez ce que cela peut donner lorsque vous vous retrouvez en été sous une température ambiante de 30°C pour faire du lunaire ou lors d'une observation solaire.
    certains ont même remarqué un fonctionnement aléatoire à ces températures. bref rien de réjouissant !
     

     
    j'ai donc envisagé de la refroidir mais le moyen devait rester simple et pas cher.
    exit le module Peltier : trop compliqué et trop cher ! tout ce que je ne veux pas.
     
    il ne me restait que le refroidissement  par caloduc , passif ou ventilé.
     
    j'ai commencé par acheter un Akasa dédié aux chipset de carte mère  : petit et très léger (172gr) lien Akasa AK-210-BK
    il suffit d'enlever la protection plastique du pad thermique et de coller l'ensemble sur la coque arrière de la caméra .
     

     
    vu la légèreté de ce Ventirad, le pad adhère parfaitement à la coque . nul besoin de visserie ou de fixation pour tenir l'ensemble comme vous pouvez le constater
     
     

    avec le ventilateur en fonctionnement on peut espérer descendre de 6°C . dépenser 6€ pour gagner 6°C c'est tout à fait honorable mais cela demande de prévoir une alimentation 12V  et  y souder un Connecteur d'alimentation 5.5/2.1mm mâle
    je me suis demandé si l'on pouvait descendre plus bas en T° en utilisant le même moyen mais avec un ventirad plus performant.
     
    j'ai donc acheté un Akasa AK-CC7122BP01 dédié aux processeurs Intel pour 18€ .
    lien  du ventirad :  Akasa AK-CC7122BP01
    le ventirad est entièrement fabriqué en aluminium et il est équipé d'un ventilateur 12V.il reste léger 152,8 g pour malheureusement une surface de contact moindre au premier modèle
     

     
    au préalable je l'ai testé avec une pâte thermique antec autocollante pour m'assurer de son bon fonctionnement .
    le résultat ne s'est pas fait attendre :cela fonctionne mais l'efficacité n'est pas probante .
     
    j'ai donc opté en reconvertissant le ventirad fournit avec mon processeur Ryzen 1700 .
     

     
     

     
    pourquoi avoir choisit ce ventirad ?
     
    pour plusieurs raisons :
     
    - sa surface de contact est plus grande
    - elle en en cuivre (meilleur dissipation )
    - le pate thermal artic utilisé est de meilleur qualité (prix 7€) .
    - il possède aussi un ventilateur de bon diamètre alimenté sous 12V
     
    premier constat : avec de la pâte thermique argent noctua le radiateur ne tient à la coque de l'Asi 174mm
    coté refroidissement c'est bien différent:
     
           - sans ventilo on obtient 37,2°C au lieu des 43,2°C
          - avec le ventilo on obtient 35,3°C . soit presque 8°C de gagné au total
     

     
    vu que sur nos latitude la température dépasse que rarement les 30°C et que le poids du ventirad est trop important , je décide d'enlever le ventilateur et ainsi gagner 150gr .
    l 'ensemble est maintenant collé à la coque de Asi 174mm par la pâte antec et nul besoin d'une alimentation 12V .
     

     
    le résultat est donc concluant : obtenir le même refroidissement que l'Akasa AK-210-BK mais sans ventilo , sans système de fixation et  sans besoin d'alimentation 12V
    après vous pouvez laisser le ventilateur pour descendre à 35,3°C ou opter pour un radiateur plus performant et plus lourd mais vous devrez solidariser l'ensemble sur cette caméra (un plexiglas sur le devant avec 4 boulon qui solidarise le tout )
     
    bon ciel
    Christophe
     
     
  12. bon ciel
    c'est une question souvent posée par les débutants qui ne veulent pas trop investir et ne veulent surtout pas se retrouver avec un tube compliqué à gérer.
    ceci n'est que le reflet de mon ressenti et de mon expérience dans ce domaine
     
    schématiquement  deux paramètres vont être pris en compte par l'Astram : le diamètre et la focale du tube .
    hors s’arrêter à ces deux valeurs ne va pas vous aidez pour autant si vous ne prenez pas d'autres paramètres en compte
     
    commençons par le diamètre :
     
    plus il est grand et plus il est évident que vous collecterez de photons .  comparez ceci à une bassine avec un entonnoir qui va recueillir de l'eau sous une pluie battante .
    la résolution de l’appareil sera d’autant plus grande que le diamètre du tube optique sera élevé. Ainsi, plus grand est le diamètre, plus vous percevrez les détails des objets que vous observerez.
    mais cela va induire deux problèmes principaux : le poids de l'instrument et le diamètre du télescope .
    autant il est facile de mettre un télescope de 10kg au diamètre raisonnable sur une monture , autant cela devient très compliqué lorsqu'on veut poser un tube de  20kg ayant un tube de 30cm de diamètre.
    si vous débutez et que vous êtes souvent mobile limitez vous au 200/250mm
     
    votre monture vous dira aussi merci et le prix de celle ci sera aussi infiniment moins chère.
    dans tous les cas , misez tout sur la monture pour avoir le meilleur suivi
     
    passons maintenant à la focale :
     
    c'est le deuxième paramètre qui va rentrer en jeu et pour faire simple :
    la focale c'est la distance parcourue par la lumière dans le tube optique jusqu'au capteur.
     
    - plus la focale est courte et plus le F/D est court (le grossissement est faible et la luminosité est importante).
                   le champs est plus grand et  vous collecterez plus de photons en un minimum de temps. vous pourrez a ce moment faire de grandes étendues du ciel et de nébuleuses
    - plus la focale est importante et plus le F/D est élevé (le grossissement est important et la luminosité est faible ) .
                   plus le champs est réduit et plus les temps de poses seront longs : il sera plus dédié aux galaxies et aux amas de galaxies
     

     
    quelle focale prendre alors ?
     
    l'avantage revient aux courtes focales pour les raisons suivantes :
     
    - Le tube est plus court et est donc moins sensible au vent
    - Il est plus facile d'augmenter la focale que de la réduire sur un newton. des correcteurs de coma en 2 pouces  < 1x sont plus rares et surtout plus chers .
    - Les poses sont plus courtes et quand on y a gouté on ne peut plus s'en passer.
    - Si votre monture ne peut tenir plus de 2mn en suivi vous devrez faire de l'autoguidage et là les choses se compliquent
    - Si vous désirez faire des galaxies il vous suffira alors de remplacer votre correcteur de coma par une Barlow corrigé du style APM 1,5x ou 2,7x
    - le poids du tube est aussi moindre. votre dos vous remerciera
    - la collimation est plus pratique à réaliser même si elle est plus difficile à avoir . je m'explique : vous comprendrez vite  que plus le tube est court plus il est facile d'avoir l’œil à l'oculaire tout en tournant la clé pour régler le primaire . alors certains me diront : il suffit d'utiliser un laser... en effet mais encore faut il qu'il soit bien collimaté et il ne sera jamais aussi précis que le système Catseye et cheshire.
     
    Autant de paramètres qui militent pour les newtons à courtes focales même si le prix est un peu plus élevé et la MAP un peu plus difficile à réaliser.
    si votre niveau de connaissance et d'exigence est assez haut partez sur un tube en F/D de 4 . un F/D de 4 demande d'être  précis sur le montage sinon les défauts vont vite se voir .
    par contre si vous  débutez privilégiez le F/D à 5  pour ensuite passer à plus faible.
     
    alors vous me direz : mais pourquoi ne pas prendre un gros diamètre avec une courte focale  ?
     
    en effet mais comme vous pouvez le remarquer sur les sites de ventes : avoir un gros tube avec un F/D très bas coute très cher.
    des que l'on dépasse le seuil fatidique de F/D : 4 , il faut des miroirs stables en températures; des tubes en carbone , des PO de qualités et surtout avoir une collimation faite au petit oignon.
    et là on n'est plus dans la même gamme de prix.
     
     
     
    il y a aussi un autre avantage à prendre des focales courtes : l'échantillonnage va vous permettre d'opter pour les nouvelles caméras CMOS
    je ne dis pas que les caméra CCD sont "mauvaises " mais la technologie est arrêtée et elle est vieillissante dans pas mal de domaines
     
    prenons comme exemple trois tubes de la même marque (très connue des astrams ) mais avec des diamètres et des focales différentes en ventes sur le marché :
     
    - Le Tube optique Newton 200/800 Sky-Watcher Black Diamond Dual Speed 550€
    - Le Tube optique Newton 250/1000 Sky-Watcher Black Diamond Dual Speed à 700€
    - Le Tube optique Sky-Watcher 300/1500 Black Diamond Dual Speed 900€
     
    grâce à cet applicatif vous allez pouvoir choisir le type de caméra que vous pourrez adapter . tout dépendra de votre échantillonnage
    https://astronomy.tools/calculators/ccd_suitability
     
    - Pour le premier tube : une caméra du type ASI1600mm pro avec des pixels de 3,8µm conviendra parfaitement si votre seeing se trouve entre 2" et 4" pour le FWHM. la résolution se trouve à 0,98"/pixel
     
    - Pour le deuxième tube : vous comprenez vite que la ASI 294mm pro avec des pixels de 4,63 µm pourra convenir avec une résolution se trouve à 0,96"/pixel pour un FWHM entre 2" et 4" .
     mais il ne faut pas que votre seeing soit plus mauvais car à ce moment là il vous faudra passer a des caméras avec des pixels plus gros et pas de toute premières jeunesses technologiquement .
     comme les caméras à base du capteur kaf8300 avec des pixels sont à 5,4 µm. Après il est possible de faire du binning logiciel avec les caméra CMOS mais la résolution va en partir fortement .
     
    - Pour le troisième tube :  cela empire puisque là il faut carrément passer aux capteurs ayant des pixels de 7,4µm ou 9µm pour avoir un échantillonnage de 1"/pixel. la encore vous devrez opter pour des caméras CCD du type ATIK4000  car il n'existe pas de caméra CMOS avec ce type de pixel .
     
    vu le prix , je trouve que les performances des CCD sont globalement en retrait : une résolution plus basse  , des débits plus faibles ,un bruit plus important ; un QE plus faible ....cela ne veut pas pour autant dire qu'elles sont mauvaises  puisqu'elles sont encore utilisées dans certains domaines de l'astronomie ou elles excellent.
    il faut bien le reconnaitre , aujourd'hui les caméras qui sortent sur le marché ont des capteurs CMOS avec de petits pixels pour des performances plus importantes  et un prix contenu.
     
     le point à prendre en compte est le lieux d'observation avec l'échelle de borthe Echelle de Bortle
    plus celui ci est élevé plus votre tube ayant un F/D bas sera parasité .
    des que l'on se trouve dans un endroit ou le borthe est > 7 il est conseillé de rester avec un tube de F/D mini de 5
    sachez aussi qu'un lampadaire ou un mur très proche de votre set-up peut vous donner du fil a retordre . le pare buée sera d'office nécessaire  et le gradian sera difficile à enlever.
     
    lien pour le choix d'observation carte AVEX
     
    et le dernier  point est le choix de la monture qui n'est pas à prendre  à la légère : c'est l'élément principal  ! celui dont  il faut être attentif !.
    sans une bonne monture : pas de bon suivi ; pas de possibilité de porter de gros tube bien lourds ; pas de stabilité
    il vaut mieux une bonne monture avec un tube plus modeste que l'inverse .
     
    bon ciel
    Christophe
  13. bon ciel
    j'ai découvert en 2020 lors de l'achat de mon ASA 10N le collimateur cats'eye . lien du site constructeur http://www.catseyecollimation.com/
    au premier abord , j'étais plutôt dubitatif sur son utilisation et sur son efficacité a collimater un newton dont le F/D est court 3,8.
    comme on dit souvent essayer c'est l'adopter . il s'est révélé excellent.
    pas de pile , il ne se dérègle pas et le tout peut être fait au chaud en pleine journée . ça donne envie !
     
    c'est un système qui se compose de plusieurs tubes dont chacun à une fonction bien déterminée .
     
        - un TELETUBE XL (F/D 3.5 à 6) ou XLS (F/D 3 à 5) pour vérifier la position du secondaire par rapport au PO qui lui même doit être perpendiculaire au tube.
          je le fait autrement et il ne sert qu'une seule fois au début . donc INUTILE si vous suivez ma procedure
     
         - un appareil pour régler l'inclinaison du secondaire (le TELECAT ).  https://www.catseyecollimation.com/sighttubes.html
           XL: f/3.5 to f/6.0 et  XLS: f/3.0 to f/5.0
     


         - un appareil auto collimateur (l'Infinity XL ) il montre absolument toutes les erreurs résiduelles (alignement fin du secondaire)
     

     
        - le BLACKCAT XL qui est un cheshire.
          moi j'ai le hotech qui est plus précis par son maintien dans le PO : le collimateur HoTech 2 pouces crosshair SCA
          son utilité : la nuit sur le terrain .
     
    n'ayant pas de documentation de son utilisation les débuts ont été difficile .
    j'ai trouvée celle ci qui est à peu prêt bien détaillée  https://www.catseyecollimation.com/Collimate-R3-FR.pdf
     
     
    pour résumer :
     
    - TELECAT seul : réglage de l'inclinaison du secondaire
    - TELETUBE + BLACKCAT : réglage de la position du secondaire et collimateur
    - Infinity + TELECAT réglage de la position du secondaire  et  auto-collimation
    - Infinity + Blackcat : réglage de la collimation du primaire et du secondaire mais pas la position du secondaire.
    - Infinity+Blackcat+Teletube : le pack complet
     
    avant d'effectuer cette collimation il vous faudra déjà préparer le tube et vous assurer que l'ensemble des optiques soient bien réglées.
    je décris toutes ces étapes dans le post suivant . ce qui fait que je me passe du TELETUBE XL
     
    au préalable il faudra :
     
    - poser votre tube à l'horizontal avec le porte oculaire vers le haut afin d'éviter que le collimateur puisse bouger et fausser le réglage .
    - vous vous assurerez que votre mire est bien en place (un triangle collé en centre du miroir primaire )
     

     
    - mettez une source de lumière à deux mètres en indirecte . le but n'est pas de vous éblouir mais d'éclairer assez le tube pour effectuer ce réglage .
    si votre temps est compté on peut effectuer cette collimation à la nuit nautique en mettant le générateur de flat debout à deux mètres pleine éclairage sur le coté.
    comme quoi on peut même réaliser cette étape en début de nuit
     
    - pour me faire gagner du temps , je remet le primaire en butée du barillet (les poussantes retirées et les tirantes serrées à fond)
    je considère que si le barillet est bien alignée et perpendiculaire au tube le primaire le sera tout autant.  mais entre la théorie et la pratique il y a parfois une marge d'erreur
     
    passons à la première étape : réglage de l'inclinaison du secondaire
     
    insérez le TELECAT jusqu’à ce qu'il vienne en contact sur la surface  TOTALE du Porte Oculaire.
     
    NT : si votre Porte oculaire n'est pas "fiable" , le tube bougera dans l'emplacement 2 pouces et le réglage sera faussé . et c'est malheureusement le cas sur pas mal de porte oculaire .
    on remet souvent en cause les collimateurs lasers sur leur efficacité mais c'est bien souvent votre Porte oculaire qui en est responsable !
     

     
    la croix en sortie de ce tube doit apparaitre  et le but en est faite assez simple : mettre la croix au centre du triangle .
     

     
    A l'aide d'une clé vous allez pouvoir agir sur l'une des trois vis qui "pousse" le secondaire .vous en déserrez une et vous vissez les deux autres.
    ne dévissez pas la vis centrale car elle maintient le secondaire sur l'araignée" !
     
    votre secondaire est donc bien réglé  en inclinaison .
     
     
    passons à la deuxième étape : réglage des erreurs résiduelles
     
    insérez l'auto collimateur INFINITY dans le porte oculaire
    le secret de cet appareil  est de voir le triangle collé sur le miroir puis son reflet dans l'autocollimateur plus son reflet dans le miroir primaire (le reflet du reflet...).
    http://www.catseyecollimation.com/vicseq3.avi
    https://www.catseyecollimation.com/INFINITY XL Care Use - R2 - FR.pdf
    dans les faits on en voit au moins 3 et tous doivent se superposer. le 4 est vraiment très faible à voir et l'exposition à la lumière est très importante .
    trop de lumière on ne les voit pas et pas assez on n'en voit qu'un.
     

     
     
    la dernière étape : consiste au réglage du primaire avec le collimateur laser :
     
     
    le réglage du primaire se fait à l'aide d'un chershire que j'ai abordé dans ce post
    il vous faudra ensuite re-vérifier l'autocollimation. après 3 ou 4 itérations entre ces deux appareils votre tube sera parfaitement collimaté .
    la collimation future avec le laser se fera rapidement
     

     
     
    pour tout vous dire j'ai souvent pratiqué autrement et cela pourra surprendre
    je ne fait pas le réglage sur le secondaire avec INFINITY mais sur le primaire !
     
    j'évite ainsi l'étape de collimateur laser ; les itérations entre le deux appareils et le résultat est aussi bon. enfin j'ai pas vu de différence
     
     
    quand une collimation n'est pas parfaite vous obtenez ce type d'étoiles à la forme disgracieuse .
     

     
     
    alors que dire de cet appareil :
     
    - une précision redoutable
    - ne se dérègle pas dans le temps
    - assez cher
    - s'utilise principalement de jour
    - un éclairage indirect est nécessaire (lampe , générateur de flat ,soleil ) et un mur clair
     
    conclusion : c'est le meilleur "collimateur" que j'ai pu avoir entre mes mains
     
    bon ciel
    Christophe
    Collimate-R3-FR.pdf
    INFINITY XL Care Use - R2 - FR.pdf
    Spotting_hotspot_FR.pdf
    TELE-TUBE XLS Care & Use-FR.pdf
    XLKCDP-R7_fr.pdf
    XLK-HotSpot-R1_fr.pdf
  14. bon ciel
    qui n'a jamais pesté contre le nombre de câbles USB  ou  d'alimentation  qui peuvent trainer sur sa monture ?
    moi je l'ai souvent fait
     
    soit les câbles sont trop longs ou  ils trainent pas terre et là bonjour pour faire attention de ne pas marcher dessus surtout quand il fait noir .
    soit le câble reliant le portable à la monture est trop court et vous devez tourner autour de  la monture à chaque mouvement.
    j'en avais donc assez !
     
    après avoir reçu certains conseils d'astrams équipés du Boîtier Ultimate Powerbox V.2 Pegasus Astro - PEG-UPBv2 , j'ai donc décidé de sauter le pas.
     
    lors de son déballage on est surpris de sa taille  et  de sa légèreté.
     
    Largeur : 12 x 10 x 3 cm
    Poids : Boîtier → 400 g
    Caractéristiques mécaniques : Boîtier en aluminium anodisé
     
    il est livré avec un câble d'alimentation 12V/10A avec prise allume cigare.
    si vous désirez comme moi l'utiliser sur du 220V~ , il vous faudra débourser la modique somme de  67€ pour obtenir la référence Pegasus-POWXT60
    https://laclefdesetoiles.com/alimentations-et-cables/6401-alimentation-12v10a-pegasus-astro-xt60.html
    première  surprise et pas des moindres : le câble  secteur pour l'alimenter n'est pas fourni et la sortie de ce boitier est spécifique .sic
     
    deuxième surprise : il n'est pas fourni de fixation !
    comme d'hab il faudra de nouveau passer au tiroir caisse pour acheter ces fixations à 40€ . il n'y a pas de petit profit !
    https://laclefdesetoiles.com/colliers-queues-d-aronde-supports/6405-fixation-pegasus-astro-pour-boitier-ultimate-powerbox-v2.html
    ce n'est pas le seul à pratiquer de la sorte . ZWO est aussi bien placé  dans ce domaine.
     
     il est par contre livré avec :
     
    d'une Interface sonde de température
    d'un câble USB-B 3.1 d'une longueur de 3 m
    d'un câble d'alimentation type allume-cigare 10A longueur 2 m
    et de 4 câbles d'alimentation continu 2.1 à 2.1 mâle longueur 1 m
     
    les fonctionnalités de cet appareil sont nombreuses , outre le fait de gérer ces moteurs de mises au points , il est capable de gérer les résistances chauffantes et de jouer le rôle d'un HUB USB .
     
    L'Ultimate Powerbox V2 réunit  les fonctionnalités suivantes :
     
    - 4 sorties 12V de 7A maximum pour chaque sortie (sorties prises jack diamètre 2,1 mm / centre positif)
    - 3 sorties d'alimentation pour la gestion de résistances chauffantes , ventilateur  et flat
    - un Hub de 4 ports USB 3.1 (SuperSpeed, 5 Gbit/s)  et  de 2 ports USB 2.0 protégés électroniquement et gérables individuellement
    - un Contrôle de moteur pas à pas pour la mise au point (voir onglet "Accessoires")
    _ une interface pour sonde environnementale (température, humidité, point de rosée) → ajustement de la mise au point en fonction de la température
    - une sortie Variable / Software Configurable entre 3 et12V / sortie regulée de 3Amps
     
    il est donc polyvalent et capable de gérer n'importe quel set up.
    ça c'était pour le hardware . passons au software
    les drivers sont disponibles sur cette page du constructeur
    https://pegasusastro.com/support/
    la documentation d'installation  et de configuration sont accessibles sur celle ci
    https://pegasusastro.com/products/ultimate-powerbox-v2/
     
    comment faire ?rien de plus simple . vous installez le driver du boitier compatible avec votre OS puis le logiciel  Ultimate Powerbox V2.
    vous connectez l'ensemble de cordons et lancez cette applicatif
    la fenêtre principale "power" sur laquelle vous arriver vous permet de gérer l'ensemble de vos éléments de puissances
    la documentation est succincte et peu gourmande en explicatif.
    il faut dire que l'ensemble est d'une simplicité déconcertante et il ne vous faudra pas plus d'une heure pour avoir le tout des menus
     

    elle se compose de 5 modules :
    - en gris le menu de configuration et de mise sous tension
    - en jaune l'alimentation en entrée
    -en mauve la gestion des sorties 12V=
    - en rouge la gestion des résistances chauffantes
    - en vert la température externe
     
    l'onglet "Data" vous permet d'activer ou de désactiver les ports USB
     

     
    le port "focus" que je n'utilise pas permet de gérer les moteurs de mise au point. je ne l'aborderais pas.
    ensuite les autres onglets permettent de vérifier sous forme de graphique l'ensemble des alimentations  et des températures actuelles .
    le dernier onglet "settings" permet de connecter ou de démarrer les modules lors de l’initialisation du boitier .
    voila c'est aussi simple que ça .
     
     
    les points  forts :
    - petit et leger
    - logiciel simple d'utilisation
    - multi taches ( HUB , gestion puissances , gestions résistances chauffantes , gestion focuser,etc...)
    - cordons et câbles fournis
     
    les points négatifs :
    assez cher  (695€ avec les options)
    pas de fixation comme l'eagle 3 de primaluce et non fournit de base
    alimentation 220V~ en option
    pas de pc en interne pour le stockage
     
    si vous désirez l'utiliser sur plusieurs set up sans le fixer en définitif  , j'ai opté provisoirement l'installation par deux bandes munies de scratch  sur la demi colonne en attendant de remettre les câbles en ordre
     
    conclusion: il ne lui manque plus qu'a intégrer un Rasberry PI 4 et vous avez l'équipement pour passer une bonne soirée d'observation

     
     
    son petit frère vient de sortir : Boîtier Pocket Powerbox Advance Pegasus Astro
    on y retrouve tous les modules concernés mais il est plus compact et possède moins de sorties mais à l'avantage d'y raccorder un rasberry PI
     
    Le Pocket Powerbox Advance réunit en un seul boîtier les fonctionnalités suivantes :
    4 sorties électrique 12V DC pour un total de 12A max
    Système ON / OFF géré depuis le PC
    1 sortie de puissance réglable (3, 5, 8, 9, 12 Volts) / 3A (peut être allumé / éteint) pour alimenter votre appareil photo reflex numérique / ou non reflex
    4 ports USB 3.0  ou 3 ports USB 2.0 disponibles
    1 port USB 3(jusqu'à 3 A) pour connexion un appareil de type Raspberry PI (3/4)
    1 port Ethernet connexion RJ12 pour le contrôle d'accessoires périphériques (focuseur...)
    2 sorties d'alimentation à connecteurs RCA pour la gestion de résistances chauffantes ou de boîte à flats
    1 interface pour sonde environnementale (température, humidité, point de rosé) → ajustement de la mise au point en fonction de la température
    Canaux de réglage automatique de température de la résistance chauffante
    Protection contre l'inversion de polarité
    Fonctionnement USB / PC contrôlé ou autonome
    Dimensions : 100 mm x 73 mm x 25 mm
    Boîtier léger et compact en aluminium
    Compatibilité : ASCOM et INDI
     

     
     
    Nota : un seul bémol concerne la sonde . cette sonde n'est pas très "optimisée et compacte" . le câble est tellement sensible  qu'une des patte c'est désolidarisée du CI. je vous conseille de bien la fixer quitte  à renforcer l'attache du câble en sortie de module
    certains astrams ont constatés des coupures récurrentes sur ces modèles . il s’avère en faite que les câbles sont soumis à des contraintes de mouvement de la monture . depuis que je l'ai connecté en bout de la barre de contrepoids ce soucis a totalement disparu.
  15. bon ciel
    Depuis plus d'un an je m’évertue à améliorer mes prises de vues  pour obtenir le meilleur résultat de mon matériel .
    et comme on dit pour obtenir un bon plat il faut de bons ingrédients . 
    vous n'obtiendrez rien de bons avec de mauvaises photos  même avec les meilleurs traitements
     
    il y a un an j'ai décidé de prendre M45 dénommée les pléiades avec une astrotech 106LE  et une caméra ASI 1600 mm Pro 
    Ce groupe d'étoiles bien connu des astrams est un spectacle que l'on peut observer dès le mois de décembre si le temps nous le permet
    je ne vais pas refaire le descriptif alors que d'autres l'ont déjà fait avant moi ( M45 ) mais plutôt vous donner des astuces que j'ai glané ici et là.
     
    J'ai donc décider de reprendre M45  pour voir l'évolution et vérifier si je respectais bien les règles que je m'étais imposé .
    A savoir respecter les étapes suivantes :
     
    - Follow-Up (le suivi )
    - Backfocus
    - Light Pollution (Pollution lumineuse)
    - Weather conditions (les conditions météorologiques )
    - Cleanliness (la propreté des optiques )
    -  Fields (Champs)
    - Collimation
    - Warming Up (Mise en température )
    - Focus (Focalisation)
    - Tilt
    - Camera Orientation
    -  Exposure time (Temps de poses)
    - Flat
     
    si vous respectez tous ces modules vous devriez voir vos techniques de prises de vues s'améliorer et obtenir un résultat des plus honorables .
    je n'ai pas la prétention de dire que je suis devenu un champion de l'astrophoto mais j'ai remarqué une évolution indéniable  qui confirme que je suis dans la bonne direction.
    le résultat vous semblera peut être concluant mais je pense pouvoir encore l'améliorer car deux conditions ne sont pas encore respectée : le site d'observation et l'échelle de borthe
     
    commençons par le
     
    - Le Follow-UP :
     
    c'est un domaine qui dépend spécifiquement de votre monture par la mise en place de l'équilibrage , le mise en station et le suivi avec ou sans autoguidage
    je n'irais pas plus loin dans cette description (que j'ai souvent abordé  dans d'autres modules ) mais sachez que si vous ne gérer pas correctement votre monture vous aurez beau respecter les autres domaines le résultat ne sera pas à la hauteur de vos ambitions
     
     
    - Le Backfocus :
     
    ce mot barbare est la distance séparant la lentille de votre correcteur (ou de votre barlow) et du capteur de votre caméra .
    autant sur un correcteur cette distance doit être précisément respectée autant sur les barlows cette valeur va augmenter le facteur grandissant.
    cette distance est fournie par le constructeur et la valeur tourne autour des 55mm . c’est pour cette raison qu'avec les caméra ASI un ensemble d'éléments est donné pour obtenir cette valeur
    si vous ne respectez pas cette distance , le moindre décalage aura de lourdes conséquences sur l'image (coma )
     
    Prenons l'exemple de mon correcteur wynnes sur mon ASA 10N ou le backfocus dépend du diametre et du rapport F/D.
    Suivant  les indications du constructeur pour un rapport de F/D de 3,8 je dois mettre le capteur à 57,29mm . c'est précis !
    avant cela ne va pas  et après non plus. il y a toujours une marge mais sur celui ci c'est à respecter à la lettre
     

     
     
    mais sachez que le constructeurs de caméra fournissent aussi un Backfocus qui détermine la distance du capteur à la sortie de la caméra . quesako ?
    reprenons ce que disent les constructeurs ASA et ZWO  :
     
    - le BF entre la sortie du correcteur  et le capteur doit être de 57,29mm
    - le BF de la caméra ASI 1600 mm Pro est de 6,5 mm (sans bague ).
    -la distance totale des bagues à rajouter est donc de 57,29 - 6,5 mm = 50,79mm précisément
     
    lorsque vous aurez obtenue cette distance le point focale sera parfait et ne devrait pas bouger . on ne le fait qu'une fois pour toute !
    vous trouverez ci joint la liste des Bf suivant la caméra utilisée BF des caméras
     
     
    - la Light Pollution ( ou Pollution lumineuse) :
     
    suivant votre site vous pouvez avoir une forte pollution lumineuse engendré par une ville sur trouvant à quelques KM ou par des lampadaires à moins de 10 mètres de votre Setup.
    il existe différentes solutions pour éliminer ou réduire cette pollution lumineuse
     
    - soit changer de site mais cela demande de se déplacer et ce n'est pas permis à tout le monde.
    - soit d’éteindre ou de cacher les lampadaires par un carton ou un drap noir (très efficace)
    - soit de mettre un pare buée sur votre tube ou de cacher le fond du tube. c'est efficace mais cela ne permet pas totalement de l’éliminer.
    - soit d'acheter un filtre anti pollution . ce sont des filtres qui permettent de rejeter la pollution lumineuse tout en augmentant le contraste entre le fond du ciel et l'objet ( nébuleuses diffuses, nébuleuses planétaires, amas ouvert, globulaires et galaxies). 
      pour mon cas j'ai pris un filtre CLS  36mm non monté mais il existe d'autres filtres plus ou moins performants et dédié pour éliminer certaines fréquences .
     

     
    - soit d'éliminer toutes les éclairages si trouvant autour de vous (clavier , écran ,leds du moteur de mise au point , allumage de la raquette) par l'adjonction d'un drap sur le portable ou tout simplement en éteignant ces lumières.
    - et parfois un mur peut provoquer un reflet lumineux .
     
    pour savoir si ce parasite vient de l'extérieur ou est provoqué par la caméra / tube il vous suffit de prendre deux photos avec deux positions séparées de 90 degrés (en tournant la caméra) .
    si le parasite tourne aussi de 90° c'est que le parasite vient de l'intérieur (reflet , amplow, halo micro-lentille; blaffage ).
    si il reste à la même position c'est qu'il vient de l’extérieur .
     
    voici le résultat d'une pollution induite lors de prise d'un dark en raison d'un capuchon juste mal fermé.
     

     
     
    -  le Weather conditions (les conditions météorologiques ) :
     
    c'est un domaines qu'on ne peut maitriser mais plutôt éviter .
    si le temps n'est pas stable (vent ou nuage) inutile de faire de la photographie c'est peine perdue !. le résultat sera médiocre .
    il y a un parasite que l'on doit éviter surtout et qui n'est pas des moindres : la LUNE. profiter de la nouvelle lune pour faire de la photo et si la lune se pointe et reste dans le premier quartier privilégier les poses en Ha ou à l'opposée de celle ci.
    apres c'est inutile vous aurez trop de gradian et le resultat ne sera pas à la hauteur de vos attentes
    profitez en pour de faire de l'observation ou de la photo planétaire
     
     
    - Cleanliness (la propreté des optiques ) :
     
    la propreté des optiques a une influence mais moindre sur le résultat de la photo .  elle peut être dut à la pollution des hydrocarbures (dépôts gras) ou dût aux poussières dans l'air.
    je vous conseille de nettoyer votre optiques que lorsque c'est nécessaire et seulement quand nécessaire !
    il y aura toujours des depots même en prenant le maximum de précautions
     
    avant et après
     


     
     
     
    -  le Fields (Champs) :
     
    pointer un objet et le photographier est une chose  , choisir le champs en est une autre . ce champs est déterminer par la focale de votre tube et la taille de votre capteur (et de son orientation )
    astronomy.tools vous permet de vérifier le champs de vision que vous aller obtenir.
     
    voici un exemple obtenu avec une ASI 1600 mm Pro suivant le F/D désiré : 3,8 avec correcteur 0,95x ; 5,7 avec barlow apm 1,5x et 10,26 avec barlow apm 2,7x
     

     
     
    il y a aussi un champs que l'on doit prendre en compte  : le champs corrigé sur le correcteur
    le champs corrigés est l'espace ou l'image ne subit d’aberration optique (coma,astigmatisme, chormatisme ,vignetage)
    un correcteur est un ensemble de lentilles qui permet de corrigé ces aberrations mais sur un diamètre donné.
     
    dans le cas de mon correcteur Wynne le champs corrigé est de 50 mm mais sur certains le champs corrigé est plus restreint: 20 mm
    si vous prenez un capteur dont la diagonal est supérieur à 50mm vous aurez du vignetage et des aberrations dans les coins
    donc inutile de prendre une caméra full frame (pleine trame ) si votre champs corrigés n'est que de 20 mm
     
    il y a un autre champs à prendre en compte : la dimension des filtres
    suivant la diagonale du capteur vous devrez choisir un filtre de x mm de diamètre.
     

     
    mais ce diamètre va aussi dépendre de la focale et et de la distance séparant filtre du capteur
    vous trouverez ci joint un lien permettant ce calcul : calcul diamètre des filtres
     
     
    - la Collimation :
     
    c'est une étape à ne surtout pas négliger et à faire à chaque sortie !
    ne la négliger pas . c'est simple à faire même si au début c'est source de stress et de désagréments
    Le but de la collimation est d’aligner l’axe optique du miroir primaire et du secondaire avec l’axe optique de la caméra .
     

     
    elle est différente suivant  le tube que vous utilisez  et parfois inutile si vous utilisez une lunette
    dans ce post , je décris comment régler l'ensemble des éléments et comment réaliser la collimation de mon newton ASA 10N
    un tube mal collimaté et les étoiles seront déformées ou en forme de comète sur un newton.
     
    - le Warming Up (Mise en température ) :
     
    la encore c'est une étape que l'on ne doit pas négliger.
    suivant les tubes et son diamètre, la mise en température peut demander 30 mn pour un newton à 1 ou 2 heures d'attentes pour un mak 300mm tube fermé 
    sortir le tube en premier permet de gagner du temps d'attente car il vous faut bien 1/2h pour installer le matériel et mettre en station la monture
    on peut accélérer la mise en température en équipant le tube de ventilateur (à l’arrière)pour extraire la chaleur interne
     
    lorsque l'on a de l'humidité extérieure on est sujet à avoir de la buée sur les optiques . cela provoque un effet de halo autour des étoiles.
    pour désembuer les optiques, on va s'équiper d'un pare buée et si cela n'est pas suffisant de résistances chauffantes (si l'humidité est importante)
    principe des résistances chauffantes la buée
    et ne pensez pas que cette buée ne va que se déposer que sur le secondaire . et ceux qui vous disent que ce n'est pas possible sur un capteur , un correcteur ou un primaire sont des M....voici les conséquences de la buée sur le primaire d'un newton
     

     
    et j'ai déjà eut le cas sur un correcteur de champs sur ma lunette.
    j'aborderais le sujet dans un autre post
     
     
    - Focus (la Focalisation) :
     
    la focalisation revient à déplacer l'ensemble correcteur+caméra par rapport au miroir secondaire  et trouver le point focal (ou mise en au point )
    je vais pas refaire le descriptif mais sachez qu'avec la température les matériaux se rétractent et se dilatent durant la soirée d'observation .
    il est donc nécessaire de la refaire régulièrement pour avoir des étoiles ponctuelles .
    j'ai pour principe de refaire la focalisation à chaque fois que je lance une séquence de prise de vue ou changement de filtre . la Mise au point
    cela me permet de vérifier pleins de paramètres comme : les nuages , la buée, le risque du tube qui bute sur la monture  (bip de la raquette 30mn avant que cela n'arrive), etc...
     
     
    - Le Tilt :
     
     c'est une erreur de perpendicularité entre le Capteur et l'axe optique provoquant des étoiles plus allongées dans un coin que dans l'autre
    cette fonction est disponible sur le logiciel prism V10. calcul du tilt je ferais un tuto en conséquence .
    sur un capteur APS-C  et en dessous , le risque d'avoir du tilt est vraiment très rare . pour tout vous dire ,j'ai fais quelques essais qui ne valait pas qu'on s'y attarde quand on est en vissé.
    par contre ce tilt est très présent sur les capteurs full Frame (suivant certains) . raison de plus pour commencer avec des capteurs APS -C
     
     
    -l'Orientation de la caméra :
     
    rien de plus agacent de ne pas savoir comment est positionné votre caméra . le logiciel prism permet de le faire par cette fonction  : le positionnement de la caméra
    cela peut vous éviter d'autre prises de vues en vue d'une mosaïque si l'objet est assez important.
    un objet décentré ou en partie "bouffé" donnera un résultat médiocre
     
    si c'est une Asi 533 c'est inutile car le capteur est carré par contre si c'est une Asi 1600mm Pro (capteur rectangulaire ) l'orientation et la position de l'objet dans le champs aura une grande importance sur le résultat.
    vous pouvez le faire manuellement (c'est gratuit ) ou à l'aide d'un rotateur de champs Rotateur de champ Falcon - Pegasus Astro - PEG-ROT-FALCON
     
     
    - l'Exposure time (Temps de poses) :
     
    c'est un domaine auquel je fais très attention . le résultat est souvent étonnant
     
    1- lorsque je fais la focalisation je regarde surtout le paramètre affiché en arc seconde qui doit être le plus faible possible < 2 arcsec
    cela va vous indiquer le mode binning que vous devrez utiliser.
    dans le cas présent  , le seeing n'était pas terrible.... le mode binning 1x était donc à proscrire

     
    2- vient ensuite le choix du gain  , de l'offset
    cela dépendra souvent de l'objet que l'on veut prendre : si il est brillant ou faible , si il est étendu
     
    certains préconisent ces valeurs  suivant ce que l'on recherche à faire
    with a 150mm aperture at f/4 :
     
    Optimal SNR: le Gain à 75; l'Offset à 15,  la pose de 480-600s
    Balanced SNR/Resolution: le Gain à 139; l'Offset à 30,  la pose de 210s
    High Detail/Resolution: le Gain à 200; l'Offset à 60, la pose de 90s
     
    3- et enfin le choix du temps de pose .
    il n'y a pas de secret il faut faire des essais .
    pour cela je fais différentes brutes avec des poses différentes et je les compare sur Pixinsight. le rendu est plus flagrant
     
     
    - Les Flats :
    ça parait simple mais ces flats vont permettre d'éliminer tous les parasites sur les brutes (poussières,taches )
    si ils sont mal fait il aura des parasites résiduels  et le résultat ne sera pas probant .
    il faut les prendre au 2/3 de l'histogramme . avec la derniere version de prims V10 , le réglage du temps de pose des flats se fait automatiquement . il gère tout  et vous dit si l'exposition n'est pas grande .
     
    voila vous avez tout pour reussir une bonne photo .
     
    photo prise de 60s il y a un an  avec une astrotech 106 LE et une ASI 1600mm Pro : pas mal de gradian, des filtres posés à l'envers provoquant des halos ,temps de pose pas assez longues pour faire ressortir les draperies  , focalisation mal faite
     

     
     
    la dernière photo faite de M45 sur une pose de 95s avec un ASA 10N et une Asi 1600mm pro : le champs est plus réduit avec ce tube mais je la préfère car les étoiles sont plus fines, il y a plus de détails et le gradian est moins présent même si j'ai un résiduel de flat que je ne m'explique pas.
    je n'ai fait qu'une réduction du gradian sur cette photo

     
    il me faudra encore beaucoup de persévérance pour améliorer cette photo et obtenir le meilleur de ce tube
     
    bon ciel
    christophe
  16. bon ciel
    En cette période il est fréquent d'avoir de fortes pluies et évidemment notre matériel en subit les conséquences.
    rien de plus agaçant de devoir remballer lorsque les optiques sont pleines de buées alors que la soirée vient juste de commencer .
    ce lien vous permettra de comprendre comment et pourquoi la buée se dépose sur vos optiques lien
     
    plusieurs méthodes sont utilisées :
     
    - passer un coup de chiffon . c'est non seulement risqué de rayer ces optiques mais en plus elle reviendra très vite => à éviter
    - passer le sèche cheveux : efficace en un minimum de temps si votre tube est ouvert mais cela redemande  de nouveau à  le remettre en température. => peu de temps d'observations
    - ouvrir le tube qu'au dernier moment lorsque tout est prêt => c'est une solution mais qui malheureusement n’empêchera pas d'avoir cette satanée buée à un moment donné .
     
    passons sur les méthodes qui fonctionnent vraiment ou en partie
     
    - la bâche : elle vous permet de vous isoler du sol et évite ainsi la remontée d'humidité  => c'est loin d'être la solution miracle mais c'est un plus .
    - le pare buée  : outre le fait de vous protéger des parasites lumineux il permet de retarder l'arrivée de cette buée.
    - la ventilation derrière le tube : elle permet de faire circuler l'air pour mettre à température les pièces mécaniques et optiques => le but est bien de réduire la différence de température entre le miroir et l'air ambiant .
    la rotation de votre ventilo ne procurera aucune vibration.
     
    j'utilise souvent une batterie externe pour l'alimenter ou je le raccorde directement sur le 12V du pegasus
     
     
    -et enfin la résistance chauffante . si vous branchez cette résistance en direct sur du 12V sans utiliser de variateur vous aurez certainement droit à des turbulences dans le tube . ce sera pire que le mal !
     
    le but ici n'est pas de "chauffer" l'optique mais juste d'éviter le point de rosée : en clair éviter que l'optique soit plus froide que l'air ambiant ( c'est comparable aux fenêtres doubles vitrages qui s'embuent des qu'on les ouvre).
    pour ne pas avoir la condensation de l'humidité de l'air à la surface du miroir il faut la "chauffer" très légèrement en la pilotant de préférence avec une sonde thermique implantée sur le miroir (dans mon cas à l'extérieur proche du boitier pégasus). La même sonde servira a gerer l ensemble des resistances.
     
    les newtons sont les moins sujets à la condensation et ceux qui ne peuvent y couper  : les mak et les SCT en raison de la lame de fermeture ou du ménisque.
    dans une moindre mesure les lunettes sont aussi sujettes à cette problématique
     
    je dis en théorie car ce n'est pas toujours le cas comme vous pouvez le voir
     

     
    TOUTES les optiques sont sujettes à ce phénomène !
    je l'ai déjà constaté sur un applanisseur
    on posera de préférence la résistance chauffante un peu en dessous/dessus de l'optique .
    ATTENTION : ne JAMAIS mettre la résistance chauffante directement sur  le verre . cela provoquerait des dilatations de l'optique et cela se répercuterait sur l'image finale.
     
    dans le cas de mon newton , j'utilise pas moins de 4 résistances chauffantes le tout piloté par le Boîtier Ultimate Powerbox V.2 Pegasus Astro - PEG-UPBv2.
    la première résistance se loge à la sortie de la caméra 1600 mm pro . efficace et discret  . elle est à une épaisseur de 1mm qu'il faudra venir retrancher dans le calcul du BF  resistance ZWO
     

     
    la deuxième optique qui bénéficie d'une résistance chauffante : le correcteur de coma Wynne .
    d'un diamètre de 120mm on la trouve un peu partout et elle est souvent dédiée aux lunettes
     

     
    la troisième résistance est dédié aux newton  lien. elle vient se fixer sur le montant du secondaire par un système de scratche
    le câble d'alimentation sera solidarisé de l'araignée par le moyen de rylsan.
     

     
    enfin et c'est celui qui est le plus décrié : une résistance chauffante est posée au niveau du primaire sur l'extérieur du tube
     

     
    toutes ces résistance sont gérées par un "variateur" . en fonction de  la T° extérieur et l’humidité ambiante , il détermine le point de rosée et envoi du courant pour faire fonctionner les résistances .
    elles ne sont donc pas tout le temps en fonctionnement et rarement à fond de la puissance admissible. juste ce qu'il faut !
     
    Enfin pour conclure : le module de gestion des résistances n'est pas une option mais bel et bien un outil indispensable et nécessaire. tous les grands télescopes ont de tels moyens de protections alors pourquoi s’en priver
    n'oubliez pas de laisser respirer votre tube lorsque vous le rentrez au chaud. l'extérieur du tube est souvent plein d'humidité .
     
    je vous rassure je n'ai jamais vu de veine de chaleur depuis que je protège mon tube et certains disent même qu'ils arrivent à gagner 1 à 2 magnitudes . A vérifer
    bon ciel
    Christophe
  17. bon ciel
    possédant une lunette TS60/330 comme chercheur , j'envisageais de l'utiliser pour l'autoguidage , l'observation et l'astrophotographie grand champ
    pour effectuer cette focalisation , je décide d'acheter un moteur de mise au point avec l'option d'effectuer cette mise au point manuelle par une raquette .
    le sesto senso de primaluce dont je suis satisfait n' a pas cette fonction . tout se fait depuis le PC et  il est impossible d'effectuer une map manuelle depuis la molette (le moteur la bloque) .
     
    dans ce domaine il existe plusieurs fabricants :l'EAF de ZWO, le Focus Cube de Pegasus et bien d'autres .
    possédant déjà deux caméra ZWO , j'ai opté pour EAF avancé de ZWO non pour son prix mais pour le retour positif qu'en ont fait certains .
     
    il existe deux versions
     
    - Standard Version: EAF body, flexible coupling, motor bracket, USB2.0 cable.
    - Advanced Version: EAF body, flexible coupling, motor bracket, USB2.0 cable, hand controller, temperature sensor.
     
    Le boîtier du EAF avancé (59 mm x 52 mm x 41 mm) est doté de 3 ports de connexion :
     
    -une prise d'alimentation électrique 12V DC (avec connecteur jack diamètre extérieur 5,5 mm / intérieur 2,1 mm, centre positif).
    - Un port USB2 pour le contrôler via logiciel ASICAP
    -une prise jack femelle pour connecter la sonde de température ou la raquette
     
     
    Moteur: Step moter, 35mm diameter, 5760 steps to rotate a circle.
    alimentation: 12V DC 5.5mm x 2.1mm, center positive
    port de données : USB2.0
    poids : 277g
    Capacité d'entrainement: 5kg
     

     
    L'EAF avancé s'adapte sur un grand nombre de focuseurs. Il est compatible avec les instruments suivants :
    SkyWatcher Astrophotography Reflectors, SkyWatcher Black Diamond, SkyWatcher Dobsonians, SkyWatcher Maksutov-Newtonians.
    SharpStar telescopes,
    SkyRover telescopes,
    TS Optics,
    Astro Tech,
    Feather Touch,
     
    More focuser will be supported in the further. such as TAKAHASHI telescopes, GSO telescopes.
    Recommend to use extra focuser and EAF on SCT and MCT.
     
     Au déballage du matériel , on constate que ce moteur est plus petit et plus léger que sesto senso.
    il est complet et il respire la qualité au premier abord.
    par contre la documentation est succincte et aucune clé USB n'est fournie comme chez primaluce
    pour cela vous devrez aller chercher l'ensemble des logiciels et manuels sur le site de ZWO
    https://astronomy-imaging-camera.com/product/zwo-eaf
     
    vous devrez télécharger le drivers ASCOM EAF v1.0.1.8 et le logiciel propriétaire ASICAP de ZWO v1.6.2
     
    il s'installe directement sur la molette non démultiplié du focuser . il sera donc moins précis que le sesto senso mais peu importe ce n’est pas ce que je lui demande.
     
    jusque là aucun soucis notoire a constater mais .... cela n'a pas duré longtemps
    les vis sont trop courtes pour remplacer celle en place du PO . le seul moyen est de la mettre sur le pas de vis qui sert à régler la dureté du crayford
    après avoir installé le moteur sur le focuser avec un peu de difficulté ,(un peu plus compliqué que sur le sesto) et raccordé l'ensemble des connecteurs nécessaire à son pilotage je suis allé de déboire en déboire.
     
    autant le système répond facilement avec la raquette autant il se met en sécurité des que je veux le piloter depuis le PC.
    A nue  sans être posé il répond correctement mais des qu'il est raccordé sur le PO il ne veut pas bouger ou si peu .
     
    j'ai donc essayé de jouer sur les visseries , sur l'attache du moteur sur le PO, de réinstaller les logiciels rien n'y fait .
    après deux heures d’acharnement je décide de l'installer de l'autre côté sur le démultiplicateur 1/10 .
    Et là miracle , il décide enfin de fonctionner mais avec une course réduite et très très lente.
     
    en faite il s'est avéré que la vis qui servait à maintenir la patte de fixation du ZWO  sur le PO  venait en buté sur le "boulon sans tête" qui règle la dureté du focuser
    même en mettant une rondelle pour essayer de laisser un espace entre les deux vis cela ne suffit pas .
    soit je scie la vis soit j'essaye de remplacer les 4 vis existantes  pour solidariser la patte du ZWO sur le PO
     
    J ai opté pour la deuxième solution avec seule possibilité  de n'en  remplacer que deux :  boulons de diamètre 3mm/3 cm de long avec rondelle et un écrou.
    il faut faire attention au serrage des boulons autrement vous bloquez le moteur.
    le bon côté c'est qu'il est silencieux. on ne l'entend pas!
     
    ATTENTION : d'autres lunettes sont aussi concernées par ce problème  comme les Kepler  et la 120 esprit suivant d'autres forumeurs !*
     
    un autre a du faire des modifications  sur le fil suivant
    http://www.astrosurf.com/topic/129628-eaf-zwo-mesure-de-température/
     
    https://www.baader-planetarium.com/en/2"-bds-sc-baader-diamond-steeltrack.html
     
    Pour cela il y a 5 modifications à faire
      - Coupé de 5mm la tige coté bouton sans réglage fin ( ça empêche pas de le remonté, fait à la drimel, bien refroidir )
      - Inverse le coté de la vise de serrage du focus
      - élargir le trou du support ZWO EAF
      - coupé le support ZWO à mi longueur
      - utilisé des vis plus longue ( mais pas trop )
     
    Pour les Takahashi vous devrez opter pour ce Kit de fixation
     
    https://www.loisirsplaisirs.com/accessoires-cameras-zwo/4308-kit-fixation-zwo-moteur-eaf-takahashi.html

     
    passons à la température :
    j'essaye avec le logiciel propriétaire et je le compare au sesto senso et à ma Netatmo
    le décalage est de 1°C avec la sonde internet et moindre en mettant la sonde externe.
    ce qui est plus inquiétant c'est quelle varie régulièrement de quelques dixième de °C.
     
    je passe à Prism pour vérifier ce que je viens de constater : pas mieux.
     
    autre mauvais point , il faudra choisir entre la sonde externe ou la télécommande car elles utilisent la même entrée.
     
    Alors que dire : déçu  même si au final j ai pu le faire fonctionner normalement. il fait le job mais sans plus.
     
    il n'est pas normal qu'un moteur de mise au point qui se dit de qualité pour un prix contenu ne s'adapte pas à tous les Portes Oculaires .
     






  18. bon ciel
    dans le monde des portes oculaires  le nombre de fabricants est assez important et j'en ai découvert un lors d'un achat de tube planétaire .
    la marque italienne Artesky n'est pas très connue et pourtant elle mériterait de l'être.
     
    pour un prix contenu (environs 250€ ) elle vend un Porte-oculaire HQ V2 dédié pour les Schmidt Cassegrains ; les Edge et les Mak
    ce produit  possède de nombreuses options qui ne vous laisserons pas indifférent et risque bien de voler la vedette au Baader SteelTrack Diamond S / C.
     
    lors du de la réception du colis , on s'aperçoit qu'il est très bien emballé ; qu'il est très léger et visuellement sa finition vous étonnera.
    on a l'impression d'avoir entre les mains un feather touch
     


     
    malgré son poids plume de 630gr , il est annoncé pour supporter 5,5 kg avec un tirage de 22mm . ce qui est déjà pas mal pour un porte oculaire de cette gamme !
     
    ces caractéristiques :
     
    poids : 630gr
    Connexion :  Filetage SC filetage 24 filet par pouce
    Raccord en sortie : M54x0,75mm
    réducteur en  2" et 1,25" vissable sur le filetage M54
    tirage : 22mm
    matière : aluminium
    déplacement par Crémaillère
    Capacité de charge : 5,5kg
    serrage annulaire pour deux pouces
    molette démultipliée 1:10 dual speed
     
    ce porte oculaire se visse directement sur le filetage SC.
    si l'on enlève son adaptateur on trouve une gorge de 73,5mm sur le porte oculaire et la sortie de cet adaptateur a un filetage de 68,5mm .
    on vient y mettre la bague de réduction pour avoir le filetage femelle SC
     

     
    le déplacement du tube n'est peut être pas très important mais il est suffisant pour faire la mise au point sur un SC .
    la crémaillère est remarquablement souple et (petit gadget ) il est fournit avec un cache de protection pour protéger la démultiplication 1/10 .
     
    le petit plus de ce porte oculaire réside dans sa sortie !
    comme vous avez pu le voir dans son descriptif sa sortie est en M54 et vous avez la possibilité d'acheter un rotateur de champ vissé en M54/M54 de 12,5mm Artesky M54 .... très pratique pour y visser une caméra CMOS sans avoir de porte à faux et la positionner sur 360°
    un réducteur 2  et 1,25 pouces est fournit de base pour y installer des oculaires ou un RC  . l'ensemble se visse là encore sur le filetage M54.
     

     
    que dire de ce focuser : que du bien pour le moment !
    le rapport qualité /prix est tout à fait correct et la qualité est au rdv.
     
    je vous le conseille
    bon ciel
    christophe
     
  19. bon ciel
    beaucoup ne l'utilise plus  mais il y a bien un domaine ou il est indispensable : l'observation visuelle avec la mise en station .
    on ne veut surtout pas s'embarrasser d'un ordinateur ou tout autre systèmes caméra
    le chercheur comme il se nomme est un élément utile pour trouver l'objet désiré pour ensuite centrer l'astre dans l'oculaire du primaire. il va aussi vous servir à réaliser votre mise en station sur 3 étoiles .
    son choix dépendra essentiellement du prix que vous voulez y mettre mais surtout de la focale de votre tube ou de la précision de votre monture.
     
    on en trouve de tous les modèles , du moins cher au plus cher . , du plus  petit au plus perfectionné . il n'y a que l'embarras du choix.
    celui qu'on retrouve assez fréquemment c'est le chercheur 8x50 ou 9x50  . il est très basique et suffit amplement pour trouver l'objet . par contre son poids n'est pas négligeable : environs 900gr et si on peut s'en passer c'est aussi bien
     
    vous avez les chercheurs basiques , les chercheurs laser (point rouge , le telrad ) , l'oculaire réticulé éclairé et le chercheur éclairé réticulé .
    les quatre derniers demandent de les doter de piles (pas donné) qui si par malheur elles n'ont été correctement éteintes elles se vident à vitesse grand V. du vécu !
     
    comme je le dit plus haut , son choix va dépendre de ce que l'on veut en faire et du prix que l'on veut y mettre.
    deux paramètres vont entre en jeu : la focale du tube et la précision de votre monture
     
    commençons par la focale . plus votre focale est basse et plus le champs apparent est important et inversement lorsque l'on l'augmente cette focale.
    autant faire une mise en station sur un tube ASA10N d'une focale de 900mm est un jeu d'enfant autant cela devient vite galère lorsqu'on possède un tube de 3375mm comme mon mak Zen 250.
    voici ce que cela donne avec le même oculaire entre ASA10N et un Zen 250
     

     
    on comprend vite qu'avec un Zen 250 , c'est un enfer pour trouver l'étoile (et même avec les meilleurs montures qui soient) ou pour faire sa mise en station.
     
    ensuite la précision du pointage sera performante si la MES est faite par une monture de qualité.
    plus votre monture est précise , plus la mise en station peut se faire sur x étoiles , plus l'objet se retrouvera automatiquement dans la champs de votre oculaire .
    avec la 10 micron  , la précision est à la hauteur de ce que l'on peut attendre .
    avec une mise en station à l'aide de la raquette sur 10 étoiles on peut faire des observations visuelles très facilement et a tous les coups l'astre se trouve au centre de l'oculaire.
     
    j'ai commencé par utiliser un pointeur rouge . c'est très basique ,léger mais il ne faut pas s'attendre à des miracles . la précision n'est pas son fort et c'est peu dire .
     

     
    le chercheur classique est un peu plus précis mais cela reste très basique .
     
    ceux qui deviennent intéressant c'est le Chercheur 8x50 droit éclairé  ou  l'oculaire réticulé avec l'illuminateur .
    avec son système en croix éclairé il permet en effet de pointer l'astre désirée et de réaliser une mise en station assez précise (quelques degrés d'écarts).
     
    Au début j'ai utilisé un oculaire 12,5mm mais le grossissement était trop important . depuis j'utilise cet oculaire  20mm mais il ne peut être utilisé en direct que sur des tubes de courtes focales
    il grossit peu mais ne vous attendez pas à avoir une image parfaite  visuellement. il comporte pas mal d'aberration .
     
     

     
     
    au delà , c'est plus compliqué voir difficiles.et vous devez opter pour un chercheur réticulé illuminé
    j'ai donc opté pour une solution plus luxueuse , une TS 60/330  couplé à l'oculaire réticulé
     

     
    mais pour quelle raison , tous le systèmes décrits précédemment ont un défaut commun : l'embase est basique et fausse souvent la parallélisme entre le tube et le chercheur. Et c'est peu dire !
    avec une lunette et des anneaux on peut facilement régler le parallélisme de jours pour s'en servir comme chercheur , pour observer ou faire de photographie grand champs.
     
    en résumé , voila mon ressenti personnel:
     
    si la focale de votre tube est inférieur à F/D 4 et que vous avez une très bonne bonne monture , le chercheur est carrément inutile .
    si la focale de votre tube est entre F/D 5 et F/D 7 et que vous avez une très bonne monture , l'oculaire réticulé est un plus pour effectuer une bonne MES.
    si le F/D de votre tube est entre 8 et 10 ,il vous faudra vous doter d'un chercheur même avec une bonne monture
    au delà vous devrez avoir un chercheur ou lunette réticulé éclairé.
     
    dans tous les cas , avec une monture basique il est recommandé d'avoir un chercheur pour ne pas galérer et chercher en vain cet astre.
     
    bon ciel
    Christophe
     
  20. bon ciel
    lorsqu'on réalise des poses sur un objet céleste en mono on réalise le plus souvent du LRVB quand on commence  (c'est mon cas) .
     
    L pour Luminance
    R pour Rouge
    V pour Vert
    B pour Bleu
     
    ce qu'il faut comprendre c'est que toute l'information se trouve dans les brutes luminances et les couches RVB ne sont la que pour rajouter la couche couleur.
    plus vous ferez de poses L plus les détails ressortiront !
     
    mais il y a une étape que l'on ne doit pas négliger : les DOF (Dark ,Offset  et Flat ) .
    je trouve que ce site en parle très bien Astrophotographie : Dark – Flat – Offset
    ou avec celui ci en video DOF
     
    Cela peut paraitre ch... mais c'est un passage obligé pour avoir un résultat à la hauteur de ces attentes.
    en résumé lorsqu'on fait des photos en mono on se doit de réaliser
     
    - des images en L ( une bonne soixantaine voir plus )
    - des images en R (entre 20 et 30 )
    - des images en V (entre 20 et 30 )
    - des images en B (entre 20 et 30 )

    en gardant la même MAP ( mise au point) et le même cadrage (pour les flats) , on va réaliser
     
    - des darks ( une bonne soixantaine )
    - des offsets ( une bonne centaine )
    - des flats en  filtre L  (entre 20 et 30 )
    - des flats en filtre R (entre 20 et 30 )
    - des flats en filtre V (entre 20 et 30 )
    - et des flats en filtre B (entre 20 et 30 )
     
    cela représente à peut prêt 500 photos rien que pour avoir une seule image finale
    le logiciel Prims c'est très bien les gérer et il a un module pour réaliser ces DOF.
    il vous nommera tout les fichiers suivant le nom, la date , le filtre utilisé , la T° et le temps d'exposition
     
    mais avant de shooter , il faut bien s'assurer que les filtres soient bien positionnés dans le bon sens et éviter au maximum les  parasites provoqués par les lumières des lampadaires
     
    l'effet du gradian (avec renforcement de l'exposition sous pixinsight)  avec ou sans pare buée. :
    la première image montre un coté plus sombre en haut et plus éclairée en bas à gauche provoqué par des lampadaires.
    la deuxième photo a été prise avec l'adjonction d'un pare buée qui élimine en partie ces parasites lumineux.
    l'effet est garantie !
     

     
    la ASI 1600mm pro provoque des halos et des micros lentilles mais c'est pire quand les filtres sont montés à l'envers. c'est assez flagrants sur les étoiles très lumineuses
    je sais elle est moche (ciel trop sombre,traitement couleur mal fait ,etc....) mais c'est surtout pour vous montrer les fameux effets du aux micros lentilles
     

     
     
    les Darks :
     
    les darks doivent être fait à peu prêt une fois tous les 6 mois et à la même température des poses réalisées.
    ainsi si vous faites des brutes de 10s sous -20°C avec un gain de 138 et un offset de 30 , vous devrez faire des darks de 10s sous -20°C avec un gain de 138 et un offset de 30
    ils se font dans le noir mais quand je dis le noir c'est le noir total . même avec un capuchon sur le tube il se peut que de la lumière puisse passer derrière le tube ou par une fente du capuchon.
    ces poses peuvent se faire de jour  , sans le tube  du moment que le capteur est dans le noir total !
     
    sur une ASI 1600 , je pose le plus souvent avec un delta de T° de -20°C que ce soit en hivers ou en été tout en évitant d'atteindre la puissance de refroidissement maximale. pourquoi ?
    il se peut que la température externe fluctue et vous allez vous retrouver avec des poses avec différentes températures ( surtout si elle monte) . donc le dark n'aura pas le même résultat sur chacune des brutes .
    on se donne une marge de de + ou -0,5°C. après il faudra refaire des darks pour les photos prises avec un tel décalage .
    sur prism je programme une montée de température par palier pour atteindre 85% de la puissance fournie. cela me laisse ainsi une marge pour la correction au cas ou.
     

     
    Les offset :
     
    ils se font de la même manière que les darks (dans le noir) mais avec des poses très très courtes.
    prism le fait par le même module et il se chargera de régler le temps automatiquement pour obtenir des offsets de bonne qualités
    ils sont très simples à réaliser et ils peuvent se faire de journée de la même façon que les dark ( capuchon mis et température à l'identique)
     

     
    les Flats :
     
    ce sont les plus durs à réaliser  : on doit exposer le capteur à une lumière uniforme et ce dans le but de faire ressortir toutes les tâches et poussières.
    pour cela on utilise un générateur de flats  .
     
    donc si je fais des poses en L, j'ai pour principe de mettre le générateur de flats juste après  pour conserver la même map , la même température et le même cadrage
    il en sera de même pour les couches R,V,B
     
    beaucoup préconisent qu'ils soient fait au 2/3 de l'histogramme. mais qu'est ce que cela veut dire ?
    sur un capteur 16bits de données on a 16²  soit 65536 niveaux de gris possibles .  dans notre cas on devra se retrouver aux alentour de 43690 . c'est comme ça que je l'ai compris
    la dernière mise à jour de Prims calcule automatiquement le temps d'exposition pour obtenir cette moyenne d'exposition.
    A vous de régler l’écran générateur de flats pour qu'il ne soit ni trop faible ni trop fort en éclairage
     

     
     
     
    pour le prétraitement , j'ai suivi le process de Zloch team astro PixInsight TRT 00
    il est simple , clair et très efficace  .
    tout le traitement se réalise sur le logiciel très connu "PixInsight"
     
    Au préalable vous devrez organiser vos répertoires pour classer les brutes des DOF et  éviter ainsi les erreurs de traitements
     

     
     
    ensuite il vous suffira de lancer le logiciel pixinsight et d'aller chercher le process icons que j'ai mis à disposition en pièce jointe
    ce process icons  permet d'effectuer toutes les taches décrites ci dessous .
    il se charge par un clic droit "process Icons" , "load process Icons" et est référencés sous .xpsm
     
    les étapes de traitements :
     
    1 - création du master offset
    2 - création du master Dark
    3 - création du master Flat pour chaque couche LRVB
    4 - calibration des images  pour enlever les parasites  , les bruits induits (traitement des images avec les DOF ).
    5 - une correction cosmétique pour enlever les pixels chauds
    6 - un alignement des images (il y a toujours des décalages dans les prises de vues)
    7 - un empilement basique pour cropper toutes les images (réduction des bords ) et les avoir aux mêmes dimensions
    8 - une réduction du bruit de fond sur toutes les images
     

     
    9 -une netteté optimisées
    et enfin un empilement des images de chaque couche L ,R,V,B.
     

     
    vous obtenez ainsi les brutes finaux que seront après traitement empilés pour obtenir une image finale
    mais avant de clore je vais vous montrer les effets que l'on peut avoir si le traitement est mal fait
     
    les darks mal traités que l'on voit sur les deux cotés de l'image de M92.
     

     
    résultat des flats mal "gérés" lors de la prise des clichés
     

     
    j'ai mis le process icon qui permet de  pré-traiter de ces images brutes sur PixInsight
     
    Christophe
    Bon ciel
     
     
     
    prétraitements brutes.xpsm
  21. bon ciel
    n'ayant pas d'observatoire mais pour seul spot des terrasses , je dois déposer la monture à chaque observation.
    je le concède ce n'est pas très pratique et assez problématique lorsque je veux observer et photographier la lune de plein jour .
     
    j'ai vite constaté que l'installer sans avoir fait de MES ne donnait pas de résultat tangible malgré la qualité et la précision de la 10 micron .
     
    comme pour le moment je navigue qu'entre deux spots et que l'emplacement est toujours identique à chaque observation , j'ai trouvé une solution : le marquage !
    c'est rudimentaire mais assez efficace
     
    la premier chose à faire est de marquer le sol pour savoir ou poser les pieds et avoir ainsi la direction du nord  (grossièrement ).
    il suffira d'utiliser un feutre blanc (pas noir)  que l'on trouve dans toutes les librairies .
    ce marquage est très pratique :  il vous fait gagner du temps même pour les observations de nuit.
     

     
    après avoir positionner votre trépied ,on se doit d'affiner la position de la monture équatoriale .
    pour cela j'utilise une autre astuce :  conserver la latitude et surtout les butées de l'azimut.
    une seule butée sera rétracté ... l'autre servira de repère . par contre mémorisez biensa position (une petite photo suffit )
    voila l'orientation sur le pole Nord est à peu prêt correct . pas parfaite mais assez pour choper la lune ou le soleil des la première commande.
     

     
    la troisième chose à conserver c'est la mise en station de la veille .
    ne surtout pas faire un "clear align" et encore moins refaire un alignement sur 3 étoiles !
     
    pour l’équilibrage , j'utilise là encore le marquage . pour ça j'utilise les rouleaux d'isolations d'électricien.
    cela m'évite de refaire un équilibrage et  de gagner du temps. je la refait que si le set-up est modifié.
     

     
    pour la mise au point et pour éviter de perdre du temps à tourner indéfiniment cette fameuse molette du mak, je marque le tube pour repérer la position finale de la MAP et je compte le nombre de tours pour l'avoir cette position.
     

     
    ainsi je n'ai plus qu'a affiner cette mise au point grâce au porte oculaire feather touch .
    en fin de séance il faut toujours ramener le primaire en butée (question de logique et pour la sécurité du primaire )
     
    si pour une raison qu'on ne peut déterminer , votre monture ne pointe pas la lune ou le soleil précisément il vous suffit de démonter le renvoi coudé et d'observer à l'intérieur du tube le secondaire. tout simplement !
    le fait de regarder à l'intérieur correspond à regarder à travers un verre sans grossissement.
    en effet il est difficile de chercher l'astre avec un tube dont le F/D est de 13...... il grossit trop et c'est comme chercher une aiguille dans une meule de foin.
     
    ATTENTION : toujours utiliser un filtre adapté pour l'observation du soleil ! on ne le répète jamais assez
     
    et vous me direz : et le chercheur ? .
    j'en ai pas besoin sauf si vous désirez observer l'astre lors de la prise de la vidéo.
     
    pour finir il vous suffit d'aller dans le module "drive" et  de sélectionner la vitesse de suivi dans le module "tracking speed" .
    4 modules vous sont proposés :
     
    Sidéral : pour le CP
    Solar : pour le soleil
    lunar : pour la lune
    Custom :  vitesse spécifique à votre besoin
    Stop : utile quand on veut faire de l'observation terrestre ou pour régler son chercheur.
     
    Vous voila prêt pour observer de jour
     
    bon ciel
    Christophe
  22. bon ciel
    dans la gamme des portes oculaires on trouve une référence dans ce domaine : Starlight Instruments.
     
    lien du site  : starlight
     
    certains le considèrent comme le meilleur d'autres étant le plus élevé dans le rapport qualité/prix
    je vais surtout vous parler du porte oculaire Feather Touch Starlight 2" que j'ai acheté pour mon mak zen 250 FTF2
     
    ce qu'il faut comprendre c'est que le début de la référence vous donne le diamètre du PO .
     
    FTF20 : 2 pouces (50,8 mm)
    FTF25 : 2,5 pouces
    FTF30 : 3 pouces (76,2 mm)
    FTF32 : 3 pouces (76 mm)
    FTF35 : 3,5 pouces (89 mm)
     
    trois gammes  ou les différences se font sur le systemes de mise au point , le poids de charge  : BCR , HD et B-A
     
    celui que nous intéresse a à ma connaissance quatre modèles de
    débattement FTF200 X BCR
     
    - le Porte-oculaire Feather Touch Starlight instruments 2"  - FTF2008BCR avec un débattement de 0,8" :  course 0.8" (20,3 mm)
    - le Porte-oculaire Feather Touch Starlight instruments 2"  FTF2015BCR avec un débattement de 1,5" - course 1.5" (38,1 mm)
    - le Porte-oculaire Feather Touch Starlight instruments 2" - FTF2020BCR avec un débattement de  2" - course 2" (50,8 mm)
    - le Porte-oculaire Feather Touch Starlight instruments 2" - FTF2025BCR avec un débattement de 2.5" - course 2.5" (63,5 mm)
     
    les premières impressions qui s'en dégagent en le  recevant : qualité et légèreté .
     
    il est est assez petit , sobre et le poids est contenu  : environs 453gr
    la finition est parfaite et la friction du tube coulissant est très très légère.... pour ainsi dire inexistante.
    le mise au point est démultipliée 1/10  ; silencieuse  et très souple au touché.
    il a une capacité de port de 3,6 kg à 4,5 kg . c'est très largement suffisant pour le matériels que nous possédons tous et son serrage est annulaireavec le système de blocage (Aka Shorty) . on fait mieux aujourd'hui.
    le débattement de mon PO est de 20,3 mm (0.8")  soit un tirage minimal est de 35,69 mm et maximal de 56 mm . Je ne pouvais pas mettre plus car le baffle interdisait sa rétractation totale
     

     
     
    Il a tout pour plaire mais il comporte plusieurs points négatifs :
     
    - le premier et il n’est pas des moindres  : son prix . plus de 450€ sans la bague de fixation
     
    -  il ne faut pas oublier que si vous désirez y mettre un moteur sur ce PO  l'achat de clés américaines sera obligatoire ! . impossible de démonter la molette avec une clé européenne .
       si vous désirez y mettre le moteur de mise au point EAF ,il vous faudra acheter la fixation dédiée .
    https://www.loisirsplaisirs.com/accessoires-cameras-zwo/4495-platine-adaptation-eaf-zwo-feather-touch.html
     
       pour ma part , j'ai utilisé le filetage de la vis de serrage du débattement pour y fixer la plaque de EAF
     

     
    - le deuxième point  gênant dans mon achat  : le Réducteur Starlight Instruments Convertisseur coulant 50,8 mm vers 31,75 mm version "Low Profile" . je ne vous le recommande pas  !.
      il permet l'utilisation d'oculaires au coulant 31,75 mm (1.25") dans un accessoire au coulant 50,8 mm (2").
      le système est maintenu dans son logement par la vis de serrage annulaire du PO  : pas très pratique dans le noir pour bien le positionner et le maintenir .
     

     
    - le point il faut être très  attentif c'est la bague qui vous permettra de fixer ce PO sur votre SC et maksutov . sans cette bague il vous sera impossible de fixer ce PO
      le prix de ces bagues sont souvent chers sur certains modèles  .gare aux mauvaise surprises au moment de payer !
      l'avantage c'est qu'on en trouve une multitude (pour la plus part des tubes mis en ventes dans le commerce). même mon mak qui se trouve être une fabrication artisanale pouvait recevoir cette bague normalisée .
      j'ai choisi le modèle A20-295 Adaptateur court Starlight Instruments pour porte-oculaire Feather Touch FTF2008 pour SC Celestron et Meade .
    https://starlightinstruments.com/store/index.php?route=product/product&product_id=141
     

     
     très simple à installer et une hauteur assez réduite
     
    Conclusion :
     
    c'est l'un des meilleurs des portes oculaires que j'ai pu avoir dans mes mains dans cette gamme .
    c'est celui que je trouve le mieux fini pour le prix qui en est demandé .
     
    bon ciel
    Christophe
  23. bon ciel
    Qui ne connait pas cette galaxie spirale M101  aussi appelée NGC 5457 ou galaxie du Moulinet !
     
    elle est située dans la constellation de la grande Ourse à plus de 22, 8 millions d'années lumières et fait parti du catalogue Messier
     
    caractéristique :
     
    Désignations : M101, NGC 5457ou galaxie du Moulinet
    type : Galaxie spirale
    Le diamètre de cette galaxie (170 000 années-lumière) est 70 % plus grand que celui de la Voie Lactée (100 000 années-lumière) pour une masse stellaire de l'ordre de 1 000 milliards de masses solaires, environ dix fois la masse de notre galaxie.
    dans la Constellation de la Grande Ourse
    Magnitude apparente : 7,9
    Dimensions app.22 minutes d'arc
    Distance à la terre : environ 7 Mpc soit 22,8 millions d'années lumière
    Ascension droite : 14h 03m 12s
    Déclinaison : 54° 20′ 53″
     
    elle très connue et appréciée des astrams . c'est une incontournable en cette période .
    se trouvant très haute pendant la période d'été elle est très accessible pour les tubes de petits diamètres.
    on peut obtenir de bons résultats même si on se trouve dans une zone polluée comme c'est mon cas.
     
    je l'ai prise au même moment que M13 avec mon ASA10N , son correcteur wynnes 3 pouces et la caméra ASI 1600 mm pro à -17°C
     
    115x30s sur la couche de luminance
    20x30s sur les couches R, V et B
    100 prises d'offset même si pour certains c'est inutile avec la 1600
    30 Flats sur chaque couche
    et 60x30s de poses en Dark à -17°C
     
    autant le traitement de la luminance fut assez simple (et pourtant c'était une étape que je redoutais) autant j'ai eu beaucoup de mal à traiter l'étape de la couleur .
    il a été difficile de restituer cette couleur jaune/vert que j'ai pu voir couramment.
    j'avais souvent cette dominance de bleu ;  un gradian bien présent sur le coté en haut à gauche et des halos sur certaines étoiles qui après traitement ressortaient plutôt mal
    c'est donc ma première galaxie que j'arrive à traiter avec un rendu à peu prés correct mais le chemin est encore long pour arriver à la cheville de certains.
     
    on voit parfaitement NGC 5477 sur le coté droit de l'image et le détails des bras spiraux de cette galaxie.
    par contre je n'ai pas réussi à faire apparaitre dans les bras les amas de gaz rosée que l'on peu voir sur certaines photos d'astrams.pour cela il faudra rajouter une couche Ha.
     

     
    pour avoir le nom des étoiles et des galaxies présentes sur l'image  , il vous suffit de suivre la procédure suivante :
     
    utilisez le script 'imagesolver" dans  "Image analysis". cliquer sur "search" ; mettez le nom de la galaxie désirée ici M101 puis rechercher par la loupe , sélectionner et faire Ok
    le logiciel va identifier toutes les étoiles se trouvant dans l'image par rapport à la base de donnée que vous aurez sélectionnée
     

     
    il suffit ensuite de lancer script "Annotate Image" dans le menu Script/Render. lancer le script et votre image se retrouve alors avec toutes les annotations que vous avez désiré

     
    vous obtenez ainsi l'image finale avec les noms des étoiles et des galaxies apparaissant sur l'image
     

     
    bon ciel
    Christophe
  24. bon ciel
    apres avoir traité chaque couche R V B et L , on se doit de les assembler .
    j'ai pris l'exemple de M92 ou le temps d'expositions était très courts. cela m'a provoqué un soucis dans la gestions du gradian . j'ai été obligé de cropper les images par le module "dynamic crop"
     
    le but dans un premier temps va être de créer la couche RVB pour enfin l'appliquer sur la couche L
     
    les tutos de ZLOCH TEAM ASTRO sont toujours très bien fait et je les recommande
     
    PixInsight TRT 01.5 Combinaison des couches RVB & RHaVB traitement couche RVB
    PixInsight TRT 03 Assemblage Lum et RVB assemblage LRVB
     
    dans le premier traitement on va passer par les  étapes suivantes :
     
    il n'est pas nécessaire de respecter toutes les étapes si vos captures sont idéales
    pour ma part et dans le cadre du traitement de M92 , je n'avais pas de halos sur les grosses étoiles .
     
    1 - aligner les différentes couches
    2 - enlever le gradian
    3 - retirer les halos des grosses étoiles
    4 - faire une égalisation des couches
    5 - ré-aligner et assembler les couches
    6 - refaire un retrait du gradian et une réduction de bruit
    7 - faire un fond du ciel global et le neutraliser
    8- passage en linéaire et jouer sur les couches RVB .
     
    c'est une étape que j'ai encore un peu de mal à gérer. il faut comprendre que l'on va jouer sur chaque couche pour faire ressortir telle ou telle couleur .
    c'est un peu subjectif car chacun va le faire à ça sauce . j'essaye de garde l'ensemble cohérent
    le résultat n'est pas l'image finale que vous allez publier mais seulement la couche couleur que vous allez appliquer sur la couche Luminance
     

     
    dans le deuxième tuto , nous allons appliquer cette couche RVB sur la couche luminance
    celui ci est  très qimple vu que les différents traitements ont été réalisés
     
    on procédera à :
     
    1 - un assemblage de la couche RVB sur la couche L .
    Nota :  le script a été élaboré par l'AIP site Astro Images Processing
    ATTENTION  : pour l'assemblage de la couche RVB avec la couche L , il faut avoir passé ces deux photos en linéaires et  les avoir travailler avec "l'histogrammetransformation"
    l'addition ne peut se faire entre une image linéaire et non linéaire !
     

     
    2 - une désaturation du fond de ciel
    3 - à une augmentation du contraste des faibles structures
     
    je vous ai mis les process icons pour les deux traitements en mettant le maximum d'explications.
     
    traitement RVB.xpsm
    traitement LRVB.xpsm
  25. bon ciel
    Pour commencer mon apprentissage dans la photographie du CP , j'ai décidé d'imager le célèbre amas M13 connu de tout le monde après 1 AN d'acquisition de ce tube
    pourquoi avoir attendu aussi longtemps ?
    pour tout vous dire ,  il m'a fallu 3 mois pour obtenir le TCF Leo , 3 mois pour bien apprendre à collimater le tube  , autant pour effectuer de bon réglages et environs 3mois pour ma technique de prise de vue  (temps de pose , Gain ,BF ,offset, gradian...)
    certes c'est long mais je préférais prendre mon temps pour peaufiner les réglages
    sachez qu'il faut du temps et pas mal d'erreurs pour apprendre . se précipiter ne sert à rien sauf à vous dégouter de l'astronomie photo .
     
    En cette période d'Aout , M13 se trouve très haut dans le ciel ce qui est parfait : peu de turbulence et ciel assez noir au zenith
    j'avais un peu peur d'avoir un résultat déplorable car ces brutes ont été prises lorsque la T° avoisinait les 26°C à 00h00 et le tout depuis un balcon.
    j'avais par précaution "isolé" le scope de la dalle en béton par une surélévation en réalisant une terrasse en bois exotique.
    ce bois est résistant ; esthétique (vu le prix) ; se déforme peu et supporte assez facilement le poids des 100kg du setup. par contre il est clair que marcher dessus provoque irrémédiablement des vibrations . ... donc toute la gestion sera fait depuis l'intérieur !
     
    mon point d’observation n'est pas pour le moment le coin le plus approprié pour réaliser de la photo astro :
     
    - pollution lumineuse provoquées par 4 lampadaires
    - ciel de niveau 5 sur l’échelle de borthe  échelle de borthe
    - mur blanc à côté qui m'a provoqué pas mal de gradian sur les images
    - mouvement convectif en début de soirée provoqué par le différentiel de T° entre le bas et le haut de la colline.
    - une partie du ciel au Nord indisponible
     
    j'ai appris à force d’essais et de ténacité à respecter certains points :
     
    - la mise en température du tube est un point à ne pas négliger même si il ne faut que 30mn pour le faire.
    - le par buée est essentiel pour éliminer les parasites lumineux et l'humidité . surtout avec ce type de tube très ouvert .
    - la collimation doit être revue régulièrement et être très précise.
    - Le Back focus doit être respecté pour avoir des étoiles bien nettes
    - une mise en station de la monture doit être fait au petits oignons même si c'est une 10 micron.25 étoiles suffisent pour avoir un bon suivi.
     
    après avoir respecté ces différents éléments , il était temps de passer aux poses sur Messier 13. mais pourquoi M13 et pas une galaxie ou un autre amas ?
     
    - il est lumineux
    - sa taille est assez grande
    - les étoiles sont assez brillantes
    - il est très haut à cette époque  : +58°09'20.8"
    - comme ce n'est qu'un amas , le traitement sera assez simple à effectuer
     
    caractéristique :
    Information du catalogue: SAC
    Saguaro Astronomy Club Database
    Magnitude: 5.80
    Nom: NGC 6205
    Luminosité de surface: 12.00
    Dimension: 23.2 x 23.2 '
    Angle de position: 90
    Classe: V
    Distance de la Terre : 22 180 années-lumière
    Rayon : 72,502 années-lumière
    Distance : environ 6,8 kpc (∼22 200 a.l.)
    Constellation : Hercule
    Coordonnées : Ascension droite 16h 41m 41s | Déclinaison +36° 27′ 35″
    Type d'objet : Amas globulaire
     
    lorsque je commence à poser , j'effectue au préalable plusieurs essais pour déterminer le temps de pose , le gain , l'offset , la position de la caméra par rapport à l'objet.
    vu que ces étoiles sont lumineuses et que le tube est très ouvert , il ne fallait pas cramer le cœur .
    après avoir fait des pauses de 10 , 20 et 30s , il s'est avéré que les 10s de poses suffisaient largement.
    quand au réglage du gain et de l'offset , j'ai préféré opter pour le réglage Optimal SNR : Gain 75/Offset 15.
     
    poser trop longtemps ou augmenter le gain aurait provoquer des étoiles sur-exposées , baveuses et le cœur aurait été cramé...tout ce que je ne voulais pas avoir.
     
    je vérifie ces tests d'images sous pixinsight avant de lancer la séquence : cela me permet de m'assurer que  la pose est bonne et qu'elle est bien cadrée.
    pour chaque couche je fais pour le moment une focalisation manuelle et non par automatisation du focuser : ainsi la focalisation est correcte et je m'assure ainsi que la séquence s'est bien passée.
     
    j'avais un peu peur que les étoiles HD150998 et HD150679 ne ressortent avec de beaux halos provoqués par les micro lentilles de la 1600mm pro et je ne devais pas négliger la galaxie NGC6207 même si sa taille était assez petite.
    pour l'acquisition j'ai utilisé le logiciel Prism V10 et pour le traitement pixinshight
     
    voici les temps de poses à -15°C avec un différentiel de 40°C sans atteindre les 100% de puissance de refroidissement de la caméra:
     
    60x10s sur la couche de luminance
    30x10s sur les couches R, V et B
    100 prises d'offset même si pour certains c'est inutile avec la 1600
    30 Flats sur chaque couche
    et 60x10s de poses en Dark
     
    sur ASA 10N , correcteur wynne 3 pouces , ASI 1600mm pro, RAF 7 positions et filtre ZWO
     
    Au final je suis assez content du résultat même si j'ai peut être un peu forcé sur le traitement des halos des étoiles brillantes.  sur les conseils de certains astrams , je n'ai rien modifié pour la laisser tel quelle
    Alors est il possible de faire du CP en ville et avec une pollution lumineuse  : la réponse est oui!
     
    bon ciel
    Christophe