Je pratique l’astronomie depuis quelques années avec un SkyWatcher 130/900.
Je m’intéresse désormais à l’astrophoto spécialisée dans le ciel profond (Je ne suis toutefois pas désintéressé par le planétaire).
Pour des raisons financières, je souhaite acquérir un APN avant de changer de télescope pour une monture motorisée avec GoTo et suivi. Ce qui me permettra également de m’initier.
Je ne suis pas fixé sur mon nouveau télescope et d’éventuelles suggestions seraient les biens venues !
J’ai effectué des recherches sur internet et sur ce forum mais les réponses que j’ai trouvées me semblent inadaptées ou trop anciennes.
J’ai pu m’apercevoir que certains modèles reviennent souvent (surtout chez Canon) : EOS 1000D, 1100D, 1200D, 350D…
Les postes sur lesquels je suis tombé ont plusieurs années. J’imagine donc que la technologie a évolué et que certains appareils peuvent désormais se trouver d’occasion.
Je recherche un appareil qui ne soit pas « bas de gamme » sans pour autant atteindre plusieurs milliers d’euros.
Aujourd’hui, pour un budget allant jusqu’à 400€, quel APN me recommanderiez-vous en terme de performances ? en rapport qualité-prix?
Si possible, pourriez-vous détailler les différences entre les différents EOS cités plus haut, leurs avantages et leurs inconvénients en astrophoto ?
Afin d’aider d’éventuels futurs lecteurs qui débutent autant que moi, je poste les résultats de mes recherches.
De ce que j’ai compris :
Il faut capter un maximum de lumière tout en évitant les sources « parasites ».
Il faut donc un appareil très sensible capable de faire des poses plutôt longues. L’image finale est le produit de la compilation de plusieurs prises de plusieurs secondes et traitées par informatique.
Des prises trop longues font chauffer le capteur, ce qui produit du bruit sur l’image. Il peut alors être nécessaire de refroidir le capteur.
La marque Canon et à privilégier, car plus sensible à la lumière et permet de sauvegarder en RAW.
Il est également conseillé de défiltrer l’APN afin de pouvoir capter des longueurs d’onde autrement bloquées .
Pour le ciel profond, le rapport f/d doit être le plus petit possible.
Plusieurs façons d’exercer l’astrophoto existent, la première consiste à utiliser l’objectif de l’appareil photo, la seconde s’effectue grâce à un télescope et une bague qui permet de connecter l’APN.
Certains APN sont spécialisés dans l’astophoto mais sont souvent chers.
Des caméras spécialisées pilotées par ordinateur existent, je ne suis pas certains, vu mon budget qu’elles me soient accessibles ?
Merci beaucoup de vous être attardé sur ce poste, au plaisir de lire vos retours.
Les dernières semaines de vaches maigres pour les observations n'ont pas eu que des inconvénients (même si c'est mieux quand il fait beau). Elles ont laissé du temps au traitement et à la gestation d'images, dont particulièrement celle-ci.
L'idée est née avec @GuillaumeGZ, avec qui nous partageons beaucoup, suite à la publication d'un travail colossal effectué par un groupe d'une quinzaine de photographes en plus de 250 heures. Ils ont détecté les extensions de M51 comme jamais, dont en Ha.
Guillaume voulait tenter cette détection et de mon coté je voulais un truc avec plus de résolution. On a d'abord pensé à des poses rapides au T350 pour la galaxie... C'était déjà pas mal. Mais en voyant s'accumuler les poses en luminance, on a changé de calibre.
Exceptionnellement, nous avons marié les données issues du T1000, publiées en 2021 par la team Omicron avec celles du T250 f/4 de Guillaume.
Il y a au T1000 f/3.2 8h10 de luminance et 1h45 par couche RVB - Ancienne CCD STX. Au T250 f/4 il y a 58h de L conservée sur 69h + 18h de Ha et 3h de RVB avec une 2600 MM Pro. Soit environ 92 heures.
Durant ces dix derniers jours, entre les transferts de données, les versions intermédiaires et les choix partagés de rendu, on a bossé dur et finalement on s'est arrêtés sur l'image suivante. Elle résulte des compromis et corrections à tous les 3 avec @Superfulgur.
Ne ratez pas la FULL en 6000 pixels :
C'est un résultat tout en compromis que nous proposons, dont les différentes étapes de mixage seraient bien trop longues à expliquer en détails. En gros, tout ce qui est LSB (extensions lointaines) provient du T250, ainsi que le Ha. La galaxie jusqu'aux moyennes lumières vient du T1000, ainsi que les étoiles faibles et pétouilles de fond de ciel. Les extensions proches sont du T1000 + T250. On est à MAG 24 environ avec l'ancienne STX contre un peu plus de 22,5 avec le T250. Ca reste cohérent.
La dynamique est monstrueuse et pour garder un aspect visuel équilibré, la galaxie est laissée en hautes lumières et brille fort. Le Ha a été intégré dans la couche rouge. Enfin, la couleur RGB vient d'un mixage des 2 télescopes. L'image du T1000 a été un poil réduite et celle du T250 agrandie raisonnablement. Pour finir on a gardé du bruit dans les extensions. On peut lisser ces extensions encore plus, même complètement, mais ça dénaturerait trop ce signal, extrêmement ténu. Ca moutonne déjà un peu là.
Pour partage voici la L de 58h, déjà débarrassée d'une grande part de halos en prétraitement "spécial" (il en reste encore). Montée d'histogramme en GHS avec SIRIL + un masque sur la galaxie. On voit bien les structures de marée et c'est déjà surprenant.
Et le petit lien Astrobin :
La team remercie infiniment Guillaume pour ce partage et cette réalisation. Nous n'aurons jamais le temps de télescope pour attaquer ce type de LSB. Mais comme c'est moins le diamètre que le rapport F/D, la noirceur du ciel et le temps de pose qui comptent pour ces extensions, ce partage nous permet d'y accéder quand même.
Voilà... On en est assez contents. Espérons qu'elle vous fera voyager aussi.
Bonjour,
Il s'agit d'une extension pour NINA pour gérer le retournement au méridien, qui permet de contrôler toutes les actions contrairement au meridian flip auto.
Dans les vidéos tutos ou notice de cette extension, il faut installer le DIY meridian flip TRIGGER das lequel on doit mettre toutes les commandes. Hors celui-ci n'apparait pas, juste trois instructions qui ne fonctionnent pas seules. J'ai désinstallé puis réinstallé le pluggin, rien à faire. (mes versions sont à jour)
Une idée ????
Flip, rotate et wait ne peuvent fonctionner que dans M flip trigger, absent ici !
cette image a été prise la même nuit que le triplet du Lion , en suivant, mais ce coup ci sans la lune ,
toujours avec la FS60 et son correcteur et le Sigma FP refiltré.
147 poses de 60 s à 1250iso 112 poses retenues Prétraitement et traitement sur PI
images présentées : full à 1850 px ; crop à 50%; crop à 100%
Petite prise du "CASQUE DE THOR" qui date d'une semaine, que je pensais perdu dans les abysses des clichés mais qui a pu être récupérée, toujours au Seestar 20 minutes de pose.
Merci à @Bob Saint-Clar pour son aide pour le traitement ... et le sauvetage de cette photo.
Bonjour,
Après beaucoup de faux pas, d'hésitations et d'erreurs en tout genre, je pense commencer à maitriser le B A BA de NINA et de PHD2 associé. En gros, je fais la mise au point manuelle grâce aux valeurs HFR (mieux que le bahtinov), le pointage et le centrage de la cible se font correctement grâce à l'astrométrie, le suivi PHD2 une fois calibré est plutôt bon (l'amplitude des oscillations se situe dans une gamme inférieure à +/- 1 ". Faire une séquence est alors un jeu d'enfant.
Cependant, au vu des résultats, mon enthousiasme est plus que modéré.
J'ai choisi pour mes trois nuits d'essai (trois nuits sans vent, c'est exceptionnel) M101, cible facile, brillante et bien placée en ce moment.
Ce qui me frappe immédiatement, c'est le fort vignetage de la caméra. Mon APN, APS-C et nombre et taille de pixels comparables à la 2600, n'avait pas de vignetage visible. Bien sûr ça se corrige plus ou moins avec les flats, mais ce n'est pas top pour ce genre de capteur.
Deuxième déception, le bruit. Les images sont très bruitées, même après traitement : dark, flat, 75 poses de 2 minutes sur T200/1000. J'ai choisi le gain donné par défaut par NINA pour cette caméra, à savoir 421/600 et un offset de 1. Est-ce trop élevé ?
Avec ce gain, durant deux minutes de pose, la galaxie n'apparait pas sur les brutes, ce qui me surprend énormément pour une caméra dite sensible.
Voici le résultat avec un traitement classique Siril
J'ai dû lisser un max pour atténuer le bruit. C'est très en deçà de ce que j'obtenais avant.
Pour info, une brute, réduite en 2k
A votre avis, quelles sont les pistes d’amélioration ?
Merci
Bonjour à tous,
Je pratique l’astronomie depuis quelques années avec un SkyWatcher 130/900.
Je m’intéresse désormais à l’astrophoto spécialisée dans le ciel profond (Je ne suis toutefois pas désintéressé par le planétaire).
Pour des raisons financières, je souhaite acquérir un APN avant de changer de télescope pour une monture motorisée avec GoTo et suivi. Ce qui me permettra également de m’initier.
Je ne suis pas fixé sur mon nouveau télescope et d’éventuelles suggestions seraient les biens venues !
J’ai effectué des recherches sur internet et sur ce forum mais les réponses que j’ai trouvées me semblent inadaptées ou trop anciennes.
J’ai pu m’apercevoir que certains modèles reviennent souvent (surtout chez Canon) : EOS 1000D, 1100D, 1200D, 350D…
Les postes sur lesquels je suis tombé ont plusieurs années. J’imagine donc que la technologie a évolué et que certains appareils peuvent désormais se trouver d’occasion.
Je recherche un appareil qui ne soit pas « bas de gamme » sans pour autant atteindre plusieurs milliers d’euros.
Aujourd’hui, pour un budget allant jusqu’à 400€, quel APN me recommanderiez-vous en terme de performances ? en rapport qualité-prix?
Si possible, pourriez-vous détailler les différences entre les différents EOS cités plus haut, leurs avantages et leurs inconvénients en astrophoto ?
Afin d’aider d’éventuels futurs lecteurs qui débutent autant que moi, je poste les résultats de mes recherches.
De ce que j’ai compris :
Il faut capter un maximum de lumière tout en évitant les sources « parasites ».
Il faut donc un appareil très sensible capable de faire des poses plutôt longues. L’image finale est le produit de la compilation de plusieurs prises de plusieurs secondes et traitées par informatique.
Des prises trop longues font chauffer le capteur, ce qui produit du bruit sur l’image. Il peut alors être nécessaire de refroidir le capteur.
La marque Canon et à privilégier, car plus sensible à la lumière et permet de sauvegarder en RAW.
Il est également conseillé de défiltrer l’APN afin de pouvoir capter des longueurs d’onde autrement bloquées .
Pour le ciel profond, le rapport f/d doit être le plus petit possible.
Plusieurs façons d’exercer l’astrophoto existent, la première consiste à utiliser l’objectif de l’appareil photo, la seconde s’effectue grâce à un télescope et une bague qui permet de connecter l’APN.
Certains APN sont spécialisés dans l’astophoto mais sont souvent chers.
Des caméras spécialisées pilotées par ordinateur existent, je ne suis pas certains, vu mon budget qu’elles me soient accessibles ?
Merci beaucoup de vous être attardé sur ce poste, au plaisir de lire vos retours.
Thomas.
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