shéliak

passage de l'imagerie au visuel gros diametre ?

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bonsoir,
question bete:
qui est passé de l'imagerie en ciel profond et planétaire,au visuel avec un gros diametre genre 400/500mm ?
la vie quotidienne et ses impératifs financiers ne nous permet pas tjrs de pouvoir s'épanouir en imagerie(connaissance informatique,maitrise des traitemenets d'images,bcp de tp de libre,argent,etc...)alors qu'il est plus facilement possible et accessible avec une simple carte du ciel,une liste d'objets a observer,et un bon diametre genre dobson,de s'éclater en visuel.
qui est passé par cette réflexion et qui a franchi le cap de plaquer tout le matos d'imagerie a l'avantage du gros diametre pr faire du visuel ?
question bete mais que bcp doivent se poser je pense,moi le premier ce soir...
bye et bon ciel a tous

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C'est à dire, en fait, revenir à l'essence même de l'activité astronomique d'amateur : le paisir visuel avant tout ! Attitude que je trouve très pure et très saine.

[Ce message a été modifié par Toutiet (Édité le 20-03-2007).]

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Présent ! Moi ! Prem's !

Bon, je vais raconter un peu ma vie, mais ça me fait plaisir, ça me rappelle des souvenirs...

Vers 1990 ou 1991, je lis dans Ciel et Espace l'article de S. Brunier consacré à M87 (tous les mois, il tenait une rubrique qui s'appelait "étoiles et nébuleuses" je crois, consacrée à un objet en particulier). Il y a une photo de M87 où l'on voit ses amas globulaires. Sauf que c'est une image CCD prise par C. Buil avec un simple Newton de 150 mm ! Ça m'a convaincu : voilà, c'est ça qu'il faut que je fasse !

Quelques années plus tard (septembre 1993), avec les sous de mes stages puis de mes premiers salaires, je me suis équipé : Arcane 205 mm, SBIG-ST6. Je faisais de l'imagerie dans le jardin de mes parents. Mais quand je me suis installé en ville, je suis passé au Mewlon 210 mm + EM 200(transportable) et j'ai fait de l'imagerie en rase campagne : 4 voyages depuis mon appartement au 1er étage 1/2 jusqu'à la voiture garée en bas de la rue, puis une demi-heure de route, puis 1h de montage (que de câbles), surtout quand je me suis équipé d'une lunette-guide (et un voyage de plus !)

Bref, je ne faisais pas assez souvent d'imagerie pour progresser. Et puis, je crois que je ne suis pas fait pour ça. En effet, ce qui m'intéressais était de détecter des objets trop faibles pour le visuel, comme les amas globulaires de M87 ou son jet. Ou bien découvrir en lançant une acquisition quelle pouvait être la forme de cette galaxie qui, d'après le catalogue, semblait intéressante... Ou encore les faibles comètes (c'était ma première motivation, en fait). Mais je n'ai jamais pris la peine de bien traiter mes images, encore moins de les sauvegarder ou de les classer. 90 % de mes images sont restées à l'état brut sur des disquettes stockées je ne sais où...

En fait, une fois que j'avais vu l'objet sur l'écran, c'était fini pour moi. (C'est pour ça que l'astronomie vidéo continue à me séduire, même si je sais qu'il faudrait pour ça une table équatoriale...) Et surtout, la principale difficulté, c'était le fait de ne pas avoir de site d'observation près de chez moi. Parce que le portable en rase campagne avec sa batterie 50 Ah, le transformateur 12V/220V, tous les câbles... la barbe !

Vers 1999, je consulte sur Internet les tarifs d'Obsession. Je me rends compte que tout l'argent que j'ai investi dans la CCD m'aurait permis de m'offrir un gros Dobson et de beaux oculaires (à l'époque, je n'ai jamais regardé dans un oculaire de plus de 52° de champ.) Après deux années maigres (2000 et 2001, où je n'ai dû faire que 3 ou 4 soirées CCD par an), j'ai décidé de tout revendre et de repartir à zéro : fini la CCD ! Je ne regrette rien, j'ai pris beaucoup de plaisir à réaliser des images d'astres que je n'aurais jamais vu dans un télescope, mais j'estime qu'il serait dommage que je ne connaisse pas dans ma vie l'astronomie à grand diamètre. J'aurais fait de l'imagerie, j'aurais fait de l'astronomie à grand diamètre, c'est mieux que soit l'un soit l'autre.

En consultant les tarifs sur Internet, en mars 2002 (je suis alors sans télescope depuis septembre, mais la comète Ikeya-Zhang vient de faire son apparition : il me faut un télescope) je découvre avec stupéfaction qu'on vend des télescopes fabriqués en Chine à des prix incroyablement bas (640 € un Dobson 200 mm, à peine plus de 1000 € pour un 250 mm !!!!) C'est trop beau. Mais Scopereview dit du bien du modèle Orion, et apparamment ce serait les mêmes. Ce ne serait donc pas que des télescopes de supermarché ? Pas très rassuré, et ayant découvert le forum Astrosurf, je m'y inscris, et je pose la question : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/000719.html .

Bien sûr, ce Dobson 200 mm est provisoire. Je me constitue peu à peu une cagnotte pour un futur Obsession 500 mm. Mais je veux progresser, et j'ai passé ces 10 dernières années avec des 200 mm (de chez Arcane, Mewlon, Perl puis Celestron...) Alors, pour l'été 2003, je commande un 300 mm chez Orion Optics et j'achète mon premier Nagler ! C'est pour attendre le 500 mm. Obsession ? Construction personnelle ? Autre ? J'ai encore le temps.

Et voilà qu'apparaît Lukehurst et ses prix défiant toute concurrence (je trouve). L'été 2005, je découvre en refaisant mes comptes que j'ai plus de sous que prévu, du coup je commande un Lukehurst 495 mm en août, et depuis la Toussaint me voici avec un télescope de 495 mm. Peu utilisé, certes, mais ça vaut le coup quand même ! Et puis c'est bien plus facile d'observer avec que de faire de l'imagerie CCD (je trouve...) Et puis je n'ai pas besoin de me creuser la tête pour faire des flats alors que je ne compte pas attendre le crépuscule du matin...

Bon, ce n'est pas aussi extraordinaire qu'on pourrait l'imaginer. Les galaxies ont toujours la même brillance de surface, donc elles ne sont pas moins faibles que dans un 200 mm... mais plus grandes, et certaines avec des détails, surtout en vision décalée. Enfin, si, il y a quand même des astres extraordinaires : M42 et ses couleurs, les amas globulaires. Et surtout, les petites nébuleuses planétaires brillantes. Avec un 200 mm, il y a trois types d'astre : les planètes, les amas d'étoiles, les taches floues. Avec un 500 mm (et même un 300 mm), il y a en plus les petites nébuleuses planétaires brillantes. Des bijoux dans le ciel !

De temps en temps, on entend parler des défauts des grands diamètre : plus sensibles à la pollution lumineuse, à la turbulence, jamais exploité à 100 %, tout ça. Foutaises ! Mes plus belles images de Jupiter et Saturne, et évidemment du ciel profond, je les ai eues avec le 495 mm. Pour Mars, c'est égalité avec le 300 mm, mais c'est parce qu'à la dernière possition martienne je n'ai regardé Mars que deux fois avec le gros 495 mm et une quinzaine de fois avec le petit 300 mm (vite sorti entre deux nuages). Pour la Lune, ça ne compte pas : je ne la pointe jamais avec le 495 mm. Mais pour les étoiles doubles, c'est le 495 mm, et de loin. Et pour le ciel profond, wahou ! Par exemple, depuis mon village et sa pollution lumineuse (j'habite dans la rue principale et ses lampadaires), les Dentelles montrent un peu plus de détails dans le 495 mm que le 300 mm depuis la Lozère en 2005 (le plus beau ciel que j'ai jamais vu). Bref, quand je sors le 495 mm sur la terrasse, c'est comme si j'étais en vacances en Lozère... (Quand la "saison boueuse" sera finie, il pourra retourner en rase campagne, j'ai hâte !)

Maintenant, ce qui est bête, c'est que j'ai une terrasse à côté du logement et que je vis dans un village qui n'éclaire que la rue principale, donc je pourrais faire de l'imagerie CCD dans de très bonnes conditions... Tant pis. J'y ai repensé de temps en temps, mais je préfère ne pas faire deux choses à la fois. Déjà qu'on n'observe jamais autant qu'on le souhaiterait...

Mais je pense que je referai de l'imagerie. Du moins quand j'aurais vu suffisamment de choses avec le 495 mm d'abord.

[Ce message a été modifié par Bruno Salque (Édité le 20-03-2007).]

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Je suis rentré dans un club pour voir du matos et approfondir la photo ousque je tâtonnais. C'était en 1996!

Dans le club, il y avait des fondus d'observations visuelles et de fabrication de matos.

Je ne suis jamais revenu à la photo parceque j'ai pris goût à l'observation visuelle et à la construction d'un tas de truc (planétarium, gros et petit Dobson, rover marssien et maintenant interféromètre).

Il est clair que l'observation nécessite du diamètre pour le plaisir, que ça oblige à apprendre à observer (ce qui passe par le dessin), que ça procure des joies mais il y a une difficulté (la seule je pense) il faut de la niaque!

Pierre
Montigny-le-Bretonneux

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Bonsoir Shéliak
Je suis comme toi g un lx200 de 10" et à chaque fois que je le sortais, je branchais le numerique pour de la photo de ciel profond mais au bout d'un mom ca commence un peu à etre barbant !!
Donc du cout g fait le choix d'investir dans un LB de 16" qui sortira prochainement !!!
Comme ca qd l'un fera de la photo l'autre me servira au plaisir visuel
Bon ciel
Xavier

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Bonjour,
juste une remarque : j'ai passé 50 ans, et je suis bien obligé de constater qu'à mesure que les caméras progressent, mes yeux régressent ...
Donc perso, mon avenir astro est dans la ccd .

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En n'ayant jamais fait d'image astro de ma vie, je ne sais pas si j'ai droit à la parole.

J'admire absolument les images superbes qu'on voit entre autre sur ce forum, mais pour moi rien ne vaut l'expérience visuelle à l'oculaire.
C'est comme écouter la musique sur CD ou bien la vivre dans une salle de concert... l'enregistrement CD sera probablement plus parfait, mais l'expérience live est plus prenante.

Donc oui, il y a moyen de s'éclater en observation visuelle. Le seul danger c'est qu'on y prend un peu trop goût et qu'on commence à exagérer... voir www.cruxis.com/scope/scope1100.htm .

Robert

[Ce message a été modifié par Houdini (Édité le 21-03-2007).]

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Si on fait une analogie, je ferais plutôt la suivante :

- Ce matin je suis monté au sommet d'une montagne en suivant un petit chemin tortueux qui longeait un petit torrent bordé de fleurs. Il y avait du vent en haut, il faisait frais. Mais le panorama est superbe ! J'ai passé une bonne heure à le contempler. Voilà, c'est ça le visuel.

- Bon, il faut maintenant redescendre. Ce serait bien de prendre quelques photos du paysage, histoire de garder un souvenir. Ça, c'est l'astrophoto comme la majorité des astronomes le pratiquent, je pense : juste pour avoir un souvenir, sans trop se prendre la tête.

- Mais il y a aussi les "spécialistes" de l'astrophoto, les "grands", les "cadors"... Eux, leur but, ce n'est pas de sentir le vent ou la fraîcheur, de suivre le torrent, de s'attarder sur le paysage. Non, leur but c'est de photographier le paysage. D'ailleurs souvent, c'est un hélicoptère qui les mène au sommet (le "goto"). Une fois en haut, il y a toute une préparation pour réussir la photo. Pas seulement une photo-souvenir, mais une photo qui donnera envie aux touristes des deux analogies précédentes de grimper au sommet ! Ce sont des artistes. Dans l'analogie, ce sont les "cadors" de l'astrophoto. Merci à eux de nous encourager à grimper là-haut, mais j'espère qu'ils ont quand même le temps d'apprécier la fraîcheur de l'air et d'écouter le bruit du torrent le long du sentier tortueux.

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merci bcp a tous
ca donne envie de franchir le cap a lire tout ca !
le top serai de pouvoir garder le matos d'imagerie et s'offrir un gros diametre pr le visuel.
mais ensuite les nuits praticables et l'emploi du tp y mettent leurs grain de sel,malheureusement.
mais j'ai encore besoin d'exemple pr me lancer dans la réalisation d'un 450mm
aller,encore des grandes histoires d'observations comme celles-ci svp !
merci encore
et bon ciel

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Bonjour,

Grâce aux progrès de l'informatique il est possible de faire les 2 en même temps.
Programmer les acquisitions, le nombre de poses, le suivi sur son matériel d’imagerie et pendant que tout se fait automatiquement, observer à loisir avec un gros Dobson.
Ensuite, profiter des nombreuses soirées où il n'est pas possible d'observer pour traiter tranquillement ses images.
Ces 2 activités, observation et imagerie, se complètent bien je trouve. Le plaisir et l'émotion à trouver et observer des nouveaux objets, même si ça reste souvent des taches floues et grises, avec la joie de tomber quelques fois sur des petites merveilles, et le plaisir d'imager des détails et des couleurs complètement inaccessibles à nos yeux, de triturer ses images pour en obtenir le maximum de qualité, de définition et d'esthétisme.
La baisse constante du prix des optiques, des capteurs et de l'informatique permet maintenant de s'équiper avec ces 2 configurations (visuel et imagerie) sans être très fortuné, ce qui aurait été impensable il y a 15 ou 20 ans.

On vit une époque formidable....

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Effectivement, c'est une époque formidable : il faudra bientôt un 500 mm pour voir ce qu'on pouvait observer, il y a vingt ans, avec un 200 mm...

Mais c'est pas grave, le gros matos est de moins en moins cher.

François

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Faut pas dramatiser François, il y a plein de régions paumées en France où le ciel n'a pas changé depuis 20 ans ou plus même.
Le sud des Deux-Sèvres par exemple....

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De mon coté apres avoir eu une lunette 60/900 dans mon adolescence je me suis remis à l'astro il y a 5 ans environ.
Je voulais acheter un M603 puis apres une soirée tres decevante avec un C8 j'ai temporisé.
Suite à une rencontre, qqun m'a fait faire un miroir de 300mm par qqun qui laisse souvent des postes ici d'ailleurs.
Du coup j'ai monté un dobson et la ca m'a saoulé de devoir toujours recaller l'objet observé toutes les 2 secondes. Puis coté transport c'etait la galere.
Du coup j'ai acheté une petite lunette zenithstar 80 mm pour les voyages avec trepied photo. Une eq6 pour faire des photos courtes poses avec et la j'attends un tube de newton pour transformer mon 300mm dobson en newton et utiliser l'eq6.
Je ne pense pas pouvoir faire de photos avec EQ6 + newton 300 a cause de la prise au vent mais en observation ca fera l'affaire. Pour la photo la zenithstar est impeccable.
Bref ca devrait coller à mes envies!
Le truc c'est de savoir ce que l'on veut mais ce n'est pas simple au debut !

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Debricon ; c'est en France ça ?

Ca reste quand même à prouver... car je crois que l'on finit par s'habituer et j'ai du mal à croire que le ciel n'ait pas changé, même dans les deux Sèvres, alors que pendant cette période le nombre de point d'éclairage (pollution lumineuse globale, donnant un fond de ciel plus clair) à très fortement augmenté.
Je pense que si tu pouvais voir ce ciel, tel qu'il est maintenant et tel qu'il était il y a 20 ans, avec un effet de blinking, tu serais surpris.

En outre, observes-tu souvent (ou de temps en temps), dans un diamètre un peu conséquent (du genre T400 ou plus) ?

Pour moi c'est flagrant, dans ces instruments le fond du ciel paraît de plus en plus clair, même dans les lieux privilégiés (je te rappelle que j'habite dans les Hautes-Alpes... qui n'est pas spécialement réputé pour son ciel pourri).

Sinon, pour revenir dans le sujet, je confirme quand même tes propos : il faut arrêter de croire que ceux qu'il font de l'imagerie ne font que ça... une fois que l'on dispose d'un setup bien rôdé... on peut même faire les deux en même temps (tout au moins en observation planétaire, car, il faut bien le reconnaître, les écrans d'ordi. ce n'est pas terrible pour la vision nocturne).

Par ex., lors de ces récentes et bonnes conditions de seeing je lançais des acquisitions de 300 s sur Saturne, avec mon C8, tandis que je l'observais dans un télescope plus conséquent (un Dobson de 400)... J'en ai profité... même si j'avais, de temps à autre, l'obligation de mettre un coup de raquette ou d'appuyer sur qq. touches.

Et avec un autoguidage qui tourne bien... on peut observer d'un côté tandis que de l'autre la caméra fait son boulot. Il faut juste séparer suffisamment le matériel.

François

[Ce message a été modifié par François Emond (Édité le 21-03-2007).]

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François,

Ca a dû effectivement beaucoup plus se dégrader dans le sud est de la France où tu habites, c'est une région très recherchée à l'urbanisation galopante.
Dans mon coin, comme dans beaucoup de régions paumées sans activités économiques ou touristiques, c'est plutôt la désertification des petits villages et hameaux. Dans le petit hameau, sans éclairage public, où j'ai une maison il n'y pratiquement plus que des rétraités, dont les trois quarts sont anglais d'ailleurs.
Je pense qu'on est pas près de voir pousser des lotissements ou des ZAC dans le coin...
Donc, à condition d'être au moins à 50 km de la plus proche ville (Niort pour moi), le ciel reste quand même très beau même s'il est certain que l'éclairement global du ciel augmente régulièrement à l'échelle du territoire.
Mais plus ou moins suivant les régions...

François

[Ce message a été modifié par debricon (Édité le 21-03-2007).]

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« le top serai de pouvoir garder le matos d'imagerie et s'offrir un gros diametre pr le visuel. »

Justement, je crois que ce n'est pas le top.

Exemple : imaginons que je décide de consacrer 10000 € à l'astro.

1) Si je ne fais que du visuel, je peux avoir un Dobson de 600 mm. J'ai optimisé mon budget pour le visuel.

2) Si je ne fais que de l'imagerie, je peux avoir un C8 sur EM200 et une ST8. J'ai optimisé mon budget pour l'imagerie.

3) Mais si je veux faire les deux en même temps (en admettant que j'arrive à regarder dans le Dobson pendant que la CCD tourne toute seule), j'aurais :
- pour 5000 € un Dobson de 400 mm ;
- pour 5000 € un C8 sur EQ6 avec une ST7.
Ce n'est quand même pas pareil ! Moins de bras de galaxies en visuel, moins de champ en CCD, avec des poses probablement moins longues ou un suivi moins bon (quoique, avec l'autoguidage intégré ?) En voulant faire les deux en même temps, je n'optimise rien.

D'où l'idée de faire l'un, puis l'autre. Par exemple, pendant 5 ou 10 ans, je me régale avec un Dobson de 600 mm. Ensuite, je bazarde tout (certes, je ne vais pas le vendre 10000 €, mais pas 0 € non plus) et je passe à l'imagerie avec un budget optimisé. Et 5 ou 10 ans plus tard, retour au visuel éventuellement... De la sorte, j'aurais pratiqué le visuel de façon optimale et l'imagerie de façon optimae. Le beurre et l'argent du beurre.

[Ce message a été modifié par Bruno Salque (Édité le 21-03-2007).]

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Bruno, je connais Richard de la SAPB (société astronomique du pays de Bitche) qui a son observatoire dans un village (Hottviller) et qui a obtenu du maire de pouvoir couper les lampadaires de sa rue quand il observe. Il a la clé pour ça... Une piste à creuser avec ta municipalité? Pourquoi ne pas demander?

PS: Sinon j'ai moi aussi commencé par l'imagerie et je suis passé au visuel avec dobson de 305mm de type XT12. Et je ne regrette rien! Bon le dob n'est pas trop cher, mais il faut le nourrir aux Naglers et Pentax pour qu'il donne toute sa mesure...

[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 21-03-2007).]

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Salut à tous,
Ben pour etre positif aussi je dirai qu'on vit une époque formidable au global, puisqu'on en vient à se poser des questions existentielles! J'achète un dob de 400 ou je m'équipe d'un matos d'imagerie?
Il y a 20 ans un type qui possédait un C8 était un nanti, un autres qui possédait un télescope de plus de 250mm était un phénomène rare!
De meme il y a 15 ans un type avec une "misérable " ccd et un portable etait hors norme.
Maintenant avoir un telescope de 300, une petite CCD n'a rien d'extraordinaire. Et quelques part c'est tant mieux!
En dehors de ce petit couplet sur notre époque formidable, il est vrai que le ciel se dégrade. Mais il reste encore des endroits formidables comme ou j'habite...mais chut.
Pour revenir au sujet de ce forum, je n'ai pas choisi mon camp je fais un peut les deux.
Je fais du visuel avec mon 300 orion optics qui me donne déja de tres belles images en ciel profond (= à un C14 qui me faisait rever il y a 20 ans!!!) et aussi en planétaire.
Et puis il me sert en imagerie, bon les jours sans vent! en ciel profond comme en planétaire avec des résultats plus que sympa! ( http://www.astronomike.net/fr_annuaire_auteur_9297_1.html )
Mais je suis en train de m'orienter vers 2 directions opposées : un T150/750 ou T200/800 avec une lunette apo en parrallèle pour l'autoguidage et donc l'imagerie, et en contrepartie un dobson de 400 pour crapahuter dans les préalpes à la recherche de ciels envoutants....
J'y réfléchis au cas ou le budget arriverait.
David.

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Oui, on peut maintenant parfaitement pratiquer les 2 disciplines sans être le roi de pétrole, pourquoi s'en priver?
Comme on dit, il ne faut jamais remettre à demain ce qu'on peut faire avec une seule.

ok, ok, je sors...

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