Eratosthene

projet d'achat de miroir artisanal : projet1 le 200 f/6

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Le débat sur la topic mirrosphere a pris une tournure captivante, utile, et précieuse pour la communauté : je n'ai pas envie de l'interrompre avec mes propres projets. Je sais que d'ici deux à quatre mois je vais commander un miroir chez F Grière ; ma décision est prise. Et une fois qu'on a conçu ce genre de désir et qu'on a le budget pour, on n'a plus envie de revenir en arrière. Maintenant lequel vais-je prendre : un 200 f/6 destiné à un tube plein devant aller sur équatoriale à taille humaine, ou un 250 f/5 devant aller dans un kit martini.
Je suis content du format 200mm , j'ai pu avoir une idée de ce que ça pouvait donner : ça va sur équatoriale, c'est très bon pour résoudre les principaux messiers, malheureusement, entre moi et mon télescope, ce n'est pas une grande histoire d'amour : c'est simple, je ne l'aime pas. Je n'aime pas sa diffusion, je n'aime pas sa collim qui ne tient pas dès qu'on change l'orientation du tube, je n'aime pas sa visserie, je n'aime pas son absence totale de punch, je n'aime pas son chercheur à deux balles, je n'aime pas son porte secondaire, bref, le parfait instrument pour débutant qui passe ou qui casse, chez moi c'est simple, il a cassé.
Pourtant je ne suis pas très difficile, la preuve je m'amuse beaucoup avec une bresser avec un chromatisme impressionnant et à la crémaillère archaïque. Je n'entrerai donc pas dans l'éternel débat les chinois c'est super pour débuter ou c'est hyper pourri (genre tu devrais avoir honte de ne pas aimer ton super telescope chinois de la mort qui tue) : le débat est clos pour moi : je donnerai mon 200/100 à des gens qui pourraient l'apprécier (le lycée dans lequel je bosse pourrait être ravi), car je ne le trouve même pas digne d'être revendu (pour prévenir d'avance tout dérapage systématique dès qu'on ose critiquer le matos made in china) . Mais dans l'absolu, j'aime le confort de ce type de diamètre et le confort des équatoriales allemandes en planétaire. Donc posons les caractéristiques.


Donc premier projet un 200mm qui remplacerait celui-ci (les avis et témoignages concernant le martini et les contraintes à respecter pour un dobson de voyage sont suffisamment complets pour que je n'ai pas besoin de plus de renseignements concernant cette éventualité) : tube plein, très spécialisé planétaire mais restant tout de même compatible avec de petites œillades à m42 (mais tant pis pour les pléiades complètes, on ne peut tout avoir).
L'idéal serait pour un tube de ce type, un mixte entre l'unc de ts et un miroir Grière. Reprenons donc les caractéristiques : miroir 200mm f/6, sans doute peu utile le f/6, mais je reste assez old fashion sur ce genre de points, je ne suis pas un fan du hyper grand champ avec vue directe sur coma, et j'apprécie quand je vais observer jupiter à la tombée de la nuit, alors qu'aucune autre étoile ne brille, de pouvoir me contenter pour ce seul plaisir (unique et incomparable : c'est simple, c'est pour moi la plus belle chose au monde et je ne m'en lasse pas), d'une collim à l'oeilleton.

Puisqu'il s’agirait de visuel essentiellement, on peut essayer de diminuer l'obstruction au maximum pour essayer de rendre intéressant le petit diamètre en le rendant comparable niveau contraste à une apo de 5 000 euros, la résolution des 200 mm en plus: de combien la réduire? Je vais avoir besoin de vous pour le calculer

Prenons donc notre miroir, et un carbon teleskop service : le diamètre du tube est de 230mm pour un 200mm : c'est bien il y a suffisamment d'espace entre le miroir et le tube, et leur barillet a l'air de tenir la route. Le porte-oculaire est un low profile de 50mm. Le poids total en raison du carbon serait équivalent voire inférieur à mon actuel 200 f/5. Ces caractéristiques étant posées, entre 18 , 20 et 25 % quelle serait l'obstruction la plus raisonnable? (Sachant que si on atteint 20 autant en rester par sécurité à 24-25% puisque la différence est peu palpable) Et comme je m'embrouille dans le calcul du champ de pleine lumière...
Avec 18% -donc le contraste le plus fort possible avec un instrument obstrué - pourrais-je tout de même si un jour l'envie m'en prend de faire des images de la lune au foyer avec une caméra genre une dmk (la photo au réflex de toute façon je n'y arrive pas, même sur la lune, donc aucune importance, et vu le f/D ce n'est pas un instrument pour de la photo cp)? Je n'utilise aucun oculaire 2", je ne pense même pas à m'en acheter, mais par exemple un oculaire du style eudiascopique 35mm, (qui est très proche du foyer et donne tout de même un champ très large) reste-t-il utilisable? Ou au pire un orthos de 25mm (avec ses 45° de champ) passerait-il malgré tout sans vignettage délirant?
Sinon autant en effet passer directement à 24% puisque de 20 à 25% tous les témoignages concordent pour dire qu'il n'y a aucune différence perceptible de 20 à 25° d'obstruction... (Mais dans ce cas, le 250 f/5 écrasera facilement le 200 qui perdra les deux tiers de son intérêt puisque l'avantage du contraste incomparable sera alors rattrapé par le plus grand diamètre)
J'attends avec impatience vos remarques et suggestions Merci d'avance.

[Ce message a été modifié par Eratosthene (Édité le 19-04-2014).]

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Bonsoir

Je prendrais un TS 250 a f6 avec 20% d obstruction centrale et attendrais de voire deja ce qui se passe a l oculaire avant de parler de faire retailler les miroirs
je connaissais une personne qui avait ce modèle avec un crayford baader, il a fait retailler le miroir qui était deja tres bon et le gain en contraste et piqué fut négligeable... wait and see

cordialement

[Ce message a été modifié par arnaud1 (Édité le 20-04-2014).]

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Martini vend des kits sans miroir, et il serait possible de proposer mon propre miroir chez ts : dans un cas comme dans l'autre, ce ne sera pas un miroir retaillé, mais un Grière d'origine....
Sinon, j'ai fait mes calculs et pour un 19% d'obstruction, le foyer serait à 170mm du centre du secondaire. donc juste quelques mm en arrière du haut du po pour le 200 f/6 .

[Ce message a été modifié par Eratosthene (Édité le 20-04-2014).]

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J'ai l'impression que tu fais une fixette sur l'obstruction ! Même à f4, avec un miroir artisan je peux t'assurer que ça pète !

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Bien d'accord avec Phil, faut pas être obsédé par l'obstruction. Si tu passes par un artisan qui te fait un bon boulot et que ta structure est bonne, tu ne peux qu'être satisfait du résultat et ce n'est pas le fait de faire varier l'obstruction qui va changer grand chose. Juste une remarque, un 250 ça m'a toujours semblé pousser vraiment plus fort qu'un 200 mm.

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Oui, un 250 c'est mieux qu'un 200, tout comme un 300 c'est mieux qu'un 250, etc. Il faut juste être réaliste et prendre en compte le budget (et ne pas oublier la monture).

Effectivement, lorsque le miroir est de haute qualité, l'obstruction n'est plus un paramètre déterminant. Mais pour un instrument spécialisé en planétaire, c'est toujours un plus; tout comme l'utilisation d'oculaires optimisés. Si f/6 n'apporte pas de contrainte particulière au niveau de l'encombrement, l'avoir à f/4 ne présente aucun intérêt si ce n'est que d'exploser le budget, sans compter l'achat probable d'un Paracorr.

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bonjour,
si j'étais toi, je prendrai un 250 F/D 5 ,
voir un 300 F/D 4.5
c'est le jour et la nuit avec un 200,
avec un très bon miroir tu vas te régaler sur les messiers
c'est vraiment pas le même diamètre...
stef

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pS : comme dit avant l'obstruction est vraiment un détail !!!!
passes outre ce détail, ce n'est pas le plus important,

je viens de le vérifier avant hier soir :
j'ai mis le secondaire d'un 350 sur mon 250 (petit axe > 7 cms !)

et franchement aucune différence à l'oculaire !

par contre la turbu était beaucoup plus génante.....

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J'avoue ne pas savoir pourquoi mais j'ai aussi toujours trouvé qu'il y avait un gros écart en passant du 200 au 250. Avec un FD5 tu peux avoir un instrument très polyvalent, capable de faire du très bon planétaire et commencer à taquiner des cibles sympas en ciel profond. Pour faire simple, pendant un moment j'ai eu l'occasion d'utiliser en parallèle un 260 et le 800. On observait systématiquement les mêmes cibles, le but n'était pas de comparer mais de voir les objets sur des instruments totalement différents. Et bien sous un ciel sympa, le 260 a très souvent montrer des choses que ne m'avait jamais montré mon ex 200. En planétaire, l'écart avec le 200 était aussi très important notamment au niveau des teintes, sensiblement plus marquées. Bref, ce n'est qu'un avis perso mais le 250 reste pour moi le "couteau suisse" des instruments.

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En effet, il y a une certaine différence entre 200 et 250. Disons qu'avec 200, on sent que c'est quand même limité. Pour la portabilité, 250 est un bon compromis.

En ce qui concerne le fd et l'obstruction, j'ai déjà dit plusieurs fois que fd6, cela ne se justifiait pas. A fd 5 ou même 4,5, la collimation est facile, l'obstruction très limitée (proche de 20%) et surtout, la qualité du miroir, de son état de surface est un paramètre bien plus discriminant que l'obstruction (quand elle est limitée) en matière de rendu des détails. Ce n'est pas de la théorie, ou des choses qui se répètent depuis des lustres, c'est de l'expérience...

D'autre part, avec une structure de voyage légère, surtout un 200, il est déjà difficile de trouver le bon équilibre (le centre de gravité est haut car la structure en bas est légère). Mais il est encore plus difficile de maintenir l'équilibre avec ET sans oculaires. En d'autres termes, le poids relatifs des oculaires par rapport à la structure est tel que la structure (et les frottements) n'est pas capable d'encaisser les changement de centre de gravité, et donc, même quand on a réussi à avoir l'équilibre avec un oculaire, cela dépointe quand on l'enlève et c'est énervant...
C'est effet est encore plus flagrant quand on est avec une structure très longue à fd 6.

Donc de donc, mon conseil pour un bon instrument de voyage, c'est 250 (qui donne plus de lumière, avec un poids supérieur en bas, mais encore raisonnable), avec un fd de 5 ou même, encore plus compact, de 4,5, pour lequel on peut fort bien se passer de correcteur.

Mais comme on t'a déjà dit cela quelques fois, et que tu restes sur ton idée de fd6, ben, tu fais comme tu le sens et ce sera ton meilleur choix...


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Une des choses qui à mes yeux pourrait jouer en faveur du 250 (et même en me focalisant - sans jeu de mots- sur l'obstruction), c'est qu'il est bien plus simple d'optimiser la distance miroir plan-point focal avec un dob assimilé serrurier ou un strock qu’avec un tube plein... Le martini avec grière 250 ou le ts carbon avec un 200 du même opticien reviennent de toute façon au même prix : le critère fonctionnel (suivre les planètes : combien coûte une bonne plate forme équatoriale par exemple? Car pour le coup, à partir de 250, un newton ne me semble plus trop compatible avec une allemande : c'est lourd, difficile à équilibrer etc, mais ce sont des goûts personnels...) seront les seuls déterminants... Je continue mes petits calculs

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Encore une fois, l'optimisation de l'obstruction entre 19 et 21 ou 22%, c'est du kif kif!!

Y a même un truc, c'est qu'en essayant de réduire la taille du secondaire au minimum syndical, on se retrouve souvent avec les effets néfastes du bord du secondaire, la diffusion du chanfrein, etc... Donc, vaut mieux prendre un secondaire un peu plus grand que le minimum...

Pour un 200 ou 250, et pour du visuel, la plateforme équatoriale peut être fort simple et pas nécessairement d'une très grande robustesse. Cela peut se bricoler facilement. Deux planches en forme de triangle, un demi cercle fixé à 45° sous la planche du haut, un pivot arrière et deux roulements à l'avant, et un petit moteur pour eq2 pour entraîner le tout. On en trouve même dans le commerce pour 200 ou 300 €. C'est plutôt branlant et cela peut patiner au mauvais moment, certes, mais avec un instrument léger, cela peut aider.


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Je n'avais pas pensé au problème du bord du secondaire, mais maintenant que tu le dis... ((Un défaut, une éraflure, un bord relevé et on a bien pire que les 2-3% gagnés) (Pour le côté un peu branlant etc de la plate forme equatoriale, tant que ce n'est pas pour faire de la photo de cp, ça suffira largement...)

[Ce message a été modifié par Eratosthene (Édité le 20-04-2014).]

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J'ai pas compris le truc. Si quelqu'un veut s'acheter un 200 on lui conseille automatiquement un 250? Pour un 500, vous lui conseillez un 550 ou plutôt un 600?

Dire que l'écart entre un 200 et un 250 c'est "le jour et la nuit", c'est exagéré, tout simplement. La transparence du ciel d'une nuit à l'autre a des effets plus importants que l'écart entre un 200 et un 250. Si on est limité avec un 200, désolé mais on le sera aussi avec un 300. Pour vraiment franchir un cap, c'est à dire bien voir les bras spiraux des galaxies, il faut un 350 ou 400 mm avec un bon ciel.

Pour l'obstruction, j'ai 20% avec mon 250 à f/6, et c'est optimisé pour avoir quasiment tout le champ de pleine lumière avec un oculaire donnant 1° de champ. Impossible de garder une obstruction aussi basse à f/4, sauf à sacrifier le champ de pleine lumière et/ou l'usage de certains oculaires. Pour le 300 à f/4,7, j'ai 21% d'obstruction, là encore pour couvrir un champ de 1°....mais le foyer de ressort du porte-oculaire que de quelques mm, n'autorisant pas l'emploi de tous les oculaires disponibles.
Il faut soigneusement dimensionner les choses en fonction des accessoires que l'on souhaite utiliser. Le logiciel de Mel Bartels est bien pratique :
http://www.bbastrodesigns.com/diagonal.htm

[Ce message a été modifié par bruno thien (Édité le 20-04-2014).]

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bonsoir,

@Mr Tien

sans doute ai-je dit que c'était le jour et la nuit entre un 200 et un 250
car pour avoir longtemps observé dans un 200 celestron jusqu'à mes 18 ans disons, ce fut un "choc" de passer a un 250 F/D 5 donc, de construction perso et surtout avec ce fameux miroir ASTAM où je n'ai pas retrouvé pour l'instant
d'équivalent en terme de pureté , de contraste, de piqué, de plaisir d'observation dans les images.

Même le hibou est contrasté avec cet instrument !!

Comme dit dans un précédent post, ce que je vois dans ce 250 est a peine
croyable par rapport au Orion Optics 350mm F/D 4.6 où les images sont correctes , certes, mais manquent de finesse et de piqué.

Donc le jour et la nuit ne fut pas exagéré dans mon cas
je suis tombé sur un bon filon apparemment avec ce miroir d'exception,

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Je crois que tout miroir d'artisan donnera de toute façon quelque chose de remarquable, et que tout paraîtra en effet bien contrasté même avec une plus forte obstruction par rapport à tout ce que j'ai pu connaître, même à diamètre égal.
Après le tout est de savoir si à budget égal je compte surtout investir dans la mécanique, en sacrifiant du diamètre, ou si tout passe en optique (mais là danger : risquer de perdre les avantages de l'optique en négligeant cet aspect serait aussi catastrophique que de mettre un lambda3 dans une mécanique de précision : l'idéal serait un 300 mirrosphere avec mécanique dobson factory, mais là ce n'est malheureusement plus dans mes prix pour le moment... Mais je ne désespère pas...)

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j'ai déjà utilisé un 200 F/6 et un 250 à F/4.4. Avec un grossissement à D, le 250 est un peu meilleur en planétaire (mais là, la qualité optique est déterminante), cela se voit mieux quand la turbulence le veut bien. En ciel profond il y a aussi une différence, mais elle est plus perceptible que dans le planétaire.
Dans le ciel profond mes grossissement tournent entre 80X et 250X avec une nette préférence pour 150X. La table équatoriale n'est donc pas d'une grande utilité. Par contre dans le planétaire à 250voire350X, la table équatoriale devient un atout car la planète se déplace vite et la perception des détails fins et fugaces demande du temps.
Le meilleur télescope est celui qu'on a envie d'utiliser car il est facile d'utilisation, transportable ,... pour son niveau d'exigences. Quelles sont les tiennes?

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Niveau exigence : la qualité optique avant tout, (un bon niveau mécanique qui va avec), fort contraste en planétaire (mauvaise habitude prise avec les lulus) , et évidemment un suivi agréable à fort grossissement.
Je n'ai aucune expérience en dobson, par contre alors que même si je trouve que la mécanique de mon actuel 200 laisse à désirer (collim qui ne tient pas en particulier), j'ai l'habitude de me servir d'une équatoriale (et ce depuis l'adolescence...) (et je n'ai pas de voiture)

C'est un peu la base du cahier des charges...

Après avant ma commande du miroir qui sera l'étape 1, je glane un maximum de renseignements quitte à ce que la structure suive quelques temps après s'il y a un trop fort surcoût..

[Ce message a été modifié par Eratosthene (Édité le 21-04-2014).]

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Amateur64, tout s'explique puisque tu compares des instruments à la conception et à la qualité optique très différents.

Bien entendu, en comparant au même moment sur le même objet, avec le même oculaire, un 200 et un 250 de la même conception et de la même qualité, le 250 en montrera plus, et c'est particulièrement sensible sur une nébulosité ou un détail à la limite de la visibilité. Mais si tu prends à tous de rôle lors de chaque sortie, le 200 puis le 250, ce ne sera pas forcément les soirs où tu auras le 250 que tu verras le plus de choses, ce sera les soirs où tu auras le meilleur ciel.

Et là, je suis tout à fait d'accord avec Laurrat :

"Le meilleur télescope est celui qu'on a envie d'utiliser car il est facile d'utilisation, transportable ,... pour son niveau d'exigences. "

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Bruno a mis doigt sur le noeud de ton problème:
+le dobson et la table équatoriale ça fonctionne quand tu veux faire des observations à l'oculaire, voire des photos en planétaire. Pour les photos en ciel profond la monture équatoriale surclassera la table équatoriale. Donc veux-tu utiliser ton œil ou une caméra ?si oui laquelle?


+le dobson est plus adapté aux observations à l'oculaire... C'est ce qui l'a popularisé. La recherche des objets du ciel profond est plus intuitive. Le montage(voir la conception)n'est pas forcement plus long que celui d'un télescope sur monture équatoriale.La collimation est toujours à vérifier(c'est un point important à regarder dans la conception d'un dobson)car elle se dérègle plus vite que pour un tube fermé de même qualité . L'observation est plus confortable que celui sur une monture équatoriale (pas besoin de se tordre le cou: on est assis pénard).Le rangement est souvent plus pratique avec un dobson: ça prends moins de place, et c'est moins lourd. La mise en station est aussi très rapide car il n'est pas nécessaire d’être précis.Donc le Dobson a plein d'avantages, et quelques inconvénients.Es ce que ces avantages t’intéressent?

+tu veux des images de qualité : une optique et une mécanique qui permet d'exprimer les capacités de ton super-miroir, attend toi a mettre un prix équivalent dans les 2.Il te faudra en plus un suivi équatorial, des oculaires des qualité,... Un 250 sera mieux en planétaire, mais est que ça rentre dans ton budget final?

Bref pour un 200/250 le dobson est le télescope d'observation nomade à l'oculaire. La monture équatoriale sera plus intéressante sur un poste fixe (meme si elle reste transportable) avec des possibilités d'acquisition numérique: mais pour profiter à fond de la qualité de tes optiques , un investissement conséquent sera nécessaire.

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Pour avoir observé une fois en compagnie de Fredo avec son 200 (Astam si je ne m'abuse) et mon 250 Meade, je trouve que la différence est sensible. Même en vision décalée, nombre de crottes de mouche galactiques restent inaccessibles au 200 alors qu'on les perçoit au 250. On verra plus et mieux les composantes des hickson au 250 qu'au 200! Sur les amas ouverts, on ne verra pas de différence, pour des nébulosités brillantes comme les messiers, je pense que la différence sera peu sensible en effet, mais pour les galaxies faibles, la différence est vraiment évidente. Tout dépend de ce qu'on cherche à observer.
Sur monture équatoriale allemande, c'est sûr que la problématique est plus complexe car il faut prendre en compte le poids et le porte à faux du tube pour en tirer pleinement parti.

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Chacune des formules a ses difficultés (celles du 250 étant un examen des problèmes de la structure la moins chere du marché : celle de Martini, qui compenserait le sur coût du miroir : araignée mal foutue en particulier, ce qui est rédhibitoire : je veux me débarrasser de mon newton en raison surtout de sa nullité mécanique, ce n'est pas pour aller chercher d'autres problèmes mécaniques) : le problème initial du newton de 200 (maximum agréable pour une équato : au delà de 200mm ce sera forcément du dob, du moins chez moi) est de parvenir avec une obstruction minimale (on pousse sur le papier chaque formule dans ses extrémités possibles pour ensuite examiner quels compromis doivent être acceptés dans la réalité, c'est du moins comme ça que je fonctionne) ; donc grâce aux formules fournies par les membres j'ai mes réponses au problème initial.

Un dégagement du foyer suffisamment important pour un usage normal si on ne veut pas sacrifier le champ de pleine lumière sera difficile à mettre en place : car en posant un newton avec un tube de 130mm de diamètre interne pour un f/6, si on veut du 19% pour pousser dans ses derniers retranchements l’obsession de l'obstruction inférieure à 20 (donc un secondaire de 38.6 en poussant la focale du miroir à 1224), en tenant compte de l'offset et de l'épaisseur du tube, pour un po low profile de 50mm de haut, on arrive à un foyer qui coïncide quasiment avec le haut du porte oculaire (171mm depuis le secondaire) : pas sûr que ce soit franchement compatible avec pas mal d'oculaires et d'usages...
L'usage d'un correcteur de coma pour dégager le foyer est ridicule pour un f/6 (en plus pas sûr qu'elle soit possible avec un foyer si peu dégagé)
Pas sûr que l'on ne se crée pas plus de problèmes en diminuant (même avec un carbone) le diamètre interne jusqu'à 125 en raison du rayonnement sur le primaire. Pousser l'obstruction à 20-21% résout en grande partie ce problème (le foyer est à à peu près 179mm avec un secondaire de 40mm, c'est juste-juste, mais devient utilisable, autant alors passer à un 42.5 pour bien dégager le foyer : 195 depuis le miroir plan si on veut en rester à un champ de pleine lumière de 0.5...). Ca reste bien inférieur à tout ce qu'on trouve en pur industriel qui n'a pas (et comme je les comprends) entièrement confiance en ses secondaires jusqu'au bord...
Voilà pour l'hypothèse newt 200 f/6 sur équatoriale poussée dans ses extrémités.

Niveau optique mon actuel telescope ne peut espérer vue ses "qualités" optiques dépasser les 250x par très beau temps (d'ailleurs c'est le chiffre avancé par ou dans les caractéristiques du telescope...) , celui-ci pourrait espérer flirter avec les 300x par temps propice sans difficultés...
(Pour les micro tachouilles, comme de toute façon je n'ai pas de voiture et que je ne peux pas demander à qui que ce soit de venir me chercher sur commande, je suis de toute façon condamné au péri "petit" urbain, des gros messiers et du planétaire sont mon quotidien, donc, ce n'est pas le critère prioritaire...)
Pour un 200 à 300 sur equatoriale allemande, il est évident que la meilleure solution reste le schmidt cassegrain selon moi (mais là j'ai envie de vraiment avoir une optique unique, pour des images d’esthète, donc le c11 sera pour plus tard), pour un newt au delà de 200 il faut absolument penser au dobson (pas incompatible avec les images d'esthète, loin de là, et peut-être plus pratique pour le dessin...)

edit
Toujours hypothèse obstruction minimum, par contre quelle serait le sacrifice possible de champ par rapport au champ de pleine lumière pour avoir une pleine lune encore acceptable? (un peu de mal à me représenter à quoi ressemblerait le bord du champ VISUEL avec un 35mm - pupille de sortie idéale pour un f/6 - de 45° de champ apparent pour par exemple un champ de pleine lumière de 0.33 ou 0.45 degrés voire moins... Toujours pour faire dans les extrêmes.
(Sachant qu'à partir d'un 10mm ce n'est plus gênant du tout donc pas de soucis pour le planétaire de toute façon...)

[Ce message a été modifié par Eratosthene (Édité le 21-04-2014).]

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Si tu veux t'amuser avec les calculs "hyper-optimisés", sur un dobson de 200 ou 250, on rajoute normalement 20 mm au rayon du miroir pour être sur de ne pas avoir de vignetage. A la rigueur, on peut mettre seulement 15 mm. Ensuite, il y a 5 mm pour l'épaisseur de la cage secondaire. Puis l'épaisseur du PO. Il vaut mieux avoir ensuite le point focal à 20 mm de la sortie du PO pour avoir une bonne plage de focalisation avec les différents oculaires, plus ou moins rentrants.
Le PO sur les Martini est un petit Kineoptics hélicoidal. Il doit faire pas plus de 30 mm de haut. Mais attention, ce genre de PO ne supporte pas des oculaires de poids trop importants...

Pour le champ de pleine lumière, la règle ancienne était 0,5°, soit le diamètre de la pleine lune. On peut souhaiter plus, si on veut faire moderne, mais c'est au détriment de l'obstruction...


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Bonsoir,

@Mr Tien,

oui oui c'est tout à fait cela.. complètement d'accord..

mais attention, en Bretagne (à l'époque où j'y habitais encore) il faut savoir qu'on a de très bonnes nuits et ceci plus souvent qu'on ne croit.

en particulier quand les dépressions passent et que le ciel se dégage,
on a un ciel d'une pureté et transparence assez fantastique !!!

bon il faut faire avec la turbulence certes... mais parfois elle sait se faire oublier disons..

l'impression générale est le piqué qui se dégage toutes nuits confondues
et on peut parfaitement être "exigeant" à faible grossissement

donc pour résumer : bien eu l'occasion de comparer le "moyen" Celestron 200 avec l'excellentissime ASTAM 250

la qualité de l'optique (des optiques secondaire compris) est donc le plus important, même sous ciel "instable"

stef

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