jackbauer 2

Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

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Il y a 2 heures, Alain MOREAU a dit :

Il faut citer tes sources roul, sinon ton affirmation ne vaut strictement rien.

Quelles sont ces unités aussi fantaisistes qu’inénarrables (de lapin) que tu évoques ?

(notre "correcteur" ne connaît pas inénarrable : son inculture s’avère de plus en plus fascinante... de là à ce qu’il soit pondu par des anglo-saxons ?! 9_9🙃)

 

 

Bonjour, je m'excuse de ne pas avoir cité ma source, mais ce n'est que Google U.S. et verifier avec d'autres sites.

Je ne peux pas m'excuserpour les volumes, distances (impériales?)

Je crois 70/100 mpg représentent de 2 ou 3 litres aux 100km?

J'ajoute que c'est surtout sur des vols de longues distances.

 

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Le 9/13/2023 à 01:13, Kirth a dit :

Un A350, c'est pour des vols longs à peu près 2.5L au 100km par passager

A 707, c'était aux alentours de 5.0 je pense.

 

Bonjour, en effet c'est ce que je lisait. Un 707 n'a rien a voir avec les avions d'aujourd'hui. Ne pas oublier l'incroyable bruit de ces 707.

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Il y a 16 heures, JPP 78 a dit :

Si vous voulez prendre votre pied en restant dans la thématique ouverte - à juste titre - par @Alain MOREAU

et la demande de précisions à l'endroit de l'ami américain...je vous signale ce bouquin, épuisé, mais disponible en occasion .

 

ou bien celui-ci 2ème édition, pour compléter jusqu'au mètre, bien plus récent... trouvable en neuf et occasion... passionnant de bout en bout.

 

 6534e12cd4ed6_Lemtr(edumonde.jpg.387629993383a4bc4119f1d83ded3326.jpg6534e1faac385_Lemtredumonde-02_.jpg.4a73264042cd34e156f607727203ba2e.jpg

 

Modifié par Daniel Bourgues
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il y a une heure, Daniel Bourgues a dit :

ou bien celui-ci 2ème édition, bien plus récent et mieux documenté... trouvable en neuf et occasion... passionnant de bout en bout.

 

 

Ces livres se complètent et le premier - celui que je cite - traite d'une expédition géodésique conduite sous Louis XV alors que la Révolution française n'avait pas encore eu lieu ...

 

D. Guedj  nous raconte, lui,  comment on a extrapolé la mesure du mètre à partir de la mesure de l'arc de méridien entre Dunkerque et Barcelone.

 

Le premier n'est pas moins documenté que le second ; il évoque une époque antérieure, différente, révélatrice de la soif de connaissance scientifique et il est surtout porté par un souffle épique qui nous embarque avec ses protagonistes.

 

Tu as bien fait, cependant, de signaler le second.

 

  

Modifié par JPP 78
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il y a 26 minutes, JPP 78 a dit :

D. Guedj  nous raconte, lui,  comment on a extrapolé la mesure du mètre à partir de la mesure de l'arc de méridien entre Dunkerque et Barcelone.

 

c'est précisément l'objet de la remarque de @Alain MOREAU en réponse à l'hurluberlu de service, on parle bien du mètre comme mesure universelle élaborée d'une manière tout aussi épique pendant la révolution française, sinon concernant la mesure de la méridienne, ou peut aussi bien remonter jusqu'à Aristarque, puis Anaxagore, Eratostène etc. ;) le bâton et le chameau c'était aussi une sacré aventure... pour l'époque.:P

 

Personnellement j'ai lu les deux et je les trouve tout aussi passionnants l'un que l'autre, avec quand même une légère préférence pour celui de Denis Guedj c'est pourquoi je l'ai mentionné, car la mesure depuis Dunkerque jusqu'à Barcelone en pleine guerre de la révolution ça vaut son pesant de gratin...:)

 

 

Modifié par Daniel Bourgues
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Il y a 16 heures, VNA1 a dit :

Bonjour, en effet c'est ce que je lisait. Un 707 n'a rien a voir avec les avions d'aujourd'hui. Ne pas oublier l'incroyable bruit de ces 707.

Je préparais des plans de vol à la sabena, sobelair volait encore en 707 et aussi

Quelques companies cargo. Si je me souviens bien la consommation était de 5 tonnes à l heure pour 8 heures de vol.

Le poids max au décollage était de 150 tonnes .Un 747 c'était 11 tonnes par heure pour 330 t au décollage.  Plus récemment un airbus 330-200 avec des moteurs rolls royce 5 t à l heure et un poids de 230 tonnes au décollage pour

Un poids à vide de 126 tonnes et disont

35 t de charge payante. C'est à dire 286 passagers à 100 kgs avec bagages et le reste c'est du cargo.

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Il y a 3 heures, Daniel Bourgues a dit :

ou bien celui-ci 2ème édition, pour compléter jusqu'au mètre, bien plus récent... trouvable en neuf et occasion... passionnant de bout en bout.

 

 

Bien mieux que les livres de D. Guedj, celui de l'historien américain Ken Alder :

 

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Ken Alder est le gars qui près de 200 ans après les faits a découvert dans les archives de l'observatoire de Paris les atermoiements de Delambre et Méchain, le premier ayant quelque peu trafiqué ses mesures pour masquer une possible incohérence, le second ayant, après le décès du premier, décidé de tout passer sous silence. Résultat des courses, le mètres est "faux" au sens où il ne satisfait pas à sa définition (le diamètre polaire de la Terre fait 40008 km et non 40000 comme il aurait dû par définition du mètre).

Modifié par dg2
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Il y a 2 heures, dg2 a dit :

(le diamètre polaire de la Terre fait 40008 km et non 40000 comme il aurait dû par définition du mètre)

 

 A cause de l' hyper-inflation, peut-être ?! B|

Modifié par Huitzilopochtli
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Il y a 7 heures, Daniel Bourgues a dit :

c'est précisément l'objet de la remarque de @Alain MOREAU en réponse à l'hurluberlu de service, on parle bien d

 

Bonjour, je crois que je me sens viser?

En aucun cas je défendrais le système de mesure Américain, car en effet  ça n'a rien à voir avec la logique. 

C'est un problème de société et culturelle. L'Amérique ne veut pas être comme l'Europe et pourtant l'U.S. et son histoire sont liées à l'Europe et le siècle des lumières.

 

No need to insult even more or less cute--"l'hurluberlu" ne veut rien dire?

 

On pourrait parler du temps que le France a accepter le "prime méridien?"

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Il y a 5 heures, dg2 a dit :

le diamètre polaire de la Terre fait 40008 km et non 40000

Pas une question de mériden...? Greenwich est-il de la même longueur que celui de Paris? ;)

Modifié par biver
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Il y a 22 heures, dg2 a dit :

Ken Alder est le gars qui près de 200 ans après les faits a découvert dans les archives de l'observatoire de Paris les atermoiements de Delambre et Méchain, le premier ayant quelque peu trafiqué ses mesures pour masquer une possible incohérence, le second ayant, après le décès du premier, décidé de tout passer sous silence. Résultat des courses, le mètres est "faux" au sens où il ne satisfait pas à sa définition (le diamètre polaire de la Terre fait 40008 km et non 40000 comme il aurait dû par définition du mètre).

 

Je ne connaissais pas cet ouvrage et je viens de le commander pour juger sur pièce, car je trouve quand même ce commentaire un peu abusif, fort peu courtois, voire assez dédaigneux de la part d'un scientifique respectable envers des collègues d'un autre temps qui ne le sont pas moins, et qui oublie un peu vite la dimension héroïque de l'aventure.

 

Denis Quedj ne passe pas sous silence les difficultés rencontrées et les possibles imprécisions des mesures effectuées dans des conditions qui sont très loin de celles de savants bien au chaud dans le confort de leurs laboratoires, mais plutôt dans une précarité permanente où leur vie elle-même est menacée, par la maladie, les intempéries, la guerre et la bêtise de ceux qui la font... 

 

Ce qu'il raconte c'est l'histoire de l'invention épique du mettre, à une époque où les poids et mesures sont dans un état de total anarchie, la multiplicité des unités, la variété de leur sens et même de leur valeur, différente selon le lieu où l'on se trouve ou même selon ce qu'on mesure avec, même à très peu de distance... l'idée était de faire une mesure unitaire servant de base et égale pour tous...

 

Dans ces conditions, même une erreur de 0.2mm sur un mètre, inadmissible aujourd'hui, ne saurait avoir à l'époque les conséquences aussi dramatiques que prétendues, d'autant que toute mesure reste perfectible, et qu'avec le temps et les outils aidant nous avons pu trouver la bonne mesure qui est celle qu'il faut savoir garder en toute chose à commencer par celle des jugements péremptoires...;)

 

N'ayant pas encore cet ouvrage, je me suis néanmoins documenté et j'ai trouvé sur le site "Persée" un compte rendu qui me semble très intéressant. je ne résiste pas à vous en faire un copié collé en fin de message.

 

https://www.persee.fr/doc/ahrf_0003-4436_2005_num_342_1_2856_t1_0247_0000_2

 

 

Il y a 22 heures, dg2 a dit :

Bien mieux que les livres de D. Guedj, celui de l'historien américain Ken Alder :

 

Je lirai bien sûr cet ouvrage avec attention lorsque je l'aurai reçu, mais déjà il me semble que le prétendre "bien mieux" est peut être aller un peu vite en besogne... que les américains commencent par adopter ce système métrique et on reparlera de leur critique sur son établissement. 

 

Déjà à propos du titre, on ressent une sacré différence pour peu que l'on y soit sensible:

"Le Mètre du monde"... ça a une sacré gueule... un cadeau pour l'humanité...

"Mesurer le monde"... tout un programme, en général on mesure ce que l'on veut dominer ou acquérir... c'est une autre vision, une autre perception de son rapport au monde...

 

Et je précise ici n'avoir aucun grief envers les historiens étatsuniens, pour exemple je suis un fervent admirateur de Paul Murray Kendall qui nous a gratifiés d'un exceptionnel Louis XI de très loin supérieur à bien des ouvrages de chez-nous sur ce personnage bien mal compris.

 

................................................

 

248 COMPTES RENDUS

Dans ce livre, Ken Aider met en intrigue - de même que certains mettent en scène - non pas tant la genèse du système métrique que la place qu'a tenue l'erreur dans cette entreprise. En effet, en dépouillant les cartons conservés aux Archives de l'Observatoire de Paris, l'attention de Ken Aider a été attirée par une note apposée par Delambre sur l'un des registres de Méchain, note dans laquelle l'astronome indique : « J'ai tu soigneusement tout ce qui aurait pu altérer le moins du monde la bonne opinion que l'on avait justement conçue de la précision que M. Méchain mettait dans tous ses calculs et dans toutes ses observations. » (p. 22). Pour rendre intelligible ce mystérieux commentaire, Ken Aider a systématiquement dépouillé toutes les sources relatives au travail des deux astronomes conservées aux Archives de l'Observatoire de Paris et c'est ainsi qu'il a découvert, dans un carton rangé à part, la correspondance de Delambre et Méchain. Celle-ci avait été déposée sous scellés par le premier et jusqu'alors n'avait retenu l'attention d'aucun historien. Or, cette liasse constitue une clé de lecture pour l'ensemble des dossiers puisqu'elle révèle les doutes qu'ont fait naître chez Méchain les calculs de longitude réalisés à Mont-Jouy et Barcelone, puis les troubles grandissants que cette erreur a entraîné dans le comportement du savant : sa méfiance devant toute collaboration, sa crainte devant la publication des résultats, sa mélancolie incurable, etc. La lecture de toutes ces archives (registre d'observation, correspondance, mémoires savants, etc.) a conduit l'historien des sciences à composer non pas l'histoire d'une entreprise savante, mais celle d'une erreur scientifique.

Toutefois, écrire, comme il le fait à la page 458, que son ouvrage « traite de l'erreur - et de sa transformation qui la fait passer d'une défaillance morale à un problème social - », semble un peu abusif ; car la trame de fond de ce livre reste ancrée sur les péripéties de Delambre et de Méchain et si l'erreur fait partie de celles-ci, elle ne sert cependant pas de seul fil conducteur au livre. Le plan suit inévitablement la chronologie des événements, depuis le départ de Delambre vers le nord de la France et celui de Méchain vers le sud à l'été 1792, jusqu'à leur retour respectif à Paris ou, pour le dire autrement, depuis la production des résultats jusqu'à leur publication et leur traduction concrète dans la société française. Au fil des chapitres, le lecteur retrouve des données relatives à ce que Marie-Noëlle Bourguet a désigné comme le « voyage des instruments », mais aussi des considérations sur la mise en œuvre de la triangulation, ou encore sur l'épreuve teintée d'héroïsme que recouvre le travail de terrain (le récit de la mort de Méchain qui périt au champ d'honneur de la géodésie est emblématique du corps souffrant du savant) ; pourtant les pages les plus remarquables sont indéniablement celles consacrées à l'erreur scientifique (signalons notamment le passionnant chapitre 11). En suivant au plus près le travail de Méchain, Ken Aider parvient en effet à montrer comment naît l'erreur, comment elle plonge son auteur dans des affres de culpabilité et lui fait traverser des accès de mélancolie, comment elle est dissimulée à la communauté savante par Méchain, puis par Delambre qui ne découvre ce secret bien gardé qu'après la mort du premier et décide de préserver la légitimité de son associé en gardant, lui aussi, le silence. Au-delà des évidentes qualités dramatiques de cette intrigue, l'historien des sciences sait tirer de ces événements des réflexions stimulantes sur le rôle de la précision et de l'exactitude, sur celui de la vérité et de l'honnêteté dans le travail savant au tournant du XVIIIe et du XIXe siècles.

En dépit de la spécificité de l'objet traité, tenter d'assigner ce livre à un genre historique spécifique n'est pas chose aisée. En effet, au gré de sa lecture, on a parfois l'impression d'avoir affaire à un récit plaisant de la genèse du système métrique ; certains chapitres, au contraire, laissent le lecteur imaginer que c'est une biographie qu'il a entre les mains, en l'occurrence celle, souvent passionnante, de l'un des principaux protagonistes de cette aventure : Pierre-François-André Méchain ; enfin les passages dans lesquels l'auteur s'interroge sur le statut de l'erreur donnent à ce livre la teneur d'un essai d'histoire des sciences au contenu stimulant. Si cette profusion dit bien la richesse du volume, elle explique aussi que le lecteur puisse se sentir déconcerté par le passage d'un registre à l'autre. Chacune des formes discursives représentées ici est à

sa manière informée et argumentée ; cependant la dispersion des points de vue fait souvent perdre de la densité à l'argumentation, et parmi les trois livres que Ken Alder a réunis en un volume, une hiérarchisation se met rapidement en place : l'étude de cas qui s'attache au statut de l'erreur scientifique l'emporte ainsi sur l'enquête biographique, qui elle-même domine nettement le récit de l'invention du mètre. De même que l'auteur d'une biographie doit choisir entre la compréhension d'un parcours et la narration de celui-ci, Ken Aider aurait pu, lui aussi, tenter de résoudre ce dilemme en retenant comme seule forme d'argumentation celle qui contextualise les productions et les circulations intellectuelles.

Isabelle Laboulais

Modifié par Daniel Bourgues
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il y a 20 minutes, biver a dit :

Pas une question de mériden...mais celui de Greenwich est-il de la même longueur que celui de Paris? ;)

 

et il en est aussi question dans l'ouvrage de Denis Quedj, tout ça n'a été en fait qu'une affaire de sordide tractation pour déplacer le méridien d'origine de Paris à Greenwich...;)

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il y a 16 minutes, Daniel Bourgues a dit :
il y a 40 minutes, biver a dit :

Pas une question de mériden...mais celui de Greenwich est-il de la même longueur que celui de Paris? ;)

 

et il en est aussi question dans l'ouvrage de Denis Quedj, tout ça n'a été en fait qu'une affaire de sordide tractation pour déplacer le méridien d'origine de Paris à Greenwich...;)

 

 

Bonjour, faut lire l'histoire de l'établissement du "prime méridien" histoire fascinante, et très Anglaise!

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Je me demande comment vous êtes arrivés à ce sujet, au départ on parle d'une bagnole en route vers Mars.

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Il y a 7 heures, haukka a dit :

Je me demande comment vous êtes arrivés à ce sujet, au départ on parle d'une bagnole en route vers Mars.

 

C’est vrai.

Faut croire qu’on n’accorde pas à cette bagnole toute l’importance qu’elle mérite...

 

Modifié par Alain MOREAU
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Il y a 11 heures, haukka a dit :

Je me demande comment vous êtes arrivés à ce sujet, au départ on parle d'une bagnole en route vers Mars.

 

C'est une question géographique qui pourrait avoir son importance quand on roule vers une destination précise.

Pour la caisse de l'espace, il est vrai que l'on s'en fout complètement. :)

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Il y a 15 heures, haukka a dit :

Je me demande comment vous êtes arrivés à ce sujet, au départ on parle d'une bagnole en route vers Mars.

 

Précisément parce que cette bagnole et ce projet constituent une incongruité, rien de ce qui en découle ne saurait donc avoir de sens raisonnable, cela induit que l'imagination débridée fait loi pour le seul plaisir de l'évasion mentale, évasion dont même cette foutue bagnole est incapable, puisque soumise aux lois de la gravitation... ça a coûté une blinde pour l'extraire de l'attraction terrestre pour finir (un jour peut être) dans celle de Mars... tu parles d'une évasion!...:P

 

Je vois aussi dans ces divagations et digressions multiples la démonstration éclatante que la prétendue loi de Godwin est nulle et non avenue, 403 pages de délires et effervescences tout azimut, et rien pour entériner sa théorie fumeuse qui s'avère n'être qu'une prophétie autoréalisatrice, donc de charlatan...;)

Modifié par Daniel Bourgues
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Il y a 18 heures, Daniel Bourgues a dit :

Je ne connaissais pas cet ouvrage et je viens de le commander pour juger sur pièce, car je trouve quand même ce commentaire un peu abusif, fort peu courtois, voire assez dédaigneux de la part d'un scientifique respectable envers des collègues d'un autre temps qui ne le sont pas moins, et qui oublie un peu vite la dimension héroïque de l'aventure.

 

Denis Quedj ne passe pas sous silence les difficultés rencontrées et les possibles imprécisions des mesures effectuées dans des conditions qui sont très loin de celles de savants bien au chaud dans le confort de leurs laboratoires, mais plutôt dans une précarité permanente où leur vie elle-même est menacée, par la maladie, les intempéries, la guerre et la bêtise de ceux qui la font... 

 

C'est une histoire très humaine, qui a dépassé ceux qui y ont été impliqués. Ce n'est pas être discourtois que de dire que les choses ne se sont pas aussi bien passées que prévu et que Méchain a mal supporté la pression qui reposait sur ses épaules, pression due au fait qu'une mission importante reposait sur les épaules de deux personnes dont les siennes. Ce n'est pas discourtois que de dire que "le mètre est faux" (l'expression est de Delambre), car c'est la réalité, au sens ontologique du terme (le mètre ne correspond pas à la définition qui aurait dû avoir). C'est juste que le projet était très (trop ?) ambitieux pour l'époque et que les moyens mis en œuvre étaient insuffisants. Mais le mètre est "vrai" parce que tout le monde l'utilise désormais, ce qui était le but de l'opération, créer une unité de mesure valable "pour tous les temps, pour tous les hommes". Je préfère (largement) la version de Alder qui romance moins les choses que Guedj, et qui en prime a découvert des documents inédits sur l'histoire. De plus, malgré d'abondantes notes de bas de page et références, le livre de Alder se lit facilement, presque comme un roman, ce qui de la part d'un historien des sciences est à souligner.

 

Enfin, le fait qu'un Américain, qui vit dans un pays qui n'a pas adopté le système métrique (ce que l'intéressé déplore), donne à cette aventure franco-française un regard extérieur intéressant, et autorisé aussi puisqu'il a parcouru en vélo l'ensemble du méridien tel quelqu'un qui ferait un pèlerinage. Son regard sur José Bové et le démontage du MacDo de Millau (je vous laisse découvrir pourquoi il parle de cela) est inattendu mais instructif, ne serait-ce que pour nous rappeler que tout le monde ne voit pas le monde de la même façon. Il me semble que bien des intervenants et lecteurs ici sont suffisamment savants et désireux d'en savoir plus pour que recommander un ouvrage particulièrement remarquable soit plutôt encouragé.

 

Quand au rapport avec Mars, disons que l'échec en 1999 de la mission Mars Climate Orbiter est en partie lié à l'histoire de l'invention du mètre pour des raisons expliquées dans le livre de Alder (et sans doute Guedj, je ne me souviens plus).

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il y a 28 minutes, dg2 a dit :

Ce n'est pas être discourtois que de dire que les choses ne se sont pas aussi bien passées que prévu et que Méchain a mal supporté la pression qui reposait sur ses épaules, pression due au fait qu'une mission importante reposait sur les épaules de deux personnes dont les siennes.

 

Merci de cette réponse, effectivement dit comme ça c'est un peu plus compréhensible, cependant, reste que la description laconique pour promouvoir l'ouvrage et sur laquelle j'ai réagi laissait quand même supposer qu'on avait affaire à deux petits escrocs sans envergure... aussi je préfère de très loin l'explication que donne Isabelle Laboulais de cet ouvrage dans son compte rendu, et la conclusion qu'elle en tire à savoir qu'il eut été préférable de ne retenir comme seule forme d'argumentation que celle qui contextualise les productions et les circulations intellectuelles.

 

Rappelons que les conditions de mesure étaient épouvantables au sens hugolien du terme, et qu'on parle ici d'une aventure proprement héroïque... On ne manque pas d'avenues, de boulevards, de squares ou de places dédiées à des militaires dont l'héroïsme a surtout été le fait de la chair à canon dont ils ont été dispendieux, je doute fort qu'on fasse un jour la même place à des hommes comme Delambre et son confrère et ami Méchain, qui d'ailleurs pour refaire la mesure est retourné en Espagne au prix de sa vie... dans leur cas un seul mot me vient; respect.

 

 

Il me semble aussi qu’imputer l'échec de la mission Mars Climate Orbiter, même partiellement, à l'invention du mètre est pour le coup franchement scabreux et hors de toute mesure si je puis dire... depuis cette mesure on a connu outre les débuts et le développement de l'aviation, mais aussi l'évolution des techniques et des sciences qui ont permis l'évolution de nos technologies et la possibilité d'affiner et préciser ces mesure, ces sondes n'étaient pas les premières dans l'espace et il me paraît donc très douteux de supposer que la valeur du mètre en 1998 fut encore à l'identique de celle définie par les deux héros en question, qui elle a permis précisément l'unification de cet imbroglio incommensurable décrit comme une tour de Babel par tous les historiens...

 

Ce qui a réellement causé la perte de ces missions c'est bel et bien l'irrationalité anglo-saxonne et sa persévérance dans l’aberration de maintenir un système de mesure issu d'un temps féodal. Et là effectivement il n'y a aucune excuse... d'autant que l’erreur est purement américano-américaine, Lockheed d'un côté et la Nasa de l'autre... Pourquoi incriminer précisément ceux qui ont tout fait pour mettre un terme à ces stupidités 200 ans auparavant? C'est ce que j'ai bien du mal à comprendre avec toute l'estime que je vous porte.

 

Pour mémoire et référence, juste cet encart de Wikipédia, avec en exergue la phrase qui tue:

 

"Mars Climate Orbiter est lancée le 11 décembre 1998 par une fusée Delta II 7425. Après un transit de 7 mois entre la Terre et Mars, elle entame les manœuvres d'insertion sur une orbite martienne le 23 septembre 1999.

 

À la suite d'une confusion d'unités, commise par les ingénieurs de la NASA et admise à demi-mot plus tard par Edward Weiler,

 

le responsable des programmes de sciences spatiales de la NASA, la sonde se place sur une orbite trop basse et est détruite en traversant à grande vitesse la partie supérieure de l'atmosphère martienne. En effet, les valeurs communiquées pour les valeurs de poussée du moteur de freinage par la firme Lockheed étaient exprimées dans des unités anglo-saxonnes, or les ingénieurs de la NASA ont cru avoir des données exprimées dans le système international comme spécifié dans le contrat de sous-traitance. Les valeurs utilisées dans les logiciels de calcul étaient donc erronées. Cet échec qui est suivi quelques mois plus tard par celui de Mars Polar Lander secoue fortement l'agence spatiale américaine."

 

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Il y a 1 heure, dg2 a dit :

Ce n'est pas discourtois que de dire que "le mètre est faux" (l'expression est de Delambre), car c'est la réalité, au sens ontologique du terme (le mètre ne correspond pas à la définition qui aurait dû avoir).

 

Pour continuer sur le sujet, le mètre était faux. Dg2 le sait probablement mieux que la plupart d'entre nous, donc ce rappel est plus pour ceusses qui ne seraient pas au courant, mais le mètre est maintenant défini comme la distance parcourue par la lumière dans le vide en 1/299,792,458 iem de seconde (avec la seconde définie comme la durée de temps nécessaire pour avoir 9,192,631,770 oscillation de césium).

 

J'utilise la notation souvent employée aux US (mais plus rare en France) avec une virgule entre chaque factor de 1000, ce qui est bien pratique pour s'y retrouver quand on écrit des grands nombres (je sais, la notation scientifique serait encore mieux).

 

En tout cas, ça m'a donné envie d'acheter ce livre. Je viens de me commander la version originale "The Measure of All Things: The Seven-Year Odyssey and Hidden Error That Transformed the World".

 

jf

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Il y a 1 heure, Daniel Bourgues a dit :

Ce qui a réellement causé la perte de ces missions c'est bel et bien l'irrationalité anglo-saxonne et sa persévérance dans l’aberration de maintenir un système de mesure issu d'un temps féodal. Et là effectivement il n'y a aucune excuse... d'autant que l’erreur est purement américano-américaine, Lockheed d'un côté et la Nasa de l'autre... Pourquoi incriminer précisément ceux qui ont tout fait pour mettre un terme à ces stupidités 200 ans auparavant? C'est ce que j'ai bien du mal à comprendre avec toute l'estime que je vous porte.

Les choses sont liées (sans bien sûr être imputables à Delambre et Méchain) par le fait que les Américains de la fin du XVIIIe étaient enthousiastes à l'idée d'adopter le mètre mais que le retard pris dans la mesure de la Méridienne a brisé cet élan. On ne peut refaire l'histoire pour vérifier, mais le fait est que si l'expédition de Delambre et Méchain avait rendu son verdict dans les temps, la possibilité que les anglo-saxons adoptent le système métrique aurait été sensiblement augmentée. C'est un point très bien expliqué dans le livre de Ken Alder. Qu'ensuite les anglo-saxons n'aient pas fait cet effort, et qu'ils se soient trompé à cause d'une erreur de conversion 200 ans plus tard, c'est effectivement leur problème.

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Il y a 5 heures, Daniel Bourgues a dit :

Précisément parce que cette bagnole et ce projet constituent une incongruité, rien de ce qui en découle ne saurait donc avoir de sens raisonnable, cela induit que l'imagination débridée fait loi pour le seul plaisir de l'évasion mentale, évasion dont même cette foutue bagnole est incapable, puisque soumise aux lois de la gravitation... ça a coûté une blinde pour l'extraire de l'attraction terrestre pour finir (un jour peut être) dans celle de Mars... tu parles d'une évasion!...:P

 

 

Bonjour, la "bagnole" n'a fait que de remplacer un bloc de béton pour le premier vol de Falcon Heavy!

Pourquoi pas un peu de publicité pour sa "bagnole," un bloc de béton pour ballaste  n'est pas trop excitant!

 

"Why did Elon Musk put a Tesla in space?

The Tesla was ultimately intended to serve as a throw-away “dummy payload” for the Falcon Heavy's first mission in February 2018, a launch that even Musk had predicted would have only a 50-50 shot at success. But the launch did, after all, go off without a hitch." Goole U.S.

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Il y a 1 heure, dg2 a dit :

Ce qui a réellement causé la perte de ces missions c'est bel et bien l'irrationalité anglo-saxonne et sa persévérance dans l’aberration de maintenir un système de mesure issu d'un temps féodal. Et là effectivement il n'y a aucune excuse... d'autant que l’erreur est purement américano-américaine, Lockheed d'un côté et la Nasa de l'autre... Pourquoi incriminer précisément ceux qui ont tout fait pour mettre un terme à ces stupidités 200 ans auparavant? C'est ce que j'ai bien du mal à comprendre avec toute l'estime que je vous porte.

 

Bonjour,  ??????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????

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Il y a 11 heures, Huitzilopochtli a dit :

C'est une question géographique qui pourrait avoir son importance quand on roule vers une destination précise.

 

Bonjour, en effet c'est une question de géographie, mais absolument pas une question de bagnole, mais une question de navires Anglais qui se fracassaient sur les falaises de l'Angleterre rentant de longues campagnes navales.

 

Celui qui a établi le "prime méridien" avec son invention est John Harrison.

 

"What did John Harrison discover?

Marine chronometer

John Harrison, (born March 1693, Foulby, Yorkshire, Eng. —died March 24, 1776, London), English horologist who invented the first practical marine chronometer, which enabled navigators to compute accurately their longitude at sea."

 

Je ne peux que vous encourager d'aller visiter "the Greenwich Observatory"  à Londres.

 

 

Modifié par VNA1

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Toujours est-il que suivre les errances de ce fil réputé décousu m’a apporté bien davantage que suivre celles d’une poubelle égarée sur son orbite à la dérive circum-martienne...

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