Anthony sch

Question sur orion, la Voie lactée

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Bonjour à tous, sur un groupe Facebook je suis tombé sur cette représentation de la Voie lactée. A l’intérieur on peut voir le bras d’orion, s’agit t’il de la constellation qu’on voit dans le ciel en hiver? 
 

plus généralement, toute les étoiles et les constellations que nous voyons sont elles interne à la Voie lactée? 
( je parle à l’œil nu seulement) 

 

merci pour vos réponses

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Modifié par Anthony sch

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Il y a 12 heures, Anthony sch a dit :

toute les étoiles et les constellations que nous voyons sont elles interne à la Voie lactée? 

 

 

Oui comme l'a déjà dit Cédric ... à l'exception notable de la galaxie d'Andromède , visible à l'oeil nu sous un bon ciel (et à 2,5 millions d'années lumière ... quand même)

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Avec quelques nuances toutefois qui font rêver. Il s'agit des étoiles d'origine extragalactique qui se fondent dans la population native de la Voie Lactée. Comme Arcturus et son groupe, par exemple,  dont l'origine est une galaxie cannibalisée par notre galaxie. Ce qui donne une certaine saveur à l'observation de la constellation du bouvier, où se côtoient des étoiles d'origines très différentes. De même dans le triangle d'été, tu passes de Vega à 25 AL à Deneb, 2600 AL... Ce qui nous rappelle le côté conventionnel des constellations qui oublie distance et origine des objets ^_^

 

Pour ce qui est du visuel, en extragalactique sont accessibles avec un bon ciel, outre M31 déjà citée, M13, M15, M33, M22. Sans oublier, ce que l'on fait souvent par étourderie et chauvinisme, le Petit et Grand Nuages de Magellan, Omega Centaure, 47 Toucan . Et pour les extrémistes, j'ai essayé souvent et pas réussi, le couple M81/82.

 

Ce qui est sur c'est que la plupart des objets Messiers de la Voie Lactée sont bien plus loin que l'environnement stellaire. C'est à dire que même au télescope, il faut imaginer l'amas, la nébuleuse diffuse ou planétaire au delà de la plupart des étoiles du champ observé. Il y a de la profondeur B|

Modifié par Bernard Augier
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Je n’avais jamais vraiment réalisé que les constellations faisait partie de la galaxie, je comprend mieux pourquoi on ne peux pas observer directement l’ensemble des objets du ciel profond qui, en dehors de la galaxie sont très éloigné et peu lumineux, 

donc en gros tout ce qui est amas d’étoile, sont extérieure à la galaxie? Comme l’amas de la crèche par exemple, 

mais il est possible d’avoir des nébuleuses à l’intérieur de notre galaxie comme la grande nébuleuse D’Orion 


Autre question, à quelle échelle je peux être sûr qu’un objet fait parti de la galaxie où est en dehors? (Bien évidemment si je ne regarde pas au centre de celle ci) 

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Anthony sch, relis bien ce que j'ai écrit. J'évoque les objets Messiers "de la Voie Lactée". Intragalactiques donc. Le catalogue Messier contient à la fois des objets intragalactiques, nébuleuses diffuses (M8, M42...) et planétaires (M57, M27...),des amas ouverts (M38,M45...), des rémanents de supernova (M1), des objets du halo galactique comme les amas globulaires (M13,M15...) et des objets extragalactiques, les galaxies qui peuvent être proches (M31, M51...) ou lointaines (M86,M84, M87 et son fameux trou noir...).

Modifié par Bernard Augier
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    • Par RIGEL33
      Toujours lors des NAT 2023, à l’observatoire de Tauxigny de la Société astronomique de Touraine, j’ai pu lancer des poses en grand champ sur une zone centrale de la constellation du Cygne.
       
      En bas à gauche, c’est la nébuleuse du Croissant à environ 5.000 années-lumière de la Terre. Cataloguée NGC 6888, c’est une nébuleuse en émission née des rapides vents stellaires de l'étoile HD 192163 (WR 136). Cette étoile massive explosera probablement en supernova dans environ 100.000 ans.
       
      Au centre de l’image, on peut voir l’amas d’étoiles ouvert NGC 6871. Cet amas ne contiendrait qu’une quinzaine d’étoiles et se situe à environ 5.680 années-lumière.
       
      En haut au centre droit se trouve la nébuleuse de la Tulipe. C’est la partie la plus lumineuse d’un ensemble de nébuleuses beaucoup plus vaste dans la constellation du Cygne, formant des structures complexe et enchevêtrées, cataloguée SH2-101. L’ensemble se situe à environ 5.871 années-lumière.
      Ce grand complexe de nébulosités s’intègre dans la zone de nébulosités encore plus vaste qui s’étend sur la quasi-totalité de la constellation du Cygne, dont la richesse est presque sans égale. 
       
      En haut tout à droite, NGC 6857 est une petite région HII "compacte" coïncidant avec la nébuleuse Sh2-100, dont elle fait tout simplement partie. Elle a une forme trapue plus brillante sur le bord oriental. 
       
      Tout ce petit monde se situe dans la bande de la Voie Lactée au niveau du haut du corps du palmipède céleste.
       
      Photos prises le 18 mai 2023 à Tauxigny (37) – Canon 40D défiltré avec objectif 70-300, focale à 214 mm, ouvert à f/5.0, sur monture StarAdventurer motorisée (sans autoguidage ni goto). 
      73 poses de 120 s – ISO 1600 – 25 DOF – Traitement Siril
       

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
    • Par SLO
      Bonjour,
       
      La nuit dernière le ciel des Hauts-de-France était vraiment magnifique. J'ai profité de cette belle éclaircie  pour imager la fameuse galaxie du tourbillon M51 qui actuellement culmine au zénith.
      Télescope Newton Skywatcher 150/750 mm PDS modifié, correcteur MaxField TS Optics x095, un filtre Optolong L-Pro et un APN Fuji X-T1 (non défiltré) à 800 ISO, sur monture HEQ5+ (sans autoguidage).
      180 poses de 1mn traitées avec SIRIL et Photoshop.

      Stéphane


    • Par stéphane
      bonjour,

      une image du 7 Mars depuis chez moi où j'ai eu un poil de beau temps (mais pas d'une folle transparence).
      Une galaxie perdue dans son champ d'étoiles car j'étais resté à courte focale

      Atik460ex + filtres LRVB astronomik + fs60 à f/4.2 sur ma GP
      autoguidage en // avec zwo178mm + zwo30F4

      L : 16 x 300s + 6 x 180s en binning 1x1
      RV : 7 x 120s en binning 2x2
      B : 6 x 120s en binning 2x2

      prétraitement imageviewCA
      traitements iris, siril, starnet, photoshop



      annotation siril :



      a+
      stéphane
    • Par BobSaintClar
      Amis de l'extrême-Occident, bonjour !
       
      Au Japon commence ce que les locaux appellent la Golden Week (ils parlent anglais, quand ils veulent. Donc jamais), soit une journée de congé généreusement offerte par les autorités aux travaill esclaves du pays. Une ! Pour mon épouse, par exemple, c'est demain Lundi. Mais oui, la week est golden parce qu'elle inclut un jour férié ! La plupart des japonais, en fonction dudit jour, font le pont s'ils le peuvent. Mais sérieux, quel pays de barbares 
       
      Bref ! En conséquence, beaucoup de gens sont partis vaquer à leurs loisirs ce WE et la météo de ce Vendredi soir s'annonçant parfaite, notre club d'astronomie s'est joint aux agapes nationales. Sur la route menant au mont Myogi, j'ai croisé quelques chapelets de voitures et de Harleys coincées dans les bouchons, mais je suis passé au travers sans encombres. Mes collègues astronomes et moi nous sommes installés sur le vaste parking (haut) du temple Nakanotake alors que les visiteurs du jour quittaient les lieux. Je vous mets quelques photos d'ambiance, histoire de vous faire voyager en ma compagnie ?
       
      (Note : les trois premières sont en IR couleur. C'est involontaire... je fais tellement de photos de ce style que je n'ai pas pensé à retirer mes filtres )
       
      Le parking du temple, notre spot habituel, à mi-chemin entre la haute montagne et la vaste plaine qui ouvre sur la baie de Tokyo. Nous sommes à 700m d'altitude :

       
      La plaine peut se deviner au loin, entre les reliefs du piedmont. Ses lumières ne gênent que l'horizon Est :

       
      Les membres présents de notre club (rien que d'y repenser, ma chair de nippon en tremble) :

      Notez la présence, à l'arrière-plan, de distributeurs automatiques de boissons : bien pratique pour s'offrir au café ou chocolat chaud en pleine nuit (à vil prix, de 60 centimes à 1,40 euros selon le format). Il y en a littéralement partout, au Japon (ici, personne ne les vandalise) !
       
      Encore une fois, mille excuses pour les couleurs d'outre-espace ! En IR, la plupart des tissus sombres ou noirs apparaissent clairs (ici rouges), parce qu'ils rayonnent dans cette partie normalement invisible du spectre. Je notre d'ailleurs sur cette image un phénomène amusant : alors que tous les japonais ont naturellement les cheveux noirs, y compris en IR couleur, ceux d'Hija-san (troisième personne en partant de la gauche) sont pourpres... et je sais pourquoi, parce qu'il en va de même pour ma femme : c'est le signe d'une coloration, destinée à cacher l'apparition des premiers cheveux blancs ! Démasqué, l'imposteur 
       
      On repasse en mode normal (j'ai soudain noté la présence des filtres, il était grand temps) pour la suite du reportage : la nuit tombe, on s'installe...

      Révisons les forces en présence : coté observateurs visuels, nous avons donc des binoculaires APM150ED (l'étendoir à linge, au premier plan à gauche), un dobson Flextube 350 goto (au fond) et un C11 (au milieu à droite). Coté imageurs, nous avons un C8, un Seestar et plusieurs lunettes de diamètres 60 à 80mm, équipées de leurs cameras rouges, ventilées et cylindriques (j'y connais rien, ça se voit, non ?). En fait, la plupart des astrophotographes sont installés hors champs, sur le parking situé en contrebas du nôtre. Nous ne nous sommes pas mêlés à ces individus, je rappelle aux distraits qu'ils puent (si vous voulez savoir pourquoi, la réponse est au bistrot. J'ajoute qu'étant dans une zone non-asphaltée, ces gens sortent de l'oeucumène et s'exposent à des attaques d'ours féroces. Après l'hivernage, ils ont bien les crocs).
       
      Intermède culturel : L'énorme nain jaune avec un bâton de marche, au loin, est un dieu du voyage (normalement ils sont deux, j'imagine qu'ils n'avaient plus le budget pour l'autre). Il invite les visiteurs à se taper la tétrachiée de marches de l'escalier de montagne qui mène au shrine (hors champs, très haut sur la droite). Vous aviez remarqué le Tori ?
       
      On plonge au coeur de l'action !

      Ce n'est pas évident mais comme l'indique le rouge issu de ma frontale, il fait déjà presque nuit !
       
      Un peu plus tard, je me relaxe sous l'oeil (de poisson) narquois de mon p'tit Sony Nex... on n'est pas bien, là, détendus du flan ?

       
      Vers 3h du matin, le lever de la Lune (et de Saturne) referme un très plaisant chapitre de ma vie d'astronome exilé au japon. Mais je ne saurais conclure ce post ainsi, vous n'êtes pas venu(e)s pour subir ma loghorrée textuelle, mais pour les astrophotographies promisent par la catégorie... Donc, place aux oeuvres !
       
      J'entame les hostilités avec Messier 20.
      C'est une image qui mixe deux photographies de 20 minutes de poses chacune (120x10s) : une série sans filtre, pour récupérer un max de données dans le bleu, l'autre avec, pour affiiner les étoiles et bien saturer dans le rouge.

       
      En visuel (je vous fais le compte-rendu d'observation dans la foulée, c'est fromage et dessert !) aux 150ED : les nébulosités principales (en rouge) sortent beaucoup mieux avec un filtre UHC que sans. Les chenaux sombres sont bien visibles.
       
      A suivre !
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