xavierc

Nuit du 3 au 4 mai 2022

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Dobson Strock 254/1200
Au milieu du jardin de la maison à Fors dans les Deux-Sèvres

4 dessins : 9962 à 9965.

Je démarre mes observations à 23h pétantes, avec les lumières du village éteintes, sauf la façade de la mairie.
Il fait bon. Les bruissements des insectes agitent les herbes autour.

Je pointe des galaxies du Lion dont M95.

Observation 9962 : M95.
A 109x la galaxie montre son centre considérablement faible à faible.
A 150x le halo très faible semble arrondi en vision indirecte.
Elle est diffuse, c'est dur de la décrypter, la barre est incertaine.
M95obs9962.jpg

Je suis déjà fatigué à 23h30.

Observation 9963 : NGC3412.
Située dans le voisinage de M95 et de M105, elle est facilement vue à 75x.
Son centre considérablement faible contraste avec le reste très faible à 150x.
Son allongement soupçonné à 75x est confirmé à 150x en vision indirecte.
J'y note aussi des nodosités à la limite VI5.
NGC3412obs9963.jpg

Une chouette effraie se fait entendre.

Observation 9964 : NGC3428 et 29.
Ce duo est délicat : NGC3428 est vue condensée en vision indirecte VI1 à 2, tandis que NGC3429 est à la limite VI5 et diffuse à 150x.
La turbulence est moyenne de 3 à 5 à ce grossissement.
NGC3428_9obs9964.jpg

J'entends un hibou au sud à 23h45.

Je poursuis sur des galaxies de la Vierge : M60 et la supernova de sa voisine NGC4647.

Observation 9965 : M60, NGC4647 et sa supernova 2022hrs.
M60 domine le groupe, assez brillante, très diffuse, subtilement bleutée à 75x.
A 150x NGC4647 est faible, et sa supernova 2022hrs, raison principale de cette observation, est considérablement faible, facile dès 75x, même plus facile que le noyau de M60. Elle donne à sa galaxie hôte l'impression d'avoir un double noyau.
M60_NGC4647_SN2022hrs_obs9965.jpg

L'odeur d'une fumée se répand dans l'air ambiant et diffuse la lumière de la mairie.
Je note des bruits de circulation loin au nord au moment de remballer à 0h40.

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Tu bosses trop Xavier :) faut ménager la bête ;)

Bonne soirée,

AG

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Qu'est-ce que tu entends pas « considérablement faible » ? Pour moi ça veut dire que c'est vraiment très faible, mais ensuite tu dis que la supernova est facile... (Le dictionnaire dit : en grande quantité, beaucoup. Donc beaucoup faible.)

 

J'avais observé la supernova la veille et je trouvais qu'il y avait une galaxie près de la supernova et non qu'il y avait une supernova près de la galaxie, tant elle était facile en effet.

 

Plus que trente-cinq dessins ! Avec toutes les galaxies de printemps, ça devrait le faire ! :)

Modifié par Bruno-

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Il y a 10 heures, Bruno- a dit :

Qu'est-ce que tu entends pas « considérablement faible » ?

 

Je ne sais plus si c'est le Deep Sky Field Guide adossé à l'Uranométria ou un autre livre sur le catalogue NGC qui avait présenté cette échelle de brillance, mais je l'ai utilisée depuis cette époque.

L'échelle complète est :

 

extrêmement brillant

très brillant

brillant

considérablement brillant

assez ou plutôt brillant

assez ou plutôt faible

considérablement faible

faible

très faible

 

puis les 5 échelles VI1 à 5 de Ciel Extrême pour la vision indirecte, les niveaux au-dessus sont en vision directe

VI1 Objet vu en vision indirecte uniquement, 100% du temps

VI2 Objet vu en vision indirecte uniquement, 75% du temps

VI3 Objet vu en vision indirecte uniquement, 50% du temps

VI4 Objet vu en vision indirecte uniquement, 25% du temps

VI5 Objet vu en vision indirecte uniquement, pendant au plus 10% du temps

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Il y a 11 heures, ALAING a dit :

Tu bosses trop Xavier :) faut ménager la bête ;)

 

Il y a 11 heures, serge vieillard a dit :

oui, cela est considérablement pas raisonnable, vraiment xD

 

Qu'est ce que je devrais dire après 5 nuits d'affilée où j'ai observé cette semaine! 9_9

Bon, j'ai réussi à dormir à chaque fois 3 heures avant et la séance durait 2h hormis hier de 1h à 4h30.

 

Par contre du coup le lendemain matin je passais ma demi-heure habituelle entre petit déjeuner et départ au travail à recopier mes notes de ces nuits au lieu de continuer de remettre au propre mes anciens dessins, du coup j'ai publié tout ce que j'ai recopié.

Je dois en mettre un coup ce week-end pour reprendre de l'avance sur les dessins par rapport aux CROAs!

Modifié par xavierc
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Il y a 3 heures, xavierc a dit :

1h à 4h30

4h30... Mais il fait jour o.O (?).

L'autre nuit, la semaine dernière, je m'étais replongé dans les dentelles lorsque subitement je les ai vues pâlir, s'affadir, puis disparaître : il était 3h30, le ciel s'éclairait déjà, à l'est...

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il y a 4 minutes, Vesper a dit :

4h30... Mais il fait jour o.O (?).

 

N'oublie pas que nous habitons presque à l'opposé au niveau longitude, toi en Alsace et moi sur la façade atlantique.

Il fait donc jour plus tôt chez toi, et en plus comme tu es plus au nord la nuit est plus courte (et pas totale, j'avais ça sur Paris en période de solstice).

Bon cette nuit à 4h30 le crépuscule astro était terminé mais le nautique pas encore arrivé, et je pointais à l'opposé en plus

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il y a 6 minutes, xavierc a dit :

Il fait donc jour plus tôt chez toi, et en plus comme tu es plus au nord la nuit est plus courte

...Que d'injustice(s) ! o.O Je mesure à quel point tout a été mûrement réfléchi dans le choix de ta nouvelle localisation !

Merci pour ce rappel et bravissimo pour tes nuits-marathon, ô homme qui maîtrise ses cycles de sommeil ! :)

 

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Il y a 6 heures, xavierc a dit :

Je ne sais plus si c'est le Deep Sky Field Guide adossé à l'Uranométria ou un autre livre sur le catalogue NGC qui avait présenté cette échelle de brillance, mais je l'ai utilisée depuis cette époque.

L'échelle complète est :

 

extrêmement brillant

très brillant

brillant

considérablement brillant

assez ou plutôt brillant

assez ou plutôt faible

considérablement faible

faible

très faible

 

Ah oui, c'est un extrait des abréviations utilisées pour les descriptions du NGC. On les trouve dans ce fichier : http://cdsarc.u-strasbg.fr/ftp/cats/VII/118/ReadMe , note (3), mais il n'y a pas l'échelle en question. Burhnam utilise aussi ces abréviations (page 101), et lui non plus ne les met pas en ordre.

 

 

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c'est marrant, j'aurai mis "considérable" entre "très" et " extrêmement".

le terme me semble plus fort que "très"

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Il y a 3 heures, serge vieillard a dit :

c'est marrant, j'aurai mis "considérable" entre "très" et " extrêmement".

le terme me semble plus fort que "très"

Comme c'est un allemand émigré en angleterre qui a établi l'échelle pendant le XVIIIème siécle au demeurant, "considerably" veut sans doute dire "significatif" et pas plus (même encore actuellement). Tiens, je ne devrais pas être en train de faire de la traduction là ? ;) (inside joke pour les Astro-Dessinateurs)

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Ha oui, significatif serait mieux adapté dans l'échelle de valeur - encore que. Délicat les trucs du genre plus/moins... Moi j'aime bien foutrement faible, faiblouyard, mou du genou, hypothétique, sur le fil du subjectif, fantomatique (quoi que certains voient des fantômes quand d'autres n'en ont jamais vu). Bref, ce ne sont pas les qualificatifs qui manquent, juste de les ordonner selon un échelle et en ce sens, celle de ciel extrême est fort valable car clairement graduée - bien que je ne l'utilisasse point.

Yann, au boulot - quel boulot de malade.......xD

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Dans mon vieux Harrap's "considerably" peut être traduit, suivant le contexte, par "nettement". Ce qui donnerait "nettement brillant" (et me parle considérablement mieux xD).

 

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Vesper : ah, voilà qui résout la question ! L'anglais est une langue plus difficile et plus nuancée qu'on pourrait parfois le croire...

 

Concernant "fantomatique", pour moi ça veut dire un truc précis : on ne le voit pas (en vision directe), on le devine (en vision décalée), mais c'est là, l'objet a une présence. Alors qu'on ne le voit pas : comme un fantôme. Cas typique : la nébuleuse de la Tête de Cheval. au 495 mm quand j'observais depuis mon village (en rase campagne elle était moins difficile).

 

Mais c'est vrai que je n'ai pas tellement de vocabulaire pour mes descriptions et ça m'intéresse de connaître vos expressions. Je sais que Yann avait fait un article à ce sujet dans un très vieux "Ciel Extrême", je ne sais plus à quel numéro.

Modifié par Bruno-

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    • Par Benjamin Poupard
      L’histoire dans laquelle vous allez entrer est certainement une histoire que l’on peut qualifier de fantastique ! Pour preuve, vous y traverserez le Mordor, y croiserez un Grand Ancien, et il arrive même qu’on y mange des madeleines ! Mais c’est pourtant bien une histoire d’étoiles. Et elle commence avec… une liste !
       
      Peut-être que vous aussi, vous tenez une liste de trucs à vivre au moins une fois dans votre vie ? Comme, vous savez, visiter le Machu Pichu … ou manger de la purée avec les doigts. L’astronome qui sommeille en moi tient également une telle liste, d’ailleurs assez longue. Dans cette longue liste, j’ai déjà pu cocher “observer une éclipse totale de Soleil”, “observer une pluie d’étoiles filantes”, “voir la lumière zodiacale”, et d’autres trucs plus exotique comme “voir Triton” ou “dessiner une supernova”... Mais la case “aurores boréales” restait encore à cocher !
       
      Pas la case la plus facile à remplir, soit dit en passant, puisque pour des raisons mêlant géographie et magnétisme terrestre, les aurores restent rares aux latitudes qui sont habituellement les miennes, obligeant alors à envisager de voyager plus vers le nord. Il arrive toutefois qu’en période d’intense activité solaire, on arrive à en photographier quelques bribes rougeoyantes jusque chez nous. Mais voilà, de mauvais concours de circonstances ont fait que je n’avais jamais réussi à photographier une aurore boréale … jusqu’à cette soirée du 10 mai. 
       
      Mais je me perds déjà, et commence mon histoire par la fin !
       
      Il faut donc remonter le fil de cette histoire, revenir quelques heures en arrière, au matin de ce 10 mai, et surtout jeter un oeil à 150 millions de kilomètres d’ici : c’est en effet à la surface du Soleil que tout commence.
       
      Et en ce moment, notre Soleil est sacrément vénère ! Suivant un cycle de 11 ans, il est actuellement en période de maximum d’activité. Installée sur mon téléphone, mon appli de monitoring solaire (oui oui, pour les non-astronomes, sachez que ça existe) me tient constamment au courant des sautes d’humeur de notre étoile. Et depuis le début de la semaine, je reçois des “X-ray alerts” à un rythme particulièrement soutenu. En cause, une tache solaire particulièrement active, baptisée AR3664, qui balance allègrement des grosses bouffées de plasma (autrement dit un joyeux mélange de protons et d’électrons baignés par des champs magnétiques  - je vous la fais courte) dans l’espace !
       
      Un peu plus tôt dans la semaine, pas moins de six bouffées de plasma ont quitté la surface du Soleil en une journée … Expulsées à une vitesse qui avoisine les 1000 km/s, elles doivent rencontrer la Terre quelques jours plus tard.
       
      Ce vendredi matin, les bouffées de plasma sont encore à quelques millions de kilomètres. Sur Terre, et plus particulièrement dans mon jardin, il fait beau. Et en dehors de quelques mauvaises herbes à arracher, je n’ai pas grand chose à faire … J’installe donc la lunette entre les rosiers et le séchoir, je sors le filtre de Herschel, une caméra et me prépare à faire connaissance avec AR3664.
       

      Le Soleil, photographié à la L100/900, équipée d'un Herschel Baader, avec une QHY 178MM
       
      Il faudrait avoir oublié de mettre le filtre de Herschel pour ne pas la voir (conseil : ne faites pas ça.). Car, oui, AR3664 est énorme !

       
      Petite parenthèse en passant : au-delà d’une certaine taille et un certain degré d’activité, il ne me semblerait pas irraisonnable que les taches solaires se voient attribuer un nom en lieu et place de leur numéro. Un peu comme on le fait sur Terre pour les cyclones et les tempêtes. D’ailleurs, je me lance ! Et c’est en fouillant dans le bestiaire des monstres de la littérature fantastique, en traversant l’imaginaire lovecraftien, que je tombe sur la créature qui incarne au mieux ce monstre solaire… Chtugha. 
       
      “Cthugha est décrit comme une entité liée au feu et à la chaleur, émergeant des abysses incandescents de l’univers. Ses origines sont enveloppées de mystère, mais il est souvent associé à des phénomènes cosmiques tels que les étoiles en fusion et les incendies célestes.” MAIS OUI !!!Dans l’oculaire, ce que je vois, c’est exactement ça : un véritable monstre aux ramifications multiples évoluant au milieu du feu solaire, qui pourrait engloutir plusieurs dizaines de planètes Terre ! Va pour Cthugha !
       

      AR3664, photographiée à la L100/900 + Barlow x3, équipée d'un Herschel Baader, avec une QHY 178MM
       
      Un peu plus tard dans l’après-midi, je pars pour une nouvelle séance d’observation, mais cette fois derrière le Coronado du planétarium. Cthugha est toujours aussi en colère : ses yeux me dardent de rayons incandescents ! Au même moment, mon appli me signale d’ailleurs qu’une nouvelle éruption vient d’avoir lieu, là, juste sous mes yeux ! A cet instant, la colère du Soleil se manifeste un peu partout, à sa surface sous la forme de taches brillantes, sur son pourtour sous la forme d’immenses protubérances. J'emmagasine les images, qui occuperont quelques soirées pluvieuses.
       

      Le Soleil au Coronado 70, photographié avec la QHY 178MM, et une turbu assez dingue ...
       
      Pendant ce temps, le plasma fumant de Cthugha touche bientôt au but. De retour à la maison, je constate d’ailleurs que la fièvre s’empare des groupes astro sur les réseaux sociaux : “la tempête solaire n’est prévue que pour la fin de la nuit, mais tenez vous prêts, chargez les batteries de vos appareils-photo, videz les cartes-mémoires et prévoyez une réserve confortable de madeleines, car on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise !”.
       
      Observation solaire le matin, observation solaire l’après-midi : la besace à images est déjà bien pleine. Mais y ajouter une photo d’aurore boréale, ce serait la cerise sur la madeleine.
       
      Je prépare mon matériel, et croise les prévisions météo terrestre avec les dernières infos concernant la progression de la tempête afin de caler un point de chute : ce sera près de Rocquigny, en pleine Thiérache.
       
      Pour ceux qui ne connaissent pas, la Thiérache, c’est la Terre-du-Milieu-de-Nulle-Part, c’est l’équivalent ardennais du Mordor ; il suffit juste de remplacer la tour de Sauron par des éoliennes.
       
      C’est d’ailleurs au nord de Rocquigny, au pied de l’une de ces éoliennes que j’installe mon pied-photo. Histoire de prendre la température, je lance une première pose mal cadrée, plein nord, et … l’écran est déjà tout rouge ! La soirée commence à peine, et j’ai déjà coché une case supplémentaire de ma liste des trucs à vivre au moins une fois ! J’ai photographié une aurore boréale !
       

       
      Alors que Jérémy, puis Geoffroy et Stéphanie arrivent, l’aurore s’impose comme une évidence. Pour être plus précis, comme une sorte de lueur crépusculaire intense, à ceci près qu’elle est au mauvais endroit et au mauvais moment.
       
      Puis sonnent les douze coups de minuit (bon, on n’a rien entendu, rapport au bruit des éoliennes), et c’est à ce moment que la soirée a brusquement basculé dans quelque chose qui n’était pas du tout prévu : soudainement, le faux halo crépusculaire s’élève et devient de plus en plus brillant, et en une poignée de minutes, se structure en colonnes de lumière qui atteignent presque le zénith ! Sur les écrans de nos appareils-photo, c’est un feu d’artifice coloré ! A l’oeil nu, les couleurs s’estompent (on devinera par moments quelques nuances rouge, vertes ou bleues), mais le spectacle se déploie en format panoramique.
       

       
      Et me revient cette impression, que j’avais ressenti lors de l’éclipse totale de Soleil en 2006 : les aurores boréales sont certes formidablement photogéniques, mais le cadre étriqué de la photo nous prive de la dimension immersive du phénomène : comment rendre la majesté de ces piliers de lumière qui se dressent devant nous comme les tours d’une cathédrale occupant la moitié du ciel ?
       
      En plus du téléphone, j’avais emmené avec moi mes jumelles “hiboux”, des 2X50 à très grand champ, qui permettent de détailler finement ces piliers, et d’observer leurs lentes translations. C’est beau, c’est grandiose, c’est … incroyable (adjectif utilisé plusieurs centaines de fois ce soir-là ; Jérémy lui préférant toutefois l’expression “mais qu’est-ce qui se passe !”).
       
      Par moments, les colonnes de lumière semblent converger au-delà du zénith, et se livrent à une danse curieuse : les traits de lumière apparaissent, convergent et disparaissent aussitôt, parfois en quelques secondes ! Ce phénomène, s’il porte un nom, reste le plus surprenant de cette soirée !
       

       
      Un peu avant 3h du matin, la tempête retombe, alors que Geoffroy et Steph nous quittent. Malgré la fatigue, Jérémy et moi profitons jusqu’au bout du spectacle … qui redémarre de plus belle ! Et qui se poursuivra jusqu’à se mélanger avec les lumières de l’aurore terrestre, marquant la fin de cette soirée … incroyable !
       

       
      Et alors que Cthugha continue de souffler sur nos têtes, je réalise que je vais pouvoir cocher une case supplémentaire dans ma liste : ce soir, j’ai … vu … une aurore boréale !
       
      --------------------------------------------------------------------------------------------------------------
       
      Les images d'aurores ont été réalisées avec un Google Pixel 7Pro, en mode "astrophotography"
       
      Vous pouvez également jeter un oeil sur le time-lapse de cette magnifique soirée (n'en jetez plus) :
       
       
    • Par tosi philippe
      Bonjour à tous, un séjour astro mémorable au centre de Suc en haute Ariège géré par notre fidèle Sébastien et son équipe !
      Les observation du soleil et du ciel profond ont ravi les participants !
      70 personnes ont assisté à diverses conférences sur les galaxies avec des astronomes professionnels comme Vincent Coudé, Dominique Proust etc...
      Nous avons vibré sous une très violente éruption solaire type X-4 responsable des fameuses aurores boréales qui ont illuminé le ciel du Sud de la France, ...une féérie pyrotechnique venue de l'espace !
      Images solaires réalisées avec une VAF 150mm F/7 APO Lichtenknecker + modif PST + BF-15 + barlow 3x
      Phil : photoastro.com

      Circumpolaire de 50 min avec Nikon D7500 à 2200 iso + 20mm F/5.6
       

       
      AR3664  offband + bombes d'Ellerman (petits points blancs)
       

       
      Le 9 Mai à 11H26 locales, le flare X-4 responsable des aurores :
       

       
      10 minutes avant...
       

       
      La gigantesque protubérance du 11 Mai
       

       
      Les piliers...
       

       
      La protubérance du 10 Mai 
       

       
      Phil : photoastro.com
       
    • Par BobSaintClar
      Chers ami(e)s complètement à l'Ouest,
       
      J'ouvre un Post, que j'alimenterai à mesure pour éviter l'indigestion, consacré à la dernière édition de la Deep Sky Star-Party d'Aichi (les japonais l'appellent la DSP, sans doute parce que la Deep SS party n'attire pas le même public ). Pour celles et ceux qui fréquentent les publications du groupe de tordus "Jumelles et Binoculaires, le ciel en vision 3D", j'ai déjà assisté à cet évènement en 2019.
       
      Ces dernières années, la Covid a rayé plusieurs rassemblements amateurs japonais des tablettes : RIP, les éditions 2020-2023 de la DSP ! Comme elle n'accueille que 60 participants et nécessite une invitation, vous n'êtes jamais sûr d'en être. Je fus donc aux anges lorsque mon nom (Djanne-Ruisse-San, ou parfois Jeong Grui) est sorti du chapeau ! Du Vendredi 10 au Dimanche 12 mai, j'ai eu la chance et le privilège de rejoindre 59 autres élu(e)s à l'observatoire municipal de la forêt de Soboe, que Google traduit par "Centre d'échange d'expériences forestières". Selon votre niveau de japonais, vous pouvez donc venir si vous aimez observer les étoiles, ou si vous sortez avec un ours.
       
      Contrairement à ce que vous supputez, je suis venu en tant qu'astronome amateur ! Pour remettre votre curiosité sur les bons rails et ne pas saturer les ondes, je me contenterai d'une première photographie : aussi incroyable que cela puisse paraître (encore qu'avec les derniers posts de la section Astrophotographie, vous devriez m'accorder plus de crédit), nous avons observé les signes lointains de l'immense aurore boréale qui embrase les ciels polaires... à 35,1° degrés de latitude Nord ! Il a fallu que je vienne au Japon pour voir ma première aurore, après un demi-siècle de vie en France ? C'est vraiment n'importe quoi 
       
      Cette image est un panorama horizontal à 360°. Le Nord est au centre :

       
      A très bientôt pour la suite (j'ai une bonne centaine de photos à revoir/classer/légender et adapter au site) !
    • Par Gildas974
      UN AMAS GLOBULAIRE ET UN AMAS OUVERT : NGC 3201 et NGC  6025
       
       
      Bonjour à tous,
       
      Les nuits pures et sèches défilent désormais sur le département réunionnais....que c'est bon !
      Voici deux observations effectuées ce week end et pas plus tard qu'hier. 
       
      NGC 3201
      C'est bel amas globulaire situé dans la constellation des Voiles. Voici une petite carte : 
       

       
      L'amas est peu dense et affiche une magnitude de 7m. Autant dire qu'il n'offre aucune difficulté à être résolu au C11.  
       

       
       
      NGC 6025
       
      Hier, ce fut la lunette FC100 qui fut de sortie pour contempler un joli amas du sud : NGC 6025. Il se situe dans la constellation du Triangle austral. 
      Sa forme  quelque peu sinueuse lui vaut une allure très esthétique. Les principales composantes de l'amas sont blanc bleutées.  
       

       
      Voici le dessin réalisé à l'aide d'un oculaire de 40mm essentiellement couplé à la lunette Takahashi FC100. 
       

      La suite de la soirée fut consacrée à la contemplation passive de l'amas des Bijoux, mais aussi de ce monstre Oméga du Centaure que je n'ai de cesse de visiter à cette période de l'année...
       
      Enjoyyyy the sky !
       
      Gildas
    • Par Adamckiewicz
      Quelques dessins issus des observations trop rares mais fort riches du printemps!
       
      Une soirée du 6 mars dans des conditions médiocres, avec pour commencer un aperçu de Pons Brooks au T150 entre les lampadaires, 
       
      Puis après l'extinction des feux,  M97 au 400, avec deux étoiles en vision indirecte <50% :

       
      et la baleine avec le baleineau, laissant apparaitre de multiples nodosités en grossissant correctement :

       
      Ensuite, nuit en montagne au col d'Issarbe, le ciel se découvrant après une journée très couverte, laissant un ciel clair mais très humide. Le ciel semblait très stable mais impossible de grossir, et une perte de transparence trop pénalisante pour mon programme de petites galaxies...

       

       
      On commence avec C/2023 A3 Tchansinchan qui croise devant NGC 4904 :
       

       
      et plus en detail :

       
       
      Quelques galaxies ensuite :
       
      La crosse de Hockey :
       

       
      et NGC 4559 :
       

       
      Enfin, la fameuse nuit du 10 mai, au club de Monein, marqué évidemment par l'aurore boréale qui nous a retournée de l'oculaire !!! :

       
      pose automatique de 3s au téléphone :

       
      une version retraitée pour essayer de rendre la vision réaliste :

       
      Et M64 malgré tout , dans le halo rosâtre du fond de ciel :
       

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