chantepierre

Réduction 1:10 pour crayford, imprimée en 3D, à très faible coût

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Bonjour,

 

Je me permets de partager ici le projet de mon ami @EleusisT, un réducteur 1:10 à train épicycloïdal imprimable en 3D.

 

https://www.printables.com/fr/model/501591-crayford-focuser-reducer-110

 

Je l'avais installé sur mon petit dobson il y a quelques semaines déjà mais ai pu profiter des nuits du causse noir pour vraiment l'essayer (et le faire essayer).

La technicité repose sur l'impression des deux roulements planétaires à denture en chevrons, qui bénéficient beaucoup d'une buse fine (0.2mm, ou 0.3mm), et d'un assemblage (détaillé sous forme de texte explicatif sur Printables.com) rigoureux. Les légers défauts d'assemblage, dans mon cas, sont compensés par une patte de liaison souple à ma cage secondaire, visible sur cette image. Une fois cette patte proposant un peu d'absorption des défauts mécaniques installée, nous trouvons la mise au point manuelle extrêmement douce.

 

Un autre prototype était installé sur le strock 300 d'un ami non loin de nous aux nuits du causse noir, assemblé par mes soins avec plus de difficulté, et quelques personnes ont pu constater à quel point la qualité d'assemblage influait sur la sensation. Nous avons fini par sortir les limes et autres outils et sommes parvenus à l'ajuster, mais un assemblage initial correct semble essentiel.

 

capture-decran-2023-06-20-a-162513.webp

 

Voilà pour ce partage initial : notre objectif est l'accessibilité (financière) de ce genre d'accessoires bien pratique. Ce réducteur pour crayford, à notre sens adapté à l'observation visuelle, coûte environ 1€ à réaliser sous réserve d'accès à une imprimante 3D bien réglée.

 

Nul doute que vous aurez des idées pour l'améliorer : la licence choisie par @EleusisT vous autorise à le faire et à publier vos modifications. (Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International License (CC BY-NC-SA 4.0)). Serge Vieillard nous a déjà proposé une piste d'amélioration avec ressort conique poussant une bille acier pour supprimer le jeu dû à l'impression 3D, qui ne gêne pas l'usage mais fait que le petit bouton "bloblote" un peu.

 

Bonne journée,

Lucas

 

 

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Bravo pour la conception et merci pour le partage. J'aurais bien aimé tester mais je n'étais pas aux NCN cette année.

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    • Par Cyrille Thieullet
      Bonjour,
       
      Je vous partage un doc qui résume les derniers tests de collimation que j'ai fait sur ma FSQ 106 ED en utilisant WinRoddier.
      Il y a les liens vers tous les fichiers ser de mesure pour celles et ceux qui voudraient s'amuser avec.
       
      http://www.astromist.com/tmp/fsq106/20240518_Colimation_FSQ106.pdf
       
      La difficulté avec cette lunette est d'ajuster la collimation tout en ajustant le positionnement de la distance de la lentille frontale avec celle de derrière pour minimiser l'aberration de sphéricité. Et sans avoir essayer de modéliser la chose, la précision de réglage pour annuler l'abberation sphérique me semble être de l'ordre de quelques  dizaine de millième de millimètres. C'est à dire quasiment rien comme mouvement sur les vis de devant et plus un jeu avec l'élasticité de serrage...
       
      Peut être que d'autres ont cette exprience d'ajustement sur cette lunette ? Je suis preneur.
       
      Cyrille
       
    • Par chantepierre
      Bonjour,
       
      Je suis heureux de vous partager notre (asp06, EleusisT, gehelem, Pollux la loutre et moi) tentative de concevoir collectivement une table "XYZ" ou 3 axes pour interféromètre de Bath, imprimée en 3D. En voici quatre, destinées à recevoir un testeur que Pollux nous a fabriqué. Après une sacrée quantité de prototypes, je considère le modèle viable, même si l'assemblage (45 minutes) pourrait être amélioré.
       

       
      Le testeur que Pollux a fabriqué en petite série en intégrant nos demandes et suggestions est un combiné Foucault + Ronchi + Bath, avec capot anti-poussières pour le Bath (ahem).
       

       
       
      Pourquoi encore un modèle ? Il existe déjà celles de Dale Eason et Gr5
       
      Ce modèle n'utilise que de la quincaillerie métrique (3 tiges M4, 16 vis M4, une poignée d'écrous M4, 3 vis M3), du plastique, et de la superglue. Pas de paliers, de tiges lisses, d'inserts filetés. La course est assez longue (en gros, 40mm par axe), ce qui est confortable à l'usage, et des poignées amovibles permettent une prise en main facilitée. La seule difficulté est que les axes étant imprimés, il faut connaître sa machine, bien déshydrater son filament, et idéalement imprimer un test de tolérance (j'en fournis trois différents) pour sélectionner le jeu de pièces à imprimer. Il y a un pas Kodak sur la pièce du bas de l'axe X pour la monter facilement sur un trépied.
       

       
      Les pièces sont fournies en trois versions tolérancées différemment : un jeu dans les glissières (l'espace le plus fin sur cette image) de 0.07mm, 0.10mm, ou 0.12mm en fonction des machines.
       
      Une fois le filament bien séché, la version à 0.07mm n'a eu aucun souci à sortir de manière répétable à condition de bien préparer les fichiers. Le danger est que le slicer mette la "couture" dans les glissières. Il faut utiliser la fonction de peinture de couture pour peindre les coutures hors des glissières. Je vous conseille d'utiliser du PETG pour sa tolérance aux huiles, car ça tourne évidemment mieux huilé :-) .
       
      Les fichiers de la table sont disponibles sur Printables : https://www.printables.com/fr/model/860316-xyz-platform-for-bath-interferometers
      Et un guide de construction (très sommaire certes, mais bon, ce n'est rien de trop sorcier non plus) est dispo sur Github : https://github.com/Lucassifoni/xyz-table/blob/main/Assembly guide/README.md
       
      J'espère que cela pourra être utile à quelques amateurs de tests.
       
      Bons tests !
       
       
       
    • Par Gilles Pascal
      Bonjour,
       
      ayant récemment testé un objectif photo 500mm stabilisé, j'ai été impressionné par le résultat.
      Je me prends alors à imaginer un montage à lentilles stabilisées, qui viendrait s'insérer dans le chemin optique d'une lunette astronomique, de façon à pouvoir l'utiliser à main levée...
       
      Mais la question est : comment faire ? Est-ce seulement envisageable ?
      Certains parmi-vous ont déjà imaginé/envisagé une telle réalisation ?
      Quel groupe de lentilles faut-il implanter dans le chemin optique ?
      Trouve-t-on des modules tout-faits (lentilles, capteurs, moteurs) pour pouvoir les monter soi-même dans des prototypes d'étude ?
       
      Je détaille ci-dessous tout le cheminement qui m'a conduit à cette réflexion (je devrais plutôt dire transmission  ;o)
       
       
      1) Mes prises de vues avec le 500mm
       
      Ma config :
      Zoom Nikon 200/500mm FD5.6,  réglé à 500mm.
      Autofocus ON
      Plage de mise au point : limitée
      Stabilisateur : ON
      Boitier : D7200 Nikon
      Multiplieur de focale : 1.4
      Focale résultante : 700mm
      FD résultant : 8. à cette valeur, on est à la limite de ce que l'autofocus peut accepter. Il se peut qu'il ne fonctionne pas bien. Et en effet, les prises de vues vont le confirmer.
      De plus comme le boîtier est au format DX, on peut alors considérer que la focale finale obtenue est de 1.5 * 700 soit 1050mm.
       
      Objet photographié : lune du 17 Avril
       
      Réglage boitier :
      ISO fixe : 100
      Vitesse : 1/80s
      Format : RAW
       
      Prise de vue : à main levée bien-sûr
      Heure : 21h20
      Orientation : lune très haute dans le ciel. L'appareil est donc en visée presque verticale, ce qui n'est pas très agréable.
       
      Mais le maintien dans l'axe de la lune est sans doute plus facile que si la visée était horizontale, car le bras gauche qui soutient l'objectif par l'avant, n'a pas à exercer un couple de rappel trop important. En visée horizontale le couple de rappel serait beaucoup plus important et ajouterait davantage de micro-mouvements que devrait compenser le stabilisateur de l'objectif.
       
      Par contre  en visée verticale, la main droite qui tient le boîtier et dont l'index appuie sur le déclencheur, doit supporter tout le poids de l'appareil et rester souple pour ne pas provoquer de crampe par exemple.
       
      J'ai pris 27 images à main levée.
       
      a) Plusieurs problèmes constatés lors de la prise de vues
       
      - la mise au point est très laborieuse : l'autofocus est vraiment à la peine. Lors de l'appui à mi-course du déclencheur, l'autofocus fait de nombreux va-et-vient. Mais lorsque soudainement la mise au point est bonne, j'appuie alors vigoureusement pour prendre la vue. Parfois cela prend plus de temps pour certaines vues.
      Évidemment je pourrais éliminer ce défaut en retirant le multiplieur 1.4. Mais dans ce cas je réduirais aussi la résolution atteinte.
       
      - Tentative de prise de vue en live view : on suit l'image alors directement sur l'écran arrière du boîtier.
      Problème : on n'est pas capable d'apprécier aussi bien la mise au point qu'à travers le viseur optique. Des vues sont floues, il faut alors les rejeter.
       
      Autre possibilité : On bloque la mise au point en manuel.
      Malheureusement elle bouge légèrement. Je pense que je n'ai pas encore bien la maîtrise de ce zoom qui requiert un certain apprentissage.
       
      L'autre souci dans ce type de prise de vue, ce sont les sollicitations importantes que subit la mécanique du boitier. J'aurais pu prendre 100, voire 300 images, mais l'idée n'est pas de faire usage du boîtier Nikon comme d'une caméra astro pour le planétaire, comme on fait en prenant des centaines d'images. Car on éprouverait alors sérieusement la mécanique de l'obturateur et du miroir.
       
      b) Traitement :
      i) PIPP
      - Cropp avec centrage sur lune pour réduire la taille des images.
      - export en Tif pour traitement ensuite dans Autostakkert 3.
       
      ii) Autostakkert :
      - drizzle : 3x
      - dans la fenêtre de visualisation, en passant en revue les 27 images, on voit qu'il y a de la rotation de champ, car à main levée, on bouge imperceptiblement. Et cela se voit parfaitement dans Autostakkert. L'avantage avec Autostakkert, c'est qu'il est justement capable de compenser la rotation de champ entre chaque vue. Un régal de la savoir à l'avance.
      - toutes les images sont conservées.
       
      iii) registax 6
      Wavelets :
      - réhaussement des contours
      - contraste et luminosité
      Résultat : voir image.
       
      c) Mes impressions :
      - mise en place du setup : 5mn
      - Prise de vue assez tranquille et même excitante car on se dit qu'en si peu de temps de mise en place, on est alors déjà en capacité de saisir un phénomène, ce qui est un exploit avec une focale résultante de un peu plus d'1m. Je me dis alors que je vais attendre le passage d'un avion. Mais malheureusement, après environ 20mn d'attente, les avions me narguent tous en passant parfois tout près, mais jamais devant la lune.
       
      Le traitement avec seulement 27 vues est très satisfaisant. Mais pas à la hauteur de ce que l'on pourrait avoir si l'on avait plusieurs centaines de vues.
       
      En contemplant l'image finale, je voie quand même que je suis bien loin de ce que pourrait faire un tube de 90mm d'ouverture et 1m de focale.
      Mais pour un premier essai c'est déjà satisfaisant.
       
      J'imagine alors une caméra astro montée en lieu et place du boitier Nikon D7200.
      Mais peut-être qu'avec un peu d'entraînement, je devrais pouvoir améliorer l'utilisation du mode live view.
      En lisant le manuel du boitier D7200, je voie qu'en mode miroir relevé, l'autofocus ne fonctionne plus. Il faut donc parvenir à bien verrouiller la mise au point une fois pour toutes aussi.
       
      Je me dis que la solution idéale consisterait à reproduire la mécanique du stabilisateur du Zoom 200/500, dans un tube optique dédié pour l'astro.
       
       
      2) Conception d'un tube optique stabilisé
       
      Une lunette est constituée d'un objectif et d'un oculaire.
      Comment parvenir à stabiliser l'image dans le chemin optique d'un tel instrument ?
       
      Le stabilisateur optique fonctionne comment ?
      Sur le site "les numériques" un schéma montre le principe implémenté dans les objectifs photos nikon :
      https://www.lesnumeriques.com/photo/la-stabilisation-pu101497.html
       
      Extrait :
       
      "C’est le procédé le plus ancien. Il est apparu avec le Nikkor VR 38-105 mm f/4-7,8 en 1994, suivi l’année d’après par le Canon EF 75-300 mm f/4-5,6. Deux gyromètres piézo-électriques détectent les vibrations, et une lentille flottante qui leur est asservie se déplace perpendiculairement à l’axe optique pour rétablir la fixité de l’image.
       
      Ce type de système a depuis connu des progrès importants, par exemple pour permettre de supprimer les vibrations lorsqu’on suit un sujet en mouvement.
       
      Dans ce cas, les capteurs différencient les mouvements volontaires des trépidations qui ne le sont pas, et adaptent en conséquence la stabilisation.
       
      Cette différenciation est évidemment indispensable pour un appareil tenue à main levée. Celle-ci était moins efficace sur les premiers objectifs stabilisés, le gain de stabilité était ainsi moins important.
       
      Le système anti-bougé des zooms Fuji de la série X comme le 18-55 mm ou le 40-150 mm est destiné à supprimer à la fois les vibrations rapides de l’appareil et les mouvements involontaires un peu plus amples, tout en ignorant les mouvements volontaires que le photographe veut imprimer à son appareil, par exemple pour suivre un sujet qui se déplace. Illustration *
      Les objectifs stabilisés sont maintenant bien au point, de telle sorte qu’ils se sont imposés. Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient sans inconvénients par rapport aux objectifs classiques… lorsque ces derniers sont encore en vente. Ils sont un peu plus fragiles, nettement plus lourds et plus encombrants que leur équivalents non stabilisés. On perd aussi, dans le cas de certains zooms, un bon demi-diaphragme sur la plus longue focale. Ils sont également un peu plus chers. C’est bien entendu dans le cas des téléobjectifs que la stabilisation est la plus intéressante."
       
       
      Merci de vos retours,
      Gilles
       


    • Par ngc_7000
      Bonjour
      J'ai ce porte filtre d'occasion mais l'ancien propriétaire a fait une réparation un peu sauvage .
      Les aimants se sont manifestement décollé mais il les a recollé n'importe comment .
      Je souhaiterai respecter le standard du fabricant. Car si je la revend ou je rachète un tiroir , il risque de ne pas coller à cause des aimants mal orienté.
      Grace à cette apli et un smartphone  : https://www.supermagnete.fr/poledetector-app
      On peut connaitre l'orientation de l'aimant
       
      Pouvez vous me dire dans cette configuration , l'orientation des aimants . Attention Les aimants sont en "Bas" (plancher des vaches)
      J’espère que la V2 est similaire à la V1 , car j'ai une V1.
       
      Merci d'avance
       
      Bas à Gauche : Nord/Sud ?
      Bas à Droite : Nord/Sud ?
       

       
    • Par Goofy2
      Bonjour   
       
      Question aux utilisateurs du logiciel "Aladin desktop": https://aladin.cds.unistra.fr/AladinDesktop/
       
      Est-il possible dans le champ stellaire visualisé dans Aladin de montrer tous les objets présents dans le champ et issus de la base de données SIMBAD avec les labels nominatifs correspondants automatiquement affichés ?
      Sur la version Aladin Desktop que j'utilise, on peut faire cercler automatiquement les objets SIMBAD (ou d'une autre base de données) avec des courbes de niveau de luminosité, mais sans les labels nominatifs. Cependant on peut interroger chacun des objets cerclés pour en connaître le nom, puis écrire manuellement avec les outils de dessin proposés le nom de l'objet et une flèche de désignation. Ce serait mieux et plus simple que ce soit fait automatiquement à la demande. Est-ce possible ?
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