Moindrot Sébastien

Mise en station : bigourdan ou king????

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Je voulais juste avoir des impressions par rapport à ces 2 méthodes...quelques renseignements aussi au niveau de la longueur de la méthode, de sa précision, surtout pour King... Pour ceux qui font de la photo...vous utilisez laquelle???

Merci et bonnes obs !!!

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Moi pour la photo, c'est ni l'une ni l'autre.
Le viseur polaire me donne entièrement satisfaction pour ne pas perdre de temps avec ces méthodes.

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C'est franchement quand on ne peut pas faire autrement, mais sinon il faut absolument privilégier le viseur polaire.

[Ce message a été modifié par jmr (Édité le 17-01-2005).]

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Lut

Pour ma part, je peux faire des poses de 15 secondes avec mon apn, mais meme pour cette durée, je pense que le viseur polaire de la Heq5 est trop mauvais. A confirmer qd meme.

Bref.

Je profite aussi de ce post pour demander des liens vers ces méthodes. Et les réponses m'interessent beaucoup aussi

D'avance merci (_8(|)

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Je confirme les dires de JMR et Pitch, au viseur polaire c'est rapide et efficace. Mais tout depends aussi de ta config...

Tu as quoi comme monture ?
Tu as quoi comme focale ?
Tu as quoi comme imageur ?

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Merci pour ces quelques réponses... dommage qu'il n'y ait pas plus de monde pour donner leurs impressions...

Pour tomat : j'ai une cg11 avec un c11, niveau photo j'en suis encore au 50mm

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Je n'ai jamais utilisé la méthode de King. Mais j'ai l'impression qu'elle est forcément plus efficace. Me trompé-je ?

Bigourdan est basée sur la détection de dérives en delta lorsqu'on observe une étoile à l'équateur au méridien (pour corriger la position du pôle instrumental en azimut) puis à l'ouest (ou l'est) pour corriger la position en hauteur.

Or, où est-ce que la dérive en delta est la plus importante ? Près du pôle, bien sûr. Elle est la plus faible à l'équateur.

Donc Bigourdan consiste à attendre une dérive en delta là où elle est la plus petite. J'ai l'impression que c'est une perte de temps. On irait plus vite (donc, à durée égale, on aurait plus de précision) si on surveillait des étoiles proches du pôle, là où la dérive est plus franche, où elle intervient immédiatement. C'est justement le principe de la méthode de King : on suit une étoile très proche du pôle (la Polaire par exemple) et on regarde comment elle dérive (en delta et en alpha tant qu'on y est.)

Du moins si j'ai bien compris. Maintenant, en pratique, est-ce que c'est réellement plus rapide ?...

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Bonjour

Stricto sensu, King est une méthode photographique
Nous l'avions mis en oeuvre vers le milieu des années
1970 sur une monture lourde sur pilier béton : délais
de l'ordre du mois....

Birgourdan est une méthode visuelle d'observation des
dérives; sa mise en oeuvre peut se faire sur une ou
deux nuits...suivant la météo et le moral de l'observateur
et la précision souhaitée

En résumé, ces deux méthodes sont utiles pour la
mise en station définitive d'une monture à poste fixe,
sous coupole et dans un but de poses photographiques
très longues avec un minimum de ratrappages, toujours
nécessaires cependant (pôle réfracté, etc...)

Pour une activité visuelle ou pour des poses CCD courtes
(webcam, etc) une mise en station "simplifiée" et rapide
par viseur polaire ( soignée cependant, il ne suffit pas
de simplement mettre la polaire au centre)
suffit largement pour utiliser les cercles s'ils sont précis
et faire des poses de l'ordre de la minute

Evidemment, si l'on ne voit pas la polaire depuis le site
de l'observatoire.....

king est relativement bien décrite ici : http://www.astrosurf.com/skylink/doc_astro/pratique/king/artstaB.html

Cieux clairs


[Ce message a été modifié par bruno beckert (Édité le 20-01-2005).]

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merci se post m'a interessé aussi. j'utilise bigourdan pour mon mini-équatorial qui fait des photos avec 1 135mm en // de ma vieille lunette de mes debuts 60/700. je vais essayer la methode de King qui a l'air bien plus rapide
chris

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Bonjour à tous.

Tout le monde s'accorde à penser qu'il n'y a pas de perte de temps à faire une collimation. et bien à mon avis il n'y en a pas non plus à faire un bigourdan. Il y a perte de temps si une mauvaise mise en station vous fait rater vos prises de vues ou vous oblige à faire de temps dee poses courts à l'APN. Mes testes m'on démontrés qu'il vaut mieux une acquisition de 2 mn à 400 iso que 2 de 15 sec à 800. Et puis pour faire de l'imagerie nous attendons la mise en température de l'instrument. Pour ceux qui peaufinent leur colimation, vous attendez bien aussi cette fameuse mise en température? alors utilisez ce temps pour faire un Bigourdan. Avec l'abitude ce n'est rien à faire et le conford n'en est que plus grand ensuite. Sur ma CG5, 3 mn de poses sans suivi sont courantes après un Bigourdan.

L'essayer, c'est l'adopter ! ;o)

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Si la méthode de King prend un mois, c'est avec la photo argentique : à chaque itération on doit développer la photo qui montrera la correction à effectuer. Mais avec le numérique et la CCD, il me semble que ça va plus vite ! Et puis, cette méthode a une variante visuelle (voir schéma ci-dessus). Et j'ai l'impression que cette variante nécessitera moins d'itérations que Bigourdan. Mais bon...

Sinon, est-ce que Bigourdan est une perte de temps ? Je dirais que oui si on dispose d'un très bon viseur polaire. Mais ce n'est pas le cas de toutes les montures allemandes bien sûr.

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Mais jamais personne n'a parlé de perte de temps.
Si la visée polaire te donne de très bons résultats, y a pas a développer autre chose.

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bonjour a tous,
perso , j'utilise la methode king sous astrosnap, mise en oeuvre 10 min.
precision: moins de 30" d'arc(resultat donné par astrosnap)
resultat : 2h de pose (cumulées) sans toucher a la raquette pour recentrer avec une webcam (pourtant c'est petit) et a 750mm de focale avec le c8+red.
la monture est une gpdx.
c'est une methode trés efficace qu'il faut exploiter, axel l'explique trés bien dans les fichiers d'aides.
bref c'est un bonheur pour les prises de vues.
et je connais pas d'autres logiciel qui propose cela pour l'instant.
chapeau bas ...
a+
michael

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Je fait une mise en station avec le viseur polaire de la CG5 et je peaufine avec Bigourdan c'est rapide (avec l'abitude) et précis.Je fais celaen début de soirée, en hivers c'est 18h30/19h00 et reviens après le repas. Le suivit et parfait l'étoile teste est toujours dans l'occulaire du C8 (40mm).

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Avec un viseur polaire de vixen GP bien réglé, j'arrive à une précision moyenne d'erreur sur le pôle de 2'30"

Pour faire mieux, Astrosnap + king est effectivement la meilleure méthode si vous avez une webcam. Toutefois, pour obtenir la précision maximale permise par cette méthode, il y a une astuce que je vous invite à consulter sur mon site, rubrique "trucs et astuces" : http://astrovp.free.fr

Bonne lecture !

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Tout dépend de la précision souhaitée.
Si ta monture a un viseur polaire et que tu fais seulement des poses assez courtes et que ca marche, et que ca te convient, ben viseur polaire.
Bigourdan est assez rapide une fois qu'on a compris dans quel sens faire les corrections, mais elle est forcèment limitée en précision dans la mesure où pour peaufiner on doit attendre plus pour voir la dérive et celle ci est de plus en plus affectée par la réfraction atmosphérique, a priori, je dirais que le viseur polaire, s'il est bien réglé, est meilleur.
Pour King, on peut faire une mise en station rapide, notamment en CCD, sans trop se prendre la tête. Ca marche assez bien, surtout après l'avoir fait une ou deux fois et avoir bien noté dans quel sens se faisaient les corrections. Mais c'est surtout pour un instrument fixe que ca sert à quelque chose. En photographie aussi, il m'a fallu moins de deux nuits pour mettre en station le Schmidt de Calern de cette façon. A la fin, on suivait une heure et les images étaient rondes, correspondant à un calage à quelques dizaines de secondes d'arc (et 2/3 10ème de mm sur le mouvement de la base du télescope).
Sinon quand on veut mettre un instrument fixe en station, la meilleure manière consiste à faire un modèle de pointage, qui donne comme paramètres l'erreur en X et en Y sur le pôle. Il y a maintenant beaucoup de logiciels qui font ca (audela, PRISM, CCDsoft, etc...).
Alain

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Justement concernant le modèle de pointage, ceux qui ont le SkySensor2000 utilisent-ils cette fonctionnalité pour mettre en station ?

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Bruno,

"Bigourdan est basée sur la détection de dérives en delta lorsqu'on observe une étoile à l'équateur au méridien (pour corriger la position du pôle instrumental en azimut) puis à l'ouest (ou l'est) pour corriger la position en hauteur.

Or, où est-ce que la dérive en delta est la plus importante ? Près du pôle, bien sûr. Elle est la plus faible à l'équateur.

Donc Bigourdan consiste à attendre une dérive en delta là où elle est la plus petite. J'ai l'impression que c'est une perte de temps. On irait plus vite (donc, à durée égale, on aurait plus de précision) si on surveillait des étoiles proches du pôle, là où la dérive est plus franche, où elle intervient immédiatement. C'est justement le principe de la méthode de King : on suit une étoile très proche du pôle (la Polaire par exemple) et on regarde comment elle dérive (en delta et en alpha tant qu'on y est.)"

Es-tu sûr de ce que tu as écrit ci-dessus? La dérive en delta maximum au pôle, ça m'a particulièrement dérangé (intellectuellement j'entends). J'ai ouvert l'annexe B du livre de Michael Covington "astrophotography for the amateur", où un calcul des effets de la mise en station sur la dérive et la rotation de champ est réalisé à l'aide des triangles sphériques. Je te livre les conclusions de cette analyse (pôle céleste fictif: c'est le pôle de mise en station):

- lorsque l'objet, le pôle céleste vrai et le pôle céleste virtuel forment un angle droit, la dérive en delta est maximum et la rotation de champ est nulle

- lorsque l'objet, le pôle celeste vrai et le pôle céleste fictif sont alignés, la dérive en déclinaison est nulle et la rotation de champ est maximum

- la dérive en déclinaison est à peu près indépendante de la déclinaison jusqu'à environ +/- 80°; ELLE DIMINUE DRASTIQUEMENT VERS LES POLES

- la rotation de champ augmente lorsque la déclinaison augmente; à +/- 60°, sa valeur est deux fois plus grande qu'à l'équateur céleste et elle augmente encore plus aux pôles.

[Ce message a été modifié par scc (Édité le 20-01-2005).]

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C'est un peu hors sujet, mais je dirais viseur polaire. Un simple chercheur aligné à chaque fois sur l'axe horaire (ca prend 1mn), on vise le pole celeste avec une bonne carte (il y a une petite étoile pas loin de la polaire, je prolonge 1 fois, je tourne à 45° et re deux fois...) Ca explose les methodes classiques et ca prend 5 min lorsqu'on est pas en forme!

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« - lorsque l'objet, le pôle céleste vrai et le pôle céleste virtuel forment un angle droit, la dérive en delta est maximum et la rotation de champ est nulle »

Voilà une phrase que je comprends très bien. Pour une déclinaison donnée, et pour un astre au méridien, la dérive en déclinaison est effectivement maximale quand le pôle du télescope est à 90°. C'est pour ça qu'on teste la dérive en déclinaison au méridien pour ajuster l'azimut du pôle instrumental. OK.

« - lorsque l'objet, le pôle celeste vrai et le pôle céleste fictif sont alignés, la dérive en déclinaison est nulle et la rotation de champ est maximum »

Pareil. Pour un astre au méridien, il n'y a plus de dérive, donc on peut passer à la deuxième étape de Bigourdan, le réglage de la hauteur.

« - la dérive en déclinaison est à peu près indépendante de la déclinaison jusqu'à environ +/- 80°; ELLE DIMINUE DRASTIQUEMENT VERS LES POLES »

Tiens, je viens d'y réfléchir longuement... Effectivement, la dérive en delta, à haute déclinaison, n'est peut-être pas plus importante, car le ciel tourne moins vite, ce qui peut compenser.

Par contre, près du pôle, cette diminution m'étonne. Si on observe un astre situé entre le pôle céleste et le pôle instrumental, ça va être catastrophique (en ascension droite aussi, d'ailleurs). Autre exemple : si on pointe le pôle instrumental, le télescope va rester fixe, alors que le ciel tourne à cet endroit, d'où en particulier une dérive en déclinaison.

Bon, si j'ai le temps, il faudra tout recalculer...

« - la rotation de champ augmente lorsque la déclinaison augmente; à +/- 60°, sa valeur est deux fois plus grande qu'à l'équateur céleste et elle augmente encore plus aux pôles. »

Là OK.

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