HaleBopp

Soleil couchant aux jumelles... dangereux ?

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Voilà question simple : Est-il dangereux de regarder le soleil couchant aux jumelles (15x50), un fois ou de façon répétée ? J'entends lorsque le Soleil est maxi 2° au dessus de l'horizon.

À l'oeil nu pas de souci, même si on est un peu ébloui, mais dans un instrument ???

Parce qu'en fait je n'ai jamais vu le rayon vert (avec les conditions que je peux avoir) et je pense qu'aux jumelles ça devrait mieux sortir.

merci d'éclairer ma lanterne.

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C'est toujours aux jumelles que j'ai observé le rayon vert , bien qu'il soit visible sans .
Pour avoir une chance d'avoir le rayon vert, il faut un ciel très pur donc le soleil est éblouissant même très bas . J'attend de n'avoir plus qu'une petite fraction du soleil encore visible pour sortir les jumelles .

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C'est une bonne question et il n'est pas simple d'y répondre, j'espère que d'autres viendront compléter ma réponse car je n'ai pas la science infuse sur cette question.
Déjà ce que tu évoques, ça reste "à vos risques et péril", ça peut se faire dans certaines conditions à l'appréciation de l'observateur (c'est là qu'il y a un risque, cette appréciation reste subjective), mais d'une façon générale ce n'est pas à conseiller.

Déjà il ne faut pas s'attendre à voir le rayon vert lorsque le soleil est à 2° de l'horizon. De plus pour être certain de voir le rayon vert il faut faire en sorte de ne pas avoir été éblouie avant, sinon par un effet physiologique, il arrive que l'on perçoive un rayon vert là où il n'y en a pas.
Je dirais aussi que si le Soleil est tellement atténué lorsqu'il est à 2° de l'horizon, qu'il devient observable sans risques aux jumelles (ça peut arriver à Londres à certaines saisons ), ne t'attends pas à avoir un rayon vert
Ca reste un jeu dangereux, par exemple au pic du Midi le Soleil est souvent franchement éblouissant même à 1° de l'horizon, et même à 0°, lorsqu'il reste une demi Soleil visible, donc je ne m'y risque pas, les yeux c'est trop précieux. Perso j'applique plutôt le principe de précaution, je ne regarde jamais aux jumelles, et quand j'ai un doute je ne regarde même pas dans le viseur de l'appareil photo, ce n'est pas trop difficile de viser autrement, on voit le reflet sur l'oculaire de l'appareil photo. Ou alors si j'ai un doute, je ferme le diaph à fond pour limiter la quantité de lumière incidente et je garde mes lunettes sur le nez.
Lorsque le Soleil est bas comme ça, les UV sont tout de même assez bien filtrés donc c'est un risque en moins. Si tu te livres à ce genre d'expérience essaye d'attendre vraiment les tous derniers instants (les 5 dernières secondes typiquement) lorsqu'il n'y a plus qu'un trait lumineux sur l'horizon, là tu limite les risques. Dans tous les cas, pour ce genre d'observation je n'utiliserais surtout pas des jumelles de gros diamètre, surtout des 15x50 qui ont une pupille de sortie de seulement 3,3mm. Il faut avoir en tête qu'elles collectent plusieurs centaines de fois la lumière que tu captes à l'œil nu, ... Avec des 8x20 tu cours un peu moins de risque.
Ce qu'il faut avoir en tête aussi, c'est qu'en grossissant fortement, le rayon vert est relativement souvent visible sans être nécessairement spectaculaire, à moins de photographier en montant à 2 mètres de focale et plus. Un beau rayon vert en revanche est observable sans difficulté à l'œil nu comme par exemple celui-ci fait avec 200mm de focale seulement :
Le plus raisonnable finalement n'est il pas d'attendre de trouver un rayon vert exceptionnel dont tu pourras profiter confortablement à l'œil nu ? Celui-ci de mon exemple était visible à l'œil nu. Mais vu la portion de Soleil jaune encore visible en dessous, le regarder aux jumelles auraient été une connerie potentiellement.

A+

JLuc
http://www.astrophotography.fr/

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Ah, du coup j'ai 2 avis différents. Phil toi tu as observé souvent aux jumelles (c'étaient les 10x42 ?) et toi JL tu déconseilles les jumelles.

Je pense que je peux tenter les derniers instants avant le coucher aux 15x50, mais je voulais d'autres avis pour me déculpabiliser.

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Je l'ai déjà observé à plusieurs reprises aux jumelles.
Un peu comme Phil, j'attend le dernier moment, quand il n'y a plus qu'un liseré brillant pour y pointer les jumelles.
De toute façon si je sens que ca m'éblouis aux jumelles, j'insiste pas trop. En tout cas c’est vraiment aux jumelles que j’ai le mieux vu le rayon vert, parfois même bleu.

Dans tous les cas faut rester prudent, et je dirais si déjà ca ébloui à l’œil nu, ne pas tenter aux jumelles…

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Je ne sais plus ou j'ai lu qu'il n'y avait pas de risque tant que le disque solaire touche l'horizon. Je l'ai fait plusieurs fois avec des 10x50 au niveau de la mer sans problemes mais comme dit David se fier a son eblouissement.
Christophe

[Ce message a été modifié par Chris277 (Édité le 13-03-2009).]

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quote:
Je ne sais plus ou j'ai lu qu'il n'y avait pas de risque tant que le disque solaire touche l'horizon. Je l'ai fait plusieurs fois avec des 10x50 au niveau de la mer

Cette règle est peut être valable au niveau de la mer dans la grande majorité des cas. En moyenne la baisse de luminosité à l'horizon est d'un facteur 30 000 x à 0° de hauteur en bord de la mer. Elle peut monter à 100 000 x l'été, c'est en ordre de grandeur aussi puissant qu'un filtre solaire, mais dans un ciel d'hiver, l'absorption n'est "que" de 8000x. Dans ces conditions, si vous prenez des jumelles de 50mm, c'est comme comme regarder le Soleil directement à travers de bonnes lunettes de glacier, le risque n'est pas trop élevé, mais une observation prolongée est déjà à proscrire.
Les valeurs que je viens de donner sont valables pour 0° de hauteur ; à 0,5° c'est déjà très différent. Par exemple pour un ciel d'hiver un soleil à 1° de hauteur voit son éclat diminué de seulement 300x, des jumelles vont en ordre de grandeur augmenter son éclat d'autant, donc ça revient en gros à le regarder à l'œil nu à midi. Là effectivement le reflex naturel de détourner les yeux doit être suffisant pour limiter les risques de lésions irréversible. Le vrai pb en fait, ce sont les cas intermédiaires, où le Soleil est très lumineux mais supportable. Il faut toujours rappeler que le danger ce sont des rayons invisibles (UV-IR) et qu'une lésion oculaire est indolore.

Dans tous les cas, en montagne, la règle que tu donnes n'est pas valable du tout, là c'est une affirmation, je ne sais pas où tu as pu lire une ânerie pareil. Dans un ciel d'hiver, la baisse de luminosité n'est que d'un facteur 100x à 0° de hauteur, et 20x à 1°, c'est très très peu ! Sachant que des jumelles de 50mm captent 600x plus de lumière que notre œil en plein jour, c'est vraiment jouer avec le feu. Perso, je ne suis pas joueur, enfin pas avec mes yeux ... Je ne dis pas qu'il ne faut pas utiliser les jumelles du tout, mais comme dit Phil, uniquement dans la toute dernière ligne droite, comme je l'indiquais ci-dessus dans les dernières 5" en gros. Moi je vais continuer à les regarder à l'œil nu et/ou dans un viseur de mon appareil photo, c'est plus raisonnable En plus aux jumelles ce qui est terrible c'est que les deux yeux prennent en même temps, si vous en bousillez un, vous perdez l'autre pour le même prix, ...
Et pour un usage en altitude je réitère, les 50mm sont à proscrire pour moi, il y a 6x moins de lumière dans dans 20mm c'est tout de même plus sécurisant.

JLuc

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C'est vrai que dans mon cas c'était toujours au bord de la mer . Je l'ai toujours fait au feeling, si je sens que je suis ébloui, je stoppe de suite . De toutes façons quand c'est confortable, même si le soleil n'est pas encore mangé par l'horizon, c'est qu'il y a trop d'absorption et il n'y aura pas de rayon vert .
La photo de JLD est un cas de figure un peu particulier, dans ce sens qu'à travers l'échancrure d'un nuage, il y a encore pas mal de soleil . Il m'est arrivé d'avoir un magnifique rayon vert quelques instants après un orage, derrière la barrière des nuages qui s'éloignaient. Le soleil était encore à qques degré au dessus de l'horizon et je n'aurais pas pris les jumelles si le les avaient eues à ce moment là .
En résumé je le fais au feeling, à la nuance près qu'en cas de doute, c'est l'abstinence . Et puis je pense que pour les toutes dernières secondes on ne risque rien .
Sinon Hale, c'était le plus souvent les 8X32, parfois les 10X42 . Les 16X70 jamais .

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Je pense à un truc, pourquoi tu ne te fais pas des masques d'ouverture à 2 ou 3 cm sur tes 15X50 ?

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Phil > pas bête d'autant que j'ai toujours les diaphragmes à 1 cm que j'avais fabriqué pour les étoiles doubles.

Bon ben je vais le tenter avec le diaphragme dans les tous derniers instants et si je le sens pas j'arrête. Enfin je voulais vos avis car tout le monde sais que la méthode du retrait n'est pas toujours efficace...

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Ca c'est intéresant commme post.
La sagesse dit "gaffe, rien à faire avec un instrument".

Mais dans la vraie vie, huuuuummmm.

Quasiment tout les rayons verts (et bleus en montagne) où je me suis régalé on été magnifiés, ou au moins perçus par une vision avec un instrument : jumelles 10x40, L80 à G 40 ou 60x et T250 en grossissant.
Difficile de dire : allez-y, c'est tout bon !!!! Non, c'est à l'appréciation de chacun.

Mais,
de regarder prudemment la pupille de sortie et de loin donne une bonne idée du flux lumineux. On s'approche doucement et on voit bien s'il y a risque d'éblouissement ou non. Bien évidemment, de ne pas porter de lunettes de soleil permet à l'oeil d'être accomodé à une forte luminosité, l'inverse de la vision nocturne en quelque sorte.
Et puis, j'ai toujours un diaphragme modulable à porté de main : c'est justement ma main !!!! ainsi, j'occulte plus ou moins l'instrument, en adaptant finement la quantité de lumière.
L'autre "truc" c'est de grossir pour atténuer le flux en proportion.

En jouant ainsi, j'ai pu chopper les tous derniers instants du 2eme contact lors d'éclipses solaire et bien d'autre "anneries" du style.

Nota : bien content de voir que ma vision nocturne n'en est pas altérée !!!!

Serge

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Hello,

Je crois qu'il n'y a pas de règle qui puisse établir de façon sure pour les yeux une méthode d'observation, tout dépend de la hauteur, du flux, de la quantité de particules dans l'air...

C'est donc un sport dangereux !!!

Pour ma part je fais confiance à mes yeux si ça éblouie que considère que c'est dangereux... (et ça éblouis quand même très souvent à travers un instrument !!!).
le problème c'est que l'éblouissement c'est dans le visible qu'il se produit (ou se ressent je dirais même) Quid des rayons nocifs UV et IR ?

On parle quand même des yeux !!!

Un peu comme porter de mauvaises lunettes de soleil en montagne, c'est pire que tout car l'œil ne se protège pas naturellement (en générale l'inconfort d'une trop forte luminosité nous fait prendre conscience qu'il y a un problème et l'iris se ferme)
Si l'on a des verres teintés, non traités anti UV l'iris reste grande ouverte et les rayonnements qui ne sont pas dans la bande visible passent sans se poser de question si les lunettes ne sont pas adaptées...

Donc à mon avis observer à travers un instrument même avec des lunettes de soleil c'est un peu une connerie. Les filtres des lunettes ne sont surement pas prévu pour de tels intensités, il faudrait mieux filtrer en pleine ouverture dans la bande ces 150 à 300 nm (je ne sais pas trop ce que laissent passer les verre de nos instruments).

Le pb des UV c'est qu'il usent l'œil à long terme, si je me souviens bien j'avais creusé un peu le sujet après avoir vu l'état des peintures à dôme C...

si il y a un médecin qui peut confirmer ou infirmer ce que je raconte ça serait bien. (Bernard t'es dans le coin ?)

Mais au fait Hale t'es médecin !!! ça tombe bien lol

c'est bien de dire que c'est pas bien de le faire mais autant expliquer pourquoi lol


les UV A (environ 300 a 400 nm ) sont les pires car les plus pénétrant, ils atteignent le cristallin et j'ai même cru comprendre que chez les enfants il peuvent toucher la rétine dans des conditions « normales » donc ont ne parle même pas d’être derrière un instrument.

les UV B (270 a 300 nm) touchent le cristallin

les UV C (170 a 270 nm) Sont bloqués par l'ozone en grande partie et par cornée pour le résiduel.

globalement (toujours si j’ai bien compris) c'est le cristallin et la rétine qui vont vieillir plus rapidement, si l'on expose trop ses yeux, on risque une cataracte (opacification du cristallin avant l'âge ainsi qu'une dégénérescence maculaire pour la rétine. donc même si l'on ne se brule pas "tout de suite" ont prend le risque d'user ses yeux.

Le neige réfléchis environ 80 à 85% des UV et l'intensité de ceux ci augmente environ de 10% tous les 1000m donc en montagne, (l'endroit rêvé pour les rayons verts) si vous vous tapez déjà une semaine à vous balader ou à skier avec en plus des observations soleil couchant ou levant méfiance quand même


Quand nous avions fait quelques images de rayons bleus à Dôme C, bien que totalement sous l’horizon l’intensité des rayons réfractés était encore presque insupportable à 1250mm de focal (SC de 125mm). Une fois il m’a fallu plusieurs heures avant de ne plus avoir une sorte d’image fantôme devant les yeux. A mon avis c’était surement quand même une connerie même si le spectacle était fabuleux.. pour donner une idée derrière une optique ouverte à 10 on était quand même parfois au environ du 2000ème de sec à 400 iso pour un EOS 40D.


Donc méfiance…

Bonne journée
Erick Bondoux www.antarcticaonline.org

[Ce message a été modifié par ebondoux (Édité le 14-03-2009).]

[Ce message a été modifié par ebondoux (Édité le 15-03-2009).]

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Bonsoir.

Vers à peu près le début de l'été 2003 (si je me souviens bien) il y avait une éclipse partielle de Soleil peu après son lever. Il y avait des nuages au raz de l'horizon, qui ont fait office de filtre. J'ai pu observer et photographier sans soucis.

Je ne pense pas que ce soit dangereux, mais je ne le ferrais quand même pas tous les jours!

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Instinctivement, je dirais que si le disque atténué n'est pas éblouissant à l'oeil nu, ça doit se jouer aux jumelles pour une petite vision rapidos. La surface sera certes agrandie, mais la brillance surfacique ne pourra au mieux qu'égaler celle à l'oeil nu... Pour quelques secondes, ça doit pouvoir se faire risque.
J'entends un disque rose pâle, d'une intensité douce et égale à celle d'un soleil filtré par du brouillard. Naturellement, plus question d'essayer de tenter le rayon vert à l'oeil dans ces conditions (plus assez de pêche), mais juste aux jumelles.
Hale t'as jamais vu de rayon vert?? Je veux bien t'en donner un des miens contre une de tes visions d'Encke dans ton 300 alors!
Deux fois pour moi, sans ambiguité à l'oeil nu:
A la Cime de la Bonette au lever de soleil, y'a un truc qui a claqué pendant plusieurs secondes, un vert-blanc éclatant. Et en me mettant à dévaler la pente sous mes pieds quelques dizaines de mètres, je l'ai fait se prolonger, fabuleux.
Un autre depuis un hublot de B777 en rentrant d'Argentine, quand le soleil a disparu derrière la ligne très nettes de nuages situés à plusieurs centaines de km: ça a flashé vert aussi.

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Ben non je n'ai jamais vu le rayon vert.
C'est pas faute d'avoir essayé mais c'est toujours dans des conditions pas top (en ville ou en plaine).
Je ne désespère pas loin de là.

En tout cas merci à tous pour vos avis.

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Au niveau de la mer, j'ai seulement cru le voir, mais je ne suis pas sur...

Par contre à St Véran, au Pic de Chateau Renard, c'était quasi tous les matins, au lever du soleil. Il était d'une couleur bleu violet. En descendant rapidement, il était possible de le rattraper pour le voir plusieurs fois. Quelle expérience gravée dans ma mémoire !

Je confirme que la diffusion de l'atmosphère est un paramètre très important. Gare aux yeux....

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Un autre élément chiffré pour fixer les idées. Le rayonnement du Soleil est de 1000w/m². L'œil cours un risque au delà d'un rayonnement de 25w/m² en gros. Il faut donc atténuer la luminosité d'au moins 40x sur un large spectre (le cristallin laisse passer la lumière entre 400 et 1400nm !), pour ne courir aucun risque. Je vous invite à rapprocher cette indication des valeurs d'absorption que j'ai donné ci-dessus, tout en ayant en tête que les jumelles 20mm captent 100x plus de lumière que notre œil en plein jour, ...

Encore une fois, peu de risque au bord de la mer, .... beaucoup en altitude.

JLuc

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Je l'ai déjà fait plusieurs fois mais uniquement lorsqu'il est très rouge et très atténué. Certains soirs, si l'atmosphère est très sèche, il brille encore trop pour être observé aux jumelles. C'est donc une question de bon sens.

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Bon je l'ai trés souvent observé aux jumelles ... Juste pour mieux voir !

Quant à la nocivité du truc , comme dit Erick , c'est toi le toubib !

Quoique n'ayant plus une acuité visuelle comme la tienne , je ne pense pas que la cause en soit l'observation aux jumelles du rayon vert ou les milliers de droites de soleil( toujours à plus de 20° au dessus de l'horizon ) faites au sextant ( optique 7x50 + miroirs + verres colorés qui n'étaient sans doute pas dotés des derniers traitements anti UV )mais plutôt ma vision personnelle de la santé par les plantes : Absinthe et tabac !

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Lorsque le Soleil est quasiment à l'horizon (~0°), je pense que l'on peut négliger les UV. Un rayonnement de courte longueur d'onde est diffusé beaucoup plus qu'un rayonnement de grande longueur d'onde (diffusion rayleigh). Ceux qui disposent d'un PST Ca-K peuvent zyeuter le Soleil lors de la culmination et au couchant pour s'en convaincre.

Les grandes longueurs d'onde passent beaucoup mieux (puisque le Soleil rougit). On peut assez bien imager en Ha avec un Soleil tres bas (Ceux qui disposent d'un PST Ha. etc...). Les IR risquent donc de passer plutot bien. La vapeur d'eau et les poussières absorbent efficacement l'IR mais c'est hélas au détriment de la chance de voir un rayon vert.

Cela dit, comme souligné plus haut, un ciel tres pur diffuse et absorbe évidemment beaucoup moins qu'un ciel de plaine. Dans le cas des régions seches et/ou d'altitude, par ex. Dome C en Antarctique, ou le désert d'atacatacatacama, mieux vaut s'abstenir de regarder la photoshère.

Glob

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