Sky runner

Une certaine logique de progression...

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Notre Serge pro-visuel vient d'écrire :
______________________________________________________________________
""" Je veux aussi dire par là que le visuel peut être une fin en soi, que c'est merveilleux et que ça répond pleinement aux désirs de beaucoup. Oui, l'imagerie est une chose fantastique, non ce n'est en rien une obligation pour un amateur !!!!! Je trouve intéressant de se dégager d'une logique de progression de type :
1-le ciel aux jumelles,
2-un peu de visuel dans un instrument,
3-et ensuite imagerie
, qui serait l'étape ultime de tout amateur, le Nirvana absolu, le "doctorat" de notre passion..."""
______________________________________________________________________
J'avoue être exactement du même avis si je m'en réfère à mon éducation astro, par exemple en compulsant mes premiers livres (Le ciel à l'oeil nu et aux jumelles ou à l'affût des étoiles), il est assez "effrayant" de constater la chronologie évoquée par Serge. De nos jours, je ne sais pas, les choses sont plus libres je crois et certains plongent immédiatement dans le n°3 mais peu en réchappent vivant (Nicolas O. en est le parfait contre-exemple). C'est peut-être aussi une question de motivation. Mais je préfère attendre la description synthétique de vos propres parcours sous les étoiles.
Voici pour commencer mon exemple personnel :
1- le ciel aux jumelles de Papa,
2- un peu de visuel dans un instrument (L60)
3- un peu plus de visuel ciel profond au TN215
4- le fantôme de l'imagerie me guette, nous sommes au début de l'ère amateur du CCD, lettre à Christian Buil, etc., la tentation est grande et d'autant exacerbée que j'étais informaticien...
5- beaucoup de visuel ciel profond au C11, au fil des pages de l'Uranometria, les galaxies s'égrènent... Maintenant, le "spectre" de l'imagerie, c'est du passé, ma vraie nature a repris le dessus.
6- Enfin, le dessin à l'oculaire, au C11 puis au C14. Mes premières publications (Astronomie Magazine et Ciel extrême, merci infiniment). Sans le passage au dessin, je crois que j'aurais tout stoppé (Merci Yann).
7- le dessin aux grosses jumelles, aux petites jumelles, à l'oeil nu
8- la contemplation du ciel à l'oeil nu (sentir la nuit, la noter pour enfin se fondre en elle)...

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Nous c'est l'envers. D'abord imagerie, et puis un Dobson en complément depuis quelques mois. Mais spontanément, c'est faire des images qui nous a attiré le plus et nous avions trouvé le visuel un peu ennuyeux.

Et puis habitant en RP, le visuel était de toutes façons compromis dès le départ.

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Fabrice,

Ce n’est pas si simple de dégager une logique de progression (sauf en matériel), cela dépend beaucoup de ce que recherche l’amateur d’astronomie. Pour moi, c’est avant tout une passion qui remonte à plus de 30 ans et l’essentiel est de se faire plaisir, je le trouve beaucoup en visuel mais aussi en imagerie, même si mes images sont loin d’être parfaites. Pour mon exemple personnel :
1-Observation du ciel à l’œil nu (le meilleur instrument) et avec des petites jumelles (8x30)
2-Ensuite comme beaucoup, du visuel avec un instrument, une lunette de 60mm (plus de 10ans), ciel profond (les objets les plus brillants bien sur) et du planétaire (Saturne, Jupiter, Mars, les phases de Venus et la Lune)
3-Encore du visuel avec un instrument plus conséquent un C8. Un peu d’imagerie argentique au foyer du C8 et avec des objectifs photos. J’ai commencé à m’équiper de bons oculaires pour le ciel profond.
4-Passage à un CN212 + caméra Audine, j’ai commencé à m’intéresser un peu plus à l’imagerie tout en continuant le visuel.
5-Augmentation du diamètre avec un Mewlon 250, le visuel reprend le dessus aussi bien en ciel profond qu’en planétaire (avec l’acquisition d’une tête binoculaire). Je fais encore de temps en temps de l’imagerie, principalement avec des téléobjectifs.
6-Aujourd’hui j’ai un C14 et un CN305, depuis près d’un an je ne fais quasiment que du visuel, j’ai encore complété ma gamme d’oculaires. Encore un peu d’imagerie de temps à autre.

L’imagerie c’est bien mais je trouve que l’on est moins en contact avec le ciel. Le visuel offre une ambiance particulière difficile à délaisser.

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slt a tous.
en fait je crois qu'il est inutile de cherche une logique ou une veitee. chacun possede sapropre veritee qui est depandante de sa personnalitee, de sa culture....
l'astronomie comme toutes autres passions se declinent al'infini a chacun d'y trouver son bonheur. que se soit en visuel, en imagerie otout simplement a travers un livre.
pour ma part, sa va vous paraitre surfait, je suis dans l'astronomie depuisque je suis né. personne ne m'y a amené, j'ai toujours levé les yeux, me suis toujours posé des questions, a 6ans le 1er livre (L. BROOMEAD), a 11 le 15/900. ensuite les photos mais tres peu. et surtout une devorante envie de savoir, de connaitre. je suis plus quelqun qui connai l'astronomie, qu'un observateur. depuis 2ans le C11. oui je pense a l'imagerie, mais se n'est pas un but. mon plaisir s'est de sortit mon materiel, me retrouver sous les etoiles par une belle nuit, et rever. la je me sens bien, l'immensitée de l'univers me rend dingue!! refléchir au pourquoi de tel phenomene.....
a chacun son astronomie, arretons de vouloir tout classer, tout ranger.
vivons notre passion comme elle nous rend heureux.
aux armes......!!!
by a tous et vive l'astro!!!!

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pour ma part l'astronomie par definition est d'observer le ciel,donc l'oeil a l'oculaire du T410 et scruter le ciel profond a la recherche de l'objet convoité a partir des cartes du ciel.
l'imagerie j'y ai pensé,meme serieusement mais le tp demandé pour le traitement des brutes acquises n'est pas a ma portée,et non plus dans mes conpetences,inutile de se cacher la face,tout est possible mais dans la limite du raisonable et du tp que l'on peut y consacrer..
depuis que je me suis lancé dans la construction du T410 UC en carbone comme notre ami serge l'observateur de reference de ce forum ,je suis dejà entrain d'observer chaque fois que je travail sur ce projet,et un pied dans l'avion vers les plus beaux cieux de la planete,avec ce T410 sur lequel j'ai encore 6 mois de travail acharné !
mais l'important comme on le sait tous est de ce faire plaisir dans sa passion,le jour ou ce n'est plus le cas il faut se remettre en question et trouver le truc pour y remedier.
pour ma part c'est le visuel et l'imagerie planetaire,la photo du ciel profond non,je prefere mettre les moyens en oeuvre pour voir des mes propores yeux les objets,mais pas les imager...
en entre dans une certaines forme de philosophie avec ce sujet non ?
bye et bon ciel a tous !
guillaume

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« On entre dans une certaines forme de philosophie avec ce sujet non ? »
En plein oui…

Et une certaine forme de psychologie aussi.

Je m’explique. Je me suis souvent posé la question du pourquoi du flux et du reflux de ce qui est bien une passion, une obsession dans ma vie.

D'abord des variables...et des constantes, comme en math

Contexte familial :
Le nombre d’enfants et leurs âges (nuits blanches… si bien nommées), intensité de la relation de couple (autre cause de nuits blanches) ou pas de couple du tout.

Contexte professionnel :
Exigences physiques (nuits blanches encore, décidément) et intellectuelles avec lecture, formation continue, besoin impératif de repos, de rencontres de collègues (souvent le soir tard…).

Contexte matériel et financier :
Avec les passages bricolo à tout crin (justifiés ou pas d’ailleurs), visite très orientée des tas d’encombrants,des décharges, des magasins de bricolage et les intermèdes « fièvre acheteuse » limite collectionnite à la poursuite de vieux rêves enfin réalisables mais limite hors sujet.
Passage d’un minuscule appartement sans garage centre ville en étage sans ascenseur (l’époque du Pierre Bourge 200 fabriqué sur la table de la cuisine, chargé avec un copain courageux dans la R5, qui, comme récompense, embarque en passager sur… le siège arrière) à un chalet en montagne avec abri toit roulant et monospace.
Ah, le fameux monospace, vous savez celui que les enfants conseillent aux parents, finalement un des instruments les plus indispensables de ma vie d’astronome amateur qui permet d’embarquer copains et matos. Qui permet d’avoir à portée son petit refuge « salle des cartes » pour se reposer et dormir facilement dans les endroits les plus extraordinaires.

Contexte social :
Ce n’est pas pareil d’observer et de construire seul dans son coin (à 100 bornes de la plus proche quincaillerie, c’est pire que Concordia) même s’il est top astro, que de fréquenter le club du bahut et son effervescence, ses contacts et sa stimulation permanente. Et je dois dire que l’arrivée du haut débit dans mon bled a été une révolution dans ma pratique (un autre instrument astro de base…).

Concurrence…
Je ne sais pas vous, mais l’astro a été toujours en concurrence avec d’autres passions toutes aussi dévorantes comme le maquettisme des grandes époques de l’astronautique , la géologie avec le plaisir de la prospection et de la trouvaille sur le terrain, l’alpinisme réduit à ce jour à de petites rando familiales à pied ou à ski, la photo, le dessin… Même si paradoxalement elle les contient toutes.
Ce qui m’a d’ailleurs frappé, c’est la polyvalence dans ces domaines, acquise avec et dont profite l’astronomie. Au final je dirais que le fil rouge, c’est un certain esprit naturaliste avec un profond besoin de terrain, de contact nature, de contact physique tout temps, avec toutes ses facettes jour et nuit. Une certaine sensualité finalement …

Contexte psychologique :
Périodes avec astro… et périodes sans aussi.
Astro vécue comme une ouverture, une possibilité de rencontres et de découvertes, de voyage. Prétexte à soirées conviviales, à fréquentation de sites magnifiques parfois insoupçonnés et proches, parfois à l’autre bout des mers.
Vécue comme un repli parfois, comme un refuge propice à quelques macérations névrotiques bien régressives. "Astrodrogue"? Un isolement parfois destructeur… cause ou effet ?
Les périodes sans astro, ou tout s’endort dans l’oubli d’un garage, d’une bibliothèque, sans qu’un quelconque manque se fasse sentir, les priorités affectives étant ailleurs. C’est bizarre d'ailleurs cette sensation, faut l’avoir vécu, surtout quand on se retrouve avec les exaltés du bocal que l'on peut rencontrer ici ou là . L’occasion de surtout prendre du recul, de ne pas se prendre au sérieux, de ne pas hiérarchiser.

Tout ça fait une drôle d’alchimie, et l’équation a décidément de très nombreuses variables. Sans parler du contexte médical (j'te passe les soucis de vision, le lumbago etc...)

On se retrouve ainsi, au cours de sa vie avec des moment sans matos digne de ce nom, sous un ciel péri urbain pourri, sans infrastructure mais néanmoins magiques et parfois des moments nuls malgré du gros matos sous des cieux de folie.

pour en revenir au sujet du post, parler d’une progression sur ce coup là, par contre, là, c’est là que je ne suis pas d’accord, mais pas d'accord du tout. En plus ce n'est ni le cas, ni le but.

C’est comme l’évolution de la vie. Il n’y a pas vraiment de « progrès » ou de sens de progression. Il y a simplement une transformation, une évolution, et surtout une adaptation aux différents contextes auquel la vie nous confronte. Que ce soit dans un sens ou dans l’autre d'ailleurs.

Exactement comme il n’y a pas de hiérarchie du matériel et des pratiques (photo / visuel, c'est la tarte à la crème classique, un peu comme telescope / lunette …)

Il y a simplement des moments qu’on veut le plus intense possible pour un maximum de plaisir et de rêve partagé.

Bernard

[Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 04-11-2009).]

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Ben moi je ne comprends même pas ce débat....y a pas de progression logique ni de hiérarchie, il y a juste des goûts différents et des attirances différentes chez chacun d'entre nous, point barre.
@+, Thierry

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Tout à fait, c'est d'ailleur le sens de mon propos initial.
mais force est de constater combien ce concept est une réalité répendue pour qui cherche à s'intitier (cf les innombrable topic pour un premier matériel), chose qui quelque part transparrait plus ou moins fortement dans les divers ouvrages de vulgarisation ou d'initiation.
Notre passion offre de multiples facettes, un potentiel énorme, les pistes d'investigations et d'épanouissement personnelles y sont nombreuses.

Serge

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Pour "nourrir la réflexion" comme ils disent à la télé (réfléchir à la nourriture c'est bon aussi ): http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=55122
Vive une bonne paire de jumelles

Sinon Thierry, on est bien d'accord. Mais ce qui surprend avec du recul, c'est que l'on change, parfois beaucoup...

Et c'est cette mouvance qui me pose question. Y compris ces périodes où tout n'est pas rose dans sa passion: remise en question, dénégation. Quelques amis ont totalement disparu de la scène astro comme C.Bethune . Chacun a des exemples. Tout çà n'est donc pas si simple, si linéaire, à l'abri des enthousiasmes et dépits humains.

Que fera N.Outters plus tard, même s'il a survécu? Hein, Skyrunner .

Et les "bonnes" rencontres sont capitales pour maintenir ou faire renaitre la flamme comme tu l'évoques en parlant de Yann qui m'a beaucoup aidé moi aussi à de lointaines RAP.

[Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 04-11-2009).]

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Bien d'accord avec Bernard, on voit que c'est du vécu sinon comme vous aimez les discussions philosophiques sur l'astro, j'en ouvre 2 :

- il y a 20 ans il y avait que des mecs, maintenant au club, on croule sous les nanas, y'en a de plus en plus, démocratisation ?

- un autre truc qui me tue, c'est le goto...aujourd'hui les débutants se balade sur NGC xxxxx (quand le bidule fonctionne), des vrais pros et lorsque on leurs demande ou se trouve Deneb ou le triangle d'été y'a plus personne ...y'a quand même un problème de fond...

Merci me faire une réponse en 5 lignes maxi,à mon âge je commence à avoir du mal à lire, vais chercher mes lunettes, crévindiou !


a+

Chris http://www.astrosurf.com/hautesavoie/

PS d'accord avec Fabrice pour le point N°8

[Ce message a été modifié par Chris74 (Édité le 05-11-2009).]

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quote:
- il y a 20 ans il y avait que des mecs, maintenant au club, on croule sous les nanas

y'en a qui on de la chance...
chez Avex c'est 100% mec

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Eh bien pour la philosophie, je trouve que nous avons là une belle invention: "Astrodrogue".

Avec sans doute des échoppes d'astrodroguistes et des tas d'astrodrogués plus ou moins astroaddicts et astroaccros qui se cachent dans le noir pour se piquouser et tomber en pâmoison; et qui se retrouvent dans des RAP parties -où à Valdrogue- où les photons coulent à gros flots non turbulents. Certains font des voyages initiatiques sur les sommets réputés abriter des gourous de 8 mètres ou des pélerinages pied-nus dans les sables des déserts pour chercher la non-pollution-ultime.

Dans ce domaine, il y a toujours progression: On commence astrodoux pour finir astrodur au sommet du SQM. Ceux qui arrivent à se faire désintoxiqués sont rares. Perso c'est du dur-limit ces temps-ci et la nouvelle récolte de l'hiver promet d'être une grande cuvée avec du mars de haute pureté, une belle robe ocre, un peu de reflet pourpre, un bel éclat polaire, un tannin prononcé signe d'un Sirtis major non troublé, une belle longueur dans l'oeil et des relents de canaux... que du bon!

Le vrai problème c'est ceux qui virent à d'autres drogues comme le fameux clic-clac: Ce truc qui vous paralyse l'index et le majeur pendant des heures et qui vous fait les yeux globuleux. Une vrai vacherie. Pour le moindre petit truc, ça vous plombe des jours pour arriver à en sortir. Certains de ceux-là continuent à prétendre se piquouser à l'astro alors qu'il ne cherche que le grand trip clic-clac et l'extase RVB...

Et ça, c'est vraiment pas bien ! Faut pas tromper les gents sur le trip: Un trip astro allongé sur le dos -ambiance extase relax- avec la pupille en étirement, la rétine qui flotte et des étoiles plein les neurônes; c'est pas le trip virtuel photoshop -tendance bras de fer crispé- avec des plantages windows et des notices qui causent amère-loque.

Faut pas confondre. C'est tout!

Pierre

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quote:

y'en a qui on de la chance...
chez Avex c'est 100% mec


Après réflexion c'est depuis que je suis président qu'il ya des nanas, y'a surement une corrélation

a+

Chris http://www.astrosurf.com/hautesavoie/

[Ce message a été modifié par Chris74 (Édité le 05-11-2009).]

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Tout à fait Bernard, j'aurais du préciser selon les attirances de chacun qui peuvent évoluer dans le temps bien sûr...non ce qui me fait bondir c'est de penser qu'il pourrait y avoir une progression logique, une hiérarchie quoi...ça, ça me dépasse.
@+, Thierry

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Je ne sais pas si ma progression est logique mais je suis sûr qu'elle n'a choqué aucun visuel pur jus. A l'époque, je cherchais tout simplement la 1ère optique que l'on trouve dans une maison, un instrument qui n'était pas le mien. Maintenant, c'était un peu aux autres pratiquants que je m'adressais comme le groupe à mon avis important des "mixtes" qui font de tout avec plus ou moins de brio comme mon pote Michel qui a parfaitement répondu ci-avant. Mais aussi le groupe des imageurs passionnés que je fréquente encore moins, j'aurais aimé connaître justement les différents points de leur approche astro (il se peut qu'il en ait qu'un de point). Tu en fait partie, il me semble Thierry ? Autrement, pour le mot "hiérarchie", crois-moi, je ne pense pas avoir été le seul lecteur à avoir ressenti cela dans les guides de vulgarisation des années 70-80. Si on ne baigne pas dans un gros jargon de haute technologie et un minimum de câbles électriques (dont un pour le GOTO Christophe), ça fait pas bien sérieux ! En tout cas Thierry, c'est courageux à toi d'être passé par là...

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Dire qu'il y a une progression logique ou une hiérarchie comme on veut, ça sous-entendrait une certaine supériorité des astrophotographes. En ce qui me concerne et bien que faisant de la photo, je ne me sens pas du tout supérieur en quoi que ce soit, bien au contraire.
Peut-être que certains débutants le ressentent, peut-être aussi que certains "pro" de la photo le font ressentir d'où quelquefois des malentendus mais je trouve ça bien regrettable.
En ce qui me concerne depuis le premier jour où je suis tombé dans l'astro (disons le deuxième jour, le temps d'observer une fois ) j'ai tout de suite eu envie de faire des photos et cette envie ne m'a jamais quitté même si j'ai eu une longue période d'arrêt pendant mes études, sans doute aussi parce que la photo tout court me passionne.
Maintenant depuis que bzastro a son dobson de 500mm au CDF, je me régale aussi en visuel pendant que ça pose mais bon il est vrai aussi que je ne conçois le visuel - surement à tort car je manque de pratique - que dans des gros diamètres, quand on voit la différence entre un 200mm et un 500mm ça fait mal
@+, Thierry

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Tiens d'ailleurs on parle souvent ici du champs du feu, c'est vrai qu'on est nombreux à aller observer ou photographier, il y a souvent autant de photographes que de visuels et l'ambiance y est très bonne car les visuels respectent les photographes et vis versa et surtout chacun respecte l'activité et les envies des autres. C'est à mon avis ce qui fait qu'il y a une bonne ambiance au Champ du feu...le respect et la tolérance, y a que ça de vrai
@+, T

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Pour revenir sérieux, la logique de progression ne peut pas être la même entre un débutant qui commence en 1970 et un débutant qui commence en 2009, en 1970, pas de PC, pas d'internet, très peu de matos dans le commerce, c'était l'époque des pionners Pierre Bourge, George Viscardy,de l'affut des étoiles, fallait développer le trix dans la salle de bains etc... bref rien à voir avec aujourd'hui ou le débutant se lâche de 1500 euros pour avoir un 200 avec un goto, ou il va passer plus de temps à ce prendre le choux pour maitriser son matos (et sans parler de la ccd, de l'autoguidage etc...) plutôt que de lever la tête en l'air pour découvrir le ciel, c'est simplement une autre époque, plus de matos et plus de lampadaire ...

Enfin pour terminer l'espèce humaine adore construire des murs et opposer les choses,bien visible en astro : astrophotographe, observateur visuel pur et dur etc....c'est évidement une grave erreur, c'est justement grâce aux différences des uns et des autres, que l'on progresse...et je suis donc bien d'accord avec Thierry, respect et tolérance !

a+

Chris http://www.astrosurf.com/hautesavoie/

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« un débutant qui commence en 1970… développer le TriX dans la salle de bains… »
Tiens, ça me rappelle quelque chose …
Et justement j’ai commencé comme ça… et pourtant je ne regrette rien.

« C’était l'époque des pionniers ». Oui, oui certes des pionniers il y en avait.

Mais j’ai envie de te répondre chris, que chaque époque est une époque de pionniers. Les domaines de prédilection et les moyens ne sont pas les mêmes, c’est tout. Affirmer l’inverse, c’est faire un peu « l’ancien combattant » et ne pas prendre en compte l’effervescence du milieu amateur contemporain. Qui en plus se démocratise grâce au matos chinois.

Faire son « Brunier » en fin de compte, n’est ce pas Serge .

Pour ma part, j’observe plus et avec plus de plaisir qu’à mes débuts. Il y a plus de premières fois maintenant que jadis. Et je regarde avec attendrissement mes exploits argentiques que pour rien au monde je n’oserais mettre en pâture ici.

Quelques grands moments, histoire de revenir au post initial.

Le jour où j’ai collé une webcam sur le « Pierre Bourge 200 » pour la première fois, c’était le choc devant cette image de Saturne sur l’écran (cathodique !) de mon PC (de bureau !) trainé dans le jardin pour la circonstance. Faut avoir essayé de la chopper en argentique pour comprendre. Et sans aucune prise de tête de surcroit. Un gouffre je vous dit. Fini Viscardy, au placard… Plus besoin d’avoir son usine à gaz.

La première lumière du Dobson 400 (ancêtre lointain du Lightbridge), fraichement livré et déballé au bureau (pas la place à la maison, je revois le tête du livreur…). Installé sur le balcon je pointe avec le Telrad (autre innovation pour moi) les Dentelles. Pourquoi pas après tout? Merveilleux, merveilleux… Je repense à toutes ces années à en baver avec le 200 en équatorial dans des positions impossibles sur des cibles de l’ancien temps (étoiles doubles, variables… ça vous rappelle quelque chose)

Les mêmes dentelles avec un oculaire Ultra grand angle et un filtre 0III… oubliés les Clavés à 50° sans filetage pour filtre.

La transformation du Starfinder (vous savez le chauffe eau en sonotube) en serrurier. Une révolution. Mon Opel Corsa de l’époque n’en revenait pas. Un 400 dans le coffre…avec des passagers de surcroit.

La construction de la plate forme équatoriale. Une heure et demi de suivi permettant l’observation fine et prolongée que ce soit en planétaire ou en ciel profond, même à fort grossissement.


Les premiers clichés à l’APN sur C8 sur EQ6. The finger in the nose…
M51, NGC 4565, M42, M13 revisités avec un matériel qui tiens dans la poche (mais pourquoi je me suis emmerdé si longtemps avec le PB …)
Je vous dit pas M42 à la 80ED. Mort de rire, incroyable. C’est si simple en fin de compte ?

Le premier coup d’œil sur un spectre. La signature de l’étoile, toutes ces informations, ces indices tellement précieux, là, facilement à l’oculaire. En plus j’ai trouvé ça très beau, émouvant même. Comme un message vivant.

La première utilisation, récente, d’une CCD… Cet objet mythique qui m’a fait peur jusqu’ici.

Le premier coup d’œil dans un 1m…

Etc… Et j’en passe.

Bref pas ni de quoi s’ennuyer ni de quoi regretter l’ancien temps. Sans le renier du tout .

Quand à la logique de progression, je me répète, mais je n’en vois pas. Juste une suite d’événements au hasard des rencontres, des envies. Quant au plaisir, il parait qu’il dépend et s’adapte au contexte et aux ressources disponibles. Je crois que c’est vrai. En gros si t’as que des jumelles au fond du sac à dos, tu peux t’amuser quand même .

[Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 07-11-2009).]

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Thierry,

"En ce qui me concerne depuis le premier jour où je suis tombé dans l'astro (disons le deuxième jour, le temps d'observer une fois )"

Je me demande si ce n'est pas le genre de phrase qui révèle le vrai bon astrophotographe (rigueur et précision ), alors qu'un visuel pur ne la prononcerais jamais

Avant qu'on me tombe dessus je précise que je ne veut pas dire par là que le visuel ne demande pas de rigueur, mais c'est différent


Et merci à Pierre Strock pour son exposé lumineux


Cordialement,
Claude

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Trop tard…je te tombe dessus. Fallait pas commencer

« Alors qu'un visuel pur ne la prononcerais jamais »

1° c’est quoi un visuel pur ?
2° tu sais ce qu’ils te disent les Dobsoneux ?
3° l’observation visuelle cela peut être énormément de rigueur (choix, réglage et entretien du matériel, condition et préparation physique, sites d’observation « assez » physiques, mental, tenacité …) exactement comme l’imageur peut être bordellique.
4° le « visuel pur » comme tu dis, il va aller chercher son AP 1200 tout à l'heure… Alors que mon 300 F/4 maison photo est aussi compatible Dobson… Mélange des genres, grand écart métaphysique, je n’ai plus qu’une probabilité de présence quelque part entre visuel et imagerie. Entre astro et… astro

« Un trip astro allongé sur le dos -ambiance extase relax (d’où l’importance de cet accessoire, la chaise longue) - avec la pupille en étirement, la rétine qui flotte et des étoiles plein les neurones » T’as raison Pierre, c’est peut être ça mon Nirvana.


(photo Nicolas Biver, Restefond 2008)

[Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 07-11-2009).]

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moi ce que j'aime c'est prendre un visueleu limite integriste, lui taper bien fort sur la caboche, et le convertir à la photo...
comme ça moi j'en branle pas une

Alors Bernard, pas trop lourd la 1200?

Erick

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C’est toi qui est lourd, Erick. Que celui qui n’a jamais été « un peu » intégriste me jette le premier Nagler… Merci
Remarque, toi aussi on bien essayé de te mettre du plomb dans la tête

[Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 07-11-2009).]

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