FroggySeven

Pourquoi utiliser un doublet plutôt qu'une lentille simple en Ha <1nm ?

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bah pourquoi pas si je suis dispo ? ça serait avec plaisir !

 

budget, objectif : non, non, ça ne marche pas comme ça !

je n'ai ni budget ni objectif pour l'instant... sinon celui de comprendre.

 

Je me fais un modèle du truc avec les infos que je récolte...

... comme je débute ce modèle est très imparfait,

je détecte les manques ou les incohérences,

et je pose mes questions "mais pourquoi...".

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Bon si le but est d'avoir un instrument type lunette de gros diamètre,moins cher qu'un doublet ou triplet  je pense que c'est un mauvais choix.

J'ai construit avec l'aide Norma une lunette de 150 FD 10 sur un doublet ISTAR , ça fonctionne trés bien et 150 ça dépote pas mal en solaire.

On est à la limite du transportable mais c'est pas très compliqué à fabriquer. J'ajoute que je me suis aussi posé la question de la taille de l'ERF, vu les prix et parce que je voulais garder la polyvalence de l'usage de la lunette j'ai opté pour un prisme de Herschell traité ERF( 1 des 3 qui existe ce jour).

Le système fonctionne quelque soit le diamètre de la lunette , plus polyvalent il n'y a pas d"équivalent sur le marché , j'ajoute en conservant une marge de sécurité à l'usage. Pour moi le quark sans filtration c'est prendre un risque , voir le post que j'ai fait sur la température au foyer sans filtration sur le soleil.

Il faut aussi rappeler que pour faire un filtre ERF de grand diamètre 150, et au delà : il faut une lame parfaitement plane sans défauts optique et le traitement.

Et bien le premier est ( trés ) difficile à fabriquer et ça coute cher  !  Le coût du traitement est proportionnel aux nombre d'éléments traité par run.

Il est plus simple de fabriquer un prisme de Herschell si on se lance dans une lunette de  gros diamètre ( >200 ), à voir en fonction de la taille de l'image du soleil au foyer. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi cette solution n'est pas plus populaire. Peut être parce que ce n'est pas estampillé Taka, Célestron ou autre , ou comme on dit pas assez cher :-). J'oubliais et c'est important cette innovation est made in france

Le newton à miroir ERF est parfait en termes de rapports qualité prix, faut juste avoir un bon système télécentrique sinon cela fonctionnera mal.

Ces solutions ne sont pas des produits sur étagères qu'on trouve chez le commerçants mais elles sont validées au vu des résultats.

Aprés les HaT d'Ayrylab sont très bien.

  • Merci 1

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Comment se fait-il que le traitement ERF des 3 prismes de Herschel en question supporte une concentration de folie,

et pas un filtre ERF (ou D-ERF) qui supporte au grand maximum un faisceau concentré 4 fois seulement ?

 

Si c'est parce qu'il travaille à 45°... il existe des filtres dichroïques "tout faits", qui travaillent à 45°.

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C'est un bonne question ;-)

 

Sur un ERF ou un hélioscope avec un traitement interférentiel, une partie de la lumière est réfléchie, une autre transmise, et enfin une dernière partie est absorbée (donc convertie en chaleur) par le traitement de surface. Quelle est la partie absorbée ? On devrait pouvoir le mesurer à partir de la mesure de transmission et de réflexion, mais ... faut l'appareil qui va bien pour...

 

Intuitivement (et ce n'est pas une démonstration...), je dirais que l'ERF placé proche du foyer souffre plus car il ne laisse passer que 30% (en gros) de l'énergie incidente (600 à 700 nm). En revanche, un hélioscope laisse passer 70% de l'énergie incidente.

Bon ...ça ne fait qu'un facteur 2 entre les deux.  Ce n'est pas radicalement différent.

Bref ... comme je le disais un peu avant, on ne sait pas trop où sont les limites.

On arrive (difficilement) à mesurer une température au foyer après l'ERF ou l'hélioscope (voir les mesures de JFR), mais mesurer la température à la surface de ERF ou du prisme de l'hélioscope, c'est une autre paire de manche. Il y a certainement là un champ d'investigation à creuser.

 

 

  • Merci 1

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    • Par jean-marc hiryczuk
      salut a tous
      voici la tache solaire du moment
      AR-3654 pris avec le newton solaire de 200mm
      filtre vert antlia sont pas mal ces filtres je trouve
      5mètres de focal  la map ce dérègle  quand même rapidement miroir qui chauffe je pense
      jean-marc


    • Par thesmiths
      J'ai pris des images en H-alpha à 80mm d'ouverture et en Ca-H à 66mm d'ouverture en utilisant un spectrohéliographe basé sur un Skywatcher 80ED (600mm de focale).
       
      Gauche : CaH, pile de 13 scans. À droite : H-alpha, pile de 15 scans. Prise le 30 avril 2024, vers 0800 UTC.
      Réseau de 2400 l/mm,50mm x 50mm. Fente chromée de 9 microns de large sur quartz fondu, 12 mm de long. Capteur IMX178 (Player One Neptune-M). Balayage SR 12x, exposition 4ms, gain 80.
       
      Le collimateur et les objectifs d'imagerie sont tous deux des Pentax Super Takumar. Un simple sac de coton noir offre une protection suffisante contre la lumière. Poids total : 6,7 kg.
       

       
       
       
       
       
       
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      Question simple : comment ça fonctionne ? Quelle différence technologique
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    • Par Gilles Pascal
      Bonjour,
       
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      Mais la question est : comment faire ? Est-ce seulement envisageable ?
      Certains parmi-vous ont déjà imaginé/envisagé une telle réalisation ?
      Quel groupe de lentilles faut-il implanter dans le chemin optique ?
      Trouve-t-on des modules tout-faits (lentilles, capteurs, moteurs) pour pouvoir les monter soi-même dans des prototypes d'étude ?
       
      Je détaille ci-dessous tout le cheminement qui m'a conduit à cette réflexion (je devrais plutôt dire transmission  ;o)
       
       
      1) Mes prises de vues avec le 500mm
       
      Ma config :
      Zoom Nikon 200/500mm FD5.6,  réglé à 500mm.
      Autofocus ON
      Plage de mise au point : limitée
      Stabilisateur : ON
      Boitier : D7200 Nikon
      Multiplieur de focale : 1.4
      Focale résultante : 700mm
      FD résultant : 8. à cette valeur, on est à la limite de ce que l'autofocus peut accepter. Il se peut qu'il ne fonctionne pas bien. Et en effet, les prises de vues vont le confirmer.
      De plus comme le boîtier est au format DX, on peut alors considérer que la focale finale obtenue est de 1.5 * 700 soit 1050mm.
       
      Objet photographié : lune du 17 Avril
       
      Réglage boitier :
      ISO fixe : 100
      Vitesse : 1/80s
      Format : RAW
       
      Prise de vue : à main levée bien-sûr
      Heure : 21h20
      Orientation : lune très haute dans le ciel. L'appareil est donc en visée presque verticale, ce qui n'est pas très agréable.
       
      Mais le maintien dans l'axe de la lune est sans doute plus facile que si la visée était horizontale, car le bras gauche qui soutient l'objectif par l'avant, n'a pas à exercer un couple de rappel trop important. En visée horizontale le couple de rappel serait beaucoup plus important et ajouterait davantage de micro-mouvements que devrait compenser le stabilisateur de l'objectif.
       
      Par contre  en visée verticale, la main droite qui tient le boîtier et dont l'index appuie sur le déclencheur, doit supporter tout le poids de l'appareil et rester souple pour ne pas provoquer de crampe par exemple.
       
      J'ai pris 27 images à main levée.
       
      a) Plusieurs problèmes constatés lors de la prise de vues
       
      - la mise au point est très laborieuse : l'autofocus est vraiment à la peine. Lors de l'appui à mi-course du déclencheur, l'autofocus fait de nombreux va-et-vient. Mais lorsque soudainement la mise au point est bonne, j'appuie alors vigoureusement pour prendre la vue. Parfois cela prend plus de temps pour certaines vues.
      Évidemment je pourrais éliminer ce défaut en retirant le multiplieur 1.4. Mais dans ce cas je réduirais aussi la résolution atteinte.
       
      - Tentative de prise de vue en live view : on suit l'image alors directement sur l'écran arrière du boîtier.
      Problème : on n'est pas capable d'apprécier aussi bien la mise au point qu'à travers le viseur optique. Des vues sont floues, il faut alors les rejeter.
       
      Autre possibilité : On bloque la mise au point en manuel.
      Malheureusement elle bouge légèrement. Je pense que je n'ai pas encore bien la maîtrise de ce zoom qui requiert un certain apprentissage.
       
      L'autre souci dans ce type de prise de vue, ce sont les sollicitations importantes que subit la mécanique du boitier. J'aurais pu prendre 100, voire 300 images, mais l'idée n'est pas de faire usage du boîtier Nikon comme d'une caméra astro pour le planétaire, comme on fait en prenant des centaines d'images. Car on éprouverait alors sérieusement la mécanique de l'obturateur et du miroir.
       
      b) Traitement :
      i) PIPP
      - Cropp avec centrage sur lune pour réduire la taille des images.
      - export en Tif pour traitement ensuite dans Autostakkert 3.
       
      ii) Autostakkert :
      - drizzle : 3x
      - dans la fenêtre de visualisation, en passant en revue les 27 images, on voit qu'il y a de la rotation de champ, car à main levée, on bouge imperceptiblement. Et cela se voit parfaitement dans Autostakkert. L'avantage avec Autostakkert, c'est qu'il est justement capable de compenser la rotation de champ entre chaque vue. Un régal de la savoir à l'avance.
      - toutes les images sont conservées.
       
      iii) registax 6
      Wavelets :
      - réhaussement des contours
      - contraste et luminosité
      Résultat : voir image.
       
      c) Mes impressions :
      - mise en place du setup : 5mn
      - Prise de vue assez tranquille et même excitante car on se dit qu'en si peu de temps de mise en place, on est alors déjà en capacité de saisir un phénomène, ce qui est un exploit avec une focale résultante de un peu plus d'1m. Je me dis alors que je vais attendre le passage d'un avion. Mais malheureusement, après environ 20mn d'attente, les avions me narguent tous en passant parfois tout près, mais jamais devant la lune.
       
      Le traitement avec seulement 27 vues est très satisfaisant. Mais pas à la hauteur de ce que l'on pourrait avoir si l'on avait plusieurs centaines de vues.
       
      En contemplant l'image finale, je voie quand même que je suis bien loin de ce que pourrait faire un tube de 90mm d'ouverture et 1m de focale.
      Mais pour un premier essai c'est déjà satisfaisant.
       
      J'imagine alors une caméra astro montée en lieu et place du boitier Nikon D7200.
      Mais peut-être qu'avec un peu d'entraînement, je devrais pouvoir améliorer l'utilisation du mode live view.
      En lisant le manuel du boitier D7200, je voie qu'en mode miroir relevé, l'autofocus ne fonctionne plus. Il faut donc parvenir à bien verrouiller la mise au point une fois pour toutes aussi.
       
      Je me dis que la solution idéale consisterait à reproduire la mécanique du stabilisateur du Zoom 200/500, dans un tube optique dédié pour l'astro.
       
       
      2) Conception d'un tube optique stabilisé
       
      Une lunette est constituée d'un objectif et d'un oculaire.
      Comment parvenir à stabiliser l'image dans le chemin optique d'un tel instrument ?
       
      Le stabilisateur optique fonctionne comment ?
      Sur le site "les numériques" un schéma montre le principe implémenté dans les objectifs photos nikon :
      https://www.lesnumeriques.com/photo/la-stabilisation-pu101497.html
       
      Extrait :
       
      "C’est le procédé le plus ancien. Il est apparu avec le Nikkor VR 38-105 mm f/4-7,8 en 1994, suivi l’année d’après par le Canon EF 75-300 mm f/4-5,6. Deux gyromètres piézo-électriques détectent les vibrations, et une lentille flottante qui leur est asservie se déplace perpendiculairement à l’axe optique pour rétablir la fixité de l’image.
       
      Ce type de système a depuis connu des progrès importants, par exemple pour permettre de supprimer les vibrations lorsqu’on suit un sujet en mouvement.
       
      Dans ce cas, les capteurs différencient les mouvements volontaires des trépidations qui ne le sont pas, et adaptent en conséquence la stabilisation.
       
      Cette différenciation est évidemment indispensable pour un appareil tenue à main levée. Celle-ci était moins efficace sur les premiers objectifs stabilisés, le gain de stabilité était ainsi moins important.
       
      Le système anti-bougé des zooms Fuji de la série X comme le 18-55 mm ou le 40-150 mm est destiné à supprimer à la fois les vibrations rapides de l’appareil et les mouvements involontaires un peu plus amples, tout en ignorant les mouvements volontaires que le photographe veut imprimer à son appareil, par exemple pour suivre un sujet qui se déplace. Illustration *
      Les objectifs stabilisés sont maintenant bien au point, de telle sorte qu’ils se sont imposés. Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient sans inconvénients par rapport aux objectifs classiques… lorsque ces derniers sont encore en vente. Ils sont un peu plus fragiles, nettement plus lourds et plus encombrants que leur équivalents non stabilisés. On perd aussi, dans le cas de certains zooms, un bon demi-diaphragme sur la plus longue focale. Ils sont également un peu plus chers. C’est bien entendu dans le cas des téléobjectifs que la stabilisation est la plus intéressante."
       
       
      Merci de vos retours,
      Gilles
       


    • Par M27trognondepomme
      Cet après-midi  entre 2 nuages, j'ai pris cette image Ha des groupes de taches AR3654 et AR3655 avec ma lunette achro SW 120/600 équipéedu  Quark DayStar.
       

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