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Bonjour 

j ai trouvé ( enfin presque) une lunette secretan ( tube optique seul sans oculaire) mais elle est plutôt en mauvais état ! 
barillet grippé et optique très sale intérieur comme extérieur !

impossible de dévisser le barillet afin de nettoyer le tout !

quelqu un aurait une solution pour dévisser celui ci ! 
j ai mis du dégripant ! 
j ai pensé à un démonte filtre à huile mais ai peur de l abîmer !

autrement, le chercheur est démonté ainsi que le porte oculaire tous deux en assez bon état !

 

merci pour vos retours !


 

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Je possède la même lunette Secrétan numéro 4952 pour ma part.

 

Pour l'avoir inspectée et un peu démontée pour comprendre sa fabrication, il faut juste dévisser le barillet à l'avant du tube avec précaution pour en sortir l'objectif.

Si tu démontes directement les trois vis/écrous montés à l'avant du tube, tu risques qu'un écrou ne vienne rayer l'optique.

 

As-tu essayé avec un ouvre-pot élastique?

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il y a une heure, oliver55 a dit :

As-tu essayé avec un ouvre-pot élastique?

bonsoir

j'ai essayé de le dévisser , hors de question pour l'instant. Tout est corrodé. 

Donc pour l'instant, j'arrose de dégripant en espérant que ça fonctionne.

J'ai bien vu les petits écrous à l'intérieur, je préfère essayer de dévisser la bague en laiton.

Puisque tu as la même lunette. J'aurais une question.

Le barillet me semble composé de 3 parties:

1-la bague en laiton maintenant l'optique

2-une partie noire avec un petit bourrelet 

3-et la partie fixée par les 4 vis.

Ma question est la suivante: peut on dissocier la partie 2 de la 3?

Car je peux tenter si c'est le cas de dégriper soit la partie 1 de la 2

soit la 2 de la 3 ...

merci pour ta réponse

sam

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Si je ne suis pas indiscret, combien l'a tu acheté? ;)

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Il y a 16 heures, Lastrofieffe a dit :

Ma question est la suivante: peut on dissocier la partie 2 de la 3?

 

Je ne pense pas malheureusement.

Selon moi, il n'y a que deux pièces : le barillet en laiton contenant l'objectif de la lunette et la partie noire avec son bourrelet (qui est vissée directement au tube par des vis/écrous).

 

Il faut aussi faire attention aux vis car elles sont souvent grippées.

J'ai l'impression qu'elles ont été fabriquées dans un alliage plus "mou" que nos vis actuelles.

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Il y a 9 heures, babar001 a dit :

 

Si je ne suis pas indiscret, combien l'a tu acheté?

 

Beaucoup trop chère vu son état. Le problème est que c'est un ami qui me l'a prise, avec mon accord téléphonique bien sûr. Mais en l'achetant, je ne savais pas son état réel. 

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Il ne faut pas forcément s'avouer vaincu comme cela. :)

 

L' avantage de ces vieilles lunettes c'est que l'objectif a des lentilles sans verni anti-reflet.

Cela ne s'était pas encore développé sur les lunettes d'astronomie à l'époque.

 

Un bon petit bain dans l'eau pour ces deux lentilles et un bon ré-assemblage devrait remettre tout en bon état de marche.Même des rayures légères n'auront aucune incidence sur la vision à travers cette lunette. 

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il y a 9 minutes, oliver55 a dit :

 

Il ne faut pas forcément s'avouer vaincu comme cela. :)

 

Je ne suis pas défaitiste, j'espère juste réussir à ouvrir l'engin .... afin de le restaurer.

Sam

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Le filet du barillet en laiton est assez profond donc il faut le temps que cela agisse.

Avec du WD-40 cela devrait le faire.

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Il y a 3 heures, oliver55 a dit :

L' avantage de ces vieilles lunettes c'est que l'objectif a des lentilles sans verni anti-reflet.

Cela ne s'était pas encore développé sur les lunettes d'astronomie à l'époque.

Tournevase avait mesuré la sienne n°2521 d'Octobre 1926 (Secrétan-Epry), je me souviens plus si j'avais posté la formule mais c'était une bonne combinaison.

 

BK10-LF5, moins de coma, faible dépendance de la température pour ces verres.

r1~=670.78

r2=r3~=604mm

r4 plat.

e=1mm

23mm de diamètre diff. limited sur le plan focal (0.4°). Ca expliquerait l'objectif vissé non collimatable.

Le doublet serait léger en épaisseur minimale : crown 238g (12mm au centre) et flint 307g (8mm au centre).

En version épaisse : 340g(16mm)/439g(12mm)

Sans traitement AR : transmission 83%

 

Bien entendu c'est une évaluation, je ne connaissais pas l'écart dans l'entreverre, j'ai fait au plus simplifié.

Le verre LF5 était déjà mis au point à cette époque, le BK10 également.

-----------

En bonus, les ajustements avec ce type de verre sont un peu plus précis pour positionner l'aberration sphérique. On doit enlever 20% de plus de matière pour la même variation qu'en BK7-F2.

Il ne faut pas sous estimer le maître-opticien de l'époque.

 

Il n'avait pas le même outillage et donc se facilitait la vie, mais les moyens de contrôle était aussi précis.

Possible qu'il utilisait une test plate pour chaque courbure de base, ce n'est pas sûr, on peut faire avec des méthodes comme une mesure de longueur focale (Silbermann) et/ou la focale en mode miroir pour le flint avec un appareil de Foucault.

Ça s'ajustait un peu ensuite. Les tests plate sont plutôt apparues avec les grands volumes de production quand les verres se sont fortement stabilisés. Je manque encore d'informations sur ces dates d'entre deux guerres.

Quand au design optique, ça tâtonnait pas mal encore et on utilisait beaucoup des abaques plutôt que de calculer une combinaison aplanétique plus difficile à ajuster. En particulier la courbure arrière faible c'est assez galère. Il vaut mieux que ce soit bien plat quitte à laisser un résidu de coma négligeable.

Comme je l'écris plus haut, je constate à travers les recherches historiques que l'on s'oriente sur des formules qui sont utilisables mais aussi facilement ajustable.

Quand on examine ce que faisait les allemands à cette époque, c'était de l'objectif E, en mode Steinheil, crown à l'arrière, tout bêtement parce que aussi, on peut laisser l'arrière plat.

Faire un flat c'est une technique de base en optique, elle permet de faire une surface de référence qu'on ne touche plus ensuite. C'est pratique quand on a pas de machine à déborder : surtout pour les tailles importantes.

Modifié par lyl
  • Merci 2

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Le 26/05/2021 à 22:17, lyl a dit :

Tournevase avait mesuré la sienne n°2521 d'Octobre 1926 (Secrétan-Epry), je me souviens plus si j'avais posté la formule mais c'était une bonne combinaison.

 

BK10-LF5, moins de coma, faible dépendance de la température pour ces verres.

r1~=670.78

r2=r3~=604mm

r4 plat.

e=1mm

23mm de diamètre diff. limited sur le plan focal (0.4°). Ca expliquerait l'objectif vissé non collimatable.

Le doublet serait léger en épaisseur minimale : crown 238g (12mm au centre) et flint 307g (8mm au centre).

En version épaisse : 340g(16mm)/439g(12mm)

Sans traitement AR : transmission 83%

 

Bien entendu c'est une évaluation, je ne connaissais pas l'écart dans l'entreverre, j'ai fait au plus simplifié.

Le verre LF5 était déjà mis au point à cette époque, le BK10 également.

-----------

En bonus, les ajustements avec ce type de verre sont un peu plus précis pour positionner l'aberration sphérique. On doit enlever 20% de plus de matière pour la même variation qu'en BK7-F2.

Il ne faut pas sous estimer le maître-opticien de l'époque.

 

Il n'avait pas le même outillage et donc se facilitait la vie, mais les moyens de contrôle était aussi précis.

Possible qu'il utilisait une test plate pour chaque courbure de base, ce n'est pas sûr, on peut faire avec des méthodes comme une mesure de longueur focale (Silbermann) et/ou la focale en mode miroir pour le flint avec un appareil de Foucault.

Ça s'ajustait un peu ensuite. Les tests plate sont plutôt apparues avec les grands volumes de production quand les verres se sont fortement stabilisés. Je manque encore d'informations sur ces dates d'entre deux guerres.

Quand au design optique, ça tâtonnait pas mal encore et on utilisait beaucoup des abaques plutôt que de calculer une combinaison aplanétique plus difficile à ajuster. En particulier la courbure arrière faible c'est assez galère. Il vaut mieux que ce soit bien plat quitte à laisser un résidu de coma négligeable.

Comme je l'écris plus haut, je constate à travers les recherches historiques que l'on s'oriente sur des formules qui sont utilisables mais aussi facilement ajustable.

Quand on examine ce que faisait les allemands à cette époque, c'était de l'objectif E, en mode Steinheil, crown à l'arrière, tout bêtement parce que aussi, on peut laisser l'arrière plat.

Faire un flat c'est une technique de base en optique, elle permet de faire une surface de référence qu'on ne touche plus ensuite. C'est pratique quand on a pas de machine à déborder : surtout pour les tailles importantes.

Modifié jeudi à 00:09 par lyl

 

très intéressant tout ça comme infos sur ce type de matériel.

Merci

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Le 25/05/2021 à 18:30, oliver55 a dit :

Pour l'avoir inspectée et un peu démontée pour comprendre sa fabrication, il faut juste dévisser le barillet à l'avant du tube avec précaution pour en sortir l'objectif.

 

Filet à droite donc on serre dans le sens des aiguilles d'une montre pour revisser le barillet de l'objectif.

 

Le 25/05/2021 à 18:30, oliver55 a dit :

Si tu démontes directement les trois vis/écrous montés à l'avant du tube,

 

Erreur de ma part.Il y a bien quatre vis/écrous aprés vérification. 

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le barillet porte verres devrait être comme ça

https://www.webastro.net/uploads/monthly_2021_02/995044541_bresser10213503.jpg.3c9188709f84ffa95360f4a41c9f1002.jpg.8d134a8e5be789018c8d6fd0473f0e8a.jpg.f7c18d4115de09dc464b45b2751f4712.jpg

 

je n'ai pas compris la décomposition en 3 parties, des photos seraient mieux

de toutes façons il faudra séparer le porte barillet du tube

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Je ne sais pas si tu as réussi à restaurer ta lunette mais il y a un coffret d'oculaires et d'accessoires Secretan à vendre bientôt aux enchères :

 

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https://www.interencheres.com/meubles-objets-art/vente-de-collections-manuscrits-timbres-photographies-militaria-bandes-dessinees-315687/lot-70154906.html?utm_source=alertes&utm_medium=email&utm_campaign=weekly-Mon-2022-11-28

 

Par contre, je ne suis pas sûr que le coulant soit du 30 mm comme d'origine sur ta lunette ou la mienne.

Cela pourrait être du 27 mm si c'est une production plus ancienne.

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    • Par Goofy2
      Bonjour   
       
      Une autre façon plus traditionnelle de réaliser la collimation. Cette méthode itérative est utilisée par plusieurs utilisateurs de Smart télescope Unistellar.
      Cette méthode est dérivée de la méthode que j'utilise pour collimater mes Schmidt-Cassegrain, mais à très fort grossissement et sur la tache d'Airy d'une étoile située sur l'axe de la chaîne optique.
       
      Nous réalisons une VA de 2 à 4 minutes dans la voie lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur) et on regarde la coma des étoiles sur tout le bord du champ de la capture, surtout dans les quatre coins (c'est l'endroit où la coma est la plus forte, car la plus éloignée du centre du capteur). Il est normal d'avoir de la coma sur les étoiles en bord de champ, car nos Smart Télescope ne possèdent pas de correcteur/aplanisseur de champ.
      Si la coma des étoile est homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur: c'est collimaté, pas besoin d'ajuster la collimation Si ce n'est pas le cas, alors la collimation doit être ajustée (un ou deux bords de champ montrent une coma stellaire plus prononcées que le ou les bords de champ opposés et les coma ne pointent pas en direction du centre du capteur)  
      ----
      Ajustement de la collimation:
      Au préalable faites une bonne mise au point de l'optique avec le masque de Bahtinov fourni avec l'instrument.
      Faire un Goto sur une étoiles brillantes située dans la Voie Lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur et avoir une étoile centrale comme référence bien visible). Puis faire une VA de 2 minutes (ou plus). Analyser la coma stellaire en bord de champ sur la capture de la VA (ne pas hésiter à zoomer). Repérer le bord ou le coin qui présente la plus forte coma stellaire En vision temps réelle et uniquement avec les vis de collimation, déplacer l'étoile de référence située au centre du capteur en direction du bord ou du coin présentant la plus forte coma stellaire. L'amplitude du déplacement est fonction de l'amplitude de la décollimation. Puis avec les mouvements lents de l'application, replacer l'étoiles de référence au centre du capteur. Refaire une VA de 2 minutes (ou plus) et recommencer les étapes 2, 3 et 4 jusqu'à ce que la coma stellaire en bord de champ soit homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur.  
      Il s'agit d'une méthode itérative.
      Bonne collimation...
    • Par Close-to-focus
      Salut à tous,

      voici quelques images faites au newton trusstube désaluminé skywatcher 150/750.
      Camera apollo-m mini (imx429) et mars-m en bin2 (imx290). avec barlow 2.7x, 4x, 5x.. et filtre continuum 8nm, des combinaisons qui me donnent un échantillonnage entre 0.40" et 0.24" suivant le montage.

      Je trouve que j'ai de meilleurs résultats avec un échantillonnage proche de 0.40", mais d'un jour à l'autre le seeing évoluant, pas sûr que mes "tests" soient cohérents avec la réalité.
      Les poses sont de l'ordre de la milliseconde, voire moins (ce matin j'étais à 0.5ms).

      J'image sous un ciel la plupart du temps plus ou moins voilé, ciel gris/bleu pour vous donner une idée (ce matin c'était bien bleu, mais plein de vent ), dans une cour ombragée mais située dans une (toute) petite ville, donc bitume et pavés à proximité.
      Je n'arrive pas à avoir plus de netteté, du coup je me demande si changer de setup pourrait améliorer mes images ou si mon ciel me limitera de toute façon.

      J’envisageais, à qualité optique égale, de passer sur un 200 / 1000, (en truss tube pour limiter le poids et la turbu interne), le max que ma monture devrait accepter de porter correctement.
      Mais vais-je gagner beaucoup en résolution?

      j'envisageais aussi la possibilité de rester sur mon diamètre de 150mm (vu mon ciel, est-ce bien utile d'augmenter le diamètre?) mais avec un miroir d'artisan (zen ottiche en fait en petits diamètres).

      Autre question : quel échantillonnage serait  le plus approprié sous un ciel moyen à bon?
      si je reste sur les valeurs théoriques d’échantillonnage (si j'ai bien calculé elle se situe autour de 0.25") les résultats ne sont pas top.

      merci à vous

      voici les photos en question:
      imx 429

       

       
      imx 290 bin2

       


       
    • Par Papy lulu
      Bonjour,  je débute,  la photo (M51) est le résultat de 261 fichiers empilés par le seestar S50 je présume que ce sont 261 prises de vues de 10" chacune.
      Bonne journée à tous.
      Papy lulu


    • Par BobSaintClar
      En direct du japon, je vous présente un compte-rendu succinct de mon week-end au Festival des étoiles d'Hoshi No Mura
       
      il s'agit d'un rassemblement annuel (premier WE de Juin suivant la nouvelle lune) se tenant dans un observatoire public posé dans les montagnes de la préfecture de Fukushima !
      Ceci dit, ladite préfecture est vaste et nous sommes loins de la côte : lors de ma première édition, avant les années Covid, j'avais emporté mon radiomètre : la radioactivité du site était parfaitement normale...
      Le séisme de 2011 a pourtant eut des conséquences dramatiques pour l'observatoire, j'y reviendrai.
       
      Commençons par présenter les lieux : nous sommes à 650m d'altitude, à 20km de la côte Est du japon, dans une région de moyenne montagne. De mon domicile, il faut compte trois heures de voiture. Sur place résident un observatoire, deux parkings, un restaurant, diverses boutiques et une grotte ouverte aux visiteurs.
      Sur la route menant au site, je reconnais un "magasin" déjà vu les années précédentes : il expose des sculptures religieuses, notamment...
       

      ... mais oui, des bites géantes en pierre (note : j'ai servi de modèle pour l'artiste )
       
      Le Site
       
      Sur place, deux parkings sont réservés aux astronomes amateurs : le premier, "en haut", est généralement préféré au second, "en bas", parce qu'il est moins parasité par les lumières de l'évènement.
      Je me suis installé sur le premier
       

       
      Kurita-san, un ami de club arrivé plus tard, a du se contenter du second :
       

      Nous sommes Vendredi après-midi, l'évènement n'a pas encore officiellement commencé, le parking est encore vide. J'ai pris cette image depuis le toit de l'observatoire. Notez l'impressionnante falaise, qui abrite plusieurs grottes !
       
      L'observatoire en question, le voici :
       

      Le bâtiment, coté gauche, propose des toilettes, un dortoir, quelques pièces réservées au staff et une boutique de souvenirs "astro". Au centre, vous avez un vaste hall dédié à l'exposition de différents matériels & objets. 
      L'espèce de tour carrée cache essentiellement un escalier en spirale permettant d'atteindre le toit ET le pont menant au télescope de 650 abrité sous la coupole.
      Sur le parvis, la plupart des exposants sont déjà installés.
      Vendredi après-midi, le ciel n'est guère rassurant...
       
      Au rez-de-chaussée (que les japonais appellent le premier étage, pour l'anecdote) de l'espèce de ziggourat qui soutient la coupole se trouve une exposition permanente :
       

      Et au-dessus - avant d'arriver au troisième étage (celui du télescope) - se trouve un planetarium. Voilà, vous avez fait le tour !
       
      Les exposants
       
      Le festival aux étoiles d'Hoshi No Mura est un évènement "classique" : les exposants y tiennent une place centrale !
      Les marques les plus connues sont représentées (Takahashi, Vixen, SVbony, etc) et l'on trouve beaucoup de matériels "occasion / exposition / fins de série" intéressants. Dès mon arrivée, je suis tombé sur une offre que je n'ai pas su refuser... un oculaire Morpheus de 9mm bradé à 27000 yens (ça fait 158 euros, au taux de change actuel). Bordel, il m'en faut un deuxième, maintenant 
       
      Je ne les ai pas tous pris en photo, je pense que vous savez à quoi ressemble un stand de marque :
       

      Avec la dépréciation du yen, les bonnes affaires sont légion ! Les binos Vixen BT80, qui ont plutôt bonne presse, sont ici à 235 euros...
       
      Lui, il a tout un stock de jumelles de randonnée, de loupes, de chercheurs 8x30 et de bordel divers (filtres, caches, boites à oculaires, etc.) à 59 centimes d'euro pièce 
       

      (Notez le poster d'un personnage Moe, nous sommes bien au japon...)
       
      Coté matos, je n'ai pas repéré grand-chose de spécial, d'original ou de vraiment nouveau... mais bon, je ne suis pas le mieux placé pour en juger : je ne m'intéresse guère qu'à l'équipement dédié au visuel. J'ai quand même vu deux-trois trucs que vous ne connaissez peut-être pas, ou pas encore ? 
      Voyons cela :
       
      Sur le stand Vixen, je me suis attardé sur ces deux versions à diamètres réduits - 70 et 90mm - de l'astrographe VSD100SS.
      Je ne connaissais pas ces modèles, je suppose qu'ils sont plus abordables que leur ainé : de mémoire, le tube de 100mm est hors de prix (je n'en ai d'ailleurs jamais vu dans les rangs amateurs, même au Japon) !
       

      Malgré la déprise du yen, le VSD90SS est à plus de 4000 euros... mais sérieux, qui va acheter ça ??
       
      Les amateurs
       
      Autant j'avais vu des équipements remarquables au rassemblement d'Aichi (celui consacré aux grosses binos, aux dobsons et aux réalisations personnelles), autant le festival d'Hoshi No Mura est basique : les visiteurs sont avant tout venus avec... des lunettes équipées pour l'astrophoto, ad nauseum !
      Je n'ai vu que deux dobsons : le 660 déjà remarqué dans des rassemblements antérieurs (comme celui d'Aichi) et le 500 décrit dans mon compte-rendu sur la star-partie de Koumi.
       
      il y avait aussi ce Ninja :
       

      Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal : ce tube était présent lors du rassemblement d'Aichi, comme en témoignent ses autocollants Moe (décidément...)
       
      Le T500 (à F/D beaucoup trop, ouch, échelle de pompier obligatoire) du festival de Koumi, encore une pièce rapportée :
       

       
      Vous vous souvenez du proprio ? Non ? 
      Indice : Un homme inverti en vaut deux (sur les blagues de boomer, je ne crains personne )
      Bref, le voici  :
       

      Lorsque j'ai pris cette photo, l'évènement n'avait pas commencé, tout le monde s'installait tranquillement. Donc, notre gaillard n'est pas prêt... mais quelques heures plus tard, en soirée, il l'était ! 
      Au menu : mocassins noirs brillants à talons, longue robe grise plissée, haut bustier noir échancré et chapeau canotier à ruban rose orné d'un flot en forme de coeur...
      Ça y est, vous le remettez ??
       
      Le télescope suivant, je ne pouvais pas le manquer :
       

      Nous sommes toujours en territoire connu : c'est le 200 - diaphragmé à 198mm - F8 de Okubo-san. Le seul télescope amateur de moins de 200mm d'ouverture nécessitant l'usage d'un escabeau... 
       
      Coté binoculaires, ce n'est guère folichon :
       

      Des Miyauchi 20x100 (oculaires fixes) : j'ai eu la chance de posséder ce modèle l'année du passage de la comète Hyakutake, en 1996.
      Elle repasse dans 70.000 ans mais cette fois, j'ai des 150ED : j'ai hâte !
       
      Par le plus grand des hasards (non pas du tout, j'ai évidemment fait exprès), je me suis installé juste à coté du seul gars bien équipé en jumelles : il avait 7 ou 8 modèles, à minima, dont des Zeiss 7x50 antiques (très bonnes, une vraie surprise), des Zeiss stabilisées 20x60 (une autre bonne surprise, je les aurais pensé plus lourdes) et des Nikon 20x120 anciennes en provenance directe... d'un bâtiment de guerre (il m'a donné un nom que je n'ai pas su mémoriser) :
       

      (Oui, pardon, c'est de l'infrarouge couleur)
       
      Le CROA
       
      Et coté astronomie, me direz-vous ?
       
      La nuit du vendredi au Samedi était plutôt mal partie (cf images) mais dès 22h, les nuages sont sont espacés, puis évaporés ! J'ai profité de mes jumelles jusqu'à minuit environs, puis je suis passé en mode "monteur d'étoiles" lorsque diverses personnes - essentiellement des résidents du coin, venus en famille - sont venu dans notre secteur :
      Le ciel était très bon, peu pollué, la transparence excellente, les principales vedettes de l'été - du sagittaire au Cygne, pour faire court - en pleine ascension... succès garanti !
       
      Jusqu'à une heure et demie du matin, j'ai ainsi partagé notre passion avec les gens du cru, jusqu'à ce qu'un gars presque obèse (une rareté, au Japon), s'emmêlant les pinceaux dans le noir, s'assoit un rien brutalement sur ma chaise : CRAAACK ! Plus de chaise ! 
       
      Imaginez la scène, compte tenu de la culture du pays : le pauvre type ne savait plus où se mettre, il s'est répandu en excuses plus dramatiques les unes que les autres, je ne savais pas quoi dire ou faire pour l'arrêter !! Il ma fallut des trésors de patience pour lui faire comprendre, in fine, qu'une seule pièce de bois de 10x10cm avait lâché, que la refaire serait un jeu d'enfant (et en effet, j'ai réparé ma chaise ce Dimanche matin)... purée, il voulait absolument me dédommager en argent... oh wait, j'aurais peut-être du me laisser faire ? 
       
      Anecdotes
       
      J'ai quelque peu écorné ce chapitre, avec l'astronome transformiste (une combo rare, avouez) et le sculpteur de giga-bites (non, rien à voir avec l'informatique)... 
      Il vous reste quand même quelques curiosités à découvrir :
       
      1/ Les japonais sont honnêtes et très confiants ! On ne le dira jamais assez, le pays est sûr et au quotidien, l'on perd assez vite ses repères et ses habitudes ! L'observatoire d'Hoshi No Mura est ouvert aux quatre vents, il n'y a pas de caméras dans le bâtiment, vous pouvez vous y promener et ramasser ce qui vous plaît sans aucun problème...
      Par exemple, en montant au deuxième étage via la tour carrée, vous pouvez choisir le modèle de loupe binoculaire qui vous convient :
       

      Le détail qui tue : l'observatoire a acheté l'exemplaire du milieu (juste à droite de la caisse orange), sans doute pour le mettre à disposition du public (notamment des écoliers) il y a encore l'étiquette avec le prix affiché (20.000 yens)...
      Non seulement rien n'est sous clé ni même surveillé mais en sus, la valeur du matériel est commodément indiquée 
       
      Un peu plus haut, dans ce qui s'apparente à un débarras sans porte, vous avez tout un tas d'instruments en vrac, avec des caisses d'oculaires et de jumelles à même le sol :
       

      J'ai pris la photo sans arrière-pensée ni gêne aucune : j'étais absolument seul, dans la tour et sur le toit ! Je rappelle que le site, pour l'évènement, reçoit plusieurs centaines de personnes, de tous âges, qui vont vaquer dans tous les sens : et bien, comme d'habitude, rien ne sera volé. Les organisateurs ne sont pas des idiots : s'il en allait autrement, soyez sûrs que tout serait surveillé, ou hors d'accès. Mais ici, à quoi bon ?? 
       
      2/ Dans le grand hall / salle d'exposition du bâtiment principal, j'ai remarqué cet objet, quelque peu incongru dans un observatoire  :
       

      Vous l'aurez deviné en observant l'image en détail : c'est une sorte de glaive court dont la lame a été forgée à partir d'une météorite ferreuse. Cette arme n'est pas historique, elle a été faite sur commande de l'observatoire il y a quelques décennies, mais elle est néanmoins représentative d'un phénomène réel, dans l'histoire dujapon : les minerais de fer du pays étant de qualité médiocre, les artisans locaux ont du développer des techniques très élaborées pour forger leurs célèbres lames (on pense surtout au katana, évidemment). Du coup, lorsqu'ils avaient la chance de tomber sur un beau morceau de météorite ferreuse, bien plus riche en métal que n'importe laquelle de leurs pauvres caillasses, ils ne se privaient pas d'en faire une arme (sans même parler du coté "on ne va pas gâcher ce précieux cadeau des dieux")...
       
      3/ Pour transporter son matos astro et son nécessaire de camping, rien ne vaut une Keycar coupée sport :
       

      Voici la voiture de mon "autre" voisin (pour le distinguer du possesseur de jumelles, venu en minibus Totyota). Dans cet équipage minimaliste à deux places, ledit voisin a transporté une petite lunette (une 80mm à FD court), son trépied photo et une tente une place intégrée à son lit pliant !
      Mieux vaut être célibataire, sans enfants... et sans dobson !
       
      4/ L'été japonais est caniculaire. nous sommes toujours au printemps, officiellement, mais nous avons souffert de la chaleur en journée. Pourtant, une créature était bien plus à plaindre :
       

      Il ne fait pas bon être un gros chien à poils longs, au pays du soleil levant : sauf à habiter haut en altitude et latitude, la chaleur humide des mois d'été est très pénible. De plus, la loi du pays impose de ne jamais laisser divaguer votre toutou, en ville comme à la campagne, même s'il n'y a personne en vue : les chiens sont donc toujours attachés et ne sont jamais libres de leurs mouvements.
      C'est moyen, pour ces lointains cousins du loup  
       
      5/ Le séisme de 2011 dans la région de Fukushima, de sinistre mémoire, a eut des conséquences désastreuses sur l'observatoire d'Hoshi No Mura :
       

      Au plus fort de la secousse, le t650 et sa monture, installés dans la coupole, ont traversé trois étages avant de s'écraser au rez-de-chaussée, infligeant les dégâts qu'on imagine ! La carcasse de l'ancien télescope est toujours exposée dans le bâtiment, au pied de l'escalier menant au pont.
       
      Cette petite sculpture est un monument commémoratif de l'accident :
       

       
      6/ La photographie dans l'infrarouge proche, c'est beau, mais c'est aussi utile !
      Par exemple, pour discriminer le couvert végétal :
       

      on distingue beaucoup mieux les feuillus des conifères, entre autres...
       
      Clôturons ce rapport comme il convient : par une photographie astronomique !
      Voici donc la planète terre, observée depuis l'observatoire d'Hoshi No Mura, préfecture de Fukushima, Japon :
       
       
       
      Owari desu !


    • Par lpalbou
      Hello à tous,
       
      Petite vue du soleil prise le 07 juin - j'ai une vidéo de 3h qui process depuis deux jours pour faire le timelapse, mais j'essaierai de la poster quand ce sera fini.
       
      Equipement:
      - Askar FMA 180
      - Quark Chromosphere (tellement d'aventures et de mésaventures, mais ce sera pour un autre post si j'ai le courage)
      - Player One Apollo M
      - Filter ERF 2" en premier élément du Askar
      - Réducteur après le Quark
      - Tilt Rowan
      - Daystar Flatcap
      - AZ GTI aligné avec un compas + tracking firecapture
       
      Traitements:
      - AS4! + ImPPG + Photoshop

       
      J'ai encore un petit problème de Tilt, la partie gauche / bas gauche étant plus flou, mais le setup se stabilise.
      Mon autre difficulté, c'est diminuer la luminosité du limb pour que ce soit plus naturel, notamment pour mieux voir la continuité des filaments sur / hors soleil
       
       
      Même équipement mais avec un Nikon 300mm F4 avec une bague 77 - 48mm pour mettre le ERF devant. Ca permet également de diminuer l'ouverture et augmenter le f-ratio pour le contraste:

       
       
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