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Si elle pouvait attendre quelques mois... Là, pour les observateurs de l'hémisphère nord, il sera impossible de l'observer tant que le Soleil est au nord d'elle.

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J'ai remarqué aussi cet hiver. J'ai cru aussi remarquer du rayonnement dans le bleu quand je regardais en défocalisé, inhabituel à mon avis, quelques spectrographes ont du remarquer ça.

Bételgeuse étant bien plus lourde que le soleil et en version géante/super-géante rouge, ça ne devrait pas être instantané.

L'éjection de matière en 2020 laisse à penser qu'elle au stade de Wolf-Rayet, son hélium carbone pourrait finir de flamber, la faire écrouler puis exploser

Elle pourrait aussi avoir un cœur non uniforme, une zone de plus haute température a été détectée. De toute façon c'est une étoile qui varie beaucoup et elle est source d'inspiration de nombreuses histoires.

C'est peut-être notre supernova du siècle que l'on verra. On attend ça depuis si longtemps...

 

Une étoile visible en plein jour, ça ferait parler dans les chaumières.

https://arxiv-org.translate.goog/abs/2306.00287?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

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il y a une heure, lyl a dit :

Une étoile visible en plein jour, ça ferait parler dans les chaumières.

Un peu d'histoire:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Supernova_historique

Il faut une magnitude de -6 à -4 pour être visible en plein jour. ce serait le top.

https://fr.wikipedia.org/wiki/SN_1054

Modifié par ClaudeS
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Il y a 1 heure, PerrouriefhCedric a dit :

Va péter ? Va pas péter

Si elle pète, on ne devrait pas griller comme des saucisses....trop loin la belle.

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Le 07/06/2023 à 09:03, ClaudeS a dit :

Je mets ici le sujet. Avez-vous un avis?

 

Le plus "simple" et de regarder le papier dont il est question dans l'article: https://arxiv.org/pdf/2306.00287.pdf

 

En substance, les observations sont (sur base des connaissances actuelles) compatibles avec une stade avancé de combustion du carbone, sans pouvoir la dater avec précision. Et d'après les auteurs, la supernova n'interviendra que quelques dizaines d'années après la fin de combustion du carbone. Donc peu de chance que nous y assistions un jour.

Modifié par AlSvartr
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Le 07/06/2023 à 10:25, Bruno- a dit :

Si elle pouvait attendre quelques mois... Là, pour les observateurs de l'hémisphère nord, il sera impossible de l'observer tant que le Soleil est au nord d'elle.

Ah, je viens de l'observer à l'instant, elle ne m'a pas parue plus brillante qu'il y a une dizaine de jours et pas d'autres étoiles pour comparer dans le champ ;)

Mais, faut quand même le télescope de 250mm, les protections solaires qui vont bien et une bonne habitude des observations diurnes et c'est toujours étonnant de distinguer sa couleur en plein jour.

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J'avais suivi une conférence de Miguel Montargès, grand spécialiste de Betelgeuse, qui n'avait pas l'air de considérer que l'explosion en SN était imminente.

 

Sinon, il y a deux jours, Pierre Kervella a fait une conférence à l'IAP .

Il parle du grand affaiblissement de Betelgeuse de 2020: aller à la 45eme minute:

 

 

6481c9ceb3982_Sansnom1.jpg.e85f082744a06937abd1a81b8a88a1bb.jpg

 

 

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il y a 44 minutes, den b a dit :

Ah, je viens de l'observer à l'instant

 

Ah oui, c'est vrai qu'elle peut être observée au télescope en plein jour ! Mais elle est proche du Soleil, environ 15° je dirais, ça doit compliquer la tâche.

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il y a 27 minutes, JPMasviel a dit :

J'avais suivi une conférence de Miguel Montargès, grand spécialiste de Betelgeuse, qui n'avait pas l'air de considérer que l'explosion en SN était imminente.

Est-il en mesure de donner une estimation de la magnitude visuelle atteinte lors du maximum?

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J'y vais de ce pas pour voir si je la vois dans ma 152mm.

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Bingo.:D

 

Voici comment j'ai procédé:

 

J'ai vérifié que la mise en station était bonne avec le soleil et Vénus au centre du champ. J'ai d'abord fait la MAP sur le soleil et ses taches avec l'oculaire TAL Siberia 50mm/50° de champ, puis je suis allé sur Betelgeuse. Je ne l'ai pas vu. J'ai cherché dans le champs sans trop savoir à quel endroit elle se situait.

Direction Vénus au centre du champs après retournement du méridien. J'ai mis le Baader Plossl Eudia 35mm/50° de champ et j'ai fait une MAP précise. Puis direction Betelgeuse qui devait être au centre du champ sans retournement au méridien ce coup-ci. Sur le coup, je ne l'ai pas vue immédiatement, puis je l'ai apperçue distinctement plusieurs fois plusieurs secondes, mais pas 100% du temps. Je pense, avec le recul, que j'ai commis l'erreur de ne pas accomoder mon oeil sur l'infini avec Vénus. Je devais donc faire sur Betelgeuse une sorte d'accomodation pour la voir. A moins que les quelques nuages très peu denses qui passaient l'occultait. Je pense plus à l'accomodation de l'oeil dans un champ sans aucun détail que le bleu du ciel. @lylsi elle passe par là  doit avoir une explication. C'est assez similaire à la recheche de Mercure en plein jour, mais je dirais que c'est plus facile pour Mercure que j'ai observé deux trois fois en plein jour et photographié. Je tenterai un de ces jours une photographie de Betelgeuse en plein jour avec la 290MM. Je n'ai utilisé aucun filtre, sauf l'astrosolar ND5 sur le soleil.

J'ai utilisé comme instrument la lunette LZOS 152/1200.

ClaudeS

Modifié par ClaudeS
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En observation diurne, les accommodations, changements d'oculaires et recentrages (surtoutsi la monture n'est pas motorisée)  ne sont pas toujours aisés et cela demande pas mal de discipline en fonction du matériel et la turbulence est aussi un facteur très limitatif.

La difficulté supplémentaire est la proximité du soleil (à peine moins de 20° ce jour et cela va passer à 16° au plus près) qui illumine le ciel s'il n'est pas parfaitement limpide.

En ce moment, on a comme cibles diurnes, Jupiter et mercure précédant le soleil et vénus et mars (très jolie aussi) qui le suivent.

Je rends très souvent visite aussi à Almach, Castor et Algébia en plus des quelques étoiles majeures et les étoiles doubles sont toujours un régal  :)

http://www.astrosurf.com/topic/123016-quelle-magnitude-détoile-en-observation-diurne/

 

 

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Merci @den b pour ton commentaire. Ce n'est vraiment pas commun comme observation. Une première pour moi. Une étoiles double en plein jour serait assez amusant. 

ClaudeS

PS: Je me suis méfié des déplacements GOTO avec le soleil dans les environs. Pour le soleil, la raquette demande chaque fois confirmation. C'est bien pensé.

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Il n'y avait pas déjà un post à ce sujet ? ... En effet ça fait quelques mois que ça en parle, mais on ne sait pas vraiment quand ... Mais enfin si tu es vraiment "CHAUD" il y a un LIVE sur Youtube ...

 

( si tu as du temps devant toi ... ) 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=iyyJL2EE1a8

 

 

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merci @ThierryGo

 

J'ai eu un mail de ciel et espace pour cet article effectivement, mais après mon message. A l'origine, je crois que c'est google qui avait mis une alerte sur l'excés de luminosité de Betelgeuse.

Pour la manip en elle-même, j'ai lu l'article wiki sur l'accomodation visuelle qui est une des sources de la difficulté d'observation. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Accommodation

J'ai retenu un passage qui s'approche, je pense, de l'une des difficultés de voir dans un champ uniformement fortement éclairé un point lumineux très peu contrasté:

"Le repos accommodatif est l'état passif de l'accommodation de l'œil, en absence de stimulation, c’est-à-dire quand le sujet est plongé dans l'obscurité, ou lorsqu'il fixe un espace lumineux vide. (= repos physiologique de l'accommodation).

C'est en fait une position d'équilibre entre les deux muscles du corps ciliaire, une position d'attente, correspondant à leur tonus naturel. Ce « tonus accommodatif » a été chiffré à une valeur moyenne de 0.75 dioptries." 

Comment se mettre en position d'équilibre visuel quand, dans le champ, se trouve une étoile brillante sur fond de ciel fortement éclairé?  J'avais eu le soucis avec Mercure en plein jour pour la chercher en vain avec la MAP. Je devais la faire sur le soleil ou sur Venus au préalable pour la voir facilement. J'ai fait pareil ici.

 

ClaudeS

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Il y a 21 heures, ClaudeS a dit :

Je pense plus à l'accommodation de l'œil dans un champ sans aucun détail que le bleu du ciel

 

C'est la double difficulté lorsqu'on veut repérer dans le vaste ciel un objet même très contrasté mais quasi ponctuel comme Vénus en plein jour à l'œil nu par exemple : situer sa direction approximative dans le champ n'aide pas tant qu'on n'a pas réussi à accommoder sur lui (car même un intense flux lumineux ponctuel reste étalé sur une vaste zone défocalisée où la luminosité ambiante empêche de déceler sa trop faible contribution ajoutée au fond de ciel, et ce, même si ce fond n'est pas intrinsèquement très lumineux).

Ainsi contrairement à ce que dit Wiki, la difficulté demeure que la luminosité du champ soit forte ou pas.

J'ai pris à dessein ce cas extrême car Vénus reste toujours excessivement brillante et contrastée en dépit parfois de médiocres conditions, malgré un fond de ciel qui peut se révéler plutôt laiteux et très lumineux dans un site moins bon, quand elle est au mieux à son élongation maximum du Soleil : la facilité de son repérage ne dépend toujours que de l'accommodation.

Je l'observe ainsi tous les jours par jeu en ce moment, depuis la Réunion au niveau de la mer, sous un ciel moyen.

J'ai même envie de dire que la luminosité ambiante facilite la tâche, en ce qu'elle force la pupille à diaphragmer davantage, augmentant d'autant la profondeur de champ.

Bien sûr il faut quand même sortir le Soleil de la vue directe (faut pas exagérer non plus ! xD) et se trouver un repère pour la direction (le haut d'un poteau voisin pour moi en ce moment).

Donc ne pas croire son repérage plus facile parce qu'on se trouve sous un bon ciel d'altitude : ce n'est pas forcément le cas.

Dès que la vue se met au point à l'infini par contre, elle saute aux yeux d'un coup, évidente !

Petit phare étincelant noyé dans l'immensité azuréenne...

On se demande soudain comment on a pu la manquer dans cette zone qu'on a pourtant scrutée auparavant avec insistance !???

Mais dès lors qu'on la quitte des yeux un instant, on doit la chercher de nouveau : par défaut nos yeux n'accommodent effectivement pas à l'infini.

Héritage probable d'un temps où notre survie dépendait d'une détection instantanée d'un danger proche voire imminent, notre physiologie s'est adaptée : au repos, en l'absence d'objet distinct sur lequel fixer notre regard, nous accommodons naturellement très loin de l'infini - à quelques mètres seulement (avec un léger strabisme de surcroît, ce qui n'aide pas non plus ! 9_9)

Si par chance un nuage, un oiseau, un avion ou quelque OVNI lointain passe à proximité angulaire dans le champ de vision, il devient facile d'accommoder sur lui : on repère alors instantanément la belle étincelante si elle se situe à relative proximité angulaire.

C'est pourquoi lorsque je veux montrer ainsi Vénus à des novices (qui n'en croient pas leurs yeux !) je m'arrange autant que possible pour l'aligner avec un repère pas trop proche : sommet d'un pylône électrique, relief montagneux, angle d'un toit assez élevé, branche sommitale d'un arbre, etc. de façon que les yeux puissent à la fois regarder dans la bonne direction, et avec une accommodation assez approchée pour que le point lumineux se révèle, même légèrement flou.

Sinon avec l'habitude cette gymnastique du regard se travaille et devient de plus en plus facile.

Comme l'exercice inverse d'ailleurs, qui consiste à laisser se faire l'accommodation sur un objet très proche - à distance de lecture - tandis qu'on porte le regard à l'infini : c'est la technique magique pour observer en stéréoscopie deux photos juxtaposées à distance inter pupillaire, la bonne photo du bon côté pour chaque oeil, sans forcer contre nature le regard en les inversant (ce qui oblige non seulement à loucher horriblement, mais torture le cerveau à compenser la parallaxe outrageuse au prix d'un traitement épuisant !).

Mes deux sous ;)

 

PS : il y a vingt ans je bluffais tous les pilotes d'hélicos qui venaient se poser à Mafate en leur montrant Vénus en plein jour depuis la Nouvelle - 1600m d'altitude au fond du cirque.

Au début aucun ne croyait la chose possible, mais rapidement j'ai vu défiler tous les pilotes - ayant tous bonne vue par nécessité professionnelle - non seulement de jour, mais aussi de nuit derrière mes télescopes... :D

 

Modifié par Alain MOREAU
précision
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J'ai eu fait... xD Vénus à l'oeil nu en plein jour, il y a 10 ou 15 ans comme rapporté sur le fameux fil de @den b...

 

Quant à Betelgeuse ça serait chouette qu'elle garde cet éclat jusqu'à l'automne ou l'hiver pour qu'on puisse profiter à l'oeil nu d'une belle étoile rouge bien brillante. Quand elle est faiblarde, ça m'énerve ! >:(;) 

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Quelle réponse @Alain MOREAU. Merci. Je crois ne pas être le seul a avoir appris pas mal de chose. Je garde en mémoire la technique de repérage pour voir Venus en plein jour facilement, et la faire découvrir aux autres.

Bon ciel tropical,

ClaudeS

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