Olivier Meeckers

Ces instruments "vintage" de notre jeunesse...

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Bonjour, quand je pense que je cherchais les galaxies, les nébuleuses et autres amas avec les cartes très succinctes et imprécises de ce livre, Nébuleuses et galaxies de Serge Brunier, en 1981, j'avais 16 ans.

Le livre en a passé des nuits dans l'humidité et il a survécu. Puis très vite il sera rejoint par un véritable atlas papier, l'Handbook of the Constellations de  Hans Vehrenberg, encore dans un état proche du neuf.

Et bien avant ces ouvrages, la carte dépliable Hallwag, les deux premiers exemplaires n'ont pas résisté aux 

nombreux séjours nocturnes.

Souvenir, il fallait qu'en même avoir la flamme pour passer des nuits blanches enfant au lieu d'aller dormir, j'ai commencé à l'âge de 11 ans.

J'avais toujours la même étrange sensation en rentrant à la maison, dans la lumière blafarde de l'éclairage de la cuisine, l'impression d'avoir partagé des secrets avec l'univers, des secrets auxquels moi seul avait accès, des secrets inaccessibles au commun des mortels.  

Je n'avais dans ces moments là comme compagnons que les bruits de la nuit, les petits animaux sauvages et la visite de mon chat dont les ronronnements me réconfortaient dans mes nuits solitaires.

Souvenirs, souvenirs.

C'est bien loin tout ça.

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Il y a 10 heures, Christophe Pellier a dit :

j'avais un balcon à lambda/10 à Noisy le Grand

 

On a été longtemps voisin alors, une grosse vingtaine d'année au plessis trévise (mais j'allais à Noisy prendre le RER pour mes études, puis mon service militaire) avant de déménager à Villejuif, puis le grand saut à Toulouse après 2000 !

 

Coté livres, outre "Lune Venus & Mars" déjà cité, j'ai toujours le livre des constellations avec toutes ses cartes que j'avais photocopié à une époque "pré-internet" pour l'avoir toujours avec moi !

 

Marc

 

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Il y a 10 heures, CASTOR78 a dit :

Le Questar 12 me faisait encore plus rêver dans le magazine Sky & Telescope dans les années 80.

 

Celle-ci n'est pas dans Sky mais dans son concurrent, Astronomy (06/1980) :

 

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Modifié par Moot
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il y a 51 minutes, Moot a dit :

Celle-ci n'est pas dans Sky mais dans son concurrent, Astronomy (06/1980) :

 Avec ces fameuses montures Byers, tout une époque !

je ne sais si ces 12" étaient finalement à la hauteur de leur réputation (et surtout de leur prix), j'imagine que quelques fortunés doivent en avoir qui dorment (ou pas) au fond de leur jardin !

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Ça doit être le télescope le plus difficile à trouver d’occasion.

 

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il y a une heure, CASTOR78 a dit :

Ça doit être le télescope le plus difficile à trouver d’occasion.

en même temps il est jaune

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il y a 7 minutes, asp06 a dit :

en même temps il est jaune

Un plus non négligeable c'est certain. 

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Bonjour,

Trouvé récemment ce catalogue de 1983

avec les lunettes de 60/900 qui m'ont permis de voir la Lune en détails, les anneaux de Saturne, je me souvient de ce sentiment de solitude et cette sensation de silence en observant ces astres....

Une certaine sérénité  que j' ai gardé quand j' observe avec des instruments simples qui viennent du passé. Ce sont de beaux objets.

 

b.JPG

b1.JPG

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Il y a 12 heures, x_troaero a dit :

J'avais toujours la même étrange sensation en rentrant à la maison, dans la lumière blafarde de l'éclairage de la cuisine, l'impression d'avoir partagé des secrets avec l'univers, des secrets auxquels moi seul avait accès, des secrets inaccessibles au commun des mortels.


Je partage complètement ce sentiment, cette impression d’avoir fait un long voyage en solitaire à des heures-lumière de l’agitation de notre Terre, de revenir de si loin après être resté de longs moments l’œil rivé à l’oculaire à observer la rotation de Jupiter, le mouvement de ses masses nuageuses et la danse de ses lunes autour du globe. Cette impression d’avoir été déconnecté quelques instants de notre monde est unique, magique…

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Il y a 12 heures, x_troaero a dit :

Je n'avais dans ces moments là, comme compagnons, que les bruits de la nuit, les petits animaux sauvages et la visite de mon chat dont les ronronnements me réconfortaient dans mes nuits solitaires.


Pareil également… ces moments uniques que l’on passe en solitaire la nuit font parfois resurgir en nous notre instinct « primitif », seul au milieu de la nature nocturne, de ses bruits qui mettent notre vigilance en alerte et font travailler notre imagination… c’est tout simplement magique! 

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Mes deux souvenirs sonores  les plus manquants : observation il y a plus de 25 ans dans un village à 40 km de Bordeaux d'un groupe de galaxies au Newton 317 mm (home made, miroir Coulter à F/6 acheté 200 Dollars en 1980) avec vers 3 h du matin un rossignol qui chantait pas bien loin, et une autre nuit notre chat qui venait d'attraper un lapin et qui a passé plusieurs heures à le manger (ah le craquement des os de lapin >:()

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C'est quand même impressionnant que presque tous éprouvent ce sentiment de plénitude, de repos , et de rêverie  loin de la folie du monde, en regardant le ciel au travers d'un télescope, hormis le fait que parfois on se fait peur à cause des bruits animaux...En plus j'ajouterai que tout cela  nous ramène à notre condition de mortel...et avec les instruments '' vintage '' la sensation est encore plus importante, est ce parce qu'il y a encore un peu de l ancien possesseur....

Modifié par jeanlouis42
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Il y a 3 heures, jeanlouis42 a dit :

éprouvent ce sentiment de plénitude, de repos , et de rêverie  loin de la folie du monde

 

C'est tout à fait cela.

 

En même temps, il n'a pas beaucoup d'autres moments (sauf à partir loin, en vacances, etc.), où on peut "s'isoler" ainsi d'un quotidien actif.

La nuit, dehors, est une opportunité pour de tels instants reposants, car sans enjeux sociaux, par exemple - sous réserve d'être suffisamment à la campagne pour avoir un peu de calme.

 

La méditation de 10 minutes au milieu du trafic urbain, je n'y crois guère (mais je n'ai au fond jamais pris le temps d'essayer, certains y arrivent !).

 

Je pense que ces moments de calme éveillé (et émerveillé aussi souvent) sont importants pour faire refroidir nos cerveaux/vies en ébullition !

Et il me semble que ce n'est pas juste un sujet du monde de 2023 : ce sentiment de solitude étrange mais paisible, je le ressentais il y a 35 ans, alors que j'étais ado....!

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Il y a 15 heures, CASTOR78 a dit :

Ça doit être le télescope le plus difficile à trouver d’occasion

 

J'aime bien la monture dont il est dit "qu'elle peut s'adapter à tout Questar jusqu'à 18 pouces". Aucun tube de cette marque et de ce diamètre n'a été réalisé, déjà, les 12" ont été produits à très peu d'exemplaires (12 en tout). Voir ici : http://www.company7.com/questar/index.html

Et vous observerez le relativement petit objectif photographique placé en parallèle avec son boîtier sur les deux versions de la publicité : c'est le Questar 700, un téléobjectif de 700 mm à f/8.

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On a même réussi à photographier un Questar 12 dans son milieu naturel:


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« The Questar 12 is a Maksutov-Cassegrain arrangement with aluminized mirrors and magnesium fluoride anti-reflection coatings. The production of the optics proved to be complex and time-consuming, hence resulting in a higher cost per unit than what had been initially hoped for. The system incorporates a very difficult to figure precise asphere on the concave side of the BK-7 (Borosilicate Crown) glass Corrector Lens. The optics feature an uncommonly smooth figure (RMS) for systems of this period owing to the time consuming polishing process. It turned out that one experienced technician might devote as many as six months of labor in figuring and testing the system, matching the optics as a set. Worse still, it was possible to actually to work on the optics and pass the point of nominal figuring so that one might need to start all over again with new components! »

 

Ca n’a vraiment pas l’air évident de réaliser un gros Mak et l’opération semble par conséquent difficilement rentable! TEC en a également fait les frais en ne fabricant que 3 ou 4 exemplaires en 300mm. Takahashi est arrivé au même constat avec le TSC-225. Si je comprends bien, c’est à chaque fois la « corrector lens » qui est en cause, le ménisque sur les Maks et la lame de Schmidt sur les TSC-225. Réaliser une telle « corrector Lens » de haute qualité semble requérir beaucoup de temps et de savoir-faire.

 

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On doit donc déduire que les lames de Schmidt des Celestrons ne sont pas au top et que des “supercelestrons” de meilleur qualité seraient possibles, mais inexistants parce que non rentables.

 

 

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il y a 3 minutes, CASTOR78 a dit :

On doit donc déduire que les lames de Schmidt des Celestrons ne sont pas au top et que des “supercelestrons” de meilleur qualité seraient possibles, mais inexistants parce que non rentables.

 

Je pense surtout que la qualité des lames Schmidt de Celestron et Meade, pour ne citer qu'eux, doit être assez aléatoire. D'où la sélection, moyennant finances, que proposent certains revendeurs après avoir testé les tubes. Il est certain que Celestron ne doit pas s'amuser à retoucher à la main les lames de Schmidt comme le faisait Takahashi avec le TSC-225. Ca ne serait économiquement pas viable.

 

Je m'étonne que la technologie actuelle ne permette pas une top qualité constante. Est-il si complexe de réaliser des ménisques et des lames de Schmidt au point qu'une finition manuelle par un opticien hautement qualifié est impérative pour atteindre un haut niveau de qualité? 

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pour les maks cela dépends aussi de la variante choisie, si le secondaire cassegrain est intégré au ménisque ou pas et de quelle manière.

si on intègre d'office un correcteur avant le plan focal pour compenser des choix de designs facilitant la réalisation de la lame au détriment de la correction d'ensemble, on rends encore plus compliqué la rentabilité de l'opération.

 

la lame d'un 300 commence à compter pour beaucoup dans le bilan de la mise en température de l'instrument.

 

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il y a 9 minutes, asp06 a dit :

la lame d'un 300 commence à compter pour beaucoup dans le bilan de la mise en température de l'instrument.

 

J'entends souvent cette "accusation" à charge contre les (gros) Maks. Pourtant, pour être l'heureux possesseur d'un Mak 300 depuis bientôt 4 ans, je n'ai jamais rencontré de soucis de mise à température avec mon instrument. Il faut trouver les astuces pour contourner ce (faux) problème.

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il y a 17 minutes, Olivier Meeckers a dit :

Il faut trouver les astuces pour contourner ce (faux) problème.

un observatoire c'est un bon début :D 

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il y a 24 minutes, Adamckiewicz a dit :

un observatoire c'est un bon début :D 

 

C'est certain mais observer avec un 300mm et plus sans poste fixe, franchement, il faut être un peu maso! Je pense que la plupart des gars qui ont des C14 et autres 400mm ont leur instrument sous abri ou une possiblité de poste semi-fixe.

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Je ne sais pas si on peut parler d'instrument "vintage" ou non dans ce cas, mais le télescope de 520 mm de Roger Mosser m'avait impressionné (le mot est faible) quand j'étais gamin (Astro-Ciel de 1988) : 
 

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Modifié par haukka
Faute de conjugaison :)
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Il y a 2 heures, Olivier Meeckers a dit :

TEC en a également fait les frais en ne fabricant que 3 ou 4 exemplaires en 300mm.

 

Il y a 1 heure, Olivier Meeckers a dit :

l'heureux possesseur d'un Mak 300 depuis bientôt 4 ans,

 

Heureux propriétaire :-) Donc il n'en reste plus que 2 ou 3 éventuellement disponible sur le marché de "l'occasion" naturellement :-)

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