symaski62 1 449 Posté(e) 4 octobre 2023 11 octobre 17h00 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 658 Posté(e) 5 octobre 2023 Bonjour, En attendant, petit retour en arrière : Le vaisseau spatial OSIRIS-REx avait filmé le départ de la capsule de retour d'échantillons https://blogs.nasa.gov/osiris-rex/2023/10/03/nasas-osiris-rex-spacecraft-views-sample-return-capsules-departure/ Après des années d'anticipation et de travail acharné de la part de l'équipe OSIRIS-REx (Origins, Spectral Interprétation, Resource Identification and Security – Regolith Explorer), une capsule de roches et de poussières collectées sur l'astéroïde Bennu est revenue sur Terre le 24 septembre sur le champ d'essai et d'entraînement du ministère de la Défense en Utah, près de Salt Lake City. Quelques heures avant l'atterrissage, OSIRIS-REx a pris certaines de ses dernières images de sa capsule de retour d'échantillons. Cette image de la capsule d'échantillons OSIRIS-REx toujours attachée au pont d'instruments du vaisseau spatial a été prise par la caméra StowCam du vaisseau spatial, le 23 septembre à 10 h 37 min 55 s HAE (14 h 37 min 55 s UTC), moins de 24 heures avant sa libération. StowCam, un imageur couleur, est l'une des trois caméras TAGCAMS (le système de caméra Touch-and-Go), qui fait partie du système de guidage, de navigation et de contrôle d'OSIRIS-REx. TAGCAMS a été conçu, construit et testé par Malin Space Science Systems ; Lockheed Martin a intégré et exploite TAGCAMS. Crédit : NASA/Goddard/Université de l'Arizona/Lockheed Martin Cette séquence en noir et blanc de la descente de la capsule de retour d'échantillons vers la Terre provient de la NavCam 1 de TAGCAMS et a été prise dans les instants qui ont suivi le largage de la capsule le 24 septembre 2023. Le Soleil est visible en haut du cadre, et un mince « croissant de Terre » est aperçu sur le bord gauche de l’image. Les NavCams d'OSIRIS-REx sont utilisées pour la navigation optique du vaisseau spatial. Les images NavCam ont suivi les champs d'étoiles et les points de repère sur Bennu pour déterminer la position du vaisseau spatial pendant les opérations du vaisseau. Cette séquence d'images a été traitée pour supprimer la majeure partie de la lumière solaire diffuse, contraster plus de détails de la capsule, voir le nuage de débris libéré et empêcher la saturation du croissant terrestre. Crédit : NASA/Goddard/Université de l'Arizona/Lockheed Martin Brûlée suite à sa rentrée atmosphèrique, la capsule de retour d'échantillons OSIRIS-REx est vue ici peu après son atterrissage, le 24 septembr,e dans le désert du Grand Lac Salé de l'Utah. Crédit : NASA/Keegan Barber Après un vol à bord d'un avion C-17 de l'US Air Force, le 26 septembre, la capsule de retour d'échantillons OSIRIS-REx a été transportée dans une salle blanche du Johnson Space Center de la NASA à Houston. Pendant ce temps, le vaisseau spatial OSIRIS-APEX (pour une nouvelle mission portant donc son nouveau nom) est en route vers l’astéroïde Apophis, qu’il atteindra en 2029. 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 658 Posté(e) 6 octobre 2023 Bonsoir, Des échanges très intéressants sur UMSF entre Marcin600 et Explorer1, avec à l'appui des images de la capsule d'échantillons en divers phases de la mission qui nous permettent des observations étonnantes et très instructives sur les voyages spatiaux. Je vous livre ici leurs messages traduits tels qu'ils les ont posté : De Marcin600 : "Mon animation composée de 2 photos de StowCam (ci-dessus) prises le 22 septembre 2016 (deux semaines après le lancement) et l'autre 8 octobre 2020 (après avoir terminé la dernière étape du processus de rangement des échantillons : la fermeture du SRC (Sample Return Capsule)." "Vous pouvez clairement voir de nombreux grains de Bennu « collés » (probablement électrostatiquement) au couvercle et à d’autres parties du vaisseau spatial. J'en ai encerclé quelques-uns." "Apparemment, ces grains et bien d’autres ont survécu à tout le vol et à toutes les manœuvres dans l’espace. Seul le processus de libération de la capsule les a "décollé" et a libéré ces particules, visibles dans l'espace dans l'animation de la NASA" (donnée dans le post précédent). Le 22 septembre 2016, deux semaines après le lancement, le vaisseau spatial OSIRIS-REx a activé le système de caméra Touch and Go (TAGCAMS) pour démontrer son bon fonctionnement dans l'espace. Cette image du vaisseau spatial a été prise par la partie StowCam du système alors que le vaisseau se trouvait à 6,17 millions de km de la Terre et se déplaçait à une vitesse de 30 km/s autour du Soleil. Le radiateur et le pare-soleil d'un autre instrument (SamCam) à bord du vaisseau spatial sont visibles dans le coin inférieur gauche de l'image. Au centre de l'image se trouve la capsule de retour d'échantillon (SRC), montrant que le retour de notre échantillon sur Terre en 2023 se présente bien. Fermeture du couvercle du SRC -animation. Cette séquence d'imagerie montre quand le vaisseau spatial OSIRIS-REx termine la dernière étape du processus de stockage des échantillons. Pour sceller le SRC, le vaisseau spatial ferme le couvercle puis fixe deux loquets internes. L'échantillon de Bennu est désormais stocké en toute sécurité et prêt pour son voyage vers la Terre. Date de prise : 28 octobre 2020. Explorer1 fait la remarque : "Beau travail ! Notez que la plus grosse « trace » que vous encerclez sur votre Gif * était présente avant même la prise d’échantillon sur Bennu. Il s’agit probablement d’un impact micro-météoroïde !" *Marque dans le plus grand cercle jaune, en haut, sur le nez (bouclier thermique) de la capsule. Réponse de Marcin : En fait, ce plus gros point est apparu entre le 22 septembre 2016 et le 2 mars 2017, c'est-à-dire avant l'échantillonnage - il ne peut donc pas s'agir d'une particule de Bennu. Description originale de l'image : "... Une petite tache sombre est visible sur la surface du SRC qui n'était pas présente lors des images de contrôle prises après le lancement en 2016. Une analyse ultérieure a montré que cette tache est une indentation d'environ 2 mm de diamètre qui pouvait avoir été causé par une particule heurtant le SRC pendant le voyage dans l'espace … » "Cela confirme à quel point les vols interplanétaires sont risqués : si cette micrométéorite était légèrement plus grosse et avait heurté un élément vital du vaisseau (ou par exemple une caméra), cela aurait pu créé un problème sérieux, et peut-être même une menace d'échec de la mission (je suppose que l'impact s'est produit à grande vitesse (et donc à haute énergie) puisqu'il a erraflé une partie du bouclier..." Bientôt, révélation prochaine des échantillons https://blogs.nasa.gov/osiris-rex/2023/10/06/nasas-osiris-rex-asteroid-sample-curation-steps-closer-to-final-reveal/ Alors que l'équipe de conservation des astro-matériaux du Johnson Space Center continue de collecter les particules "bonus" de l'astéroïde Bennu situées à l'extérieur de la tête TAGSAM (Touch-and-Go Sample Acquisition Mechanism), elle a également franchi des étapes supplémentaires vers le démontage et la révélation de l'échantillon à l'intérieur du conteneur. Les membres de l'équipe de conservation OSIRIS-REx du Johnson Space Center commencent le processus de retrait et de démontage du TAGSAM (Touch-and-Go Sample Mechanism) du pont avionique. Crédit : NASA/James Blair Les scientifiques ont retiré 14 plaques témoins circulaires du haut de la tête TAGSAM lundi et mardi. Ces plaques ont été utilisées pour surveiller les conditions environnementales intérieures du vaisseau spatial à différents moments de la mission et ont été soigneusement stockées pour connaître les conditions d'une éventuelle contamination. Après avoir retiré les 14 plaques et collecté toute poussière restante, l'équipe a retiré la tête TAGSAM de sa plate-forme avionique et a eu la première occasion de visualiser les 24 plaques de contact de surface au bas de la tête et l'échantillon, sous la tête collectrice. Lorsque le collecteur d'échantillons a touché l'astéroïde en octobre 2020, ces surfaces de contact ont piégé les roches et la poussière d'astéroïde à grains fins directement issues de la couche superficielle de l'astéroïde. Les matériaux des plots de contact fourniront un ensemble unique d’échantillons qui renseigneront les scientifiques sur les conditions à la surface même de Bennu. Le matériau de l'astéroïde sur et à l'intérieur de l'anneau de capture – la base sécurisée dans laquelle le TAGSAM était placé une fois rangé – provenait de l'événement de collecte d'échantillons. Au cours de la collecte, TAGSAM a projeté de l'azote gazeux vers la surface pour pousser les particules d'astéroïdes jusqu'à 50 cm de profondeur, dans la tête TAGSAM, qui était fermée par un rabat (jupe souple). Si les particules collectées maintenaient ce volet ouvert, elles tombaient dans la zone située à l’intérieur de l’anneau de capture. Ces deux ensembles de matériaux collectés fourniront ainsi aux scientifiques des informations sur les matériaux de surface et ceux situés à plus grande profondeur sous la surface. Au total, ces échantillons à grains fins provenant de l'astéroïde aideront les scientifiques et les chercheurs à faire de nouvelles découvertes sur l'histoire géologique de Bennu. 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 14 125 Posté(e) 11 octobre 2023 (modifié) Traduction automatique : https://www.nasa.gov/news-release/nasas-bennu-asteroid-sample-contains-carbon-water/?utm_source=TWITTER&utm_medium=NASA&utm_campaign=NASASocial&linkId=240916345 L’échantillon d’astéroïde Bennu de la NASA contient du carbone et de l’eau Les premières études de l’échantillon d’astéroïde Bennu, vieux de 4,5 milliards d’années, prélevé dans l’espace et apporté sur Terre par la NASA montrent des preuves d’une teneur élevée en carbone et en eau, ce qui, ensemble, pourrait indiquer que les éléments constitutifs de la vie sur Terre peuvent être trouvés dans la roche. La NASA a fait la une mercredi depuis son centre spatial Johnson à Houston, où les dirigeants et les scientifiques ont montré le matériel de l’astéroïde pour la première fois depuis son atterrissage en septembre. Cette découverte faisait partie d’une évaluation préliminaire de l’équipe scientifique OSIRIS-REx (Origins, Spectral Interpretation, Resource Identification and Security – Regolith Explorer) de la NASA. « L’échantillon OSIRIS-REx est le plus grand échantillon d’astéroïde riche en carbone jamais livré à la Terre et aidera les scientifiques à étudier les origines de la vie sur notre propre planète pour les générations à venir », a déclaré l’administrateur de la NASA, Bill Nelson. « Presque tout ce que nous faisons à la NASA cherche à répondre aux questions sur qui nous sommes et d’où nous venons. Les missions de la NASA comme OSIRIS-REx amélioreront notre compréhension des astéroïdes qui pourraient menacer la Terre tout en nous donnant un aperçu de ce qui se trouve au-delà. L’échantillon est revenu sur Terre, mais il y a encore tellement de science à venir – une science comme nous n’en avons jamais vue auparavant. » Bien que des travaux supplémentaires soient nécessaires pour comprendre la nature des composés carbonés trouvés, la découverte initiale est de bon augure pour les analyses futures de l’échantillon d’astéroïde. Les secrets contenus dans les roches et la poussière de l’astéroïde seront étudiés pendant des décennies, offrant un aperçu de la formation de notre système solaire, de la façon dont les matériaux précurseurs de la vie ont pu être ensemencés sur Terre et des précautions à prendre pour éviter les collisions d’astéroïdes avec notre planète. Échantillon bonus L’objectif de la collecte d’échantillons OSIRIS-REx était de 60 grammes de matériel d’astéroïde. Les experts en conservation de la NASA Johnson, travaillant dans de nouvelles salles blanches construites spécialement pour la mission, ont passé 10 jours jusqu’à présent à démonter soigneusement le matériel de retour d’échantillon pour avoir un aperçu de l’échantillon en vrac à l’intérieur. Lorsque le couvercle de la cartouche scientifique a été ouvert pour la première fois, les scientifiques ont découvert un matériau d’astéroïde bonus couvrant l’extérieur de la tête du collecteur, du couvercle de la cartouche et de la base. Il y avait tellement de matériel supplémentaire que cela a ralenti le processus minutieux de collecte et de confinement de l’échantillon primaire. « Nos laboratoires étaient prêts pour tout ce que Bennu nous réservait », a déclaré Vanessa Wyche, directrice de la NASA Johnson. « Nous avons eu des scientifiques et des ingénieurs travaillant côte à côte pendant des années pour développer des boîtes à gants et des outils spécialisés pour garder le matériau de l’astéroïde intact et pour conserver les échantillons afin que les chercheurs d’aujourd’hui et des décennies puissent étudier ce précieux cadeau du cosmos. » Au cours des deux premières semaines, les scientifiques ont effectué des analyses « rapides » de ce matériau initial, recueillant des images à partir d’un microscope électronique à balayage, de mesures infrarouges, de diffraction des rayons X et d’analyse d’éléments chimiques. La tomodensitométrie par rayons X a également été utilisée pour produire un modèle informatique 3D de l’une des particules, mettant en évidence son intérieur diversifié. Cet aperçu précoce a fourni la preuve de l’abondance de carbone et d’eau dans l’échantillon. « Alors que nous examinons les anciens secrets préservés dans la poussière et les roches de l’astéroïde Bennu, nous débloquons une capsule temporelle qui nous offre un aperçu approfondi des origines de notre système solaire », a déclaré Dante Lauretta, chercheur principal OSIRIS-REx, Université de l’Arizona, Tucson. « L’abondance de matériaux riches en carbone et la présence abondante de minéraux argileux aquifères ne sont que la pointe de l’iceberg cosmique. Ces découvertes, rendues possibles grâce à des années de collaboration dévouée et de science de pointe, nous propulsent dans un voyage pour comprendre non seulement notre voisinage céleste, mais aussi le potentiel des débuts de la vie. Avec chaque révélation de Bennu, nous nous rapprochons de la découverte des mystères de notre héritage cosmique. Au cours des deux prochaines années, l’équipe scientifique de la mission continuera de caractériser les échantillons et d’effectuer les analyses nécessaires pour atteindre les objectifs scientifiques de la mission. La NASA conservera au moins 70% de l’échantillon à Johnson pour d’autres recherches par des scientifiques du monde entier, y compris les futures générations de scientifiques. Dans le cadre du programme scientifique d’OSIRIS-REx, une cohorte de plus de 200 scientifiques du monde entier explorera les propriétés du régolithe, y compris des chercheurs de nombreuses institutions américaines, des partenaires de la NASA, la JAXA (Japan Aerospace Exploration Agency), l’ASC (Agence spatiale canadienne) et d’autres scientifiques du monde entier. Des échantillons supplémentaires seront également prêtés plus tard cet automne à la Smithsonian Institution, au Space Center Houston et à l’Université de l’Arizona pour exposition publique. Vue de l’extérieur du collecteur d’échantillons OSIRIS-REx. Un échantillon de matériel de l’astéroïde Bennu peut être vu au milieu à droite. Les scientifiques ont trouvé des preuves de carbone et d’eau dans l’analyse initiale de ce matériau. La majeure partie de l’échantillon est située à l’intérieur. Modifié 11 octobre 2023 par jackbauer 2 1 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
VNA1 404 Posté(e) 11 octobre 2023 Bonjour, merci Jo04 pour la video, et Jack pour toutes ces informations. C'est vraiment fascinant, apparement les scientifiques vont apprendre comment éviter collision avec un astéroïde? Perso je crois que l'astéroïde proviendra de la terre, voyant les conflits ici sur terre! We Have Met the Enemy and He Is Us” -William Henry Harrison, 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BobMarsian 2 828 Posté(e) 12 octobre 2023 (modifié) Il y a 9 heures, jackbauer 2 a dit : Les scientifiques ont trouvé des preuves de carbone et d’eau dans l’analyse initiale de ce matériau. Dit comme ça et au premier abord, un néophyte trouverait extrème étonnant qu'un matériau de surface exposé depuis des centaines de millions voire des milliards d'années au vide spatial et au rayonnement solaire brut, ait pu conserver un élément aussi volatile que l'eau ! Modifié 12 octobre 2023 par BobMarsian 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
apricot 1 552 Posté(e) 12 octobre 2023 Une news dans Nature aujourd'hui: https://www.nature.com/articles/d41586-023-03178-0 2 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 658 Posté(e) 12 octobre 2023 (modifié) Bonsoir, Série de photos (source UMSF) sur la part d'échantillons ayant "débordée de TAGSAM, (la cartouche contenant le prélèvement principal ne sera ouverte qu'une fois tout ce surplus inespéré de matière "Bennusienne" aura été collecté). Ces images viennent judicieusement illustrer les propos tenus dans l'article de Nature que nous a relayé Apricot un post plus haut et (que je cite ponctuellement) : Opérations de récupération du matériau : Dans le cadre A de l'image suivante à noter "L' échantillon de Bennu comprend des minéraux argileux avec de l'eau emprisonnée à l'intérieur de leur structure cristalline" (microscope électronique) Caillou en lumière visible puis en ultra-violet ; Commentaire de Marcin600 : "Dante Lauretta a également mentionné 2 types de roches visibles à la surface de Bennu : 1) plus légères, lisses, plus compactes et semblent plus durables et, 2) plus foncées, rugueuses, « conglomérats » et plus cassantes, et que ces 2 types de roches peuvent être même vu dans ce petit échantillon de Bennu sur la photo - il a précisé que dans le cadre E, deux cailloux côte à côte appartiennent probablement à ces 2 types de roches : Et toujours de Marcin, commentaire d'une observation que je trouve surprenante (et même un peu inquiétante) " Il y a aussi une petite particule bleue parmi la poussière de Bennu. Elle provient de l'échantillonneur lui-même ou de quelque chose introduit dans la boîte à gants par les techniciens. Cela montre que les chercheurs doivent soigneusement séparer tous les « artefacts terrestres » de ce matériau de Bennu" Perso, je ne comprends pas trop comment une telle chose se soit produite après toutes les dispositions prises pour obtenir un échantillon totalement vierge de toute pollution terrestre. Je pense que le contenu de la cartouche qui devrait être ouverte d'ici deux semaines sera, lui, sous garantie "pur Bennu". Modifié 12 octobre 2023 par Huitzilopochtli 2 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
a s p 0 6 852 Posté(e) 12 octobre 2023 atchaa! 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
a s p 0 6 852 Posté(e) 12 octobre 2023 n'empêche, c'est un peu la guigne cette histoire, il faut enlever du matériau à priori contaminé mais qui est probablement tout aussi valable que celui qui est dans l 'enceinte prévue. 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 658 Posté(e) 12 octobre 2023 il y a 48 minutes, asp06 a dit : atchaa! En wolof, cela veut dite "fout le camp !" Si c'est adressé à la "pt'ite merde bleue", je ne suis pas certain qu'elle comprenne cette injonction... 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 658 Posté(e) 17 octobre 2023 (modifié) Bonsoir, Le nom de Bennu fait référence à un oiseau mythologique de l' Egypte antique qui est associé au Soleil, à la création et à la renaissance. https://planetarynames.wr.usgs.gov/Page/BENNU/target (Cliquez sur l'image de ce lien et utilisez la loupe) Modifié 17 octobre 2023 par Huitzilopochtli 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 658 Posté(e) 25 octobre 2023 Bonjour, https://blogs.nasa.gov/osiris-rex/ L'équipe de conservation traitant l'échantillon de l'astéroïde Bennu a collecté 70,3 grammes (soit 2,48 onces pour les "puristes") de roches et de poussière de l'échantillonneur, dépassant ainsi l'objectif de l'agence de ramener au moins 60 grammes sur Terre. Il reste naturellement encore d'autres échantillons d'OSIRIS-REx (Origins, Spectral Interpretation, Resource Identification, and Security – Regolith Explorer) de la NASA à récupérer. La quantité traitée jusqu'à présent est constituée des roches et de la poussière trouvées à l'extérieur de la tête de l'échantillonneur, ainsi qu'une partie de l'échantillon provenant de l'intérieur de la tête, partie accessible par le rabat en mylar. Le matériau supplémentaire restant à l’intérieur de la tête de l’échantillonneur (le TAGSAM) sera retiré prochainement, s’ajoutant à la masse déjà récoltée. La semaine dernière, l'équipe du Johnson Space Center à Houston a modifié son approche pour ouvrir la tête TAGSAM, qui contient la majeure partie des roches et de la poussière collectées par le vaisseau spatial en 2020. Après plusieurs tentatives de retrait, l'équipe a constaté que deux des les 35 attaches de la tête du TAGSAM ne pouvait pas être retirées avec les outils actuels approuvés pour une utilisation dans la boîte à gants. L’équipe a travaillé au développement et à la mise en œuvre de nouvelles approches pour extraire le matériau à l’intérieur de la tête, tout en conservant l’échantillon intact. Dans un premier temps, l'équipe a réussi à accéder à une partie du matériau en maintenant enfoncé le rabat mylar de la tête et en retirant l'échantillon à l'intérieur avec une pince à épiler ou une pelle, en fonction de la taille du matériau. La collecte et le confinement par cette méthode, combinés à la collecte antérieure de matériaux situés à l'extérieur de la tête, a donné une quantité dépassant les 60 grammes. L’équipe passera les prochaines semaines à développer et à mettre en pratique une nouvelle procédure pour retirer l’échantillon d’astéroïde restant dans la tête d’échantillonnage TAGSAM, tout en traitant simultanément le matériau déjà collecté cette semaine. L’équipe scientifique d’OSIRIS-REx poursuivra également son plan visant à caractériser le matériau extrait et commencera l’analyse de l’échantillon obtenu jusqu’à présent. Tous les travaux de conservation sur l'échantillon – et sur la tête TAGSAM – sont effectués dans une boîte à gants spéciale, sous un flux d'azote pour l'empêcher d'être polluée par l'atmosphère terrestre, préservant ainsi l'état de l'échantillon pour des analyses ultérieures. Les nouveaux outils proposés pour extraire le matériau restant dans le TAGSAM doivent pouvoir tenir dans la boîte à gants et ne pas compromettre l'intégrité de la collecte. Toutes les procédures doivent être conformes aux normes de la salle blanche. Pendant que la procédure pour accéder à la dernière partie du prélèvement est en cours d'élaboration, l'équipe a retiré la tête TAGSAM du flux actif d'azote dans la boîte à gants et l'a stockée dans son conteneur de transfert, scellé par un joint torique et entouré d'un autre joint étanche en téflon pour garantir que l'échantillon est conservé sécurisé dans un environnement stable d'azote. 4 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 658 Posté(e) 15 janvier Salut, Mais où en étions-nous ? La finalisation de la collecte d'échantillon d'OSIRIS Rex restait en rade depuis octobre de l'année dernière par la faute de deux vis récalcitrantes qui empêchaient les techniciens de retirer la juppe de Mylar du système de récupération, et donc d'accéder au stock principal de régolithe de Bennu rapporté par la sonde. (Voir post précédent pour de plus détails) https://blogs.nasa.gov/osiris-rex/2023/10/20/nasas-osiris-rex-achieves-sample-mass-milestone/ La semaine dernière (du 20 0ctobre 2023), l'équipe du Johnson Space Center de la NASA à Houston a modifié son approche pour ouvrir la tête TAGSAM, qui contenait la majeure partie des roches et de la poussière collectées par le vaisseau spatial en 2020. Après plusieurs tentatives de retrait, l'équipe avait eu des problèmes pour devisser deux des 35 attaches de la tête TAGSAM qui n'avaient pas pu être retirées avec les outils alors disponibles pour une utilisation dans la boîte à gants d'OSIRIS-REx... Dans un premier temps, l'équipe avait réussi à accéder à une partie du matériel en maintenant enfoncé le rabat en mylar de la tête et en retirant la matière collectée à l’intérieur avec une pince à épiler ou une cuillère, selon la taille du matériau. La collecte et le confinement des matériaux par cette méthode, combinés à la collecte antérieure de matériaux situés à l'extérieur de la tête, ont donné une masse totale dépassant les 60 grammes requis des objectifs de la mission. L’agence spatiale prévoit désormais que la boîte à échantillons d’astéroïdes sera ouverte au début de 2024, alors que les ingénieurs conçoivent de nouveaux outils pour aider à résoudre cette difficulté. Les tecniciens de la NASA enlèvent enfin les deux dernières attaches pour accéder à l'échantillon principal de l'astéroïde Bennu https://blogs.nasa.gov/osiris-rex/2024/01/11/nasas-osiris-rex-team-clears-hurdle-to-access-remaining-bennu-sample/ Neftali Hernandez, ingénieur de conservation OSIRIS-REx, attache l'un des outils développés pour aider à retirer les deux dernières attaches qui interdisaient le démontage complet de la tête TAGSAM (Touch-and-Go Sample Acquisition Mechanism) qui contient le reste du matériel collecté sur l'astéroïde Bennu. Les ingénieurs de l'équipe, basée au Johnson Space Center de la NASA à Houston, ont développé de nouveaux outils qui ont finalement libéré les fixations le 10 janvier. Crédit image : NASA/Robert Markowitz Des étapes sont actuellement en cours pour achever le démontage de la tête du mécanisme d'acquisition d'échantillons Touch-and-Go, afin de révéler le reste des roches et de la poussière livrées par la première mission de retour d'échantillons d'astéroïdes de la NASA. "Nos ingénieurs et scientifiques ont travaillé sans relâche pendant des mois, non seulement pour traiter les plus de 70 grammes de matériaux auxquels nous avions déjà accès, mais également pour concevoir, développer et tester de nouveaux outils qui nous ont permis de surmonter cet obstacle. ", déclare Eileen Stansbery, chef de division pour l'ARES (Astromaterials Research and Exploration Science) chez Johnson. « L’innovation et le dévouement de cette équipe ont été remarquables. Nous sommes tous ravis de pouvoir enfin examiner le trésor restant que détient OSIRIS-REx. Le reste de l’échantillon global sera entièrement visible après quelques étapes de démontage supplémentaires, après quoi les spécialistes de l’imagerie prendront des photos à ultra haute résolution de l’échantillon alors qu’il se trouve encore à l’intérieur de la tête TAGSAM. Cette partie de l'échantillon sera ensuite prélevée et pesée, et l'équipe pourra déterminer la masse totale de matériel de Bennu récolté par la mission. Les techniciens avaient suspendu le démontage du matériel de la tête TAGSAM à la mi-octobre après avoir découvert que deux des 35 attaches ne pouvaient pas être retirées avec les outils approuvés pour une utilisation à l'intérieur de la boîte à gants OSIRIS-REx. En réponse, deux nouveaux outils en plusieurs parties ont été conçus et fabriqués pour faciliter le démontage de la tête TAGSAM. Ces outils comprennent des embouts nouvellement fabriqués sur mesure fabriqués à partir d'une qualité spécifique d'acier inoxydable chirurgical non magnétique ; le métal le plus dur approuvé pour une utilisation dans les boîtes à gants de conservation stérile. « En plus du défi de conception consistant à se limiter à des matériaux approuvés pour protéger la valeur scientifique de l'échantillon d'astéroïde, ces nouveaux outils devaient également fonctionner dans l'espace étroitement confiné de la boîte à gants, limitant leur hauteur, leur poids et leurs mouvements potentiels », précise le Dr Nicole Lunning, conservatrice d'OSIRIS-REx. « L'équipe de conservation a fait preuve d'une résilience impressionnante et a effectué un travail incroyable pour retirer ces attaches rebelles de la tête TAGSAM afin que nous puissions continuer le démontage. Nous sommes ravis de ce succès. Avant le retrait réussi, l'équipe de Johnson a testé les nouveaux outils et procédures de retrait dans un laboratoire d'essais. Après chaque test réussi, les ingénieurs ont augmenté les valeurs de couple d'assemblage et ont répété les procédures jusqu'à ce que l'équipe soit sûre que les nouveaux outils seraient capables d'atteindre le couple nécessaire tout en minimisant le risque de tout dommage potentiel à la tête TAGSAM ou toute contamination de l'échantillon. Bien qu'ils n'aient pas pu démonter complètement la tête TAGSAM, les membres de l'équipe de conservation avaient déjà collecté 70,3 grammes de matériau de l'astéroïde, dépassant ainsi l'objectif de l'agence d'amener au moins 60 grammes sur Terre. Ils ont répondu à toutes les demandes d'échantillons reçues jusqu'à présent de l'équipe scientifique OSIRIS-REx et ont hermétiquement scellé une partie de l'échantillon de Bennu pour une meilleure conservation sur de longues périodes ( au moins plusieurs décennies), en stockant certains à température ambiante et d'autres à - 80 degrés Celsius. Plus tard, au printemps, l'équipe de conservation publiera un catalogue des échantillons OSIRIS-REx, qui sera mis à la disposition de la communauté scientifique mondiale. Vidéo de ces opérations de déblocage : https://images.nasa.gov/details/OSIRIS-REx Asteroid Sample Curation Quant à moi, je vous abandonne quelques semaines pour une opération de déblocage du genou avec pose d'une prothèse. A bientôt. 3 7 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
serge vieillard 7 050 Posté(e) 15 janvier c'est une situation assez surréaliste - je trouve..... en espérant que ton genou bionique ne soit pas dans des situations aussi invraisemblables de conception mécanique 1 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lexiste 18 Posté(e) 16 janvier Merci pour ces infos et bon courage pour ton opération du genou 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
rené astro 9 529 Posté(e) 16 janvier Le 15/01/2024 à 10:12, Huitzilopochtli a dit : Quant à moi, je vous abandonne quelques semaines pour une opération de déblocage du genou avec pose d'une prothèse. Je ne vourdais pas mettre la pouasse comme on dit chez nous , et je ferais peut-être mieux de ne rien dire du tout. Moi au début de novembre dernier, ça a fait 10 ans que j'ai eu une prothése totale du genou droit , et j'ai toujours aussi mal. J'ai eu le malheur de faire de l' algoneurodystrophie après l'opération et c'est le genre de chose qui ; si ce n'est pas passé dans l'année qui suit , ne guérit pas. On a tout essayé au pôle de la douleur pendant des mois , et rien n'y a fait. Bon , je suis un cas particulier sans doute et je ne te souhaite pas ça bien sûr, ça arrive à peu de gens. Je te dis bon courage , je croise les doigts pour toi, c'est une opération qui se passe très bien normalement. Bon courage Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
VNA1 404 Posté(e) 16 janvier Le 1/15/2024 à 01:12, Huitzilopochtli a dit : Quant à moi, je vous abandonne quelques semaines pour une opération de déblocage du genou avec pose d'une prothèse. A bientôt. Bonjour, good luck and thx for your contributions. 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Diziet Sma 2 183 Posté(e) 16 janvier il y a 23 minutes, VNA1 a dit : Bonjour, good luck and thx for your contributions. Hé ben pour une fois, pareil que notre membre US. 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 14 125 Posté(e) 19 janvier 4 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 658 Posté(e) 16 février Bonjour à tous, J'ai l'insigne honneur de vous annoncer mon retour sur le forum, encore un peu boitillant tout de même. Sans manquer naturellement de vous remercier pour vos messages amicaux. Je reprendrais donc mes activités ici, progressivement, en vous assurant de mon plaisir à vous retrouver. 8 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
ALAING 59 485 Posté(e) 16 février il y a 3 minutes, Huitzilopochtli a dit : J'ai l'insigne honneur de vous annoncer mon retour sur le forum, Chouette En espérant que tout va pour le mieux avec ton genou bionique Bonne soirée, AG 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites