epsilonzéro

CROA - L'île au ciel de beauté

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Celle là on se la préparait depuis longtemps. Poupon était venu dîner à la maison aux vacances de pâque, on avait concocté ça, nos réservations pour la Corse étaient prêtes depuis janvier. Il fallait qu’on se fasse une soirée
astro dans un coin de ce beau pays.
La date du 9 août fut retenue, sur le chat, sur msn et au téléphone. Le C10 de Tom alias Dragonfly dit le Blaise
serait de la partie. Je devais amener la webcam, l’ OIII, pour se faire une tite image souvenir.
La météo en corse ? du tout cuit d’avance, du qui roule sur du velours. Le ciel ? ben le meilleur de France et de navarre.
La dessus le gars Tegéa me sort comme ça tout de go qu’il va en corse aux mêmes dates que nous, pas trop dans le même coin, mais bon c’est pas les USA, y’aura ben moyen de s’arranger…
Et le départ arrive, Goto la Corse. Ce ciel, tudieu… Bastia, Corte, Ajaccio, et pour finir on se pose à Porto et ses
calanche patrimoine mondial de l’humanité. Qu’on est bien en corse… leur langue a quelque chose de familier pour moi, et je m’y sens comme un poisson dans l’eau. D’autant plus que tous les soirs, le ciel me gratifie de ses beautés. Du pur jus pour astro amateur. Une voie lactée de tuerie, des amas glos aux jumelles, allongé dans un transat surplombant la vallée, les cigales hurlant à tue tête leur joie de zézayer sous les étoiles.
Allez, on se prend rendez-vous. Un coin sympa pour observer ? ben le plateau du Cuscione pardi. Oula, l’expédition… rien que 150 km de route côtière et de montagne à faire… mais quand on aime on ne compte pas.
On est là, faut en tirer le max.

Mardi 09 Août donc. 14h00, on charge le Vito. Mon beau frère Willy et mon neveu Quentin sont de l’expédition.
Quentin possède un 114 parisien, et tout comme moi désire voir un peu ce qu’est un ciel autre que l’orange betteraves….
On traverse les calanche, on arrive à Ajaccio, où deux énergumènes locaux nous font des signes de la main pour
nous indiquer le chemin. Je fais la connaissance de Tom que je n’avais pas eu l’occasion de rencontrer auparavant. Marrant le net, c’est comme si je l’avais toujours connu ! Mon Blaise, je suis heureux de te connaître enfin ! C’est bien eux les fougueux gamins d’Ajaccio ! Un petit coup à boire chez Dragonfly, un tit surf de courtoisie sur météosurf. Aïe, merdouillasse de crasse, les prévisions sont pourries, un vent de sud à remplacé le vent du nord, et à partir de minuit, tout devrait être couvert… On échange un regard angoissé, et on coupe prestement ce PC oiseau de malheur, on verra. Dans la baie d’Ajaccio, des cirrus montent depuis le sud….Mais le plateau est en altitude, optimise Poupon. Vi chef, mais les Cirrus, ça ne s’arrête pas à 1500m… Allez, STOP.

On charge le C10, on fait trois courses au supermarché du coin, on rejoint maman Poupon qui nous ouvre la route vers le village de Sainte Lucie de Tallano. Tégéa et sa sympathique petite famille nous attendent sur la
place du village. On fait la connaissance de Jean-Marc, le père de Poupon. Il est près de 20h00, et le ciel se
charge de ces voiles comme tirés au pinceau… Conseil de guerre après avoir chargé les tentes. Que fait-on ?
Jean-Marc essaie de nous trouver des solutions de repli. La route pour le plateau est longue, et si le ciel suit les
prévisions, ce n’est peut-être pas la peine de pousser si loin. Le stade ? oui mais si on campe là, ça risque d’être
un peu chaud. Les mines sont grises, le Poupon assis sur un muret prend son air boudeur. La Lune en croissant est à peine visible à travers les voiles.
Bon, on ne va pas rester plantés là à nous morfondre. On suit en voiture les parents Poupon vers un virage un peu
à l’écart du village, d’où l’on aperçoit le plateau au loin. Et re questions… où aller ? Là bas les voiles ont l’air
moins denses.. mais le vent les pousse… Allez, soyons fous, on est là, on ne va pas mollir au dernier moment. Et c’est parti, on y va quand même, advienne que pourra.
Une route magique, à travers forêts, ruisseaux gazouillants, dans le soir tombant. Des petits villages comme seule la Corse sait les préserver, avec leurs petits cafés, et les vieux assis sur le banc, comme dans Asterix.

Figatellix, Ocatarinettabellatchitchix…

Et la route se fait de plus en plus étroite. Elle serpente à travers la forêt. La température baisse à mesure que nous
prenons de l’altitude. Et soudain, le paysage se fait lunaire, des cailloux, de la végétation rase. Au loin les
aiguilles de Bavelle, découpées dans le couchant. Le croissant de lune est voilé. On passe devant un premier
refuge, et la route effondrée par endroits se termine, suivie par une piste cahotante. Un passage assez chaud pour
les voitures, et le refuge du Cuscione est en vue. Il fait pratiquement nuit. Un bâtiment immense se dessine. C’est
un gîte abandonné en cours de construction . C’est là que nous élirons domicile pour la nuit. Il fait 15°C, Vénus
et Jupiter encadrent le croissant tout pâle derrière les voiles daltitude…


le refuge du cuscione

Les indigènes sont là. Une horde de cochons sauvages squatte l’esplanade devant le refuge. A grands cris nous les délogeons, mais la famille n’a pas l’intention de lever le camp. Bah, ils n’ont pas l’air agressifs… nous verrons bien…
Le sol est complètement truffé de déjections de ces charmants porcinets… L’air embaume un peu la porcherie,
mais nous sommes arrivés, c’est le principal. Allez, installation. Poupon et Dragonfly qui connaissent les trucs et
ficelles de l’endroit on tôt fait de nous ouvrir une fenêtre du refuge, que nous enjambons prestement. Le lieu est
incroyable. Un bâtiment pratiquement neuf, inachevé, à l’abandon. 500m² au bas mot, carrelage, baies vitrées en
PVC, des salles vides dans tous les coins, sanitaires posés mais non branchés. Les peintures sont faites. Mais l’endroit est désert et complètement abandonné. Un projet de station de ski de fond avorté pour des raisons obscures…. Incroyable… Nous installons rapidement deux tentes dans une salle. En effet, il vaut mieux dormir à l’intérieur, à l’abri des frasques de la gent porcine…
Pendant l’installation, des étoiles apparaissent. Bah, les constellations à travers les nuages, on connaît ça nous les
parisiens… Casse croûte de charcuterie et fromages locaux à la frontale, petit vin de pays qui requinque, et comme par magie la voie lactée commence son allumage. Par une des baies vitrées donnant sur le nord est, on aperçoit Persée, le double amas. C’est tout bon ça les enfants. Hauts les cœurs… c’est du comme d’hab, le coup des cirrus et le ciel qui se dégage…. Tandis que l’espoir renaît, une belle étoile filante nous gratifie de son sourire. Les vœux très matérialistes vont vers ces cirrus. On prie secrètement pour qu’ils dégagent la piste.
Le repas expédié, nous ressortons du refuge, pour monter le matériel. Ouf, le ciel est dégagé. Enfin ! la voie
lactée nous coupe en deux. Fabuleux moutonnement blanc, orné de tous les diamants de la création. M31 est visible, tout va bien. La lune en croissant poursuit sa descente vers le rebord du plateau, Vénus vient de disparaître derrière un petit promontoire rocheux.
Petit tour du propriétaire aux jumelles. Oui, c’est bien ce qu’on nous avait dit, C’est du grand noir de chez pur,
bravo les gars, on a bien fait de monter quand même ! A l’horizon, les plateau se découpe sur le ciel, aucune
lumière. Un léger halo vers le sud Est. Vraisemblablement Propriano. Rien de méchant.
Ce faisant, des grognements porcins nous parviennent. La tension monte chez les cochons… bon, que fait-on ?
ils sont agglutinés dans un recoin du bâtiment, mais on n’est quand même pas rassurés d’autant moins qu’il y a
des petits ce qui pourrait les rendre agressifs. Tegea a acheté des pétards dans le coin. Premier jet, PAN, la
curée, toute la bande fuit en grouinant, et au pas de course. Montrons leur qu’on est armés jusqu’aux dents et
qu’on a la puissance de feu d’un croiseur ! plus un cochon dans le secteur, on est tranquilles. Mais quelques minutes plus tard, des ombres furtives se glissent dans la nuit, et rejoignent leur campement. Ah ils sont tenaces… Et puis, moyen le boucan des pétards en pleine nuit. Le refuge officiel est un peu en contrebas, et il ne serait pas agréable de voir se pointer des véhicules bleus à gyrophares, croyant tenir une bande de braconniers du maquis. On arrête donc. On laisse tomber les cochons. Si ils s’énervent, on leur mettra un autre avertissement, mais en dernier ressort…
EQ5 et mak 150 pour tégéa, CG5 et C10N pour Dragonfly.


tegea au mak

Soudain un cri d’horreur, un long hurlement à vous glacer le sang déchire la nuit…… Thomas se prend la tête dans les mains. Les contrepoids. On a oublié les contrepoids du C10 à Ajaccio. Ah ben là c’est mal barré….
Bon, que faire ? On monte quand même le tube sur la monture. On fera du visuel façon dobson quoi, oublié le Goto et le suivi, au tas la webcam et la longue pose….coup de laser au tube. Oula, la collim un peu aux orties là.
Et pas de clés allen pour régler… On essaie quand même de pointer, mais rien à faire, le déséquilibre est trop important et pas moyen de maintenir le tube fixe, ça tombe. Bon, tant pis, reste le mak de tégéa qui va assurer la
soirée.
Pointage de M57, parfait, net, clair, comme on l’aime. Dumbell en OIII, plus du tout la tête de trognon de
pomme. Elle est complète, les bras sont refermés. C’est une grosse olive qui fourmille de filaments. On cherche
l’amas du hibou, mais on n’arrive pas à le pointer. Rhaaaa les amateurs… Il faut dire à notre décharge que la voie lactée et le ciel sont tellement encombrés d’étoiles, qu’on a du mal à repérer ne serait-ce que les étoiles principales de Cassiopée…. Je m’escrime en vain, avec en plus un chercheur inversé, sur lequel je suis une pâle truffe. Rien à faire, je n’arrive pas à m’y habituer. Me faut un telrad sinon rien …
Les grognements des cochons se font de plus en plus puissants et aigus. Que se passe-t-il ? un coup de projo made in powertank celestron nous renseigne sur le pourquoi du comment. Papa cochon est en train de repeupler le plateau. Oué mais oh, ça va non ? un seau de flotte ? et devant les petits encore, eh ben mon vieux… Et puis il
a la santé de garçon…. Bon a près tout cela ne nous regarde pas, et tant qu’il sont à leurs ébats, ils ne viennent pas nous foncer dans les montures. Alors vas-y mon gros, prend ton temps, et amuse toi bien…. Eh ben dis gars le concert. Eclats de rire. Dommage que nous n’ayons pas de quoi enregistrer la pièce, pour agrémenter le CROA d’une bande sonore hors du commun !

Thomas se morfond…. Bon, on démonte le mak et on le met sur la CG5, on profitera du Goto…Pointage de M16, un peu juste sur un 150. L’amas ouvert est très bien résolu, mais on a un peu de mal sur la nébuleuse. M17 est par contre magnifique, avec sa forme caractéristique de canard de bain, ou de homard. M8 est superbe en OIII, la bande sombre est particulièrement nette. La trifide est un peu juste aussi.

Une pose madeleines, et on repart. Aïe, des nuages montent de l’Ouest…zut et crotte de cochon (qui grouinent encore, vache il tient la distance le verrat, et madame à l’air de se plaire de cet assaut).
Un coup de jumelles au cygne. NGC7000, pratiquement visible à l’œil nu, se dévoile superbement. Le golfe du Mexique est particulièrement net. Poupon n’arrête pas de me demander si j’ai déjà vu un ciel aussi beau… Je dois avouer qu’hormis les cirrus du début de soirée et les nuages qui montent, je suis particulièrement impressionné. D’un autre côté, il faudrait un avis plus objectif d’un non parisien pour juger… Mais ce qui pèse dans la balance, c’est certes ce ciel de tuerie, mais aussi l’ambiance toute particulière de ce lieu du bout du monde, avec son refuge qui nous fait penser à une base désertée dans les glaces de l’antarctique, tout droit sortie d’un film catastrophe américain, dans lequel le virus tombé de l’éprouvette guette dans l’ombre…. le tout sur fond de coucheries porcines.

Des bancs de nuages montent de l’ouest, précédés par des courants d’air chauds. Pas bon du tout ça, c’est le sirocco, et ses pluies rouges….

Le goto de Dragonfly nous met la blink au centre du champ, elle blinke, elle blinke. Puis la blue snowball, jolie nébuleuse planétaire bleue. Le bleu apparaît bien par contraste avec les étoiles voisines.

Le scorpion et le sagittaire ont disparu derrière les nuages. On grimpe sur un monticule rocheux, pour observer
l’horizon Est. La grosse rouge est sortie. On attend qu’elle monte….

Poupon piaffe, il veut un coup de webcam. Bon, allez, on lance astrosnap, on branche la filaille et go sur Dumbell. Arff, le goto est pô bien réglé…. Et la mise en station à peu près approximative nous dessine de jolis traits sur les poses de 20s. Bah, on laisse tomber. On ne va pas passer le reste de la nuit à accumuler les poses.
On continue un peu aux jumelles, puis on tente la planète rouge. Les nuages ont envahi tout l’ouest et le sud.

Visée à l’oculaire, empilement de barlows, et allez, la grosse à l’écran. Mise au point, elles disparaît, les nuages
sont là. Comme d’habituuuuuuude. Poupon vient de prendre une goutte d’eau… J’en ramasse une ou deux sur l’écran. C’est juste un nuage. On tient le coup.


Dragonfly et epsi au PC ...

Ah, la revoilà, bon, elle est sortie du champ. Thierry la recentre à l’oculaire, on remet la webcam. Mise au point,
et hop, elle disparaît à nouveau… pénible à force… Thierry armé d’une patience sans bornes s’acharne. Ca y est la revoilà au centre de l’écran. Elle turbule un maxi, mais on tire 1000 images vite fait.
Un coup de registax rapide, bah, présentable somme toute.
Il est plus de 3h00, le ciel est complètement pourri maintenant, sauf le nord qui résiste encore. Allez, on plie.

Le bilan pourrait paraître mitigé, mais on a pris des photons plein les yeux, et perso, je suis satisfait, et plus que satisfait. Des cieux comme ça, on les gobe à l’œil et aux jumelles. Faudrait un gros dobson pour profiter
pleinement des subtilités. Le mak de tegea se défend comme un chef, et comme il le dit lui même, il se comporte
comme un 200 ! Je pense au farceur qui dort au chaud dans son atelier… Ca lui aurait plus aussi de scruter cette
folie. Mais bon, les vacances loin, faut partir léger. Il l’a compris le jour du départ, quand il m’a fait une jalousie en voyant que je ne prenais que les jumelles !

Et on se pieute dans les tentes, les yeux pleins. Vers 5h00, je me réveille, les cochons remettent le couvert, leurs
hurlements résonnent dans les immenses salles vides du refuge, ce qui leur donne un écho diabolique d’outre
tombe. Brrr, ça vous glace les sangs une horreur pareille.

7h30, Quentin et Sébastien, le fils de Thierry, sont réveillés. Le poupon et le dragonfly émergent dans un grognement porcin...


réveil difficile de poupon...

Willy qui dormait dans le Vito a eu un réveil bien étrange. Sentant remuer la caisse, il se demandait si une blague n’était pas en cours… Et ô stupeur, il voit des
cochons en train de se frotter le dos sur la carrosserie… faut pas vous gêner les gars !

poupon dans son milieu naturel

On remballe le matériel, on redescend à Sainte Lucie boire un jus réparateur (Poupon, t’aurais pas oublié la thermos de café que papa t’a préparé hier des fois ? ? ? ……). On remonte le C10 pas complet de Tom dans son village au dessus, un salut au sympathique papa Dragonfly, et nous prenons congé, pour 4 heures de route vers
Porto.

Au retour, désolation dans la baie de Sagone, une odeur de mazout nous assaille les narines. On avait eu ça à l’aller, mais on ne savait pas pourquoi. Au loin, un abruti de Yatch anglais repose mollement sur un haut fond, et arrose toute la côte de ses 70000 litres de fuel….. Ah elle est belle la plage désertée de Sagone, une eau magnifique, bleu azur, avec de jolis reflets dorés… Les nappes de fuel remontent en bandes étroites vers le nord.
La veille, en nous baignant dans la baie de Porto, juste avant de partir pour le cuscione, nous avions senti une
puissante odeur de fuel, et d’un coup, nous étions entourés de splendides irisations vertes, roses et bleues…On sait maintenant d’où ça venait… Elle était belle la une du canard local avec la photo de ce putain de rafiot le nez en l’air… Se faire mazouter en Corse…. Quel gâchis. C’est un peu hors sujet par rapport au CROA, mais je tenais à exprimer ce sentiment de dégoût, de voir des endroits paradisiaques massacrés par la négligence. C’est à gerber, rien à dire d’autre. Jolie aussi la traversée des calanche de Piana avec en fond ces merdes qui dérivent…Mazouté de frais, le malheureux patrimoine mondial de l’UNESCO.

11 Août 23h50. Je viens de finir un nouvel essai de traitement sur mars. Pas mal du tout (autosatisfaction epsilonnienne). La journée a été orageuse, balade dans la forêt d’Aitone, magnifique, avec ses pins laricio (mélèzes) qui servaient jadis à la construction des mâts des navires (à voile, pas à mazout…), et ses cascades fraîches où il fait bon se baigner. Le soir venu, le ciel est à nouveau dégagé, et sur ma terrasse, je déguste les perséides qui commencent leur ballet de la nuit des étoiles filantes approchante.

Voilà, les enfants, que du beau. Ce pays est magique, ses montagnes, ses côtes, ses habitants et son ciel. Les ingrédients réunis pour des vacances de rêve !

Merci à vous deux, Poupon et Dragonfly, de votre accueil amical et de votre bonne humeur, je reviendrai, c’est
promis

Lune dans la montagne à Porto

Le plateau du cuscione

[Ce message a été modifié par epsilonzéro (Édité le 16-08-2005).]

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Et voilà une nouvelle epsilographie dont je n'en attendais pas moins d'émotions et de partage !
Comme d'hab mon Epsi, rien à en redire, tout y est, le ciel, les amis, l'ambiance, les couleurs, les odeurs ... et la boufaille !

Je vois que tu as passé des vacances de rêve, et pour un parisien, ce ne sont pas ces quelques cirrus qui ont pu gâcher ton plaisir !

Sympa aussi d'avoir mis des photos !

Bon retour !

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Excellent et le plaisir de voir le Dragon sur son île ! Reste-t-il du mobilier de jardin dans les environs ?

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Croa bien sympatique

Cela nous fait une bonne reconnaissance de ce qui nous attendras la haut, en plus de celle que nous avait fait Thomas, de jour, du site ou l'on vas s'installer en camping sauvage pendant quelques jours fin août début septembre.

Bon en tout cas, comme me l'avait dit la mairie de Quenza, le problème principal la haut est la cohabitation avec les cochons...
Ca sera bien la première fois que je devrais amener une clôture électrique pour observer et camper penard

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Superbe et chouette CROA!
Amusant, l'ambiance avait l'air vraiment superbe!
Ca donne à fond l'envie d'y être! sympa aussi les photos

@++Manu

[Ce message a été modifié par Jean Emmanuel (Édité le 16-08-2005).]

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très joli CROA epsi.... tu nous met sacrément l'eau à la bouche pour ce qui nous attend !!! Du coup je suis encore plus préssée de me retrouver au plateau...
Rrrrah c'est quand même bête Tom que tu ais oublié tes contrepoids ... heu au fait... pour fin Août... pense à remettre ta tête sur tes épaules !

en attendant, bon cieux à tous

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Bien sympa ce croa ambiance délivrance (grouiiiiiiiiik), ah bah dès qu'on s'éloigne un peu euh d'la ville, ça devient vite bestial. ta ga daaaaa ta ta ta ta ta taaaaaaaa...

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Ahlala, quelle soirée

C'est vrai que le ciel pétait bien là-haut, mais les cirrus nous ont bien fait ch....
Enfin, la bonne humeur était de la partie, c'est ce qui compte

PS: j'ai appris la naissance de 2 cochonnets (on dit comme ça? ), papa-cochon a bien travaillé!

Signé : l'homme aux contrepoids

@+

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Excellent cette expédition.
C'est trop délirant ces cochons sauvages ! C'étaient des sangliers ? Ca vaudrait le coup d'y retourner et de se faire un petit méchoui !
J'imagine, le ciel devait être démentiel.
T'as vu Schaula, le dard du scorpion et la Couronne Australe ?
Bon allez, la météo est bonne, même s'il y a la lune, je me ferais bien une escapade aux betteraves, Epsilon,je t'appelle, à tout à l'heure.
A bientôt à toutes et à tous aux TRAS, au fait c'est fin Septembre début Octobre ?

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Super CROA Zorro, je l'avais pas vu jusque là...

Magnifique les groui-grouics .

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Sympa le croa, encore felicitation a tom pour les contres poids...

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Bravo, bravo, bravo Epsi!
Tu es très fort pour composer un CROA qui nous fasse tous rêver. C'est la magie du direct, c'est de l'instantané, il suffit de chanter les polyphonies corses pour couvrir les cochonneries du verrat et du coup le monde paraît plus beau...

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poupon: en même temps vu que tu te radine toujours les mains dans les poches, pas difficile de ne rien oublier

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Magnifique récit Monsieur Psylone !

Je dirais même plus: c'est carrément frustrant! Je n'avais pas prévu de voyage en corse cette année, mais je crois que d'une mannière ou d'une autre il va falloir y remédier!

Pour les cochons, je confirme en avoir rencontré une tribu au dessus de Porto sur la route de Bastia. Ils ne sont pas sauvages, ils sont juste ... Corse.

Phil, l'acolyte du Cédric par moins 15 dans le vercors.

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Super ton CROA epsi !.
Je compte passer quelques jours en corse cet hiver ou (plutôt) au printemps avec le 600 sans doute => c'est à quelle altitude le plateau? (neige fréquente?). Est ce accessible avec la remorque? Demi tour possible?
Pour Dragonfly, poupon (ou autres) : on pourrait s'organiser une observation ensemble ?

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tres chouette ))
mais pourquoi ne pas avoir essyé de fabriquer des contre poids ? avec des pierre ou des bidon de liquique de refroidissement plus scotch ou toile adhésive ça marche nikel :/

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Oui c'est vrai que j'y pensais aussi: ou démonter vite fait quelques pièces lourdes de la voiture comme l'alternateur, le démarreur ou un disque de frein ventilé...je suis sûr que cela eût avantageusement remplacé les contrepoids!!

C'est bon! Faites comme si j'étais déjà sorti > > >

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Ahhh, phil38, je te salue bien bas ! content de te voir sur astrosurf! comment va ton dobson ?

Oué, pour les contrepoids, on avait même pensé utiliser maman truie qui avait l'air disposée, pour l'enquiller sur la barre mais bon... le découragement de Tom était tellement grand, que finalement le petit mak a parlé et a marché parfaitement !

Raphael, salut ! le plateau est à 1600m d'altitude env, et la route qui y même est OK, sauf les 300 derniers mètres où c'est un peu chaud en voiture mais ça passe. Avec ta remorque ça devrait aller, en y allant molo molo, et si besoin en venant de jour et en remettant quelques caillasses dans les trous. Par contre en hiver c'est bien bien enneigé (genre 1m de neige quoi)

Merci à tous de vos commentaires sympas epsi

[Ce message a été modifié par epsilonzéro (Édité le 21-08-2005).]

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super le CROA, Dragonfly, tu ne les a pas jetés au feu les contre-poids au moins?
Au plaisir.

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Re-salut

poupon : ta gueule

rguinamard : salut! Le plateau se situe a 1600m d'altitude (environ); je ne suis jamais monté sur le plateau l'hiver et je pense que ca doit etre assez difficile d'accès : entre 3 et 5 mètres de neige début printemps... Pour ce qui est de s'organiser une soirée ailleurs, pourquoi pas? Après tout on est pas obligé de monter sur le plateau pour observer

franck04 : je ne brule que le mobilier de jardin! Et puis un contrepoids ce n'est pas comme une chaise ou un briquet, ce n'est pas combustible

@++

Dragonfly_2
ou l'homme aux contrepoids
ou le brûleur de mobilier de jardin
ou tom (intimes only )

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rguinamard: En hiver ca risque d'être difficile, nous avions déjà prévu un séjour sur ce plateau fin avril, et il y avait 2m de neige...
Bref, on a du laisser tomber...

Maintenant, il faut voir si ce plateau est un réel plus par rapport aux sites que l'on connaît dans les alpes, tant au niveau transparence que turbulence.
Le problème en Corse par rapport aux alpes, c'est qu'il est très difficile de trouver des sites à plus de 1500m d’altitude accessible en voiture, du coup on se demande si le fait d’être dans une zone noire des cartes de Cinzano sera suffisant pour compenser une différence de 1000 m par rapport à ce que l'on trouve par exemple au Restefond. Il faut voir aussi ce que ca donne coté turbulence… Bref on y vas pour voir un peu par nous même, cela fera de toute façon un beau petit séjour et l'on fera sûrement un petit croa avec un compte rendu de la qualité du site par rapport à ce que l'on peut trouver dans les alpes.

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