serge vieillard 7 435 Posté(e) 16 mai 2018 (modifié) Ha les amis, ké périple !!!! De retour hier vers minuit à la maison, la tête ce matin bien dans l’cul, la tête bouillonnante de souvenirs encore bien frais. Un seul mot : sublime ! Sublime malgré quelques micros bémols qui auraient magnifié davantage ce séjour s’ils avaient pu être évités, à savoir : - Cette date décalée pour cause de tarif aérien excessif qui nous fit perdre 1 à 2 jours précieux à La Palma, - Et donc un planning perfectible de notre semaine où aurait pu être mis à profit une journée « découverte » du sud de l’ile. Mais pour le reste, je trouve qu’on a fait carton plein : - Un lieu d’hébergement quasi parfait, à 40mn des coupoles, et surtout à 20mn d’un nouveau spot dont il sera question ensuite. Seul manquait une cuisine et un coin salon, histoire de se poser la fesse et de se faire la popote. Cela étant, de la popote n’en eûmes que rarement l’occasion, occupé que nous étions soit à honorer un resto local pour le midi, soit à casse-crouter au sommet en attendant la nuit, soit au p’tit dej-midi après une nuit bien tardive. - L’immense plaisir de retrouver le Fabrice, l’un des coauteurs du bouquin astrodessin, avec qui nous partageâmes de bien beaux moments. Avec sa dame, il est désormais installé dans une bien coquette maison à flanc de montagne, avec vue imprenable sur l’Océan ouest, dans une nature assez exubérante. Il y a installé son T600 qui bénéficie ainsi d’un emplacement remarquable, généralement au-dessus de la couche d’inversion et avec une visibilité intéressante au sud. Si l’envie vous en prenait, il fait gite astro, et je le recommande chaudement ! - Les visites de 3 observatoires au sommet : le Mercator, « petit » télescope bien sympa dédié à de la belle spectro, le SST guidé par une charmante suédoise dont le Cyrillounet ne resta point insensible. Elle nous fit découvrir cette tour solaire avec sa salle des commandes où besognaient 2 astrophysiciens patibulaires, son labo obscur où la lumière était analysée sous de multiples aspects, et surtout cette montée vertigineuse sur la plateforme sommitale avec un héliostat de belle facture et une vue imprenable sur la Roque de Muchachos. Mais que dire de la visite du GranTeCan si ce n’est qu’on a touché au merveilleux, à la démesure ! Une visite bien détaillée du plus grand télescope européen sur les travaux étonnants en cours du fait de l’incroyable puissance des 10 mètres d’ouverture et sur le gigantisme de la structure elle-même. Une esthétique de ferraille triangulée remarquable pour cette étrange surface optique segmentée desservant pas moins de 6 foyers distincts sous un dôme métallique monumental. - Des nuits d’observation au sommet aux caractères variés. La p’tite plateforme que jadis nous occupions au bord de la route est désormais inaccessible et il y a fallu faire avec les rares autres possibilités du site. La première sur une mini terrasse en travaux avec pelleteuse et container au pied du Herschel, ma foi pas trop mal, la suivante sur une micro aire de stationnement où stationnait pour une durée indéterminée un semi-remorque huileux, la troisième assez pénible sur le chantier de ce qui deviendra un truc touristique astronomique, pénible à cause d’un vent autant présent que perpétuel que donc pénible. La quatrième fut la révélation de la semaine, spot révélé par l’ami Fabrice. De là où nous créchions à Puntagorda, une petite route taille droit dans la pente et grimpe ainsi jusqu’au sommet en ligne quasi droite dont un théorème chinois dit avec justesse que c’est le plus court chemin pour se rendre à destination et que l’on y vomit d’autant moins. Ainsi, autant dire que ça grimpe fort, voir très fort. Une erreur de parcours à travers les vignes en terrasse nous mit dans l’impossibilité d’aller plus loin, les roues refusant d’adhérer sur l’étroite piste scabreuse. Ce point dur contourné nous permit d’accéder à un point de vue remarquable, bien que n’étant pas arrivés tout à fait au sommet, avec le confort inégalable de l’absence totale de vent. Par bonheur, nous eûmes le privilège de deux nuits exceptionnelles où les observations de haut vol s’enchainaient guillerettement dans la joie et l’allégresse. Le dossier de dessin s’en trouva subitement bien gonflé avec de la galaxie à foison et du Jupiter honorable. Seule la dernière nuit sur la route du retour ne nous enthousiasma point, peut-être un brin de fatigue ou de lassitude, mais aussi et surtout à cause de ce satané vent qui rendait l’observation vraiment pénible, voire impossible. Dommage car on avait trouvé un spot sur un escarpement dominant la Caldera Taburiente vraiment exceptionnel. Lors de la sieste vautré sur un rocher plat, j’entendais les sifflement des martinets fendant l’air lors de leurs acrobaties en raz motte. Mais le soir venu, le vent s’y installa au point de nous en faire déguerpir et de nous obliger à nous retrancher sur le bord de la route en contrebas. Ce vent et les visites matinales des couples nous fit écourter la majorité des nuits d’observations – toutefois bien au-delà de minuit. Cependant, je retiendrais 2 nuits quasi pleines exceptionnelles, enchainant plus de huit heures d’affilées ininterrompues d’observations poussées. - On a noté des SQM de 22.25 au zénith !!! avec une Voie Lactée superbement structurée, un airglow bien présent sur l’horizon nord et une lumière zodiacale affirmée à l’ouest. Mais ce chiffre phénoménal est à analyser plus finement, la transparence étant un chouya perfectible, attestée par la présence d’un très discret mini halo solaire arc-en-ciel, d’un bleu de ciel pas si profond que ça, et d’une zone très légèrement brumeuse au-dessus de la couche d’inversion. Tout cela conforte l’idée qu’un SQM parfait se situe vers les 21.7, 21.8, les chiffres supérieurs témoignant d’un zeste d’opacité. En tout cas, ces conditions exceptionnelles et quasi parfaites nous offrirent un festival galactique de haut vol et le cul du Lion fut copieusement labouré. Bien que pas dessiné, j’ai vraiment apprécié l’observation des piliers de la création sur M16, dont la structure complexe par instant se dévoilait discrètement, mais cependant de façon certaine. - Pour l’anecdote, après la visite du SST, l’on imaginait vivre LA nuit de rêve, la charmante guide évoquant la possibilité d’observer au pied de l’observatoire au beau milieu des coupoles et au bord des remparts vertigineux de la caldera. On imaginait déjà les prises de vue nocturnes magnifiées par ce paysage fantastique. C’est ainsi que confiant, l’on s’y installa, déballant le matériel, se reposant pour une sieste réparatrice, puis se gargarisant d’un mémorable apéro dans la lumière rosée du couchant. C’est alors que débarqua un Pépito un peu nerveux – quoique sympathique – nous intimant gentiment l’ordre de déguerpir de la zone de l’observatoire de la Roque. Caramba et consternation, c’est ainsi que l’on se retrouva sur l’esplanade du chantier susmentionné, à mille lieues du paradis que nous escomptions vivre. - N’oublions surtout pas ces apéros au sommet, l’un des moments les plus fameux du périple avec une vue imprenable sur le couchant, bien au-dessus de la couche nuageuse. Dans la douceur de la fin de journée, nous remplissons les godets d’un bon rhum –et de jus de pomme pour Alexandre. C’est alors que les boites de calamars à l’encre ou à l’escabèche sont décapsulées, que le contenu goûtu est tartiné généreusement sur le pain, que le fromage local est tranché, le jamon iberico religieusement dégusté. La caisse du télescope désormais témoigne par ces traces indélébiles de ces agapes huileux. C’est- alors que majestueuse tombe la nuit, c’est alors qu’un à un brillent les astres de ladite nuit, c’est alors le moment venu de nous emmitoufler dans nos douillettes doudounes, c’est désormais le moment de se jeter goulûment sur l’oculaire pour de l’observation hors norme. - Ya eu de l’image avec des time-lapse prometteurs et de la vidéo dont on attend avec impatience la sortie d’un moyen métrage évocateur de cette mémorable semaine. - Ya eu quelques authentiques restos, l’un sur le port où l’on ressortait la bedaine joliment rebondie et les doigts encore graisseux des poulpes, calamars et éperlans frits engloutis, l’autre repu de la paella ou du poisson du jour, des moules tigres arrosées d’une bière locale bien agréable, ou ce tout premier à Ténérife où l’on ne s’entendait plus brailler tant la tablée voisine d’un groupe de copines fêtait joyeusement l’anniversaire de l’une d’entre elles alors qu’on dégustait du cochon à la sauce aux champignons et du fromage poêlé arrosé de pesto. - Pi ya eu l’opportunité de grimper sur le pic du Teide et découvrir ce paysage volcanique stupéfiant, en imaginant le Fred installé avec son télescope derrière le Parador lors de son dernier séjour ici-même. - Pi vraiment, on a passé un bien bon moment partagé ensemble à la mode MAGNITUDE 78. De tout cela, il est assuré qu’on y reviendra, fort de ce nouveau point d’observation de grande qualité rapidement accessible, avec des possibilités d’hébergement et de restauration au plus près, de profiter de la présence de Fabrice, en gérant mieux le planning de la semaine des vols et des visites des observatoires pour y intégrer quelques virées au bord de mer ou au sud de l’ile. Dediou, que ce fut bon !!!! les dessins, à venir dès que près, ce qui fera que ce post évoluera dans les jours à venir. mais sans tarder, série Jupiter avec quelques transit : et voila le suivant, Grand classique, M57, mais dont la perception des teintes m'ont comblées de joie, au point de prendre le crayon en toute fin de nuit, après un copieux safari galactique. Juste de la vision directe, sans filtre, et dessiné en négatif couleur. Ensuite la magie du passage en négatif, je ne m'en lasse jamais : Et pi un p'tit bidule tordu, cette nébuleuse planétaire qui montre que c’est probablement complexe : Plus délicat, Abel 39 sorti récemment de son trou où elle sommeillait grâce à l’article d’Alexandre Renou, avec l'aide inestimable du "doudou" de Pierre, truc qui accessoirement sert de téléphone mais qui dispose aussi d'une carte du ciel redoutablement précise et précieuse - au risque d'y être encore à la chercher. Un truc bien rond apparait avec l'OIII et l'UHC, avec un bord ourlé irrégulier. Passons maintenant qu vif du sujet, le festival galactique, principal objet de ce périple. Disons-le tout net, le cul du Lion, celui de la grande Ourse, sans omettre ceux des Chien de chasse, ont été copieusement besognés. Je ne sais trop dans quel ordre présenter la chose. Ainsi en vrac des p"tits Messiers oubliés de mes classeurs, comme M58 avec 2 départs de bras évidents dans un halo discret : et bien plus couillu et texturé, M108. Pas si facile que ça à mettre les bonnes nodosités au bons endroits et les zones sombres là où il faut. Ça ressemble à peu près à ça : Le reste après le weekend, j'me barre ! Pour compléter la série des Messier, en voici un dont j'suis vachte content, M102. Trèèèèèèèèès content car outre la forme générale et les extensions lointaines, c’est surtout cette perception fugace par instant de distinguer une fine bande noire passant par le centre. Difficile à affirmer, mais avec les encouragements du Fabrice, j'ai mis ce détail, et immense joie, à la maison, des images confirment la chose. C'est vraiment ça que j'aime dans la discipline du dessin astro !!!! Enfin, le dernier du catalogue, mon devoir de vacances imposé, bizarrement pas encore dessiné, et pourtant. Voici M81 décortiquée 2 nuits d'affilées à divers grossissements. C'est marrant de remarquer combine il est délicat de placer correctement des rehauts discrets dès lors que les étoiles se font rares comme ici dans la partie gauche : Bon, maintenant on entre dans le vrac, la bonne besogne amusante qui n'amusera que les intimes. En les classant plutôt par aspect, les trucs allongés. A noter des cœurs quasi stellaires sur 4264 et 4762, et comme une torsion dans les parties extrêmes sur certaines : les bidules vu de 3/4. A noter l’extension ténue très lointaine à droite de 4559 : Ceux vu quasi de face. Là, on est dans le sexe des anges avec des départs vraiment, vraiment hypothétiques, notamment le départ vers le bas de 4731 : enfin, les machins irréguliers : Une autre, un autre !!! bon d'accord, mais c’est la dernière. Ou plutôt les dernières avec les siamoises, et un bidule en prime dans le champ : Voila l'boulot, arrrffff, ça fait plaisir car ça faisait longtemps. j'espère ne pas vous avoir trop saoulé et merci pour votre attention. Modifié 21 mai 2018 par serge vieillard 16 8 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
exaxe17 6 108 Posté(e) 16 mai 2018 la classe! C'est superbe! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
ALAING 61 636 Posté(e) 16 mai 2018 Hé bé Serge, hébété je suis Quelle semaine, quel périple, j'imagine le pied que vous avez dû prendre là bas Et ce croa, on a l'impression d'avoir passé ces quelques jours avec vous Amitiés et à bientôt pour la suite de l'aventure, AG Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
PerrouriefhCedric 4 136 Posté(e) 16 mai 2018 Récit passionnant, dessins grandioses, et on attend la suite avec impatience ! Il y a 2 heures, serge vieillard a dit : N’oublions surtout pas ces apéros au sommet, l’un des moments les plus fameux du périple avec une vue imprenable sur le couchant, bien au-dessus de la couche nuageuse. Dans la douceur de la fin de journée, nous remplissons les godets d’un bon rhum –et de jus de pomme pour Alexandre. C’est alors que les boites de calamars à l’encre ou à l’escabèche sont décapsulées, que le contenu goûtu est tartiné généreusement sur le pain, que le fromage local est tranché, le jamon iberico religieusement dégusté. La caisse du télescope désormais témoigne par ces traces indélébiles de ces agapes huileux. C’est- alors que majestueuse tombe la nuit, c’est alors qu’un à un brillent les astres de ladite nuit, c’est alors le moment venu de nous emmitoufler dans nos douillettes doudounes, c’est désormais le moment de se jeter goulûment sur l’oculaire pour de l’observation hors norme J'adore ce passage ! Tu es visiblement autant doué pour retranscrire les ambiances que pour le dessin astro La suite, la suite ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Piotr Szut 451 Posté(e) 17 mai 2018 Très beau récit et je ne dirai rien des dessins... Si tout de même, ils sont sublimes. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
biver 7 280 Posté(e) 17 mai 2018 Le relief des satellites et de leur ombre est bien travaillé et joliment rendu! On en a profité à quelques heures / minutes d'intervalle bien qu'à plusieurs milliers de km Nicolas Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
serge vieillard 7 435 Posté(e) 17 mai 2018 Yo ! merci à tous. La première série des 3 Jupiter vient d'être modifiée en lieu et place des premiers dessins bruts de décoffrage postés hiers. On va attaquer le ciel profond. Yagado !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
fred-burgeot 2 034 Posté(e) 17 mai 2018 Sacré récit ! On se croirait avec vous, en train de manger, de prendre un p'tit rhum et d'observer Combien de temps passé à l'oculaire, sur chaque dessin de Jupiter ? On attend la suite, bien sûr ! Fred. PS : sympa ton petit clin d'oeil à propos de la caldeira de Ténérife, l'ambiance y est très "primaire" avec toutes ces coulées de lave, elles sont tellement bien dessinées qu'on a l'impression que les éruptions se sont produites la veille. Quant aux Parador, il est bien incongru dans ce cadre naturel. 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jose Rodrigues 2 400 Posté(e) 17 mai 2018 Salut Serge! Super récit! Merci! Avec en plus des dessins de haut vol. C'est dommage pour le Mercator, on aurait pu s'y croiser mais j'ai été pris de cours.. Astronomicalement José Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
yves65 384 Posté(e) 17 mai 2018 Ça c'est du CR ! Merci pour le partage . Vous avez du bien en profiter bande de veinards . Les dessins de Jupiter sont superbes. Le rendu des satellites et de leurs ombres sur la planète est parfait, on s'y croirait . Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
serge vieillard 7 435 Posté(e) 17 mai 2018 (modifié) Yo ! et oui Fred, un belle pensée émue dans ce décor dantesque un peu surréaliste de beauté - quoique fort fréquenté. José, tu dis que tu étais au Mercator ????? raconte ! Tiens, v'l'a le suivant (en miniature), une petite drôlerie faite entre la poire et le fromage, a voir en tête de post, M57 :` Modifié 17 mai 2018 par serge vieillard 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
biver 7 280 Posté(e) 17 mai 2018 Dis Sergio and Co, j'avais noté dans la galerie d'image ce post d'un gars qui faisait des photos de la voie lactée a priori pas loin... sauf si c'était pas au même moment: Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
PerrouriefhCedric 4 136 Posté(e) 17 mai 2018 Ha ça y est, du ciel profond ! Ce dessin de M57 avec cette couleur est assez hallucinant... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
PerrouriefhCedric 4 136 Posté(e) 17 mai 2018 Sans filtre en plus ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
ALAING 61 636 Posté(e) 17 mai 2018 J'adore toutes ces nouveautés en tête de gondole C'est vraiment fabuleux AG Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jose Rodrigues 2 400 Posté(e) 17 mai 2018 Woooow M57. Non je n'y étais justement pas. Un de mes profs voulait m'y envoyer 2 semaines en mission d'observation mais il ne me l'a proposé un poil trop tard. Je m'étais déjà engagé à faire deux soirées publiques à l'observatoire de la vallée de Joux.. La veille. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Strock Pierre 253 Posté(e) 17 mai 2018 Serge a évoqué les visites. Voici le Grand Tecan, le plus grand télescope européen (sous une seule coupole...). Entre 2200 et 2400 m d'altitude, les télscopes de La Palma sont bien au-dessus des mers de nuages... Entrée sous la coupole... C'est grand ! Et c'est climatisé. La magie des lignes purement fonctionnelles de la technique nous étreint. Depuis la première passerelle, on a juste la tête dans le tube optique. Vue du primaire en 36 segments. Plus de 10m de diamètre. Plus que les Keck, nananère... Et au sol une sorte de flex rocker ? Avec le bureau de la maintenance et une partie des armoires électriques embarquées. Ca tourne... Vu du secondaire: Un jolie miroir mince en Be avec des actuateurs derrière la surface (si j'ai bien compris). L'alignement des miroirs entre eux et la collimation miroir par miroir est faite en début de nuit. Puis un modèle mathématique dicte les commandes d'adaptation toute le nuit sur les dizaines d'actuateurs par miroir en fonction de la température, de l'inclinaison et sans doute de l'age du capitaine... Un truc fou ! J'ai bien des photos des barillets, mais il ne faudrait pas que ce post dérive sur la technique, les fils électriques et le choix de la couleur des peintures... Pour la bonne bouche, le ciel de début de nuit, sous la crete des coupoles. J'ai poussé un peu la nettetée car elle est prise à main levée (avec l'A7S je ne me fatique pas à prendre un pied...) Mais elle reste un peu flou, désolé je suis nul en traitement des Jpeg). On ne distingue pas le Gegenshein autour de Jupiter (en haut à droite) qui était assez bien visible à l'oeil et en photo une heure avant. On a juste un peu d'AirGlow sur l'orizon. Il y en a eu plusieurs nuits. Peut-être d'autres visites à venir... si ça ne déplait pas... Pierre STROCK 4 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Sky runner 787 Posté(e) 17 mai 2018 Serge et Pierre, l'avant-dernière nuit de votre séjour était la plus magnifique non en terme de transparence ? La voie lactée qui sortait tardivement de la montagne était très structurée de chez moi avec un SQMz en dehors de la bande galactique de 21.9. J'ai donc forcément bien pensé à vous quelques mille mètres plus haut. Content en tout cas que le nouveau site vous ait plu. Fabrice M. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Nirep 1 573 Posté(e) 18 mai 2018 Il y a 6 heures, Strock Pierre a dit : Entre 2200 et 2400 m d'altitude, les télscopes de La Palma sont bien au-dessus des mers de nuages... Superbe photos, merci pour ce mini reportage. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Nirep 1 573 Posté(e) 18 mai 2018 Belles réalisations de dessins Serge. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
fred-burgeot 2 034 Posté(e) 18 mai 2018 Hou la belle M57 ! Avec des couleurs, mais aussi des trainées légères qui traversent la zone centrale. Pas facile de les chopper celles-là, même avec un T1m. Et puis les photos de Pierre du GranTeCan sont impressionnantes, tiens une araignée à 6 branches... Fred. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
serge vieillard 7 435 Posté(e) 18 mai 2018 Merci à tous ! Ah mon cher Fab, mais l'avant dernière nuit fut un truc de malaaaaaade ! la plus belle de toute, on a plié bien au-delà de 5 h du matin. Vraiment le mieux du top. C'ets là que le SQM est grimpé à 22.25.... voir commentaire à ce sujet. J'viens de mettre d'autres dessins en tête de gondole, comme dit le Alain. Oui Nicolas, yavait bien un imageur un peu au-delà du fameux spot. 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
PETIT OURS 25 320 Posté(e) 18 mai 2018 Bravo pour ces dessins, Serge, et merci pour le voyage 👍🌈👏 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Merope 210 Posté(e) 18 mai 2018 Quel compte rendu de ce voyage passionnant. J'espère que tu vas nous présenter encore d'autres dessins Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Pascal C03 4 246 Posté(e) 20 mai 2018 Voilà un fil bien riche ! Superbe dessins et belles photos de ce scope qui l'air fabuleux... merci à vous... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites