Roch

Test du 150mm F/D=1 : le télescope le plus rapide du monde ! ( Episode 3 )

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Malheureusement, il faudrait le coupler avec un oculaire de 100mm...

A moins que tu en connaisses un bon, je pense que c'est inadapté

Après, à utiliser seul, ça doit être sympa.

 

Tu es sûr qu'il n'y aurait un compromis acceptable qui permettrait de bosser avec un oculaire de

focale plus accessible ?

 

Albéric

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Ben utiliser mon objectif de 8mm :D

 

Si tu met un oculaire plus court, ça fonctionnera mais tu ne seras pas à f/d=1 puisque la pupille de sortie de l'oculaire ne sera pas égale à la pupille d'entrée de l'objectif ; tu te retrouveras alors avec un facteur de réduction du f/d égal à ( focale de l'oculaire ) / ( focale de l'objectif ) ; donc par exemple avec un 40mm ça donnerait f/d=2.5 en partant de f/d=4

 

Mais dans ce cas, ça ne sert à rien de prendre un 25mm ouvert à 0.95... f2 ça suffit largement

 

Romain

Modifié par Roch

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A vrai dire, il pourrait y avoir un autre moyen, c'est d'utiliser un autre objectif photo inversé à la place d'un oculaire. On aurait alors un montage de deux objectifs lentille frontale contre lentille frontale, similaire à ce qu'on peut faire en photo macro... mais là, bonjour le poids !

Pour le coupler au 25mm f0.95, sur un scope à f4, il faudrait un 100mm ouvert au moins à f3.5 :D

Et je pense que le système serait moins "efficace" qu'avec un oculaire, même si c'est assez compliqué d'expliquer pourquoi en deux mots...

 

Romain

Modifié par Roch

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Me revoilà :)

Nouveau test, cette fois ci non pas sur le 150/600, mais sur le 150/750 :)

Le rapport F/D est toujours divisé par 4 avec mon oculaire de 32mm, mais cette fois-ci il est donc porté à 1.25

L'idée était de voir si le champ utile est plus large ainsi... un peu, mais pas tant que ça :D


La FWHM sur les brutes est encore meilleure... moins de 1.5 pixels sur le centre !

Du coup cette fois j'ai pointé M57 ; le but étant de faire ressoortir les extensions H-alpha assez vite.

D'abord, un petit comparatif : sans correcteur puis avec correcteur :

sans.jpg.521caec9c478a4655c37852f867c8591.jpg
avec.jpg.8fe686d31058fc6a04f7dd51117606f0.jpg


La deuxième semble meilleure, mais c'est toujours pas fameux. Ceci dit, je devrais pouvoir tester avec un autre oculaire cette semaine... on verra la différence j'espère :)

On voit bien que j'ai pas mal de tilt, mais ça c'est le porte-à-faux monstrueux, je n'y peux pas grand chose. J'ai gardé le correcteur sur les prises de vues suivantes...

Je n'ai pu garder que 50mn de pose environ, toujours en prises de 4s.
On voit clairement le second anneau, et avec les yeux de la foi on devine "quelque chose" encore plus loin...

M57-Halpha.jpg.970b0a1031d9e0b93981da3f3b89420d.jpg

Et enfin un petit traitement poussé sur le centre, pour essayer de rattraper le max de détails. Je sais bien que c'est débile de sous-échantillonner pour ensuite chercher le détail, mais je trouve ça rigolo :D

Traitement un peu trop hard, mais on récupère pas mal de choses je trouve. Avec un peu plus d'application dans le traitement, ça pourrait même être présentable.

Image à 400% de la taille d'acquisition :
m57-center-denoiselow-light.jpg.cacb98b5d6eaa7ed08d18259241031f8.jpg

A plus pour de nouvelles aventures :)

Romain

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    • Par Nico69
      Je voulais tester l'effet de la Lune (nuit du 18-19/05, illumination lune 75%) sur les poses courtes (Dobson ES400, Starizona 0.75, focale résultante 1350mm, F/D 3,3, aucun filtre, table équatoriale)
      4000 x 1s sur ZWO ASI533MC PRO -15°C
       
      Bon c'est pas l'image de l'année, les couleurs ça a été compliqué, j'ai pas trop tiré les histogrammes, et j'ai fait du retrait de gradient en 3 fois (sur les brutes calibrées, sur les stacks intermédiaires et sur le stack final), le cadrage bizarre est contraint par mes stacks dans tous les sens et la volonté de garder le max de brutes pour limiter le bruit. Mais bon, c'était ça ou rien ce soir là... ça permet de tester les limites du système.
      D'ailleurs j'en profite (que vous soyez là), je n'ai pas de filtre UV/IR cut ni large bande (je me pose la question du L-Quad, pensez vous que ça ait un intérêt dans un système de poses courtes ? (pour la balance des couleurs je me dis que c'est peut-être utile...)

    • Par rigo35
      bonjour.
      m27 , c11 avec réducteur focal ,asi 224mc , gain 425, 500 frames , pose 5 secondes . siril , gimp .
       

    • Par Cyrille Thieullet
      Bonjour,
       
      Je vous partage un doc qui résume les derniers tests de collimation que j'ai fait sur ma FSQ 106 ED en utilisant WinRoddier.
      Il y a les liens vers tous les fichiers ser de mesure pour celles et ceux qui voudraient s'amuser avec.
       
      http://www.astromist.com/tmp/fsq106/20240518_Colimation_FSQ106.pdf
       
      La difficulté avec cette lunette est d'ajuster la collimation tout en ajustant le positionnement de la distance de la lentille frontale avec celle de derrière pour minimiser l'aberration de sphéricité. Et sans avoir essayer de modéliser la chose, la précision de réglage pour annuler l'abberation sphérique me semble être de l'ordre de quelques  dizaine de millième de millimètres. C'est à dire quasiment rien comme mouvement sur les vis de devant et plus un jeu avec l'élasticité de serrage...
       
      Peut être que d'autres ont cette exprience d'ajustement sur cette lunette ? Je suis preneur.
       
      Cyrille
       
    • Par Nico69
      Pas simple cette M100, pendant l'aurore et avec un ciel légèrement voilé. Traitement difficile (j'en suis sorti essoufflé et exténué; avec un résultat imparfait))
       
      Dobson ES400 sur table équatoriale Astrothingy, avec réducteur/correcteur Nexus Starizona pour une focale résultante à 1350mm (F/D 3,3)
      5200 x 1sec, 80% retenues
      Prétraitement + traitement sous Siril + denoise sous Graxpert
      Pas mal de bruit pour ce sèche cheveux...
       

    • Par exaxe17
      La lune est souvent présente lorsque le ciel se dégage.

      C’est un vieux dicton.
       
       
      Donc pour optimiser ces nuits j'ai fait quelques captures d’un objet brillant, l’amas globulaire M3, connu sous la désignation NGC 5272. Il est un des amas globulaires les plus brillants et les plus grands visibles depuis la Terre. Situé dans la constellation des Chiens de Chasse, M3 se trouve à une distance d'environ 33 900 années-lumière. Il est positionné dans la constellation des chiens de chasse. Cette localisation le rend relativement facile à trouver, en particulier pendant les mois de mars, avril et mai, qui sont les meilleurs moments pour l'observer depuis l'hémisphère nord.
      La taille réelle de M3 est impressionnante : il s'étend sur environ 180 années-lumière, ce qui correspond à un diamètre apparent de 18 minutes d'arc.
       
      Juste pour se rendre compte de la taille de l'objet, comparé à la lune (capture du jour même) :

       
      Avec une magnitude apparente de 6.2, M3 est à la limite de la visibilité à l'œil nu dans des conditions d'observation idéales, mais il apparaît pleinement défini dans un télescope de taille moyenne. L'âge estimé de M3 varie entre 8 et 11,4 milliards d'années, ce qui en fait un des plus anciens amas globulaires connus. Il contient environ un demi-million d'étoiles, dont la luminosité est environ 300 000 fois celle du Soleil. La région centrale de M3 mesure 1,1 minute d'arc de diamètre. La grande difficulté se trouve au niveau du traitement, surtout avec les poses courtes, sa luminosité est difficile à gérer, car l’AG doit ressortir tout en préservant le fond. Le traitement de l’image n’a pas été simple, mais j’espère avoir réussi à conserver la netteté caractéristique des étoiles grâce aux lucky imaging :

       
      J’ai utilisé mon télescope Newton de 300 mm d’ouverture F4 pour cette observation, en combinant les capteurs Imx 533 et Imx 585 de chez P.O. Plutôt que de simplement capturer les couleurs, j’ai choisi d’améliorer la netteté en utilisant un filtre IR610, ce qui a rendu le capteur monochrome (NB) plus approprié.
      les temps unitaires:
      camera PO Saturn (imx533)
      IR610: 1s x 6h, in 2 nights.
      UV: 4sx2h.
      camera PO Uranus (imx585)
      Color: 2sx3h
       
      Au fil de mes observations, j’ai exploré différentes longueurs d’onde, notamment l’IR850 et l’UV. C’est là que j’ai fait une remarque intéressante : une étoile au centre de l’amas brille bien plus intensément en UV que ses voisines, et même davantage qu’en IR850 ! Après quelques recherches, j’ai identifié cette étoile comme V154 ou la variable de Barnard(découverte par E.E. Barnard), une étoile pulsante (15jours de periodicité)de type W Virginis , c’est comme une céphéide :


       
       
      En parallèle, j’ai décidé de réaliser des séries d’images prolongées de l’amas globulaire M3 afin de mettre en évidence l’une de ses caractéristiques les plus fascinantes : les RR-Lyrae. M3 abrite environ 230 étoiles variables de ce type. Ces étoiles pulsantes présentent des variations périodiques de luminosité et servent d’indicateurs de distance dans l’Univers. Leurs périodes de pulsation, qui s’étendent de 0,2 à 1 jour, font de M3 un laboratoire naturel pour l’étude de ces étoiles variables. De plus, elles sont essentielles pour mesurer les distances cosmiques. En effet, plus la période de pulsation d’une étoile de type RR-Lyrae est longue, plus sa luminosité intrinsèque (magnitude absolue) est élevée. En mesurant la période de pulsation, nous pouvons déduire directement sa magnitude absolue grâce à la relation période-luminosité. Une fois cette magnitude absolue connue, nous pouvons estimer la distance de l’étoile en utilisant la formule du module de distance. Les périodicités de ces étoiles sont également utilisées pour évaluer la proportion d’étoiles binaires dans les amas et pour mieux comprendre la morphologie de la branche horizontale dans le diagramme HR des amas globulaires.
       
      Capture en IR610, 1sx3h

       
      l'animation suivante est particuliere , elle est faite avec la Uranus de chez PO (imx585) ,. je voulais faire ressortir Le changement de couleur des étoiles RR Lyrae qui est dû à leur pulsation. Pendant leur période de pulsation, l’enveloppe extérieure de ces étoiles gonfle et se refroidit, ce qui fait rougir leur couleur. Ensuite, l’enveloppe se rétracte et se réchauffe, ce qui fait bleuir leur couleur.
      C'est difficile d'affirmer à 100% si ce point est bien fait, les conditions etaient fluctuantes...

      la meme animation mais avec 2 images: depart et fin

       
      et pour finir tranquillement ce long post, un montage video qui regroupe les animations:
       
       
       
      Stephane
       
       
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