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Bonjour,

 

j'envisage (à voir?) de faire un doublet BK7- FPL55,  je sais que la mise en forme doit être faite avec des outils ayant la bonne courbure par contre je n'ai pas la moindre idée de la façon de polir un tel verre qui semble t'il est plus sympa que le FPL53.

Si quelqu'un a des infos je suis preneur.

 

jean

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Salut Jean,

 

Pour un doublet la combinaison S-FPL-53/BK-7 est plus intéressante amha... Mais le S-FPL-53 a la réputation d'être plus délicat à tailler/polir.

Sinon pas mal d'infos qui peuvent peut être t'aider dans ton choix, en anglais sur CN.

Modifié par zirkel 2

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Le SFPL53 n'est plus au catalogue de Ohara.

D'après le fil sur CN, Roland Christen précise que le SFPL55 semble plus résistant et de meilleure praticabilité que le SFPL53...

Modifié par Sébastien Lebouc

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@Sébastien Lebouc

Ah bon? D'où sors tu cette information ? Au 13/01/2023 le S-FPL-53 est toujours proposé au catalogue Ohara.

Voir fichier joint.

Lien catalogues Ohara.

 

Par contre, ce que j'ai comme information, c'est qu' Ohara freine des deux pieds pour fournir du S-FPL-53 au delà de 150 mm de diamètre.

En dessous aucun problème, ce serait dommage de tuer la poule aux œufs d'or au vu de tout les doublets et autres ED en vente avec ce verre, le terme S-FPL-53 est un argument marketing d'une redoutable efficacité 😉

 

Le S-FPL-55 pose d'autres problèmes, en particulier pour les doublets, Hoya FCD-100 fait mieux.

eall_20230113.pdf

Modifié par zirkel 2
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il y a une heure, zirkel 2 a dit :

Ah bon? D'où sors tu cette information ?

En premier lieu, le 55 est légèrement moins mou que le 53 et présente moins d'incidents d'homogénéité.

 

Citation

weathering resistance means the ability of an exterior paint film to withstand deterioration from exposure to the weathering mechanisms such as rain, humidity, temperature fluctuations, wind and solar (ultraviolet) radiation.

 

Mise en forme et état de surface final : cf ci-dessus, surtout meilleur en résistance chimique de surface, ce qui sert lors du polissage final pour la tenue (humidité, traces de doigts, fluctuation en température).

 

Le 53 a mauvaise réputation à cause des mauvaises surprises en phase de polissage final. Les tensions internes se relâchent plus facilement et peuvent causer des craquelures profondes même sous un simple courant d'air malvenu. Cela fait partie des faits avérés quand on discute avec les fabricants d'objectifs astro qui ont testés...

 

Ceci est imputable aussi à des problèmes d'homogénéité qui s'enchainent ensuite avec des ennuis de dé-vitrification (amorce de cristalisation : grumeaux)

 

Fabrication : il est plus facile à stabiliser au refroidissement : légèrement meilleure conduction thermique et point de transformation plus haut en température. Bulles moins grosses.

 

Tous ces points font que son rendement industriel (pour atteindre la qualité nominale) est plus élevé, le prix proposé par Ohara est fixé à 2/3 de celui du 53.

 

Dans le tableau sur CN, il manque, entre autres, le verre d'appariement utilisé pour la 120ED et la 150ED et d'autres verres Kz de Schott et leurs équivalents.

Modifié par lyl

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Comme tu es un gars hyper pointu, je me sens obligé de préciser "dans le diamètre que Jean souhaite..."

cela provient d'ailleurs de ton lien sur CN:

"

From: "Roland Christen via groups.io" <chris1011=aol.com@groups.io>
Subject: Re: [ap-ug] Glass availability
Date: January 7, 2021 at 7:05:02 PM PST
To: "main@ap-ug.groups.io" <main@ap-ug.groups.io>
Reply-To: main@ap-ug.groups.io

 

FPL53 is very expensive because it is difficult to make and is subject to de-vitrification if not processed in a very tight range of temperatures. It is quite difficult to polish due to its softness and is easily broken due to its fragility. It is getting to be an obsolete glass and only available in pressings up to 6" diameter and strip up to 5.5 to 5.8" width at enormous cost. It has absolutely no optical advantages over the more modern glasses of Ohara FPL55 and Hoya FCD100. In fact, there exists a slightly better combination of 3 elements to almost perfect color error with the Hoya glass versus the Ohara FPL55.

 

Bref, c'est sympa de proposer ce type de verre à quelqu'un qui justement pose des questions sur la façon de tailler du SFPL sans que ça parte à la catastrophe...

Et malgré une solide expérience dans la taille d'optique reflective, je peux t'assurer qu'on repart de quasi 0 dans ce genre de projet.

Je suis de mon coté en train d'essuyer les platres avec son ancêtre le SFPL51 (son équivalent chez CDGM), et c'est vraiment pas une promenade de santé.

 

Et surtout, y a la théorie et la pratique:

le truc peut être au catalogue, comme le zerodur de chez Schott. Dans les faits, si tu n'est pas référencé comme étant un professionnel de la profession, et que tu leur prends pas pour 10 ou 20k€ de matière, ben ils n'étudient même pas ta demande de devis.

Il y a un an, lors de la prise de décision d'achat du verre, il n'y avait pas de SFPL53 de dispo sur le site de Ohara GmbH, à l'inverse du 55 et du 51.

bref, sans parler de la difficulté pour un amateur qui se fait son truc pour lui dans son coin, rien que l'approvisionnement est un parcours du combattant. Heureusement j'ai pu avoir un collègue astram (opticien, celui qui vend des lunettes qu'on met sur son nez..) qui a gentiment pris la commande sur le compte de son entreprise. Sinon, on y serait encore...

 

 

 

Modifié par Sébastien Lebouc
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Mon propos est juste de dire que le S-FPL-53 est toujours proposé par Ohara à ce jour.

 

Qu'il ne soit pas facile à fabriquer/tailler/polir est un autre sujet que je connaissais déjà.

Sébastien je suis d'accord avec toi pour un amateur c'est très compliqué.

Pour Jean je parlais de la combinaison avec le BK-7...dans les deux cas ce sera pas facile de toute façon.

 

En même temps, 20 ans que le S-FPL-53 est monté dans des lunettes et je n'ai jamais lu/entendu/vu des astrams s'en plaindre ou avoir des problèmes avec... c'est surtout un problème pour les fondeurs/pousseurs de verre...

 

@Sébastien Lebouc le S-FPL-51 c'est pour ton projet en cours?

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il y a 8 minutes, zirkel 2 a dit :

En même temps, 20 ans qu'il est monté dans des lunettes et je n'ai jamais lu/entendu/vu des astrams s'en plaindre ou avoir des problèmes avec...

Parce que quand l'objectif est finalisé c'est qu'il a passé les épreuves stressantes de la mise en forme optique.


Par contre c'est intéressant de savoir à quel point il cause du déchet, ce qui fait monter les prix : soit du matériau soit du produit fini.

 

A titre d'anecdote, CGDM est parfaitement capable de produire un équivalent mais ils ne le font pas : leur but est de déporter la difficulté du contrôle qualité en aval et de produire sans recyclage de ce qui est "raté"

 

C'est exactement du même acabit que la différence des tolérances mécaniques entre SkyW et Vixen.

 

Les verres optiques doivent respecter un très haut niveau d'exigence sur les tolérances pour que ce soit admissible dans un processus automatisé, au point que certaines séries de melts de Schott (à l'époque de la réforme ECO) ont été bradées à cause des défauts internes.

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En prenant du recul...

Le S-FPL-55 coûte les 2/3 du S-FPL-53 qui pourtant produit du déchet et donc, revient encore plus cher...

Des réfracteurs montés en S-FPL-55 sont très peu nombreux à l'inverse du S-FPL-53.

Ohara doit bien trouver son intérêt à continuer à le proposer aux industriels non? Pour le particulier là c'est autre chose.

Je vous laisse, d'Annecy je dois rentrer à Nantes, la route est longue.

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il y a 2 minutes, lyl a dit :

il a passé les épreuves stressantes de la mise en forme optique.

 

Jamais autant de cheveux blancs depuis que je me suis mis à la taille de ce truc.

Alors que j'arborais encore une superbe crinière noir de jais quelques mois auparavantxD

 

 

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Il y a 7 heures, zirkel 2 a dit :

Ohara doit bien trouver son intérêt à continuer à le proposer aux industriels non?

Oui la chaîne optique des objectifs à plus de 10-11 lentilles.

Le marché du FPL-53 est principalement les objectifs photographiques (70mm de diamètre max 100mm, là il excelle)

Si tu le changes en FPL-55, pour conserver les mêmes performances, c'est bien plus compliqué que d'ajuster les courbures.

Je te laisse imaginer le bazar pour refaire les cellules, et changer toute la chaîne de production.

----

@jean dijon

Pour revenir au doublet FPL55-BK7, il ne faut pas hésiter à mettre de l'espace d'air si tu le fais en f/D assez long. Ça te simplifiera les calculs et les retouches au détriment de la couleur latérale, ou de prendre un verre type H-K1 (ce n'est pas le meilleur ...) à la place du BK7.

C'est un peu moins corrigé bleu mais tellement plus piqué

L'idée est de simplifier ce contrôle du piqué car c'est difficile avec un PtV important.

ex : 120/920 en S-FPL55 + *

H-K1° puis BK7°°

°les courbures sont plus strictes mais plus relaxées pour l'entreverre. N'hésite pas à tournicoter autour des verres un peu plus léger en index que le BK7 et avec une différence de Vd entre 30 et 35. Pour faire vrai apochromat, il faut un peu plus de f/D.

°° Ça joue trop sur des anomalies mathématiques d'ordre 3 pour gérer la couleur, le CFS avec du BK7 : c'est n'importe quoi

image.png.48771c884e5fd43774f5b6f40d0a6372.png  image.png.7606be32663221fb3e7bebf9c80f0f3d.png

Les formules classiques présentées sur CN sont celles issues des fabricants en série, pour le particulier, il faut pouvoir contrôler correctement l'aberration sphérique plutôt que de maitriser les courbures. Je ne diffuse plus là-bas, ils sont trop obtus pour chercher à comprendre. Pour des fabrications uniques, on peut se permettre de recalculer d'après les données des melts.

La bonne association donne une courbe de décalage chromatique comme celle là et des piqués max > 0.99 en 120/1000. Diagonale de 35mm à 2° d'angle, de g 435nm à C 656nm pour les spots.

image.png.24a67f4953ac38bbe0a2cd33cb69db1f.pngimage.png.ab600b77de7095edb5fca34268d870d9.png

A ta dispo en MP si tu veux regarder ça. Le meilleur choix dépend de l'usage de ce doublet, visu/photo.

Modifié par lyl
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Bonjour,

 

merci pour vos réponses, mon problème n'est pas celui des fabricants d'optiques pour moi les points clefs sont la possibilité de trouver le verre à un prix non prohibitif et d'avoir une probabilité de succès non nulle. d'ou ma question sur le polissage du FPL55. le FPL53 est bien plus cher et d’après les dires de ohara plus difficile à utiliser donc pour moi exclu. Au niveau chromatisme je peux choisir un rapport F/D qui ne justifiera pas l'emplois d'un autre verre tel le FPL53 par exemple. Le FCD 100 est bien mais comment l'obtenir? La suggestion de Myriam de regarder autre chose que le bk7 est intéressante car pour un coût légèrement supérieur il y a peut être moyen de faire mieux qu'avec du bK7 ou un équivalent. Aujourd'hui mon point est quand même de savoir comment polir ce type de verre, le fait qu'il ne fonde pas dans l'eau est déjà un bon point ;)

 

jean

 

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bonjour,

Pour le doucissage , il est préférable d'utiliser des grenats plutot que des carbos pour ces verres, les piqures sont moins profondes, et on peut mieux gérer le respect des épaisseurs,  ensuite poix et cerium pour le polissage, ces verres sont trés sensibles aux filandres .

fr.G

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Il y a 14 heures, zirkel 2 a dit :

Bonsoir Jean, désolé d'avoir (un peu) perturbé ton sujet initial.

Bonjour Stéphane pas de problème, c'est toujours intéressant d'avoir des infos et des avis

Amicalement

jean

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Le 11/03/2023 à 10:07, zirkel 2 a dit :

Le S-FPL-55 coûte les 2/3 du S-FPL-53

Du coup, pourquoi les quelques lunettes qu'on trouve avec ces verres sont plus chères que leurs équivalents en FPL53 ?

 

Modifié par Astrowl

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parce que 55 > 53

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Il y a 7 heures, Astrowl a dit :

les quelques lunettes qu'on trouve avec ces verres sont plus chères que leurs équivalents en FPL53 ?

tu as des exemples?

 

pour mémoire, dans le monde de la production, "ce qui est rare est cher". "transformer 20% de la qualité prend 80% du temps" (donc autant en prix de main d'oeuvre, celle qui est la plus qualifiée,  et en cout de développement)

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Décidément cette loi de Paretto elle ne sert pas qu'en logistique (20/80) 😁

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Il y a 2 heures, lyl a dit :

parce que 55 > 53

Désolée pour la boutade, ça semble être la stratégie commerciale

mais en matière de chimie physique des matériaux, on attend la mise au point d'un verre d'appariement plus efficace.

Et dans ce domaine là, c'est plutôt la règle des 1%.

90 qui attendent, 9 qui essaye et 1 qui trouve.

Modifié par lyl

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Une petit illustration de la WR (Weathering Resistance) dans sa partie tolérance génération de contraintes mécaniques lors des variations de températures

https://fr.wikipedia.org/wiki/Larme_de_verre

 

https://www.youtube.com/watch?v=24q80ReMyq0&t=208s

 

Non ce n'est pas une erreur, ce n'est pas la balle qui explose l'extrémité de la goutte mais la vibration excessive de la queue, d’où l'effet d'explosion qui se propage en démarrant à la queue, là on l'on libère la tension négative du coeur

 

https://www.youtube.com/watch?v=ww6QJNiOn4c&t=869s

 

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    • Par Goofy2
      Bonjour   
       
      Une autre façon plus traditionnelle de réaliser la collimation. Cette méthode itérative est utilisée par plusieurs utilisateurs de Smart télescope Unistellar.
      Cette méthode est dérivée de la méthode que j'utilise pour collimater mes Schmidt-Cassegrain, mais à très fort grossissement et sur la tache d'Airy d'une étoile située sur l'axe de la chaîne optique.
       
      Nous réalisons une VA de 2 à 4 minutes dans la voie lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur) et on regarde la coma des étoiles sur tout le bord du champ de la capture, surtout dans les quatre coins (c'est l'endroit où la coma est la plus forte, car la plus éloignée du centre du capteur). Il est normal d'avoir de la coma sur les étoiles en bord de champ, car nos Smart Télescope ne possèdent pas de correcteur/aplanisseur de champ.
      Si la coma des étoile est homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur: c'est collimaté, pas besoin d'ajuster la collimation Si ce n'est pas le cas, alors la collimation doit être ajustée (un ou deux bords de champ montrent une coma stellaire plus prononcées que le ou les bords de champ opposés et les coma ne pointent pas en direction du centre du capteur)  
      ----
      Ajustement de la collimation:
      Au préalable faites une bonne mise au point de l'optique avec le masque de Bahtinov fourni avec l'instrument.
      Faire un Goto sur une étoiles brillantes située dans la Voie Lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur et avoir une étoile centrale comme référence bien visible). Puis faire une VA de 2 minutes (ou plus). Analyser la coma stellaire en bord de champ sur la capture de la VA (ne pas hésiter à zoomer). Repérer le bord ou le coin qui présente la plus forte coma stellaire En vision temps réelle et uniquement avec les vis de collimation, déplacer l'étoile de référence située au centre du capteur en direction du bord ou du coin présentant la plus forte coma stellaire. L'amplitude du déplacement est fonction de l'amplitude de la décollimation. Puis avec les mouvements lents de l'application, replacer l'étoiles de référence au centre du capteur. Refaire une VA de 2 minutes (ou plus) et recommencer les étapes 2, 3 et 4 jusqu'à ce que la coma stellaire en bord de champ soit homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur.  
      Il s'agit d'une méthode itérative.
      Bonne collimation...
    • Par Close-to-focus
      Salut à tous,

      voici quelques images faites au newton trusstube désaluminé skywatcher 150/750.
      Camera apollo-m mini (imx429) et mars-m en bin2 (imx290). avec barlow 2.7x, 4x, 5x.. et filtre continuum 8nm, des combinaisons qui me donnent un échantillonnage entre 0.40" et 0.24" suivant le montage.

      Je trouve que j'ai de meilleurs résultats avec un échantillonnage proche de 0.40", mais d'un jour à l'autre le seeing évoluant, pas sûr que mes "tests" soient cohérents avec la réalité.
      Les poses sont de l'ordre de la milliseconde, voire moins (ce matin j'étais à 0.5ms).

      J'image sous un ciel la plupart du temps plus ou moins voilé, ciel gris/bleu pour vous donner une idée (ce matin c'était bien bleu, mais plein de vent ), dans une cour ombragée mais située dans une (toute) petite ville, donc bitume et pavés à proximité.
      Je n'arrive pas à avoir plus de netteté, du coup je me demande si changer de setup pourrait améliorer mes images ou si mon ciel me limitera de toute façon.

      J’envisageais, à qualité optique égale, de passer sur un 200 / 1000, (en truss tube pour limiter le poids et la turbu interne), le max que ma monture devrait accepter de porter correctement.
      Mais vais-je gagner beaucoup en résolution?

      j'envisageais aussi la possibilité de rester sur mon diamètre de 150mm (vu mon ciel, est-ce bien utile d'augmenter le diamètre?) mais avec un miroir d'artisan (zen ottiche en fait en petits diamètres).

      Autre question : quel échantillonnage serait  le plus approprié sous un ciel moyen à bon?
      si je reste sur les valeurs théoriques d’échantillonnage (si j'ai bien calculé elle se situe autour de 0.25") les résultats ne sont pas top.

      merci à vous

      voici les photos en question:
      imx 429

       

       
      imx 290 bin2

       


       
    • Par Papy lulu
      Bonjour,  je débute,  la photo (M51) est le résultat de 261 fichiers empilés par le seestar S50 je présume que ce sont 261 prises de vues de 10" chacune.
      Bonne journée à tous.
      Papy lulu


    • Par BobSaintClar
      En direct du japon, je vous présente un compte-rendu succinct de mon week-end au Festival des étoiles d'Hoshi No Mura
       
      il s'agit d'un rassemblement annuel (premier WE de Juin suivant la nouvelle lune) se tenant dans un observatoire public posé dans les montagnes de la préfecture de Fukushima !
      Ceci dit, ladite préfecture est vaste et nous sommes loins de la côte : lors de ma première édition, avant les années Covid, j'avais emporté mon radiomètre : la radioactivité du site était parfaitement normale...
      Le séisme de 2011 a pourtant eut des conséquences dramatiques pour l'observatoire, j'y reviendrai.
       
      Commençons par présenter les lieux : nous sommes à 650m d'altitude, à 20km de la côte Est du japon, dans une région de moyenne montagne. De mon domicile, il faut compte trois heures de voiture. Sur place résident un observatoire, deux parkings, un restaurant, diverses boutiques et une grotte ouverte aux visiteurs.
      Sur la route menant au site, je reconnais un "magasin" déjà vu les années précédentes : il expose des sculptures religieuses, notamment...
       

      ... mais oui, des bites géantes en pierre (note : j'ai servi de modèle pour l'artiste )
       
      Le Site
       
      Sur place, deux parkings sont réservés aux astronomes amateurs : le premier, "en haut", est généralement préféré au second, "en bas", parce qu'il est moins parasité par les lumières de l'évènement.
      Je me suis installé sur le premier
       

       
      Kurita-san, un ami de club arrivé plus tard, a du se contenter du second :
       

      Nous sommes Vendredi après-midi, l'évènement n'a pas encore officiellement commencé, le parking est encore vide. J'ai pris cette image depuis le toit de l'observatoire. Notez l'impressionnante falaise, qui abrite plusieurs grottes !
       
      L'observatoire en question, le voici :
       

      Le bâtiment, coté gauche, propose des toilettes, un dortoir, quelques pièces réservées au staff et une boutique de souvenirs "astro". Au centre, vous avez un vaste hall dédié à l'exposition de différents matériels & objets. 
      L'espèce de tour carrée cache essentiellement un escalier en spirale permettant d'atteindre le toit ET le pont menant au télescope de 650 abrité sous la coupole.
      Sur le parvis, la plupart des exposants sont déjà installés.
      Vendredi après-midi, le ciel n'est guère rassurant...
       
      Au rez-de-chaussée (que les japonais appellent le premier étage, pour l'anecdote) de l'espèce de ziggourat qui soutient la coupole se trouve une exposition permanente :
       

      Et au-dessus - avant d'arriver au troisième étage (celui du télescope) - se trouve un planetarium. Voilà, vous avez fait le tour !
       
      Les exposants
       
      Le festival aux étoiles d'Hoshi No Mura est un évènement "classique" : les exposants y tiennent une place centrale !
      Les marques les plus connues sont représentées (Takahashi, Vixen, SVbony, etc) et l'on trouve beaucoup de matériels "occasion / exposition / fins de série" intéressants. Dès mon arrivée, je suis tombé sur une offre que je n'ai pas su refuser... un oculaire Morpheus de 9mm bradé à 27000 yens (ça fait 158 euros, au taux de change actuel). Bordel, il m'en faut un deuxième, maintenant 
       
      Je ne les ai pas tous pris en photo, je pense que vous savez à quoi ressemble un stand de marque :
       

      Avec la dépréciation du yen, les bonnes affaires sont légion ! Les binos Vixen BT80, qui ont plutôt bonne presse, sont ici à 235 euros...
       
      Lui, il a tout un stock de jumelles de randonnée, de loupes, de chercheurs 8x30 et de bordel divers (filtres, caches, boites à oculaires, etc.) à 59 centimes d'euro pièce 
       

      (Notez le poster d'un personnage Moe, nous sommes bien au japon...)
       
      Coté matos, je n'ai pas repéré grand-chose de spécial, d'original ou de vraiment nouveau... mais bon, je ne suis pas le mieux placé pour en juger : je ne m'intéresse guère qu'à l'équipement dédié au visuel. J'ai quand même vu deux-trois trucs que vous ne connaissez peut-être pas, ou pas encore ? 
      Voyons cela :
       
      Sur le stand Vixen, je me suis attardé sur ces deux versions à diamètres réduits - 70 et 90mm - de l'astrographe VSD100SS.
      Je ne connaissais pas ces modèles, je suppose qu'ils sont plus abordables que leur ainé : de mémoire, le tube de 100mm est hors de prix (je n'en ai d'ailleurs jamais vu dans les rangs amateurs, même au Japon) !
       

      Malgré la déprise du yen, le VSD90SS est à plus de 4000 euros... mais sérieux, qui va acheter ça ??
       
      Les amateurs
       
      Autant j'avais vu des équipements remarquables au rassemblement d'Aichi (celui consacré aux grosses binos, aux dobsons et aux réalisations personnelles), autant le festival d'Hoshi No Mura est basique : les visiteurs sont avant tout venus avec... des lunettes équipées pour l'astrophoto, ad nauseum !
      Je n'ai vu que deux dobsons : le 660 déjà remarqué dans des rassemblements antérieurs (comme celui d'Aichi) et le 500 décrit dans mon compte-rendu sur la star-partie de Koumi.
       
      il y avait aussi ce Ninja :
       

      Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal : ce tube était présent lors du rassemblement d'Aichi, comme en témoignent ses autocollants Moe (décidément...)
       
      Le T500 (à F/D beaucoup trop, ouch, échelle de pompier obligatoire) du festival de Koumi, encore une pièce rapportée :
       

       
      Vous vous souvenez du proprio ? Non ? 
      Indice : Un homme inverti en vaut deux (sur les blagues de boomer, je ne crains personne )
      Bref, le voici  :
       

      Lorsque j'ai pris cette photo, l'évènement n'avait pas commencé, tout le monde s'installait tranquillement. Donc, notre gaillard n'est pas prêt... mais quelques heures plus tard, en soirée, il l'était ! 
      Au menu : mocassins noirs brillants à talons, longue robe grise plissée, haut bustier noir échancré et chapeau canotier à ruban rose orné d'un flot en forme de coeur...
      Ça y est, vous le remettez ??
       
      Le télescope suivant, je ne pouvais pas le manquer :
       

      Nous sommes toujours en territoire connu : c'est le 200 - diaphragmé à 198mm - F8 de Okubo-san. Le seul télescope amateur de moins de 200mm d'ouverture nécessitant l'usage d'un escabeau... 
       
      Coté binoculaires, ce n'est guère folichon :
       

      Des Miyauchi 20x100 (oculaires fixes) : j'ai eu la chance de posséder ce modèle l'année du passage de la comète Hyakutake, en 1996.
      Elle repasse dans 70.000 ans mais cette fois, j'ai des 150ED : j'ai hâte !
       
      Par le plus grand des hasards (non pas du tout, j'ai évidemment fait exprès), je me suis installé juste à coté du seul gars bien équipé en jumelles : il avait 7 ou 8 modèles, à minima, dont des Zeiss 7x50 antiques (très bonnes, une vraie surprise), des Zeiss stabilisées 20x60 (une autre bonne surprise, je les aurais pensé plus lourdes) et des Nikon 20x120 anciennes en provenance directe... d'un bâtiment de guerre (il m'a donné un nom que je n'ai pas su mémoriser) :
       

      (Oui, pardon, c'est de l'infrarouge couleur)
       
      Le CROA
       
      Et coté astronomie, me direz-vous ?
       
      La nuit du vendredi au Samedi était plutôt mal partie (cf images) mais dès 22h, les nuages sont sont espacés, puis évaporés ! J'ai profité de mes jumelles jusqu'à minuit environs, puis je suis passé en mode "monteur d'étoiles" lorsque diverses personnes - essentiellement des résidents du coin, venus en famille - sont venu dans notre secteur :
      Le ciel était très bon, peu pollué, la transparence excellente, les principales vedettes de l'été - du sagittaire au Cygne, pour faire court - en pleine ascension... succès garanti !
       
      Jusqu'à une heure et demie du matin, j'ai ainsi partagé notre passion avec les gens du cru, jusqu'à ce qu'un gars presque obèse (une rareté, au Japon), s'emmêlant les pinceaux dans le noir, s'assoit un rien brutalement sur ma chaise : CRAAACK ! Plus de chaise ! 
       
      Imaginez la scène, compte tenu de la culture du pays : le pauvre type ne savait plus où se mettre, il s'est répandu en excuses plus dramatiques les unes que les autres, je ne savais pas quoi dire ou faire pour l'arrêter !! Il ma fallut des trésors de patience pour lui faire comprendre, in fine, qu'une seule pièce de bois de 10x10cm avait lâché, que la refaire serait un jeu d'enfant (et en effet, j'ai réparé ma chaise ce Dimanche matin)... purée, il voulait absolument me dédommager en argent... oh wait, j'aurais peut-être du me laisser faire ? 
       
      Anecdotes
       
      J'ai quelque peu écorné ce chapitre, avec l'astronome transformiste (une combo rare, avouez) et le sculpteur de giga-bites (non, rien à voir avec l'informatique)... 
      Il vous reste quand même quelques curiosités à découvrir :
       
      1/ Les japonais sont honnêtes et très confiants ! On ne le dira jamais assez, le pays est sûr et au quotidien, l'on perd assez vite ses repères et ses habitudes ! L'observatoire d'Hoshi No Mura est ouvert aux quatre vents, il n'y a pas de caméras dans le bâtiment, vous pouvez vous y promener et ramasser ce qui vous plaît sans aucun problème...
      Par exemple, en montant au deuxième étage via la tour carrée, vous pouvez choisir le modèle de loupe binoculaire qui vous convient :
       

      Le détail qui tue : l'observatoire a acheté l'exemplaire du milieu (juste à droite de la caisse orange), sans doute pour le mettre à disposition du public (notamment des écoliers) il y a encore l'étiquette avec le prix affiché (20.000 yens)...
      Non seulement rien n'est sous clé ni même surveillé mais en sus, la valeur du matériel est commodément indiquée 
       
      Un peu plus haut, dans ce qui s'apparente à un débarras sans porte, vous avez tout un tas d'instruments en vrac, avec des caisses d'oculaires et de jumelles à même le sol :
       

      J'ai pris la photo sans arrière-pensée ni gêne aucune : j'étais absolument seul, dans la tour et sur le toit ! Je rappelle que le site, pour l'évènement, reçoit plusieurs centaines de personnes, de tous âges, qui vont vaquer dans tous les sens : et bien, comme d'habitude, rien ne sera volé. Les organisateurs ne sont pas des idiots : s'il en allait autrement, soyez sûrs que tout serait surveillé, ou hors d'accès. Mais ici, à quoi bon ?? 
       
      2/ Dans le grand hall / salle d'exposition du bâtiment principal, j'ai remarqué cet objet, quelque peu incongru dans un observatoire  :
       

      Vous l'aurez deviné en observant l'image en détail : c'est une sorte de glaive court dont la lame a été forgée à partir d'une météorite ferreuse. Cette arme n'est pas historique, elle a été faite sur commande de l'observatoire il y a quelques décennies, mais elle est néanmoins représentative d'un phénomène réel, dans l'histoire dujapon : les minerais de fer du pays étant de qualité médiocre, les artisans locaux ont du développer des techniques très élaborées pour forger leurs célèbres lames (on pense surtout au katana, évidemment). Du coup, lorsqu'ils avaient la chance de tomber sur un beau morceau de météorite ferreuse, bien plus riche en métal que n'importe laquelle de leurs pauvres caillasses, ils ne se privaient pas d'en faire une arme (sans même parler du coté "on ne va pas gâcher ce précieux cadeau des dieux")...
       
      3/ Pour transporter son matos astro et son nécessaire de camping, rien ne vaut une Keycar coupée sport :
       

      Voici la voiture de mon "autre" voisin (pour le distinguer du possesseur de jumelles, venu en minibus Totyota). Dans cet équipage minimaliste à deux places, ledit voisin a transporté une petite lunette (une 80mm à FD court), son trépied photo et une tente une place intégrée à son lit pliant !
      Mieux vaut être célibataire, sans enfants... et sans dobson !
       
      4/ L'été japonais est caniculaire. nous sommes toujours au printemps, officiellement, mais nous avons souffert de la chaleur en journée. Pourtant, une créature était bien plus à plaindre :
       

      Il ne fait pas bon être un gros chien à poils longs, au pays du soleil levant : sauf à habiter haut en altitude et latitude, la chaleur humide des mois d'été est très pénible. De plus, la loi du pays impose de ne jamais laisser divaguer votre toutou, en ville comme à la campagne, même s'il n'y a personne en vue : les chiens sont donc toujours attachés et ne sont jamais libres de leurs mouvements.
      C'est moyen, pour ces lointains cousins du loup  
       
      5/ Le séisme de 2011 dans la région de Fukushima, de sinistre mémoire, a eut des conséquences désastreuses sur l'observatoire d'Hoshi No Mura :
       

      Au plus fort de la secousse, le t650 et sa monture, installés dans la coupole, ont traversé trois étages avant de s'écraser au rez-de-chaussée, infligeant les dégâts qu'on imagine ! La carcasse de l'ancien télescope est toujours exposée dans le bâtiment, au pied de l'escalier menant au pont.
       
      Cette petite sculpture est un monument commémoratif de l'accident :
       

       
      6/ La photographie dans l'infrarouge proche, c'est beau, mais c'est aussi utile !
      Par exemple, pour discriminer le couvert végétal :
       

      on distingue beaucoup mieux les feuillus des conifères, entre autres...
       
      Clôturons ce rapport comme il convient : par une photographie astronomique !
      Voici donc la planète terre, observée depuis l'observatoire d'Hoshi No Mura, préfecture de Fukushima, Japon :
       
       
       
      Owari desu !


    • Par lpalbou
      Hello à tous,
       
      Petite vue du soleil prise le 07 juin - j'ai une vidéo de 3h qui process depuis deux jours pour faire le timelapse, mais j'essaierai de la poster quand ce sera fini.
       
      Equipement:
      - Askar FMA 180
      - Quark Chromosphere (tellement d'aventures et de mésaventures, mais ce sera pour un autre post si j'ai le courage)
      - Player One Apollo M
      - Filter ERF 2" en premier élément du Askar
      - Réducteur après le Quark
      - Tilt Rowan
      - Daystar Flatcap
      - AZ GTI aligné avec un compas + tracking firecapture
       
      Traitements:
      - AS4! + ImPPG + Photoshop

       
      J'ai encore un petit problème de Tilt, la partie gauche / bas gauche étant plus flou, mais le setup se stabilise.
      Mon autre difficulté, c'est diminuer la luminosité du limb pour que ce soit plus naturel, notamment pour mieux voir la continuité des filaments sur / hors soleil
       
       
      Même équipement mais avec un Nikon 300mm F4 avec une bague 77 - 48mm pour mettre le ERF devant. Ca permet également de diminuer l'ouverture et augmenter le f-ratio pour le contraste:

       
       
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