bricodob300

Mersenne Nasmith, qques interrogations.

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Bonsoir

Je viens de trouver sur le net la modification qu'avait apporté Clyde Bone à  la très  ancienne formule optique  de Mersenne :

Je trouve cela vraiment intéressant,  particulièrement le fait que la partie du ciel hors axe soit accessible au miroir de renvoi Nasmith et vienne se "superposer " à l'image issue du primaire dans le réfracteur. 

En plus d'être intéressant je trouve cela marrant : un réflecteur qui fonctionne mieux s'il on lui colle un refracteur au cul, de quoi en réconcilier certains...xD (ou pas)

Pour ceux qui maitrisent les logiciels de design optiques,  je serai curieux de connaître la tolerance des delta de fd, bien que  le secondaire peut être la calote de l'outil du primaire si je ne dis pas de bêtises ...

Et autre question : j'imagine que ce qui détermine le projet et donc la taille des miroirs va être le rapport fd du réfracteur, peut on faire confiance au fabricant s'il affirme que la lunette est à fd 5 c'est bien du 5 et non 5.1 ou 4.9 ? Car 2 champs qui se superposent ça ne doit pas être évident 

On peut lire un peut plus loin qu'il lui faut pas loin d'une journée pour la collim ! Mais lors de rencontres astro qui dures plusieurs jours, cela en vaut la peine, quelle persévérance ! Pour simplifier un peu, il me semble qu'on pourrait se passer du deuxième miroir plan en acceptant que le réfracteur soit orthogonal au telescope, de plus cela ferai une surface de moins...

Qu'en pensez vous ?

 

 

Source : https://televue.com/televueopticstalk/2019/07/11/clyde-bone-and-his-two-unusual-mersenne-telescopes/

 

(Traduction approximative )

 

Bases du télescope Mersenne de Clyde

La lumière est collectée par un grand miroir primaire parabolique (1) situé au bas de l'instrument qui produit un cône de lumière vers le haut, comme dans un réflecteur newtonien.

Un miroir secondaire paraboloïde convexe de rapport focal égal au primaire (2) est carré dans le tube vers le haut. Les foyers de ces deux miroirs coïncident (confocal). Cela amène les cônes de lumière à « annuler » leur sortie du secondaire et à devenir un cylindre (rayons parallèles) de lumière.

Ces rayons parallèles se dirigent vers le miroir primaire mais sont interceptés par un miroir plat diagonal devant le primaire (3). Cela reflète la lumière à angle droit sur l’axe d’altitude de la monture.
Un dernier miroir plat à l'extérieur du tube (4) réfléchit à nouveau la lumière à angle droit parallèle au sol. Cette fonctionnalité permet de visualiser depuis une position assise, quelle que soit la hauteur de visée de la lunette. Ceci est souvent appelé une conception Mersenne-Nasmyth.

Enfin, la lumière traverse un réfracteur à champ plat à 4 éléments f/5 (5) qui « voit » les rayons parallèles comme une lumière venant de l'infini ─ comme si on regardait directement le ciel ─ et un L'oculaire est utilisé pour agrandir l'image du réfracteur (6).
Étant donné que les rayons lumineux entrant dans le réfracteur sont parallèles, le rapport focal final est le même que celui du réfracteur - f/5 dans ce cas.

Alors, qu'est-ce que ça fait
de regarder à travers l'un
de ces télescopes ?
"En fait, c'est assez
normal jusqu'à ce que vous
commenciez à faire un panoramique.
Ensuite, c'est magique.
– David Nagler

Une autre caractéristique est qu'à faible puissance, le réfracteur « voit » la lumière hors axe (lignes brunes dans le diagramme) passant autour du secondaire, rebondissant à travers les méplats et dans l'objectif du réfracteur sans rencontrer le miroir primaire ou secondaire. Cette lumière « périphérique » est essentiellement ce que le réfracteur « verrait » s’il était dirigé uniquement vers le ciel. Le résultat est une cible fortement agrandie au centre d’un champ de faible puissance ! Le système agit comme son propre chercheur ! David Nagler décrit la superposition des champs de faible et de forte puissance comme se mélangeant presque imperceptiblement — jusqu'à ce que vous déplaciez la lunette pendant l'observation. L’effet est alors « époustouflant ». En effectuant un panoramique, vous voyez des objets se déplacer lentement au bord du champ, puis passer soudainement à une « explosion d'ouverture » rapide dans le champ central de haute puissance.

Bases du télescope Mersenne de Clyde

La lumière est collectée par un grand miroir primaire parabolique (1) situé au bas de l'instrument qui produit un cône de lumière vers le haut, comme dans un réflecteur newtonien.

Un miroir secondaire paraboloïde convexe de rapport focal égal au primaire (2) est carré dans le tube vers le haut. Les foyers de ces deux miroirs coïncident (confocal). Cela amène les cônes de lumière à « annuler » leur sortie du secondaire et à devenir un cylindre (rayons parallèles) de lumière.

Ces rayons parallèles se dirigent vers le miroir primaire mais sont interceptés par un miroir plat diagonal devant le primaire (3). Cela reflète la lumière à angle droit sur l’axe d’altitude de la monture.
Un dernier miroir plat à l'extérieur du tube (4) réfléchit à nouveau la lumière à angle droit parallèle au sol. Cette fonctionnalité permet de visualiser depuis une position assise, quelle que soit la hauteur de visée de la lunette. Ceci est souvent appelé une conception Mersenne-Nasmyth.

Enfin, la lumière traverse un réfracteur à champ plat à 4 éléments f/5 (5) qui « voit » les rayons parallèles comme une lumière venant de l'infini ─ comme si on regardait directement le ciel ─ et un L'oculaire est utilisé pour agrandir l'image du réfracteur (6).
Étant donné que les rayons lumineux entrant dans le réfracteur sont parallèles, le rapport focal final est le même que celui du réfracteur - f/5 dans ce cas.

Alors, qu'est-ce que ça fait
de regarder à travers l'un
de ces télescopes ?
"En fait, c'est assez
normal jusqu'à ce que vous
commenciez à faire un panoramique.
Ensuite, c'est magique.
– David Nagler

Une autre caractéristique est qu'à faible puissance, le réfracteur « voit » la lumière hors axe (lignes brunes dans le diagramme) passant autour du secondaire, rebondissant à travers les méplats et dans l'objectif du réfracteur sans rencontrer le miroir primaire ou secondaire. Cette lumière « périphérique » est essentiellement ce que le réfracteur « verrait » s’il était dirigé uniquement vers le ciel. Le résultat est une cible fortement agrandie au centre d’un champ de faible puissance ! Le système agit comme son propre chercheur ! David Nagler décrit la superposition des champs de faible et de forte puissance comme se mélangeant presque imperceptiblement — jusqu'à ce que vous déplaciez la lunette pendant l'observation. L’effet est alors « époustouflant ». En effectuant un panoramique, vous voyez des objets se déplacer lentement au bord du champ, puis passer soudainement à une « explosion d'ouverture » rapide dans le champ central de haute puissance.

@lyl

MersenneDiagram.jpg

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Lorsqu'on lit le ressenti d'Al Nagler on a quand même du mal à  se représenter la vision dans ce tube. Puis quel type d'oculaires utiliser ?

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c'est un peu une lunette petzval avec un compresseur de faisceau à l'avant. l'intérêt c'est la position assise optimale derrière l'instrument?

 

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Oui, observer assis et avec les 2 yeux j'ai adopté deja depuis quelques temps. Mais là si je comprends bien : le but recherché est d'avoir un champ large autour d'un faible champ au centre ? 

Je ne connais pas la  caractéristique de la lunette de Petzval 

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la televue np101 en est une par exemple. je ne comprends pas l'histoire du champ mais j'ai diagonalisé ton lien il faut dire ...

 

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Bonjour,

désolé si je suis Hs, la focale résultante avec ce système est f/5 ou autre en principe il devrait y avoir un coef , sur la traduction il est dit f/5 , bizarre ?

Paul

 

Modifié par banjo

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pour la focale résultante, tu es à f/5 avec le diamètre d'entrée.

 

edit: j'ai raconté une connerie je crois

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Une variante...

imageproxy.jpeg.d2ce91b85e52f3efb63f3a502f8d6832.jpeg

Modifié par Sirius
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Bonjour, le système a une magnification angulaire qui dépend du ratio du rayon du primaire divisé par celui du secondaire.

C'est presque le ratio des diamètres.

La contrainte est le diamètre d'entrée de l'instrument réfracteur. Le fait d'avoir pris une télévue est ... sans importance.
On en revient au f/D de l'instrument d'examen.

Je pourrai faire ça avec ma TAL 100 RS

Modifié par lyl
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Merçi,

c'est exactement ce que je recherche mais pour une lunette , modifier en longueur le trajet optique sans modifier la focale , mais ça ne doit pas être possible pour un réfracteur..

Paul

 

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La difficulté est dans la réalisation du secondaire et l'alignement.

La perte en réflexion et les défauts dus aux passages sur plusieurs miroirs pleines ouverture également.

La coma résiduelle n'est pas annulée, mais en même temps l'angle visualisé est petit : réglé par le réfracteur.

Comme je disais plus haut : le facteur de grossissement est celui du ratio des focales primaire/secondaire.

Modifié par lyl

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il y a 9 minutes, banjo a dit :

c'est exactement ce que je recherche mais pour une lunette , modifier en longueur le trajet optique sans modifier la focale , mais ça ne doit pas être possible pour un réfracteur..

tu fais le point à l'infini avec ta lunette équipée d'un oculaire de longue focale puis tu regardes avec un chercheur depuis l'arrière de cet oculaire.

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[mode onpeutrever ON]

Une solution simple, mais probablement infernal sinon impossible à régler, serait de prendre 2 lunettes courtes identiques de meme f/d que le dobson, de les mettre face à face (les objectifs se faisant face), de mettre le 1er renvoi coudé dans le dob, de faire coincider les foyers, et d'observer dans le second... un relais optique en quelque sorte.

Ça rabaisserait bien la position d'observation.

Ca demanderait aussi de rapprocher le secondaire du primaire pour faire sortir le foyer du dob.

Irrealisable mais semble bien sur le papier.

[mode onpeutrever OFF]

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ben là tu fais ça en plus simple à la base, à la difficulté de réalisation du secondaire près (mais sur ce dernier point c'est pareil pour un cassegrain ou un rc).

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il y a 3 minutes, Sirius a dit :

Irrealisable mais semble bien sur le papier.

Le but des instruments astronomiques et de fournir des images à haute résolution.

Les relais optiques dégradent l'image, c'est la raison pour laquelle on rend minimal le nombre de réfraction et de réflexion.

Un appareil photo n'a pas le même but. Il a un capteur à résolution prédéfinie et tu construis le système optique en respectant la contrainte imposée par le capteur, tant pis pour la perte de piqué intermédiaire : on surdimensionne.

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C’est bien beau ça mais c’est livré avec du Mercalm? Ça doit coller une gerbe….

simon y a pas moyen de faire un équivalent avec un télescope classique, et un oculaire de grande focale sur les lentilles duquel on pourrait coller au entre un ensemble barlow ? ( oui j’imagine bien que c’est pas trivial hein ;) ) 

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Il y a 2 heures, lyl a dit :

Les relais optiques dégradent l'image, c'est la raison pour laquelle on rend minimal le nombre de réfraction et de réflexion.

merci Lyl pour cette info , très importante  , le but du jeu reste quand même de garder la même définition en acceptant une petite perte de lumière avec les réflexions  

Paul

 

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Merci lyl.

Dans mon cas le but est d'observer assis avec un dob... quitte à en effet avoir une image dégradée.

Aller, j'arrete de polluer ce fil que je vais suivre attentivement.

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assis avec un dob/altaz ça peut se faire avec du nasmyth ("cassegrain coudé", la chaise à roulettes doit suivre le dob/altaz en rotation aussi mais de coté) et c'est moins exotique. ce ne sera pas du f/# court par contre mais avec un réducteur focal près du foyer ça doit s'arranger.

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Il y a 8 heures, banjo a dit :

la focale résultante avec ce système est f/5 ou autre en principe il devrait y avoir un coef , sur la traduction il est dit f/5 , bizarre

 

Bjr banjo

Il me semble que le but est de former une image ni convergente ni divergente reprise par le réfracteur. Ce dernier se comporte comme s'il était dirigé vers le ciel mais avec toute la lumière récoltée par le miroir primaire.

Apparemment,  le rapport fd du réfracteur n'a pas d'importance. On pourrait changer de réfracteur pour changer de fd... si on est fortuné, évidemment. 

 

Il y a 8 heures, lyl a dit :

, le système a une magnification angulaire qui dépend du ratio du rayon du primaire divisé par celui du secondaire.

C'est presque le ratio des diamètres.

La contrainte est le diamètre d'entrée de l'instrument réfracteur. Le fait d'avoir pris une télévue est ... sans importance.
On en revient au f/D de l'instrument d'examen.

Je pourrai faire ça avec ma TAL 100 RS

 

Bjr lyl 

Je ne te comprends pas sur cette histoire de ratio, le ratio est de 1 non ?

Concernant l'utilisation d'une televue : cela n'a d'importance que par le fait que Bone et Al Nagler sont pote à priori.

 

Il y a 8 heures, banjo a dit :

modifier en longueur le trajet optique sans modifier la focale , mais ça ne doit pas être possible pour un réfract

 

Si c'est coller une bino au cul, il y a la scie à métaux ;)

 

Il y a 8 heures, lyl a dit :

La difficulté est dans la réalisation du secondaire et l'alignement.

La perte en réflexion et les défauts dus aux passages sur plusieurs miroirs pleines ouverture également.

La coma résiduelle n'est pas annulée, mais en même temps l'angle visualisé est petit : réglé par le réfracteur.

Comme je disais plus haut : le facteur de grossissement est celui du ratio des focales primaire/secondaire.

 

Difficile de réalisation,  autant qu'un secondaire cassegrain.  Au Fizeau et calibre ?

Je ne comprends toujours pas cette histoire de facteur de grossissement primaire /secondaire, le ratio est de 1, non ?

 

Il y a 8 heures, Sirius a dit :

Une solution simple, mais probablement infernal sinon impossible à régler, serait de prendre 2 lunettes courtes identiques de meme f/d que le dobson, de les mettre face à face (les objectifs se faisant face), de mettre le 1er renvoi coudé dans le dob, de faire coincider les foyers, et d'observer dans le second... un relais optique en quelque sorte.

Ça rabaisserait bien la position d'observation.

Ca demanderait aussi de rapprocher le secondaire du primaire pour faire sortir le foyer du dob.

Irrealisable mais semble bien sur le papier.

 

Bonjour Sirius

 

Là, j'avoue je perds pied, s'il s'agir juste d'oberver assis une chaise "assis-debout" réglable est plus facile à réaliser 

 

 

 

 

Il y a 7 heures, Adamckiewicz a dit :

C’est bien beau ça mais c’est livré avec du Mercalm? Ça doit coller une gerbe….

simon y a pas moyen de faire un équivalent avec un télescope classique, et un oculaire de grande focale sur les lentilles duquel on pourrait coller au entre un ensemble barlow ? ( oui j’imagine bien que c’est pas trivial hein ;) ) 

 

Bjr Adam

 

Alors là je suis d'accord (concernant le risque de gerbe ) tout en étant intrigué par ce que j'appellerai cette "lumière parasite hors axe qui entre dans le réfracteur  " qui est decrite comme "magique" par Al Nagler : est elle vraiment souhaitable ?? Ne manquerait il pas des baffles pour eviter cela. 

 

Mon interrogation est : est ce que cette combinaison  primaire et secondaire paraboloïdes réduit la coma sans induire d'autres aberrations  ?

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il y a 2 minutes, bricodob300 a dit :

Alors là je suis d'accord (concernant le risque de gerbe ) tout en étant intrigué par ce que j'appellerai cette "lumière parasite hors axe qui entre dans le réfracteur  " qui est decrite comme "magique" par Al Nagler : est elle vraiment souhaitable ?? Ne manquerait il pas des baffles pour eviter cela. 

Ça me fait penser aux simulations de lentilles gravitationnelles avec un trou noir qui passe devant la Voie lactée :D

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Dans la partie Dobson, le secondaire joue le rôle d'un oculaire.

Modifié par lyl
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le ratio c'est le rapport des focales (ou des rayons de courbure comme le dit lyl) des deux paraboles.

le champ vu par la lunette est divisé par ce ratio. la lumière collectée à l'oculaire est celle qui passe sur la grande parabole et qui parvient jusqu'à la lunette.

 

Modifié par asp06
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Ha c'est marrant le hasard, je lisais justement cet article en début de semaine, en cherchant des infos sur la Televue Genesis. J'ai d"ailleurs appris l'existence d'une Televue 140, utilisée par M. Bone.

 

Je trouve le concept intéressant mais sur des gros diamètres avec potentiellement le porte oculaire haut perché, mais sinon c'est s'ajouter des sacrés maux de tête. Et quand je lis que le concepteur mettait une journée à le collimater, alors qu'il censé très bien maitriser ce qu'il a créé, je me dis que pour un nouveau venu c'est quasi injouable.


Sinon le Mersenne qui utilise la Televue 140 a été démentelé... et la Televue 140 revendue :

https://astromart.com/classifieds/astromart-classifieds/telescope-refractor/show/tele-vue-f5-apochromatic-rich-field-refractor 

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    • Par lpalbou
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    • Par Goofy2
      Bonjour   
       
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      ----
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      Il s'agit d'une méthode itérative.
      Bonne collimation...
    • Par Close-to-focus
      Salut à tous,

      voici quelques images faites au newton trusstube désaluminé skywatcher 150/750.
      Camera apollo-m mini (imx429) et mars-m en bin2 (imx290). avec barlow 2.7x, 4x, 5x.. et filtre continuum 8nm, des combinaisons qui me donnent un échantillonnage entre 0.40" et 0.24" suivant le montage.

      Je trouve que j'ai de meilleurs résultats avec un échantillonnage proche de 0.40", mais d'un jour à l'autre le seeing évoluant, pas sûr que mes "tests" soient cohérents avec la réalité.
      Les poses sont de l'ordre de la milliseconde, voire moins (ce matin j'étais à 0.5ms).

      J'image sous un ciel la plupart du temps plus ou moins voilé, ciel gris/bleu pour vous donner une idée (ce matin c'était bien bleu, mais plein de vent ), dans une cour ombragée mais située dans une (toute) petite ville, donc bitume et pavés à proximité.
      Je n'arrive pas à avoir plus de netteté, du coup je me demande si changer de setup pourrait améliorer mes images ou si mon ciel me limitera de toute façon.

      J’envisageais, à qualité optique égale, de passer sur un 200 / 1000, (en truss tube pour limiter le poids et la turbu interne), le max que ma monture devrait accepter de porter correctement.
      Mais vais-je gagner beaucoup en résolution?

      j'envisageais aussi la possibilité de rester sur mon diamètre de 150mm (vu mon ciel, est-ce bien utile d'augmenter le diamètre?) mais avec un miroir d'artisan (zen ottiche en fait en petits diamètres).

      Autre question : quel échantillonnage serait  le plus approprié sous un ciel moyen à bon?
      si je reste sur les valeurs théoriques d’échantillonnage (si j'ai bien calculé elle se situe autour de 0.25") les résultats ne sont pas top.

      merci à vous

      voici les photos en question:
      imx 429

       

       
      imx 290 bin2

       


       
    • Par Papy lulu
      Bonjour,  je débute,  la photo (M51) est le résultat de 261 fichiers empilés par le seestar S50 je présume que ce sont 261 prises de vues de 10" chacune.
      Bonne journée à tous.
      Papy lulu


    • Par BobSaintClar
      En direct du japon, je vous présente un compte-rendu succinct de mon week-end au Festival des étoiles d'Hoshi No Mura
       
      il s'agit d'un rassemblement annuel (premier WE de Juin suivant la nouvelle lune) se tenant dans un observatoire public posé dans les montagnes de la préfecture de Fukushima !
      Ceci dit, ladite préfecture est vaste et nous sommes loins de la côte : lors de ma première édition, avant les années Covid, j'avais emporté mon radiomètre : la radioactivité du site était parfaitement normale...
      Le séisme de 2011 a pourtant eut des conséquences dramatiques pour l'observatoire, j'y reviendrai.
       
      Commençons par présenter les lieux : nous sommes à 650m d'altitude, à 20km de la côte Est du japon, dans une région de moyenne montagne. De mon domicile, il faut compte trois heures de voiture. Sur place résident un observatoire, deux parkings, un restaurant, diverses boutiques et une grotte ouverte aux visiteurs.
      Sur la route menant au site, je reconnais un "magasin" déjà vu les années précédentes : il expose des sculptures religieuses, notamment...
       

      ... mais oui, des bites géantes en pierre (note : j'ai servi de modèle pour l'artiste )
       
      Le Site
       
      Sur place, deux parkings sont réservés aux astronomes amateurs : le premier, "en haut", est généralement préféré au second, "en bas", parce qu'il est moins parasité par les lumières de l'évènement.
      Je me suis installé sur le premier
       

       
      Kurita-san, un ami de club arrivé plus tard, a du se contenter du second :
       

      Nous sommes Vendredi après-midi, l'évènement n'a pas encore officiellement commencé, le parking est encore vide. J'ai pris cette image depuis le toit de l'observatoire. Notez l'impressionnante falaise, qui abrite plusieurs grottes !
       
      L'observatoire en question, le voici :
       

      Le bâtiment, coté gauche, propose des toilettes, un dortoir, quelques pièces réservées au staff et une boutique de souvenirs "astro". Au centre, vous avez un vaste hall dédié à l'exposition de différents matériels & objets. 
      L'espèce de tour carrée cache essentiellement un escalier en spirale permettant d'atteindre le toit ET le pont menant au télescope de 650 abrité sous la coupole.
      Sur le parvis, la plupart des exposants sont déjà installés.
      Vendredi après-midi, le ciel n'est guère rassurant...
       
      Au rez-de-chaussée (que les japonais appellent le premier étage, pour l'anecdote) de l'espèce de ziggourat qui soutient la coupole se trouve une exposition permanente :
       

      Et au-dessus - avant d'arriver au troisième étage (celui du télescope) - se trouve un planetarium. Voilà, vous avez fait le tour !
       
      Les exposants
       
      Le festival aux étoiles d'Hoshi No Mura est un évènement "classique" : les exposants y tiennent une place centrale !
      Les marques les plus connues sont représentées (Takahashi, Vixen, SVbony, etc) et l'on trouve beaucoup de matériels "occasion / exposition / fins de série" intéressants. Dès mon arrivée, je suis tombé sur une offre que je n'ai pas su refuser... un oculaire Morpheus de 9mm bradé à 27000 yens (ça fait 158 euros, au taux de change actuel). Bordel, il m'en faut un deuxième, maintenant 
       
      Je ne les ai pas tous pris en photo, je pense que vous savez à quoi ressemble un stand de marque :
       

      Avec la dépréciation du yen, les bonnes affaires sont légion ! Les binos Vixen BT80, qui ont plutôt bonne presse, sont ici à 235 euros...
       
      Lui, il a tout un stock de jumelles de randonnée, de loupes, de chercheurs 8x30 et de bordel divers (filtres, caches, boites à oculaires, etc.) à 59 centimes d'euro pièce 
       

      (Notez le poster d'un personnage Moe, nous sommes bien au japon...)
       
      Coté matos, je n'ai pas repéré grand-chose de spécial, d'original ou de vraiment nouveau... mais bon, je ne suis pas le mieux placé pour en juger : je ne m'intéresse guère qu'à l'équipement dédié au visuel. J'ai quand même vu deux-trois trucs que vous ne connaissez peut-être pas, ou pas encore ? 
      Voyons cela :
       
      Sur le stand Vixen, je me suis attardé sur ces deux versions à diamètres réduits - 70 et 90mm - de l'astrographe VSD100SS.
      Je ne connaissais pas ces modèles, je suppose qu'ils sont plus abordables que leur ainé : de mémoire, le tube de 100mm est hors de prix (je n'en ai d'ailleurs jamais vu dans les rangs amateurs, même au Japon) !
       

      Malgré la déprise du yen, le VSD90SS est à plus de 4000 euros... mais sérieux, qui va acheter ça ??
       
      Les amateurs
       
      Autant j'avais vu des équipements remarquables au rassemblement d'Aichi (celui consacré aux grosses binos, aux dobsons et aux réalisations personnelles), autant le festival d'Hoshi No Mura est basique : les visiteurs sont avant tout venus avec... des lunettes équipées pour l'astrophoto, ad nauseum !
      Je n'ai vu que deux dobsons : le 660 déjà remarqué dans des rassemblements antérieurs (comme celui d'Aichi) et le 500 décrit dans mon compte-rendu sur la star-partie de Koumi.
       
      il y avait aussi ce Ninja :
       

      Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal : ce tube était présent lors du rassemblement d'Aichi, comme en témoignent ses autocollants Moe (décidément...)
       
      Le T500 (à F/D beaucoup trop, ouch, échelle de pompier obligatoire) du festival de Koumi, encore une pièce rapportée :
       

       
      Vous vous souvenez du proprio ? Non ? 
      Indice : Un homme inverti en vaut deux (sur les blagues de boomer, je ne crains personne )
      Bref, le voici  :
       

      Lorsque j'ai pris cette photo, l'évènement n'avait pas commencé, tout le monde s'installait tranquillement. Donc, notre gaillard n'est pas prêt... mais quelques heures plus tard, en soirée, il l'était ! 
      Au menu : mocassins noirs brillants à talons, longue robe grise plissée, haut bustier noir échancré et chapeau canotier à ruban rose orné d'un flot en forme de coeur...
      Ça y est, vous le remettez ??
       
      Le télescope suivant, je ne pouvais pas le manquer :
       

      Nous sommes toujours en territoire connu : c'est le 200 - diaphragmé à 198mm - F8 de Okubo-san. Le seul télescope amateur de moins de 200mm d'ouverture nécessitant l'usage d'un escabeau... 
       
      Coté binoculaires, ce n'est guère folichon :
       

      Des Miyauchi 20x100 (oculaires fixes) : j'ai eu la chance de posséder ce modèle l'année du passage de la comète Hyakutake, en 1996.
      Elle repasse dans 70.000 ans mais cette fois, j'ai des 150ED : j'ai hâte !
       
      Par le plus grand des hasards (non pas du tout, j'ai évidemment fait exprès), je me suis installé juste à coté du seul gars bien équipé en jumelles : il avait 7 ou 8 modèles, à minima, dont des Zeiss 7x50 antiques (très bonnes, une vraie surprise), des Zeiss stabilisées 20x60 (une autre bonne surprise, je les aurais pensé plus lourdes) et des Nikon 20x120 anciennes en provenance directe... d'un bâtiment de guerre (il m'a donné un nom que je n'ai pas su mémoriser) :
       

      (Oui, pardon, c'est de l'infrarouge couleur)
       
      Le CROA
       
      Et coté astronomie, me direz-vous ?
       
      La nuit du vendredi au Samedi était plutôt mal partie (cf images) mais dès 22h, les nuages sont sont espacés, puis évaporés ! J'ai profité de mes jumelles jusqu'à minuit environs, puis je suis passé en mode "monteur d'étoiles" lorsque diverses personnes - essentiellement des résidents du coin, venus en famille - sont venu dans notre secteur :
      Le ciel était très bon, peu pollué, la transparence excellente, les principales vedettes de l'été - du sagittaire au Cygne, pour faire court - en pleine ascension... succès garanti !
       
      Jusqu'à une heure et demie du matin, j'ai ainsi partagé notre passion avec les gens du cru, jusqu'à ce qu'un gars presque obèse (une rareté, au Japon), s'emmêlant les pinceaux dans le noir, s'assoit un rien brutalement sur ma chaise : CRAAACK ! Plus de chaise ! 
       
      Imaginez la scène, compte tenu de la culture du pays : le pauvre type ne savait plus où se mettre, il s'est répandu en excuses plus dramatiques les unes que les autres, je ne savais pas quoi dire ou faire pour l'arrêter !! Il ma fallut des trésors de patience pour lui faire comprendre, in fine, qu'une seule pièce de bois de 10x10cm avait lâché, que la refaire serait un jeu d'enfant (et en effet, j'ai réparé ma chaise ce Dimanche matin)... purée, il voulait absolument me dédommager en argent... oh wait, j'aurais peut-être du me laisser faire ? 
       
      Anecdotes
       
      J'ai quelque peu écorné ce chapitre, avec l'astronome transformiste (une combo rare, avouez) et le sculpteur de giga-bites (non, rien à voir avec l'informatique)... 
      Il vous reste quand même quelques curiosités à découvrir :
       
      1/ Les japonais sont honnêtes et très confiants ! On ne le dira jamais assez, le pays est sûr et au quotidien, l'on perd assez vite ses repères et ses habitudes ! L'observatoire d'Hoshi No Mura est ouvert aux quatre vents, il n'y a pas de caméras dans le bâtiment, vous pouvez vous y promener et ramasser ce qui vous plaît sans aucun problème...
      Par exemple, en montant au deuxième étage via la tour carrée, vous pouvez choisir le modèle de loupe binoculaire qui vous convient :
       

      Le détail qui tue : l'observatoire a acheté l'exemplaire du milieu (juste à droite de la caisse orange), sans doute pour le mettre à disposition du public (notamment des écoliers) il y a encore l'étiquette avec le prix affiché (20.000 yens)...
      Non seulement rien n'est sous clé ni même surveillé mais en sus, la valeur du matériel est commodément indiquée 
       
      Un peu plus haut, dans ce qui s'apparente à un débarras sans porte, vous avez tout un tas d'instruments en vrac, avec des caisses d'oculaires et de jumelles à même le sol :
       

      J'ai pris la photo sans arrière-pensée ni gêne aucune : j'étais absolument seul, dans la tour et sur le toit ! Je rappelle que le site, pour l'évènement, reçoit plusieurs centaines de personnes, de tous âges, qui vont vaquer dans tous les sens : et bien, comme d'habitude, rien ne sera volé. Les organisateurs ne sont pas des idiots : s'il en allait autrement, soyez sûrs que tout serait surveillé, ou hors d'accès. Mais ici, à quoi bon ?? 
       
      2/ Dans le grand hall / salle d'exposition du bâtiment principal, j'ai remarqué cet objet, quelque peu incongru dans un observatoire  :
       

      Vous l'aurez deviné en observant l'image en détail : c'est une sorte de glaive court dont la lame a été forgée à partir d'une météorite ferreuse. Cette arme n'est pas historique, elle a été faite sur commande de l'observatoire il y a quelques décennies, mais elle est néanmoins représentative d'un phénomène réel, dans l'histoire dujapon : les minerais de fer du pays étant de qualité médiocre, les artisans locaux ont du développer des techniques très élaborées pour forger leurs célèbres lames (on pense surtout au katana, évidemment). Du coup, lorsqu'ils avaient la chance de tomber sur un beau morceau de météorite ferreuse, bien plus riche en métal que n'importe laquelle de leurs pauvres caillasses, ils ne se privaient pas d'en faire une arme (sans même parler du coté "on ne va pas gâcher ce précieux cadeau des dieux")...
       
      3/ Pour transporter son matos astro et son nécessaire de camping, rien ne vaut une Keycar coupée sport :
       

      Voici la voiture de mon "autre" voisin (pour le distinguer du possesseur de jumelles, venu en minibus Totyota). Dans cet équipage minimaliste à deux places, ledit voisin a transporté une petite lunette (une 80mm à FD court), son trépied photo et une tente une place intégrée à son lit pliant !
      Mieux vaut être célibataire, sans enfants... et sans dobson !
       
      4/ L'été japonais est caniculaire. nous sommes toujours au printemps, officiellement, mais nous avons souffert de la chaleur en journée. Pourtant, une créature était bien plus à plaindre :
       

      Il ne fait pas bon être un gros chien à poils longs, au pays du soleil levant : sauf à habiter haut en altitude et latitude, la chaleur humide des mois d'été est très pénible. De plus, la loi du pays impose de ne jamais laisser divaguer votre toutou, en ville comme à la campagne, même s'il n'y a personne en vue : les chiens sont donc toujours attachés et ne sont jamais libres de leurs mouvements.
      C'est moyen, pour ces lointains cousins du loup  
       
      5/ Le séisme de 2011 dans la région de Fukushima, de sinistre mémoire, a eut des conséquences désastreuses sur l'observatoire d'Hoshi No Mura :
       

      Au plus fort de la secousse, le t650 et sa monture, installés dans la coupole, ont traversé trois étages avant de s'écraser au rez-de-chaussée, infligeant les dégâts qu'on imagine ! La carcasse de l'ancien télescope est toujours exposée dans le bâtiment, au pied de l'escalier menant au pont.
       
      Cette petite sculpture est un monument commémoratif de l'accident :
       

       
      6/ La photographie dans l'infrarouge proche, c'est beau, mais c'est aussi utile !
      Par exemple, pour discriminer le couvert végétal :
       

      on distingue beaucoup mieux les feuillus des conifères, entre autres...
       
      Clôturons ce rapport comme il convient : par une photographie astronomique !
      Voici donc la planète terre, observée depuis l'observatoire d'Hoshi No Mura, préfecture de Fukushima, Japon :
       
       
       
      Owari desu !


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