serge vieillard

p'tites galaixies automnales sous le ciel - perfectible -de La Palma

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il y a 27 minutes, serge vieillard a dit :

Et j'va vous avouer, j'sais même pas comment vous faites..... Hormis de diviser le champ de l'oculaire ?????

à mes débuts, je comparais la taille de l'objet à la taille du champ (mesuré en chronométrant le passage d'une étoile proche de l'équateur céleste). Les moyens modernes permettent maintenant de comparer l'écartement de deux étoiles sur le dessin et la distance entre les mêmes deux astres dans Aladin par exemple (ou n'importe quel logiciel de planetarium).

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un grand merci Maître Yoda, heuuuuu, Yann xD

oui bien sûr, comparaison avec une cartographie précise, facile aujourd'hui

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Il suffit d'avoir dessiné quelques étoiles reconnaissables autour de l'objet pour retrouver l'orientation et l'échelle.

 

Personnellement, je n'aime pas surcharger le dessin, je préfère même qu'il n'y ait rien dessus. La flèche d'orientation, on ne la voit pas à l'oculaire, pourquoi la mettre sur le dessin ? Les informations sont mieux « rangées » en dehors du dessin. Si on dessine un cercle, on les écrit à l'extérieur du cercle. Sinon, on les écrit à côté du dessin.

 

C'est mon point de vue.

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Perso, j'essaie de toujours noter (même dans mes descriptions écrites) l'orientation via la méthode du défilé vers l'ouest. J'en déduis les autres directions.

Par contre je ne note pas l'échelle, pas le temps de finasser là-dessus quand on a 2 à 3 nuits claires par mois. Priorité à l'observation elle-même, car je n'ai pas de méthode rapide et précise pour avoir cette échelle, et l'estimation rapide est trop peu précise. Cela me prendrait trop de temps précieux. Parfois dans mes notes je l'estime, mais attention ! Avec un petit diamètre instrumental on perd du halo périphérique donc on peut sous-estimer la dimension d'un objet diffus.

D'autre part, notamment à fort Gr, j'ai tendance à faire des estimations 2 fois trop grandes des distances observées : par ex je note 10' de tel à tel astre alors qu'en réalité le lendemain les sources donnent que 5' voire 3' ! Donc venant de moi ces estimations ne sont pas fiables.

J'essaie plutôt de noter l'allongement en termes de rapport longueur / largeur, surtout pour les galaxies. Cela me suffit à comparer ensuite avec des photos ou des dessins d'autres personnes.

Modifié par etoilesdesecrins
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Salut Serge,

Mention spéciale pour le groupe de NGC 128 et 7741 que je connaissais déjà au T610. C'est très bien rendu !

Astronomicalement,
José

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Même si on est sur des données basiques, je vous livre un extrait d'un article que j'ai écrit pour les belges "dessiner le ciel profond au XXIème siècle" sur ma mise en pratique de ces 2 notions fondamentales. Il est possible que vous procédiez autrement pour ceux qui donnent l'indication dans leur dessin :

....

l’échelle :  elle n’est pas toujours représentée dans les rapports d’observation, ce qui pourtant me semble essentiel et basique. Sur le premier dessin, lorsque je n’avais pas encore l’accès aux bases de données professionnelles, je m’aidais uniquement de mon atlas Millenium pour reporter l’échelle à l’aide des étoiles les plus brillantes sur mon dessin, l’ouvrage étant muni d’un calque bien pratique. Désormais, je travaille avec Aladin (réf. 1), le logiciel me mesurant l’écart inter étoiles ou entre une étoile et l’objet par exemple. Mais il faut toujours user de la règle de trois pour le jeu des rapports. .Bien entendu, la précision de son échelle découle du soin plus ou moins précis au placement des étoiles de champ. J’ai ainsi remarqué que sa précision augmente avec la réduction du champ dessiné et devient donc plus fiable si l’on travaille à fort grossissement. J’essaie de ne pas trop utiliser des étoiles trop faibles posées en limite de vision et je prends des alignements dans tous les sens pour en faire une moyenne car il traîne toujours des distorsions dans certaines parties de son dessin. Vous comprenez mieux pourquoi cette étape rebute certains. Elle prend du temps et sa précision est directement fonction du temps à établir proprement ses étoiles de champ. Une fois la donnée moyennée en secondes, minutes d’arc voire en degrés (pour un dessin à l’œil nu), on sait tout de suite si on a réussi plus ou moins l’exercice de la veille.

....

l’orientation : c’est un autre point qui peut pécher dans les rapports d’observation. Elle figure en général sur la plupart de ceux-ci mais le soin est parfois grossier. Cela est souvent du à une pose trop rapide des étoiles ou trop peu ou plus rarement à une comparaison avec des sources photographiques erronées. Du temps où mon tube optique était fixé sur une belle équatoriale allemande (la monture !), les axes N/S et E/O étaient directement reportés sur le dessin, avec donc une précision de terrain. Désormais en mode altazimutal,  l’outil Aladin m’aide à le faire précisément mais cette fois plus tard au bureau. Je dispose alors mon dessin plaqué sur l’écran et je le tourne jusqu’à qu’il se superpose avec l’orientation de l’objet et le canevas d’étoiles. Il est certain que je n’aurais pu le faire avec un atlas papier aussi précis soit-il, l’échelle et les magnitudes perçues n’étant plus du tout les mêmes avec le gros Dobson. A noter que je n’échappe pas à des problèmes de rotation de champ puisque je passe plusieurs heures sur un même objet. C’est pourquoi, au cours de la nuit, je décale régulièrement ma planchette de dessin sur mes genoux pour compenser la rotation de la terre. A ce stade, vous l’aurez deviné, la précision de l’orientation comme celle de l’échelle est liée directement au mode de suivi du télescope. Il est certain que le suivi automatique (qu’il soit altazimutal au T600 ou équatorial pour d’autres) est une aide précieuse d’autant plus si l’on utilise des forts grossissements. Il est toujours possible de dessiner avec un suivi manuel mais dans les instruments moyens à gros, l’énergie que l’on perd à constamment tirer ou pousser son engin contribue à une distraction de l’observateur qui a déjà assez à faire à se concentrer sur sa cible. On dit que l’instrument doit se faire oublier, non ? Au final, j’arrive à une précision de moins de 5° d’angle de position sur la plupart des objets.

 

Enfin, petit sondage, est-ce que ça vous plairait que je publie l'article dans son intégralité en France ?  bien à vous, Fabrice M.

désolé Serge pour cette ( ) dans ton post...

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il y a 47 minutes, Sky runner a dit :

Enfin, petit sondage, est-ce que ça vous plairait que je publie l'article dans son intégralité en France ?  bien à vous, Fabrice M.

quelle question... 

en plus la traduction devrait couler de source :D

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Finalement, à l'usure, on va le faire "progresser" le Serge… :$:D

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Ha mon cher Yann ! On ne fait toujours qu'apprendre et progresser, et ne rester que sur un registre homogène et immuable au fil des décennies est à mon avis sclérosant.

J'aime à voir que mes dessins d'aujourd'hui ne sont pas ceux d'hier et encore plus d'avant hier et il me plaît de penser que ceux de demain seront peut-être d'un autre métal.

 

Bon promis, j'va mettre l'orientation. Pour les dimensions j'avoue ne pas trop en saisir la réelle utilité car si l'on veut décortiquer, ça se fera avec des documents illustrés où l'on situera bien le sujet (d'autant mieux situé qu'on aura mis l'orientation.... :) )

Comme tu le sais, pour ma part le progrès est dans la qualité intrinsèque du dessin lui même, sa fidélité, son rendu, sa profondeur aux limites extrêmes. Alors ajouter des chiffres et des machins me semble infiniment secondaire voire superflus. 

Mais qui sait si un jour je ne mettrai pas les dimensions.....

 

Fab, bien sûr qu'on attend ta prose !

Modifié par serge vieillard
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Le 20/11/2023 à 21:22, Sky runner a dit :

Enfin, petit sondage, est-ce que ça vous plairait que je publie l'article dans son intégralité en France ?  bien à vous, Fabrice M.

Oui! 
 

a voté

 

c’est vrai aussi que je suis pas un acharné de la précision de ce genre d’informations… je note dans mon tableau Excel d’observation la taille des objets observé d’après les données des catalogues…

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Je suis contre l'annotation de l'échelle et de l'orientation... sur le dessin. En dehors du dessin, OK, mais pas sur le dessin. Ça le surcharge, ça le rend moche, surtout quand ces annotations sont faites à la main. Pensez-y : pourquoi faire de très beaux dessins et, dessus, écrire des trucs en patte de mouche ?

 

Ou alors les annotations sont ajoutées à l'informatique, c'est déjà moins moche.

 

Exemple (le Clown au Mewlon 210 mm):

 n2392-m210.jpg

J'ai ajouté les points cardinaux sur le dessin, c'est moche, mais moins moche que si les avais écrits à la main.

 

Mais si on dessine dans un cercle, il vaut mieux mettre les annotations autour du cercle. Exemple (le Clown au 115/900) :

ngc2392-115.jpg

 

Voilà ! Toutes les annotations sont sur la fiche (il y a des annotations non-scannées en bas de la fiche), rien sur le dessin. C'est normal : à l'oculaire, je n'ai pas vu de lettres "N" ou "S"...

 

Comme le refais toujours les dessin au propre, j'en profite pour les réorienter, donc je peux me contenter de dire « le nord est en haut » (ou en bas, pourquoi pas) : on connaît l'orientation et il n'y a rien qui surcharge le dessin lui même.

 

Quant à l'échelle, je n'en vois pas trop l'utilité car dès lors que l'on connaît l'orientation du dessin, on peut le comparer sans problème aux autres dessins ou photos (dont on connaît l'orientation).

 

Ce que je dis, c'est juste mon avis, c'est pour donner un autre son de cloche... :)

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Pareil je préfère mettre le croa derrière le dessin ainsi qu'un crobar de l'objet avec l'orientation l'échelle sa situation... j'aime avoir le dessin et seulement lui. Celà dit ça ne me dérange pas de voir chez les copains des cercles oculaire et annotations... Et puis faut dire que parfois je fait l'inverse, comme dernièrement  sur les DAAO...en fait je suis une vraie girouette !

6564ee714d6ae_jupi25112023.jpg.e9e9210fb070fa7a20e0a54747859e25.jpg

 

L'article de Fabrice m'intéresse bien sûr !

 

Lolodobs le dévoreur de monde 👽

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Hello,

 

Le 20/11/2023 à 21:22, Sky runner a dit :

Enfin, petit sondage, est-ce que ça vous plairait que je publie l'article dans son intégralité en France ?  bien à vous, Fabrice M.

Je vote pour !

Concernant l'orientation, j'avoue que la flemme prend généralement le dessus. J'essaierai d'y penser les prochaines fois. Généralement je me réfère aux détails de l'image et aux quelques étoiles pour comparer avec une photo.

 

Il y a 15 heures, Bruno- a dit :

Quant à l'échelle, je n'en vois pas trop l'utilité car dès lors que l'on connaît l'orientation du dessin, on peut le comparer sans problème aux autres dessins ou photos (dont on connaît l'orientation).

D'accord avec Bruno, pas besoin de surcharger l'image.

Astronomicalement,
José
 

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Le 26/11/2023 à 09:36, serge vieillard a dit :

Pour les dimensions j'avoue ne pas trop en saisir la réelle utilité car si l'on veut décortiquer, ça se fera avec des documents illustrés où l'on situera bien le sujet (d'autant mieux situé qu'on aura mis l'orientation.... :) )

 

Le 27/11/2023 à 20:05, Bruno- a dit :

Quant à l'échelle, je n'en vois pas trop l'utilité car dès lors que l'on connaît l'orientation du dessin, on peut le comparer sans problème aux autres dessins ou photos (dont on connaît l'orientation).

 

La comparaison coule généralement de source quand il s'agit d'un objet bien connu ou aux textures évidentes, mais quand je mettais en page Ciel Extrême, je peux vous dire que ce n'était pas toujours le cas ! Bon, j'aurais pu ne pas me fouler et respecter l'orientation donnée par les dessinateurs, mais, justement pour l'aisance des comparaisons, j'avais choisi d'orienter tous les dessins le Nord en haut). J'ai de nombreux chocs traumatiques de cette période pénible d'où les tocs développés pendant et depuis…:P

 

Pour l'échelle, même si c'est la plus accessoire des deux données, elle peut lever le doute si le champ stellaire n'est pas trop soigné, par exemple pour une galaxie pour laquelle on peut avoir dessiné les zones centrales et délaissé les extensions faibles (ou vice versa). Raisonnablement, ce n'est pas vital, mais c'est juste de l'altruisme en ce qui me concerne quand je le note systématiquement dans mes dessins (au propre ou sur le DAAO, pas sur le croquis de terrain). En fait, je comparais beaucoup du temps de CE et finalement beaucoup moins maintenant.

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Ben oui Yann, mais dans ce cas, si le champ étoile est olé -olé, nul doute que l'indication dimensionnelle le soit tout autant !!!!

Haaaa, l'ami, que CE manque, et quelle belle besogne c'était....❤️

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Il y a 3 heures, serge vieillard a dit :

Haaaa, l'ami, que CE manque, et quelle belle besogne c'était....❤️

Ah oui!!! Je l’ai découvert sur le tard grâce aux pdf, quel bonheur! Si vous lancez un kickstarter pour le relancer je participerai :D 

Modifié par Adamckiewicz
  • Merci 1

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Effectivement je me suis tapé 2 fois l'intégralité de toutes les archives de CE !! Quel plaisir, et on sent bien avec le recul l'aspect pionnier de la discipline, l'émulation, l'enthousiasme, le sérieux et la précision des observations, l'investissement sur le domaine observationnel, le nombre de "data" :D, la comparaison avec différents diamètres pour ne laisser personne de côté, mais aussi l'émergence des premiers gros tromblons en France, des cibles variées et bien sûr hors sentiers, etc ...

Vous pouvez être fiers de cela ! Merci !

 

Modifié par etoilesdesecrins
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Bon diou que c'est beau !

Salut Serge, magnifique récit et ton filet n'a pas attrapé que du poisson !, quelle belle pèche galactique.

Et toujours la fine douceur de tes couchés de soleil.

Merci pour le partage.

 

Bon, il va vraiment falloir que je trouve le temps de finaliser et poster mes dessins des NCN moi.

 

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Il y a 12 heures, serge vieillard a dit :

Ben oui Yann, mais dans ce cas, si le champ étoile est olé -olé, nul doute que l'indication dimensionnelle le soit tout autant !!!!

ouais, mais l'intention était louable, c'est déjà ça… :D

 

Il y a 8 heures, Adamckiewicz a dit :

Si vous lancez un kickstarter

wow bordel, qu'est-ce que je me sens vieux avec vos concepts de djeuns…

 

Et pi avec un petit coup de chatGPT, ça doit te pondre un dossier spécial de CE en quelques minutes, non ?

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il y a 3 minutes, yapo a dit :

wow bordel, qu'est-ce que je me sens vieux avec vos concepts de djeuns…

T’inquiètes, c’est pas trop les concepts, ni de récolter des sous pour ensuite chercher des bénévoles pour développer un business 😂 

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    • Par COM423
      Bonjour,
       
      C'est une cible peu commune et assez difficile que je vous propose aujourd'hui, un couple de galaxies en interaction Arp83 composé des deux galaxies NGC3799 et NGC3800 qui dessine un héron, rappelant fortement la plus célèbre galaxie du même nom alias le couple NGC 5394/5395 (ou Arp 84) mais c'est 2x plus petit en taille... !
      NGC 3800 fait à peu près 1.7' x 0.5' NGC 3799 environ 1.1' de diamètre
       
      Pour mettre toutes les chances de mon côté, j'ai accumulé les poses mais le seeing peu coopératif du moment ne m'a laissé au final que 6 à 10h d'exposition selon le degré de sélection des images.
      Pour le traitement, j'ai tenté la totale en explorant deux pistes que j'avais tendance à délaisser jusqu'à présent :
      la correction de gradient appliquée à chaque image prétraitée, plutôt qu'une correction appliquée uniquement au compositage et la registration en dithering drizzle pour essayer de grignoter un peu de résolution  
      Voici donc le résultat obtenu :
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering
      Sur 6 nuits durant les lunaisons des 10 mars puis 08 avril 2024 :
      * 13/14 mars 2024
      * 03/04, 05/06, 11/12, 12/13 et 14/15 avril 2024
      184 poses retenues sur 297 poses de  02min, Temps d'intégration de 06 h 08 min
       
      Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28
      Échantillonnage porté à 0,83"/pixel (75% du dithering drizzle)
       
      Outre la vedette (Apr83), le champ regorge de petites tâchouilles, je vous invite à le parcourir sur la full Pour ma part, j'aime bien :
       
      * la faible UGC 6669

       
      * le belle PGC 36366 :

       
      Voici une autre version, sans dithering drizzle, avec l'échantillonnage natif de 1.25"/pixel qui résulte d'un mix entre un traitement classique (avec correction de gradient uniquement sur l'empilement) et le résultat obtenu avec retrait de gradient sur chaque image prétraitée avant empilement. Mix des deux, car j'obtenais une image certes plus propre mais aussi plus sombre par la seconde voie, je ne sais pas pourquoi (?).

      297 poses de  02min, Temps d'intégration de 09 h 54 min
       
      et de quoi identifier les tâchouilles :

      Ce n'était pas une cible facile et je suis plutôt content du résultat obtenu, j'espère que çà vous plaira aussi
       
      Bon week-end et bon ciel à toutes et tous
    • Par Discret68
      Bonjour à tous.
      Cette nuit, vers 00h30, le ciel s'est soudainement assaini. Plus un seul nuage à l'horizon. J'en ai profité pour mettre en service les équipements. J'ai lancé une séquence vers 1h00 pour couvrir toute la nuit, et puis, dodo dans la foulée. Et ce matin, comme tous ces temps-ci, c'est la misère, je ne peux que constater que les nuages sont revenus en force vers 2h00, et le repli du matériel s'est effectué tout seul. C'est déjà ça !
       
      Au final, je n'ai que 68 poses de 60s sur la cible de la nuit ; NGC4535. Et comme le champ capteur le permettait, j'ai choppé M49 par la même occasion, galaxie, qui pour moi ne présente pas de réel intérêt esthétique. Mais bon, une galaxie "gratuite", c'est toujours bon à prendre.
       
      C'est donc surtout la belle galaxie NGC4535 dont je voulais tirer le portrait. Cette galaxie est une spirale barrée (légèrement) qui se situe à environ 51 millions d'années-lumière. Son diamètre est d'environ 115000 années-lumière.
      M49 est une galaxie elliptique se situant à environ 64 millions d'années-lumière. Son diamètre est d'environ 156000 années-lumière, ce qui en fait une "belle bête".
      Sur l'image, il y a également NGC4526 qui est une galaxie lenticulaire qui se situe à environ 46 millions d'années-lumière. Son diamètre est d'environ 100000 années-lumière. Cette galaxie se caractérise par la présence d'un disque de formation d'étoiles autour du noyau.
       
      D'autres galaxies des catalogues NGC et PGC sont à découvrir et à localiser sur la vue annotée.
       
      Coté setup, c'est toujours le newton de 300 en f/d 4, le correcteur TS Wynne 3", un filtre Antlia Luminance et la caméra ASI2400MC. Le tout sur la GM2000HPS.
       
      La FWHM était relativement potable (pour chez moi) puisqu'à une moyenne de 3,1" sur la séquence.
       
      Place à l'image du champ capturé, à la résolution image de 3200 x 2000 pixels :
       

       
      La même image annotée :
       

       
      Un crop de NGC4535 qui est pour moi est la galaxie la plus esthétique de ce champ :
       

       
      Et un crop de NGC4526 où on aperçoit le disque qui entoure le centre de la galaxie :
       

       
       
      Bonne soirée.
       
      Jean-Pierre
    • Par COM423
      Bonjour,
       
      Après avoir imagé le célèbre quintett de Stephan, c'est sur une autre cible mythique (pour moi) que j'ai jeté mon dévolu : le sextette de Seyfert, nettement moins imagé et on comprend pourquoi puisqu'il n'y a pas dans le champ de grandes vedettes comme NGC 7331 pour le quintett et surtout que ce groupe est nettement plus petit aussi !
       
      Les galaxies de Seyfert font partie des galaxies actives, une famille de galaxies hébergeant en leur centre une région minuscule produisant une très grande quantité d’énergie.
      Dans le cas des galaxies de Seyfert, il présente des variations d’éclat sur une période de plusieurs mois, ce qui permet de contraindre la taille du noyau (les variations prouvent qu’elles affectent l’astre dans son ensemble, il y a donc un échange d’informations entre les différentes parties du noyau qui ne peut donc excéder quelques mois lumière).
       
      La découverte du septette de Seyfert par Carl Seyfert a été faite sur des plaques photographiques de l’observatoire de Barnard dans le Tenessee et publié en 1951. Il nous a quitté à l’âge de 49 ans seulement dans un accident de voiture 
      Un cratère de la Lune a été nommé en son honneur.
       
      En fait, NGC6027 avait été observée visuellement dès juin 1882 par Edouard Stepha, le directeur de l’observatoire de Marseille dans un télescope de 80 cm, mais c’était alors une simple détection sans connaissance de l’activité particulière en leur sein.
       
      Voici donc l'image obtenue avec mon petit 200 mm :
       
      * tout d'abord un crop, en drizzle, sur les 3 astres principaux du champ :

      les cercles font 8' de diamètre et l'échantillonnage a été porté à 0,84"/pixel (75% du drizzle qui porte l'échantillonnage à 0.63"/pixel).
      C'est un montage :
      d'un compositage global (396 poses soit 09 h 54 m d'expo) et d'un compositage sélectif (278 poses, soit 04 h 27 m d'expo)  
      NGC 6027 ou Hickson 79, se compose en apparence de 6 galaxies d’où sa dénomination de « sextette », mais il ne comporte en réalité que 4 galaxies :
       

      Distantes d’environ 190 millions d’AL, le groupe ne fait que 100 000 AL de taille, soit mine de rien la taille de notre seule Voie Lactée.
      ==> il reste le groupe de galaxies en interaction le plus compact connu à ce jour
       
      Il pourrait se grouper en une seule grande galaxie au cours des prochains milliards d’années (https://science.nasa.gov/missions/hubble/seyferts-sextet/).
       
      * et le champ complet, sans drizzle, en conservant l'intégralité des poses :
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux
      Sur 8 nuits durant les lunaisons des 10 mars puis 08 avril 2024 :
      * 15/16 mars 2024
      * 03/04, 05/06, 09/10, 11/12, 12/13, 13/14 et 14/15 avril 2024
      396 poses de  60s, Temps d'intégration de 09 h 54 min
       
      Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28
      Échantillonnage natif de 1,25"/pixel
       
      Outre les 3 vedettes mises en avant avec les crops, il y a plein de tâchouilles en tout genre das le fond de ciel, si vous voulez explorer la full, voici de quoi les identifier :

       
      Il n'y a aucun objet véritablement spectaculaire, certes ma focale reste un peu limite pour s'attquer au septette, mais j'ai pris un grand plaisir à faire ce champ et contempler cette profndeur cosmique, j'espère qu'il en sera de même pour vous.
      Très bon week-end à toutes et tous
    • Par pfil
      Bonjour,
       
      Je n'ai rien posté depuis quelques mois, ce qui ne m'a pas empêché d'admirer les très belles photos qu'on voit ici... la raison est que je me suis offert une nouvelle caméra en décembre, et qu'il a fallu la prendre en main, une Zwo 2600mm. Voici le premier résultat présentable.
       
      NGC 4485 et NGC 4490, situées à 38 millions d'années lumière dans les Chiens de Chasse, sont deux galaxies en interaction gravitationnelle et elles figurent dans l'atlas des galaxies particulières de Halton Arp sous la désignation Arp 269. Cette interaction a fortement affecté la structure des deux galaxies. La forme générale du duo lui a valu le surnom de galaxie du Cocon. 
       

       
      Conditions : Montagne de Lure, nuit du 12 au 13 avril 2024. Quelques cirrus. La FWHM était plutôt bonne (1.3'' sur la luminance après compositage). C14 de la Société Astronomique de la Montagne de Lure, Zwo2600mm avec filtres LRGB Zwo, guidage par DO et 174mini, le tout piloté par Ekos/Stellarmate. Les temps de pose sont 141 minutes en luminance et 155 minutes en chrominance, en binning 2. Traitement Pixinsight.
       
      Pour la couleur, je ne suis pas trop satisfait, j'ai dû forcer sur la saturation, l’image apparaissant d’abord très grise. Par rapport à ma ST10, je trouve que les couleurs sont moins pures, je ne sais s’il faut l’attribuer aux filtres (qui auraient des fuites ???) ou au capteur lui-même, l’IMX571 étant surtout sensible dans le bleu, et beaucoup moins dans le rouge profond, contrairement au KAF3200. Si je reviens sur cet objet, ce sera pour lui ajouter une couche H-alpha.
       
      Voilà, vos commentaires sont bienvenus !
       
      A bientôt,
      Philippe
       
       
    • Par jeffbax
      Bonjour les amis,
       
      Les dernières semaines de vaches maigres pour les observations n'ont pas eu que des inconvénients (même si c'est mieux quand il fait beau). Elles ont laissé du temps au traitement et à la gestation d'images, dont particulièrement celle-ci.
      L'idée est née avec @GuillaumeGZ, avec qui nous partageons beaucoup, suite à la publication d'un travail colossal effectué par un groupe d'une quinzaine de photographes en plus de 250 heures. Ils ont détecté les extensions de M51 comme jamais, dont en Ha.
       

       
       
      Guillaume voulait tenter cette détection et de mon coté je voulais un truc avec plus de résolution. On a d'abord pensé à des poses rapides au T350 pour la galaxie... C'était déjà pas mal. Mais en voyant s'accumuler les poses en luminance, on a changé de calibre.
       
      Exceptionnellement, nous avons marié les données issues du T1000, publiées en 2021 par la team Omicron avec celles du T250 f/4 de Guillaume.
       
      Il y a au T1000 f/3.2 8h10 de luminance et 1h45 par couche RVB - Ancienne CCD STX. Au T250 f/4 il y a 58h de L conservée sur 69h + 18h de Ha et 3h de RVB avec une 2600 MM Pro. Soit environ 92 heures.
       
      Durant ces dix derniers jours, entre les transferts de données, les versions intermédiaires et les choix partagés de rendu, on a bossé dur et finalement on s'est arrêtés sur l'image suivante. Elle résulte des compromis et corrections à tous les 3 avec @Superfulgur.
       

       
       
       
       
      Ne ratez pas la FULL en 6000 pixels :
       
       

       
       
      C'est un résultat tout en compromis que nous proposons, dont les différentes étapes de mixage seraient bien trop longues à expliquer en détails. En gros, tout ce qui est LSB (extensions lointaines) provient du T250, ainsi que le Ha. La galaxie jusqu'aux moyennes lumières vient du T1000, ainsi que les étoiles faibles et pétouilles de fond de ciel. Les extensions proches sont du T1000 + T250. On est à MAG 24 environ avec l'ancienne STX contre un peu plus de 22,5 avec le T250. Ca reste cohérent.
       
      La dynamique est monstrueuse et pour garder un aspect visuel équilibré, la galaxie est laissée en hautes lumières et brille fort. Le Ha a été intégré dans la couche rouge. Enfin, la couleur RGB vient d'un mixage des 2 télescopes. L'image du T1000 a été un poil réduite et celle du T250 agrandie raisonnablement. Pour finir on a gardé du bruit dans les extensions. On peut lisser ces extensions encore plus, même complètement, mais ça dénaturerait trop ce signal, extrêmement ténu. Ca moutonne déjà un peu là.
       
       
      Pour partage voici la L de 58h, déjà débarrassée d'une grande part de halos en prétraitement "spécial" (il en reste encore). Montée d'histogramme en GHS avec SIRIL + un masque sur la galaxie. On voit bien les structures de marée et c'est déjà surprenant.
       

       
       
      Et le petit lien Astrobin :
       

       
      La team remercie infiniment Guillaume pour ce partage et cette réalisation. Nous n'aurons jamais le temps de télescope pour attaquer ce type de LSB. Mais comme c'est moins le diamètre que le rapport F/D, la noirceur du ciel et le temps de pose qui comptent pour ces extensions, ce partage nous permet d'y accéder quand même.
       
      Voilà... On en est assez contents. Espérons qu'elle vous fera voyager aussi.
       
      Bon ciel.
       
      JF
       
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