Pascal C03

Comment protéger la surface optique d'un miroir?

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Bonjour,
Je vais faire étudier et réaliser un barillet 18 points pour le 10" de mon scope chinois par des étudiants en master M1 mécatronique.

Je leur demande de démonter le miroir, prendre ses dimensions... puis de proposer des solutions.

Du coup le miroir va être manipulé puis "traîner" plusieurs semaines dans une armoire puis être à nouveau manipulé...

Je pensais scotcher une feuille de papier découpée en cercle... Peut être y a t-il une meilleure solution?

[Ce message a été modifié par Pascal C03 (Édité le 13-09-2013).]

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Pourquoi pas en faire une "maquette" à l'échelle 1 en plâtre ou en CTP histoire de limiter le risque ? Pas grave pour le creux côté surface optique a moins que tu es vraiment besoin de faire un truc particulier.

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Bonne idée, néanmoins je trouve intéressant pour les étudiants de partir du barillet actuel équipé du vrai miroir...

Quitte effectivement à faire une maquette en plastique du miroir avec l'imprimante 3d...

Donc il y a quand même quelques risques au départ...

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Je comprends l'intérêt de bien montrer l'objet qui doit être supporter, au moins au début, mais connaissant l'élève Murphy, toujours très assidu

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Oui c'est comme pour construire un télescope, pour le T600 je suis parti d'un disque à partir d'une dalle (60x60) d'un poids similaire à l'original découpé à la disqueuse pour la mise au point du bouzingue... Elle ne m'a couté que 5 euros sur un vieux stock au bricoltout du coin Ce qui fait que le T600 n'a nécessité la dépose du miroir original en tout et pour tout QUE trois fois, conception et test de validation compris...

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Il te faudra un disque en béton. Par la suite il te servira comme porte faux ... .

amicalement rolf

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Je ne comprends pas bien. Si c'est simplement pour avoir le diamètre et l'épaisseur, tu peux faire facilement un disque en bois aux bonnes dimensions. Ou alors, le miroir sera manipulé parce qu'il y aura des tests optiques faits en fonction du choix de barillet ?

Au fait, un 18 point pour un 10", ce n'est pas un peu surdimensionné ?

Ou alors, c'est pour montrer que parfois, le mieux peut-être l'ennemi du bien? que les éventuelles-erreurs-de-réalisation-sur-un-truc-théoriquement-mieux-mais-plus-compliqué-à-réaliser-peuvent-faire-en-sorte-qu'il-vaut-mieux-faire-un-truc-théoriquement-moins-bien-mai s-pratiquement-plus-facile-à-faire-donc-mieux-en-réalité? Bref, leur apprendre la vraie vie ?

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Vous n'y êtes pas tout à fait...

Voir un miroir plutôt qu'un disque en bois, vous ne pensez pas qu'il y a beaucoup plus d'intérêt pour des jeunes qui n'ont JAMAIS vu un scope??

Leur dire : bon voilà, il y a une optique et comme c'est fragile (et en sous entendu que j'ai moyennement confiance en vous,) j'ai remplacé le miroir de verre par un miroir de bois. C'est pas totalement motivant et ce n'est pas le moyen de créer une grosse envie via une complicité...

Vous leur dites : voilà ce que c'est qu'un miroir de scope. Celui ci a juste une protection au niveau de sa surface optique. Faites attention. On regarde son montage, on comprend les enjeux via un calcul EF sur Catia : j'ai l'exercice qui va bien - on prend ses dimensions et on le met à l'abri pour 3 mois.
Et bien pour moi, c'est de la pédagogie et du bon sens réunis pour responsabiliser les étudiants...

Ensuite 18 points et pas 9?

Bien sûr, en théorie on pourrait s'en passer mais le sujet devient trop simple. Ils arrivent à BAC + 5; il faut savoir les pousser un peu.
Et aussi parce que ce barillet va servir probablement de proto. pour une éventuelle série qui possiblement pourrait être proposé commercialement.

18 points, ça veut dire aussi : "petite charge" par point donc supports étoiles en carbone mince voire très mince : bref, c'est un choix!

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il existe des vernis pelables mais il faut vérifier auparavant qu'ils ne laissent pas de dépôt gras après leur retrait ou que celui ci est lessivable.

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quote:
Ils arrivent à BAC + 5; il faut savoir les pousser un peu.

Et moi j'ai des bac + 8 ... et je passe mon temps à leur apprendre "la vraie vie" comme l'a si bien décrit Kentaro.

Ils sont pleins de superflus nos étudiants, mais souvent inefficaces en opération sur le terrain. Empêtrés qu'ils sont dans le baroque de leurs études. Je passe mon temps à les désengluer pour qu'ils retrouvent simplicité, liberté et efficacité. D'autant plus que la situation réelle est complexe.

Donc je ne pige toujours pas ta démarche.

D'autant que l'usage d'un miroir factice me semble faire partie d'une saine démarche pédagogique. L'usage de maquettes est très répandu en phase test de mise au point dans des tas de domaines non ?

C'est la meilleure manière d'apprendre la prudence

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Bonsoir,

si ils sont à Bac + 5 leur demander un vulgaire barillet à 18 points avec les outils modernes de conception, ça va leur demander 3 jours, où alors ce sont des burnes, ensuite ils vont glander le reste de l'année.

Ne vaudrai il pas mieux leur donner un cahier des charges genre flexibilité de la dalle de verre, dilatation, tolérances de positionnement sans déformations... etc et qu'ils se creusent pour pondre un support innovant ?

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Bonsoir,

Ils arrivent à BAC + 5; il faut savoir les pousser un peu

Ah bon, bac + 5 pour concevoir un barillet à 18 points pour un 10 ", j’hallucine, c'est du niveau d'un bon club d'astro.

Ben, on est pas près de les voir dans l'off shore ou l'aviation, si à ce degré de cursus on ne leur demande pas plus sophistiqué.

Es tu prof ou un particulier qui sous traite ton besoin à une université ?

Autrement toutes les remarques de Mak178 sont excellentes


Faire manipuler du verre pendant bac + 5, bac + 6 ...c'est vraiment risqué, un disque en bois, doit suffire pour commencer.

A+

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Bon bon...

On reprend dans l'ordre :
C'est un sujet sur lequel ils n'ont pas énormément d'heures à passer. (il y a plus de 3 jours de travail malgré tout si on prend toutes les pièces - supports latéraux, platine de liaison au tube...) Et ils ont une étude complémentaire s'ils sont rapides.

Ensuite ce sont pour l'essentiel des électriciens au sens large (étudiants en mécatronique Pour certains, un barillet c'est déjà "beaucoup"...

Pour le niveau, mais vous en êtes où dans la fréquentation des étudiants?
Vous savez à qui on donne le bac avec les points jury?
En DUT nous diplômons des jeunes qui n’auraient pas eu un CAP il y a 25 ans... Et en master on voit des étudiants qui ont finalement réussi à passer après avoir quadruplé leur licence!
Enfin, ce n'est pas avec le peu d'heures qui restent dans ces formations et dans des salles surpeuplées en TP - j'ai jusqu'à 17 étudiants à m'occuper chacun avec un PC - 12 étudiants dans une salle + 5 dans une autre - que l'on va faire des miracles... Alors bac + 5... Il faut relativiser

Enfin, enfin, oui il y aura un miroir factice; oui mais pas le premier jour! Pas au niveau du premier démontage...

En conclusion; je pose une question technique; pour le bistrot c'est ailleurs!!

Et pour ceux qui justement ne vont pas trainer au bistrot :

Aujourd’hui les élèves bachelier maitrisent mal la langue, ne savent plus estimer des chiffres après 12 ans d’études. Cherchez l’erreur. La réponse de l’institution est : « oui mais les élèves savent faire d’autres choses ». Je suis bien placé dans ma spécialité pour savoir que cela n’est pas vrai ! Les élèves ne maitrisent rien ou presque des techniques numériques d’aujourd’hui. Tout ce qu’ils savent faire est jouer et surfer sur internet. Cela ne fait pas un compétence professionnelle. Les médias nous rabattent les oreilles sur la perte de compétitivité du pays en laissant entendre que le coût du travail est trop élevé. Cette présentation pèche par une omission grave. La réalité est que le travail en France est trop cher pour ce que les travailleurs sont capables de faire véritablement. Et là la responsabilité de l’éducation nationale est écrasante. Qui osera le dire ?

[Ce message a été modifié par Pascal C03 (Édité le 14-09-2013).]

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je ne sais pas ce que tu crains le plus, des éclats, des rayures ou des salissures?
à la place du vernis pelable tu peux même protéger directement la surface optique avec de l'adhésif qui laissera des traces de colle au retrait mais qui peuvent être dissoutes par un solvant approprié (et qui lui ne devra pas laisser de traces).

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quote:
Je vais faire étudier et réaliser un barillet 18 points pour le 10" de mon scope chinois par des étudiants en master M1 mécatronique.

Ce serait pas plus logique de commencer par 3 points puis de voir s'il y aurait un intérêt à passer à 9 points et enfin montrer que 18 points ne vont pas apporter grand chose de plus pour un diamètre de 10". C'est bien beau de dire que les étudiants sont des nazes et que c'est la faute à l'éducation nationale mais l'éducation nationale c'est un peu toi aussi, non ?
Pour moi ce projet par en couille dès le cahier des charges.

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Vernis pelable...

Je vais rester sur mon idée de papier très doux scotché à la périphérie en double ou triple épaisseur mis en place sur le miroir avant que les étudiants n'aient l'objet entre les mains...
Je crains des traces de doigts lors de cette première manipulation par les étudiants
Ensuite il y aura un risque d'empoussiérage puisque ce miroir attendra ensuite un long moment en armoire ou en tiroir de bureau.
Je ne maitrise pas tout, cette manip et étude seront faites à Clermont qui n'est pas mon lieu de travail habituel...

[Ce message a été modifié par Pascal C03 (Édité le 14-09-2013).]

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Les miroirs qui reviennent de traitement on souvent cette protection, plusieurs épaisseur d'un papier de soie ou approchant avec un scotch sur la périphérie. Il faut surtout éviter que le papier puisse se déplacer.

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Ben, tu fais un petit couvercle en contreplaqué peu épais, juste au diamètre, avec 3 cornières qui permettront d'emboîter la chose sur le miroir. Le couvercle va reposer sur le chanfrein. Si tu veux faire encore mieux, 3 petites cales en bois mou en biseau, pour que cela ne repose que sur 3 points et éviter de frotter sur tout le chanfrein. Pas plus compliqué. Pas la peine de faire appel à Katia ou Lisa pour cela...

[Ce message a été modifié par Kentaro (Édité le 14-09-2013).]

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Pareil : maintenant quand je trimballe dans sa boite un miroir en avion, d'abord je le nettoie nickel pour éviter que des poussières indésirables ne jouent les abrasifs, puis je prends la peine de le couvrir avec un film d'emballage bien tendu qui ne porte que sur le chanfrein, surmonté d'un couvercle en CTP en appui sur des patins de feutre positionnés aux mêmes endroits que les butées anti-basculement du barillet (repères sur le flanc du miroir), afin que même un léger frottement sur l'aluminure à cet endroit n'ait aucune incidence pratique.
Ainsi on peut voir par transparence à travers le film en retirant le couvercle sans avoir besoin de toucher.
Je pousse même le vice jusqu'à scotcher là-dessus une paire de gants vinyl avec cet avertissement :

FRAGILE WARNING!
Telescope mirror
Please to check the contents of the box:
Before removing the lid, use gloves and take care.

Même si on me regarde avec un sourcil levé comme ET en partance pour Mars, ça s'est révélé plutôt efficace : finies les belles empreintes digitales de contrôleurs zélés ;-)
Je pense que ça fonctionnerait aussi pour tes apprentis mécatroniciens ?

[Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 14-09-2013).]

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