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Lunaire Haute Résolution : obturation idéale pour "figer" la turbu?

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Hello la compagnie cerveau%20simchevelu.gif,

 

En relisant le très bon article de Christian Viladrich intitulé "Turbulence et seeing", et notamment le slide ci-dessous, je me posais la question suivante :

-->comment connaitre le seuil en dessous duquel il ne sert à rien de descendre en termes de vitesse d'obturation pour figer la turbulence?

 

Si je lis le graphique ci-dessous, cela sous entendrait-il qu'avec un filtre Vert à 550nm, il ne servirait à rien de descendre en dessous de 10ms pour figer la turbu?

Et qu'avec un filtre Rouge, il ne servirait à rien de descendre en dessous de 13ms?

Ma lecture est-elle bonne carbon.gif?

Y-a-t-il une influence en fonction du diamètre et donc du pouvoir de résolution?

 turbulence.PNG.bc26012fea1e302c89513f945861236b.PNG

 

En effet, si je cherche une vitesse d'obturation trop rapide je vais me retrouver à devoir pousser le gain et à augmenter le bruit qui ressortira au traitement.

Comment trouver le "compromis" idéal cerveau%20kryten.gif?

 

Merci pour vos réponses et bonne soirée cerveau%20simchevelu.gif

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Le diamètre intervient et la qualité du ciel également.

Je laisse mon instrument se stabiliser et j'évalue au jugé le r0

Pick.PNG

Plus l'évaluation de pickering est moche, plus court est le temps de pause.

Avec l'apo 80mm c'est assez facile, je ne prends pas la tête avec la vitesse du vent en altitude (au pif 15m/s au-delà de 2000m), je fais un premier calage du temps de pose et j'ajuste le gain entre 50 et 250 (ASI 185MC)

Quand je suis basse en gain et en temps de pose ... il est temps de sortir la barlow...

Ca m'arrive souvent de tourner de 16 à 30ms. Une fois, quand c'était super calme sur le Semnoz (et au dessus de l'inversion) , j'ai fait Jupiter et une pleine lune avec barlow VIP 1,5x à 50ms, j'aurais pu pousser à x2 mais j'étais fatiguée à 2h du matin.

Avec le 150, ça commence à se corser, faut réfléchir un peu mais ça reste assez similaire.

En général, je ne sors pas la caméra sur un résultat de 4 ou de 5 qui tremblote. (6 minimum)

---------------------

Description anglaise pour le pickering (initialement il le faisait sur une 5", mais on interprète)

Citation

Verbal description of the scale according to Pickering's notes is:
1 — Star image is usually about twice the diameter of the third diffraction ring, or 13 arc seconds (13") in diameter
2 — Image occasionally twice the diameter of the third ring
3 — Image about the same diameter as the third ring (6.7"), and brighter at the center
4 — The central maxima often visible; arcs of diffraction rings sometimes seen on brighter stars
5 — Central maxima smeared but always visible; arcs frequently seen on brighter stars
6 — Central maxima somewhat blurred, always visible; short arcs constantly seen
7 — Central maxima sometimes sharply defined; diffraction rings seen as long arcs or complete circles
8 — Central maxima always sharply defined; rings seen as long arcs or complete circles, but always in motion
9 — The 1st diffraction ring is stationary; outer rings momentarily stationary.
10 — The complete diffraction pattern is stationary

 

Modifié par lyl
Pickering

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Salut Halfie,

 

ben chais pas, c'est en fonction de ce que tu vois sur l'écran ? Sans aller jusqu'à regarder les trucs théoriques de cohérence tout ça,  je me réfère toujours au temps de pose grand minimum de 1/30s pour une photo diurne à main levée avec un APN, la photo peut être floue malgré les précautions.

A 1/50s pour les photographes, c'est à dire 20ms pour les astrams xD, c'est donc le minimum syndical pour être à peu près sûr d'obtenir une photo plus ou moins nette ( le crop est souvent dévastateur sur l'espoir du moment où on regarde la photo qui semble nette sur l'écran de l'APN xD )

Avec la turbu, c'est l'image qui bouge pas nous mais le raisonnement est identique. La limite haute de la fourchette est donc grosso modo de 20ms. Mais j'aurais plutôt une préférence pour du 5-10ms. Après ça dépend du grandissement tout ça. A F/D 25-30 par exemple, il ne faut probablement pas monter au dessus de 10ms .

 

M'enfin, je ne t'apprends rien du tout Halfie ! xD Je connais ton grand talent lunaire. En fait ta question m'étonne un peu. A la longue, avec l'expérience de l'acquisition d'un film, c'est en regardant l'état de l'image que tu peux opter pour telle fourchette. Ce n'est pas comme ça que tu procèdes depuis le temps ?

Bon alors après, il y a les grandes considérations théoriques avec les filtres et tout le toutim qui font vivre le commerce, d'où ta question sur le compromis idéal.

Pour ma part, je ne mets plus de filtre depuis quelques années déjà ( enfin si, le cut UV-IR qui ne quitte jamais la caméra, cache poussière efficace et indispensable pour mes planètes habituelles xD) la priorité absolue étant portée sur la luminance pour un temps de pose qui fige suffisamment. A fortiori quand j'utilise une barlow sur le C8 ou le Cassegrain...Pour moi, une image figée prime sur tout le reste. Quitte à avoir un peu de bruit, c'est pô grave.

Enfin bref, le bon compromis, c'est le temps de pose que tu as souvent choisi toi et qui t'a permis de nous poster de très belles images lunaires...A ce propos, tes postages sont rares depuis un certain temps, ça va repartir ou bien ? ;)

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De 20 à 40ms en lunaire, je suis admiratif.

Comme valère, j'étais à 15ms GRAND MAXIMUM avec la PLA-Mx et au 23A de surcroît, sinon la turbulence foutait en l'air toute l'image a l'appartement qui disposait d'un site que je trouvais pas mal.

Avec la 178, et après déménagement, je me cantonne sagement à 10ms, voire 15ms au grand maximum, mon site étant nettement moins bon.

En planétaire, toutes mes captures avec un temps de pose supérieur à 20~25ms finissent de toute façon à la poubelle en général et sont bien moins définies que celles à 10ms avec plus de gain.

Cela doit donc VACHEMENT dépendre du site, et pour ma part je suis admiratif quand je vois des captures de planètes lointaines à 50, 100 voire 200ms régulièrement.

A ce niveau là c'est du ciel profond pour moi :) !

 

Marc

 

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Bonjour. :)

De mon coté je pense différemment pour figer la turbulence, quand elle est trop forte ben je tente rien,

mais quand elle est exploitable je cherche le meilleur rapport temps/gain afin d'optimisé mon débit FPS tout en gardant une exposition correcte de l'image.

j'essaye d'être toujours au maximum du débit possible avec un temps total assez long pour un maximum d'images.

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Il y a 1 heure, patry a dit :

En planétaire, toutes mes captures avec un temps de pose supérieur à 20~25ms finissent de toute façon à la poubelle en général et sont bien moins définies que celles à 10ms avec plus de gain.

Je suis bien d'accord, depuis que je tente au 150 assez obstrué (bon je sais f/D=5, c'est pas un instrument planétaire) la recette avec l'apo 80mm marche beaucoup moins bien.

C'est pour ça que j'ai mis mes valeurs qui sont en dessous de celles de Christian. Je pense très honnêtement qu'il est sur un très bon site (dans l'Ain je crois)

La photo que Valère avait retouchée avait été prise à 16ms après un essai à 20ms

http://atom.lylver.org/AstroSurf/lune/22_09_51_lune-wv-mf-flip.png

 

Modifié par lyl

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Salut à tous,

 

Le temps de cohérence ne dépend que de la vitesse du vent en altitude. Le diamètre de l'instrument n'intervient donc pas.

Cela étant, comme la résolution d'un instrument dépend de son diamètre, si la turbu est relativement faible, elle ne sera pas visible dans un petit instrument (cas cité par Lyl).

 

Si on met à part le cas des petits instruments:

- Avec l'ancienne génération de caméras, il y avait un équilibre à trouver entre un temps de pose assez long (pour avoir suffisamment de signal sur chaque image individuelle) et mais pas trop long (pour être proche du temps de cohérence). Le bon équilibre  n'était pas facile à trouver, mais pouvait tourner entre 10 et 25 ms selon les sites , les instruments et le type de turbu..

 

- La bonne nouvelle, c'est que la nouvelle génération de caméra CMOS à faible bruit de lecture (quelques e-) change complètement la donne. Le bruit de lecture négligeable permet d'utiliser des temps de pose très courts, sans que cela nuise au rapport signal / bruit de l'image finale additionnée. Il est alors équivalent d'additionner 1000 poses de 5 ms ou 250 poses de 20 ms. Donc autant faire des poses les plus courtes possibles. La limite est fixée par la cadence max des caméras. Si on peut faire 100 im/s, alors autant poser 10 ms. Si on peut monter à 200 ims/, autant poser à 5 ms.

Cependant, les choses ne sont pas si simples ... il faut aussi penser au logiciel de traitement d'image. Pour que Autostakkert se débrouille, il lui faut quand même des images individuelles qui présentent un rapport signal / bruit pas trop dégradée.

Au final, un temps de pose autour de 10 ms est probablement un très point de départ en lunaire avec ces nouvelles caméras et quand le seeing n'est pas top. On peut remonter jusqu' à 20-25 ms quand le seeing est bon..

 

PS : Lyl ... j'ai un peu zappé ton message car je suis pas mal pris en ce moment ... j'essaie de regarder un peu plus tard ..

 

 

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  • Merci 3

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Hello et merci pour toutes ces réponses belzedar.gif!!

 

En fait lors de mes précédentes prises de vue il y a un an en lunaire, j'étais d'abord parti sur 4ms, puis j'étais passé et resté à 6ms à F/D 11,5 avec le C9 et l'ASI178mm avec filtre rouge ce qui m'avait donné de très bons résultats à chaque fois que la turbu était bonne.

En voyant plusieurs personnes osciller entre 8 et 13ms (comme Gérard Thérin par exemple et ses images lunaires magnifiques braysse.gif), je  me demandais simplement si je ne pouvais pas monter à 8ms voire 10ms pour baisser encore le gain et avoir une image encore un peu plus lisse au traitement  car je trouve que sur certaines de mes images d'il y a un an, j'étais un peu limite niveau bruit dans les zones lisses.

 

Il semble donc que rester autour de 10ms semble apparemment le meilleur compromis, à tester en conditions réelles...!

 

@ValereL : merci beaucoup pour tes remarques sympas, ça me fait plaisir et pour te répondre, oui hihi je compte m'y remettre prochainement painkiller.gif! Après je suis assez cyclique en astro, je m'y remets à fond pendant quelques mois puis plus rien pendant 1 an et ainsi de suite, ça dépend surtout du temps dispo vs la vie perso et pro ^_^.

 

Merci encore pour vos retours et bonne soirée à vous !

astrid72.gif

 

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Il y a 4 heures, christian viladrich a dit :

PS : Lyl ... j'ai un peu zappé ton message car je suis pas mal pris en ce moment ... j'essaie de regarder un peu plus tard ..

Pas de soucis Christian, je n'ai jamais plongé dans les profondeurs des écoulements turbulents (le modèle de Kolmogorov), la mécanique des fluides et moi ça fait deux.

Donc je n'ai rien remis en cause de ce que tu as dis. Au contraire, j'ai bien précisé que j'utilise une caméra à faible bruit (pas la meilleure mais bon ...)

En gros mon meilleur résultat c'est à gain faible, forte dynamique et série de poses de la durée la plus courte que j'ai pu : je suis pas loin du tout de la fourchette que tu annonces, mais n'oublie pas que j'ai une monture des plus standard qui vibre ...

Myriam

Modifié par lyl
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Bonsoir,

 

Oui, tout a été dit ou presque. Quelques précisions peuvent clarifier les propos ?

 

******************************************

- Figer la turbulence ne veut pas dire éliminer son influence : il y a souvent une confusion sur ce sujet. Et malheureusement !

******************************************

 

En photographie ordinaire lorsqu'on fige le mouvement d'un mobile en mouvement à l'aide d'un très faible temps d'exposition,

on peut vraiment dire qu'il est possible de figer le mouvement.

En astronomie, si la turbulence est déformante, tout au plus, on fige une image déformée. Les logiciels ne peuvent totalement récupérer cette affaire.

Sous prétexte de figer la turbulence, si on utilise des temps de pose trop faibles,

on fige bien l'image mais le rapport signal-bruit peut être si médiocre que le logiciel de traitement ne peut s'y retrouver géométriquement.

Tout est affaire de compromis plus ou moins empiriques.

 

TEMPS DE POSE PLUS FAIBLE :

LE POUR :

on fige la turbulence ou bien ça va dans ce sens (comme décrit plus haut)

on obtient de plus nombreuses images

donc plus de chance d'obtenir de bonnes images dans le lot.

 

LE CONTRE :

- le rapport signal/bruit se dégrade à cause du bruit de lecture, du bruit fixe (motifs ou pattern) et éventuellement du bruit de quantification

- la dynamique du capteur diminue sensiblement en augmentant le gain

- il est de plus en plus difficile voire impossible de bien classer les images en qualité si le rapport signal/bruit est trop modeste

- idem pour ce qui est de  compenser les déformations d'images sans repères fiables au milieu du bruit de fond

- temps de traitements allongés,

- taille des fichiers augmentée.

 

Pour ma part, j"ai tendance à ne pas exposer trop court et j’échantillonne au plus juste pour garder un signal suffisant.

Par contre il faudra traiter différemment sans doute : re-échantillonnage avant traitement, Ondelettes, Déconvolution...sinon on peut avoir l'impression d'y perdre (vaste débat) !

 

C'est vrai que plus le capteur est performant en bruit fixe et bruit de lecture, et plus on peut réduire le temps de pose unitaire.

Il est très difficile de mettre tout ça en équation, essentiellement à cause des logiciels de traitement qui comportent des algorithmes avec des paramètres utilisateur et des paramètres internes (cachés)

dont on ne peut présager facilement l'effet final.

D'autant que certains paramètres cachés sont variable en fonction de ce qu'on leur donne à manger !

 

C'est donc un domaine où l'expérience de l'astronome est un facteur important face à un ciel turbulent.

 

Lucien

 

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Mes 2 sous sur la turbulence :

 

http://brizhell.org/physique_de_la_turbulence.htm

 

Il manque dans cette page l’irremplaçable expérience en planétaire de Christian, mais les effets de la turbulence ainsi que ses causes y sont bien expliquées, ainsi que quelques expériences simples pour faire la mesure du temps de cohérence.

 

Bernard

  • Merci 1

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Bonsoir

Super intéressant ce poste mais comme durant des années j'ai photographié en utilisant les centièmes de secondes avec mon canon AE1.......Oui je sais ça date!O.o Ensuite avec le numérique idem, là avec les milliémes de seconde j'ai le cerveau qui bug!!! C'est con mais c'est comme ça!:S Je filme avec une camera zwo asi 120mm et 120 mc et je fais au pif en regardant la qualité de l'image sur mon écran. En attendant je ne sais jamais en centième ce que cela fait donc ce que je fais vraiment!! Ce que je sais c'est que plus le chiffre est grand en ms plus le temps de pose est long! 1ms j'ai capté que c'était 1 milliéme de seconde et que 1000 ms égale une seconde mais entre c'est la cata!!! Merci de ne pas se moquer! lol Je ne trouve pas de tableau ......un petit tableau avec une dizaine de convertions genre de 1 seconde à 1/1000.

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C'est bête comme choux, mais effectivement c'est mieux en le disant (ou en le calculant) :

 

1ms  = 1/1000e de seconde

2ms = 1/500s

 

4ms = 1/250s

5ms = 1/200s (ces deux valeurs sont souvent celles de la synchroX, durée d'ouverture totale des rideaux d'un obturateur mécanique transversal. De rares modèles sont plus rapides que le 1/250e, minolta 9xi par exemple)

 

8ms = 1/125s

10ms = 1/100s

16ms ~ 1/60s (valeur largement exploitée de l'époque de la DMK21, également valeur de synchroX des boitiers d'entrée de gamme avec le 1/125e).

 

20ms = 1/50s

25ms = 1/40s

50ms = 1/20s

100ms = 1/10s

200ms = 1/5s

250ms = 1/4s

500ms = 1/2s

1000ms = 1s

 

Avec nos capteurs électroniques, on peut assez largement dépasser le 1/1000e de seconde et alors on parle en micro-seconde (µs) avec 1000µs = 1ms

Sachant qu'une micro-seconde, c'est une éternité déjà pour les processeurs dont on arrive à leur faire faire pas mal de calculs dans cet intervalle.

 

En imagerie, le problème n'est pas tant la capture de l'image (on saurait faire un capteur qui déclenche à la µs et moins), mais sa conversion (il faut convertir des électrons, c'est à dire une tension, en un nombre numérique), puis son transfert vers une mémoire, cela pour chaque photosite (puits de réception de photon) qui deviendra alors un pixel. Et avec le nombre de photosites des capteurs cela prend du temps. D'où la prédominance des CMOS sur les CCD car l’électronique est grandement simplifiée mais c'est là un autre débat.

C'est pour cela qu'il faut distinguer la capture (qui permet de figer la turbulence) de la capture+transfert ce qui donne (peu ou prou) le débit d'image. Tu peux exposer à 1ms tout en ayant 20 i/s !

Tu ne peux pas faire l'inverse par contre, débiter 100i/s avec une exposition au 1/20e !

 

Marc

 

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Figer la turbulence : ^_^

 

 

On peut atténuer la turbulence (turbulence mitigation), on peut même corriger une partie de ses effets en observant une petite série d'images brutes consécutives mais on ne peut pas la figer c'est à dire faire une correction à partir d'une seule image brute.

Quand on réduit le temps de pose (100ips ou plus), on augmente la probabilité de trouver de meilleures régions dans les images brutes mais aussi la probabilité de trouver des zones homogènes où le rapport signal/bruit est faible. Il devient alors possible d'estimer un modèle de bruit hybride.
Il est probablement possible de "figer" une image déformée si on est capable d'estimer un bruit hybride à partir d'une petite série d'images brutes consécutives.

Par la suite, l'estimation du flot optique permet de "redresser" ces images déformées.

Corriger une partie des effets de la turbulence c'est :

1) estimer le bruit hybride à partir d'une petite série d'images consécutives,

2) estimer le flot optique correspondant aux images précédentes.

Comme dit Lucien, on "fige" des images déformées mais on oublie de prendre en compte l'estimation d'un bruit hybride qui permet de trouver une issue acceptable en attendant de rencontrer Werner Heisenberg pour qu'il nous dise ce que Dieu lui a dit. ^_^

On pourrait commencer aussi par redresser les images mais il n'existe pas (à ma connaissance) d'algorithme suffisamment robuste au bruit pour faire cela, par contre, il existe plusieurs approches statistiques pour estimer un bruit hybride et cette piste mérite d'être développée.

Modifié par ms

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Merci Patry je vais me noter cela sur un petit tableau que je vais garder précieusement !!! Quand je vais utiliser mes caméras je vais mieux savoir ce que je serai entrain de faire !

Modifié par guy03

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    • Par Bigcrunch
      bonsoir ,

      cette image a été prise la même nuit que le triplet du Lion , en suivant,  mais ce coup ci sans la lune ,  
      toujours avec la FS60 et son correcteur et le Sigma FP refiltré.
      147 poses de 60 s à 1250iso 112 poses retenues Prétraitement et traitement sur PI 
      images présentées : full à 1850 px ; crop à 50%; crop à 100%

      bonne soirée 
       
      Olivier
       

       
       
    • Par FrancoisGAP
      Malgré un temps capricieux, rien ne peut arrêter ma passion pour l’astronomie ! Ces derniers jours, j’ai bravé les nuages pour capturer la beauté céleste des amas globulaires et ouverts. Parmi mes cibles se trouvait le classique M13, mais laissez-moi vous dire que la précision de l’optique de mon télescope m’a étonné une fois de plus !
      Ne pas hésiter à plonger dans la full  

      Vous trouverez mon article en cliquant ici !!!
       

       
      Détail du matériel utilisé :
      TS-ONTC HYPERGRAPH 10″ 254/1000 (Fd4)
      Correcteur Réducteur 0,85×3″ soit 863mm (Fd3,4)
      EQ8R-Pro sur Pilier Acier DIY
      ZWO ASI2600MC DUO + Optolong Clear 2″
      ZWO EAF
      ZWO EFW 5 positions 2″
      Temps intégration total de 5,13h
      113x10s Gain=100 (-20°C)
      289x60s Gain=100 (-20°C)
      40 Darks Gain=100
      40 Darks Flat Gain=100
      40 Flats Gain=100
      Traitement PSD / Pixinsight
       
       
      Zoom sur la partie Centrale !!!!

       
    • Par FrancoisGAP
      NGC 3718 : Pourquoi cette galaxie est-elle si spéciale pour moi ? Elle se trouve dans la constellation de la Grande Ourse, et malgré sa petite taille apparente, elle regorge de détails fascinants. J'adore sa forme et les superbes couleurs de cette galaxie.
      Je n'ai pas la bonne focale pour l'imager correctement mais je trouve qu'elle est déjà sublime. Il me tarde de pouvoir faire plus de poses avec le Mak ou un futur RC.
       
      Plus de détails sur mon site Web en cliquant ici !!!!
       

       

       
      Même si les anciennes versions ne méritent plus d'être encore visible car le traitement avait été fait à vitesse grand V, je laisse les liens :
      <planetediy.fr/wp-content/uploads/2024/05/NGC3718_Final_V2.webp>
      <planetediy.fr/wp-content/uploads/2024/05/NGC3718_Final_V2_Zoom01.webp>
       
      Détail du matériel utilisé :
      TS-ONTC HYPERGRAPH 10″ 254/1000 (Fd4)
      Correcteur Réducteur 0,85×3″ soit 863mm (Fd3,4)
      EQ8R-Pro sur Pilier Acier DIY
      ZWO ASI2600MC DUO + Optolong Clear 2″
      ZWO EAF
      ZWO EFW 5 positions 2″
      Temps intégration total de 5,8h
      35x180s Gain=100 (-20°C)
      58x180s Gain=100 (-20°C)
      23x180s Gain=100 (-20°C)
      40 Darks Gain=100
      40 Darks Flat Gain=100
      40 Flats Gain=100
      Traitement PSD / Pixinsight
    • Par Astramazonie
      Salut les Astros,
       
      Ici en Guyane, depuis quelques jours, la pluie et le mauvais temps ne nous laissent pas sortir les instruments ...
      En ce 1er Mai,  je me suis dis ce que je pouvais bien réchauffer en attendant le retour du beau temps, j'ai choisi CENTAURUS A (  galaxie lenticulaire située dans la constellation du Centaure )
       
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      PS : Ce n'est pas la meilleure photo de cet astre mais ça me fais quand même plaisir de partager avec vous.
       
      J'espère qu'elle vous plaira, Bon 1er Mai à tout le monde ... 
       

       

    • Par Gilles Pascal
      Bonjour,
       
      ayant récemment testé un objectif photo 500mm stabilisé, j'ai été impressionné par le résultat.
      Je me prends alors à imaginer un montage à lentilles stabilisées, qui viendrait s'insérer dans le chemin optique d'une lunette astronomique, de façon à pouvoir l'utiliser à main levée...
       
      Mais la question est : comment faire ? Est-ce seulement envisageable ?
      Certains parmi-vous ont déjà imaginé/envisagé une telle réalisation ?
      Quel groupe de lentilles faut-il implanter dans le chemin optique ?
      Trouve-t-on des modules tout-faits (lentilles, capteurs, moteurs) pour pouvoir les monter soi-même dans des prototypes d'étude ?
       
      Je détaille ci-dessous tout le cheminement qui m'a conduit à cette réflexion (je devrais plutôt dire transmission  ;o)
       
       
      1) Mes prises de vues avec le 500mm
       
      Ma config :
      Zoom Nikon 200/500mm FD5.6,  réglé à 500mm.
      Autofocus ON
      Plage de mise au point : limitée
      Stabilisateur : ON
      Boitier : D7200 Nikon
      Multiplieur de focale : 1.4
      Focale résultante : 700mm
      FD résultant : 8. à cette valeur, on est à la limite de ce que l'autofocus peut accepter. Il se peut qu'il ne fonctionne pas bien. Et en effet, les prises de vues vont le confirmer.
      De plus comme le boîtier est au format DX, on peut alors considérer que la focale finale obtenue est de 1.5 * 700 soit 1050mm.
       
      Objet photographié : lune du 17 Avril
       
      Réglage boitier :
      ISO fixe : 100
      Vitesse : 1/80s
      Format : RAW
       
      Prise de vue : à main levée bien-sûr
      Heure : 21h20
      Orientation : lune très haute dans le ciel. L'appareil est donc en visée presque verticale, ce qui n'est pas très agréable.
       
      Mais le maintien dans l'axe de la lune est sans doute plus facile que si la visée était horizontale, car le bras gauche qui soutient l'objectif par l'avant, n'a pas à exercer un couple de rappel trop important. En visée horizontale le couple de rappel serait beaucoup plus important et ajouterait davantage de micro-mouvements que devrait compenser le stabilisateur de l'objectif.
       
      Par contre  en visée verticale, la main droite qui tient le boîtier et dont l'index appuie sur le déclencheur, doit supporter tout le poids de l'appareil et rester souple pour ne pas provoquer de crampe par exemple.
       
      J'ai pris 27 images à main levée.
       
      a) Plusieurs problèmes constatés lors de la prise de vues
       
      - la mise au point est très laborieuse : l'autofocus est vraiment à la peine. Lors de l'appui à mi-course du déclencheur, l'autofocus fait de nombreux va-et-vient. Mais lorsque soudainement la mise au point est bonne, j'appuie alors vigoureusement pour prendre la vue. Parfois cela prend plus de temps pour certaines vues.
      Évidemment je pourrais éliminer ce défaut en retirant le multiplieur 1.4. Mais dans ce cas je réduirais aussi la résolution atteinte.
       
      - Tentative de prise de vue en live view : on suit l'image alors directement sur l'écran arrière du boîtier.
      Problème : on n'est pas capable d'apprécier aussi bien la mise au point qu'à travers le viseur optique. Des vues sont floues, il faut alors les rejeter.
       
      Autre possibilité : On bloque la mise au point en manuel.
      Malheureusement elle bouge légèrement. Je pense que je n'ai pas encore bien la maîtrise de ce zoom qui requiert un certain apprentissage.
       
      L'autre souci dans ce type de prise de vue, ce sont les sollicitations importantes que subit la mécanique du boitier. J'aurais pu prendre 100, voire 300 images, mais l'idée n'est pas de faire usage du boîtier Nikon comme d'une caméra astro pour le planétaire, comme on fait en prenant des centaines d'images. Car on éprouverait alors sérieusement la mécanique de l'obturateur et du miroir.
       
      b) Traitement :
      i) PIPP
      - Cropp avec centrage sur lune pour réduire la taille des images.
      - export en Tif pour traitement ensuite dans Autostakkert 3.
       
      ii) Autostakkert :
      - drizzle : 3x
      - dans la fenêtre de visualisation, en passant en revue les 27 images, on voit qu'il y a de la rotation de champ, car à main levée, on bouge imperceptiblement. Et cela se voit parfaitement dans Autostakkert. L'avantage avec Autostakkert, c'est qu'il est justement capable de compenser la rotation de champ entre chaque vue. Un régal de la savoir à l'avance.
      - toutes les images sont conservées.
       
      iii) registax 6
      Wavelets :
      - réhaussement des contours
      - contraste et luminosité
      Résultat : voir image.
       
      c) Mes impressions :
      - mise en place du setup : 5mn
      - Prise de vue assez tranquille et même excitante car on se dit qu'en si peu de temps de mise en place, on est alors déjà en capacité de saisir un phénomène, ce qui est un exploit avec une focale résultante de un peu plus d'1m. Je me dis alors que je vais attendre le passage d'un avion. Mais malheureusement, après environ 20mn d'attente, les avions me narguent tous en passant parfois tout près, mais jamais devant la lune.
       
      Le traitement avec seulement 27 vues est très satisfaisant. Mais pas à la hauteur de ce que l'on pourrait avoir si l'on avait plusieurs centaines de vues.
       
      En contemplant l'image finale, je voie quand même que je suis bien loin de ce que pourrait faire un tube de 90mm d'ouverture et 1m de focale.
      Mais pour un premier essai c'est déjà satisfaisant.
       
      J'imagine alors une caméra astro montée en lieu et place du boitier Nikon D7200.
      Mais peut-être qu'avec un peu d'entraînement, je devrais pouvoir améliorer l'utilisation du mode live view.
      En lisant le manuel du boitier D7200, je voie qu'en mode miroir relevé, l'autofocus ne fonctionne plus. Il faut donc parvenir à bien verrouiller la mise au point une fois pour toutes aussi.
       
      Je me dis que la solution idéale consisterait à reproduire la mécanique du stabilisateur du Zoom 200/500, dans un tube optique dédié pour l'astro.
       
       
      2) Conception d'un tube optique stabilisé
       
      Une lunette est constituée d'un objectif et d'un oculaire.
      Comment parvenir à stabiliser l'image dans le chemin optique d'un tel instrument ?
       
      Le stabilisateur optique fonctionne comment ?
      Sur le site "les numériques" un schéma montre le principe implémenté dans les objectifs photos nikon :
      https://www.lesnumeriques.com/photo/la-stabilisation-pu101497.html
       
      Extrait :
       
      "C’est le procédé le plus ancien. Il est apparu avec le Nikkor VR 38-105 mm f/4-7,8 en 1994, suivi l’année d’après par le Canon EF 75-300 mm f/4-5,6. Deux gyromètres piézo-électriques détectent les vibrations, et une lentille flottante qui leur est asservie se déplace perpendiculairement à l’axe optique pour rétablir la fixité de l’image.
       
      Ce type de système a depuis connu des progrès importants, par exemple pour permettre de supprimer les vibrations lorsqu’on suit un sujet en mouvement.
       
      Dans ce cas, les capteurs différencient les mouvements volontaires des trépidations qui ne le sont pas, et adaptent en conséquence la stabilisation.
       
      Cette différenciation est évidemment indispensable pour un appareil tenue à main levée. Celle-ci était moins efficace sur les premiers objectifs stabilisés, le gain de stabilité était ainsi moins important.
       
      Le système anti-bougé des zooms Fuji de la série X comme le 18-55 mm ou le 40-150 mm est destiné à supprimer à la fois les vibrations rapides de l’appareil et les mouvements involontaires un peu plus amples, tout en ignorant les mouvements volontaires que le photographe veut imprimer à son appareil, par exemple pour suivre un sujet qui se déplace. Illustration *
      Les objectifs stabilisés sont maintenant bien au point, de telle sorte qu’ils se sont imposés. Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient sans inconvénients par rapport aux objectifs classiques… lorsque ces derniers sont encore en vente. Ils sont un peu plus fragiles, nettement plus lourds et plus encombrants que leur équivalents non stabilisés. On perd aussi, dans le cas de certains zooms, un bon demi-diaphragme sur la plus longue focale. Ils sont également un peu plus chers. C’est bien entendu dans le cas des téléobjectifs que la stabilisation est la plus intéressante."
       
       
      Merci de vos retours,
      Gilles
       


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