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Par Benjamin Poupard
Lâhistoire dans laquelle vous allez entrer est certainement une histoire que lâon peut qualifier de fantastique ! Pour preuve, vous y traverserez le Mordor, y croiserez un Grand Ancien, et il arrive mĂȘme quâon y mange des madeleines ! Mais câest pourtant bien une histoire dâĂ©toiles. Et elle commence avec⊠une liste !
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Peut-ĂȘtre que vous aussi, vous tenez une liste de trucs Ă vivre au moins une fois dans votre vie ? Comme, vous savez, visiter le Machu Pichu ⊠ou manger de la purĂ©e avec les doigts. Lâastronome qui sommeille en moi tient Ă©galement une telle liste, dâailleurs assez longue. Dans cette longue liste, jâai dĂ©jĂ pu cocher âobserver une Ă©clipse totale de Soleilâ, âobserver une pluie dâĂ©toiles filantesâ, âvoir la lumiĂšre zodiacaleâ, et dâautres trucs plus exotique comme âvoir Tritonâ ou âdessiner une supernovaâ... Mais la case âaurores borĂ©alesâ restait encore Ă cocher !
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Pas la case la plus facile Ă remplir, soit dit en passant, puisque pour des raisons mĂȘlant gĂ©ographie et magnĂ©tisme terrestre, les aurores restent rares aux latitudes qui sont habituellement les miennes, obligeant alors Ă envisager de voyager plus vers le nord. Il arrive toutefois quâen pĂ©riode dâintense activitĂ© solaire, on arrive Ă en photographier quelques bribes rougeoyantes jusque chez nous. Mais voilĂ , de mauvais concours de circonstances ont fait que je nâavais jamais rĂ©ussi Ă photographier une aurore borĂ©ale ⊠jusquâĂ cette soirĂ©e du 10 mai.Â
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Mais je me perds déjà , et commence mon histoire par la fin !
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Il faut donc remonter le fil de cette histoire, revenir quelques heures en arriĂšre, au matin de ce 10 mai, et surtout jeter un oeil Ă 150 millions de kilomĂštres dâici : câest en effet Ă la surface du Soleil que tout commence.
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Et en ce moment, notre Soleil est sacrĂ©ment vĂ©nĂšre ! Suivant un cycle de 11 ans, il est actuellement en pĂ©riode de maximum dâactivitĂ©. InstallĂ©e sur mon tĂ©lĂ©phone, mon appli de monitoring solaire (oui oui, pour les non-astronomes, sachez que ça existe) me tient constamment au courant des sautes dâhumeur de notre Ă©toile. Et depuis le dĂ©but de la semaine, je reçois des âX-ray alertsâ Ă un rythme particuliĂšrement soutenu. En cause, une tache solaire particuliĂšrement active, baptisĂ©e AR3664, qui balance allĂšgrement des grosses bouffĂ©es de plasma (autrement dit un joyeux mĂ©lange de protons et dâĂ©lectrons baignĂ©s par des champs magnĂ©tiques - je vous la fais courte) dans lâespace !
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Un peu plus tÎt dans la semaine, pas moins de six bouffées de plasma ont quitté la surface du Soleil en une journée ⊠Expulsées à une vitesse qui avoisine les 1000 km/s, elles doivent rencontrer la Terre quelques jours plus tard.
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Ce vendredi matin, les bouffĂ©es de plasma sont encore Ă quelques millions de kilomĂštres. Sur Terre, et plus particuliĂšrement dans mon jardin, il fait beau. Et en dehors de quelques mauvaises herbes Ă arracher, je nâai pas grand chose Ă faire ⊠Jâinstalle donc la lunette entre les rosiers et le sĂ©choir, je sors le filtre de Herschel, une camĂ©ra et me prĂ©pare Ă faire connaissance avec AR3664.
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Le Soleil, photographié à la L100/900, équipée d'un Herschel Baader, avec une QHY 178MM
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Il faudrait avoir oublié de mettre le filtre de Herschel pour ne pas la voir (conseil : ne faites pas ça.). Car, oui, AR3664 est énorme !
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Petite parenthĂšse en passant : au-delĂ dâune certaine taille et un certain degrĂ© dâactivitĂ©, il ne me semblerait pas irraisonnable que les taches solaires se voient attribuer un nom en lieu et place de leur numĂ©ro. Un peu comme on le fait sur Terre pour les cyclones et les tempĂȘtes. Dâailleurs, je me lance ! Et câest en fouillant dans le bestiaire des monstres de la littĂ©rature fantastique, en traversant lâimaginaire lovecraftien, que je tombe sur la crĂ©ature qui incarne au mieux ce monstre solaire⊠Chtugha.Â
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âCthugha est dĂ©crit comme une entitĂ© liĂ©e au feu et Ă la chaleur, Ă©mergeant des abysses incandescents de lâunivers. Ses origines sont enveloppĂ©es de mystĂšre, mais il est souvent associĂ© Ă des phĂ©nomĂšnes cosmiques tels que les Ă©toiles en fusion et les incendies cĂ©lestes.â MAIS OUI !!!Dans lâoculaire, ce que je vois, câest exactement ça : un vĂ©ritable monstre aux ramifications multiples Ă©voluant au milieu du feu solaire, qui pourrait engloutir plusieurs dizaines de planĂštes Terre ! Va pour Cthugha !
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AR3664, photographiée à la L100/900 + Barlow x3, équipée d'un Herschel Baader, avec une QHY 178MM
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Un peu plus tard dans lâaprĂšs-midi, je pars pour une nouvelle sĂ©ance dâobservation, mais cette fois derriĂšre le Coronado du planĂ©tarium. Cthugha est toujours aussi en colĂšre : ses yeux me dardent de rayons incandescents ! Au mĂȘme moment, mon appli me signale dâailleurs quâune nouvelle Ă©ruption vient dâavoir lieu, lĂ , juste sous mes yeux ! A cet instant, la colĂšre du Soleil se manifeste un peu partout, Ă sa surface sous la forme de taches brillantes, sur son pourtour sous la forme dâimmenses protubĂ©rances. J'emmagasine les images, qui occuperont quelques soirĂ©es pluvieuses.
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Le Soleil au Coronado 70, photographié avec la QHY 178MM, et une turbu assez dingue ...
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Pendant ce temps, le plasma fumant de Cthugha touche bientĂŽt au but. De retour Ă la maison, je constate dâailleurs que la fiĂšvre sâempare des groupes astro sur les rĂ©seaux sociaux : âla tempĂȘte solaire nâest prĂ©vue que pour la fin de la nuit, mais tenez vous prĂȘts, chargez les batteries de vos appareils-photo, videz les cartes-mĂ©moires et prĂ©voyez une rĂ©serve confortable de madeleines, car on nâest pas Ă lâabri dâune bonne surprise !â.
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Observation solaire le matin, observation solaire lâaprĂšs-midi : la besace Ă images est dĂ©jĂ bien pleine. Mais y ajouter une photo dâaurore borĂ©ale, ce serait la cerise sur la madeleine.
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Je prĂ©pare mon matĂ©riel, et croise les prĂ©visions mĂ©tĂ©o terrestre avec les derniĂšres infos concernant la progression de la tempĂȘte afin de caler un point de chute : ce sera prĂšs de Rocquigny, en pleine ThiĂ©rache.
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Pour ceux qui ne connaissent pas, la ThiĂ©rache, câest la Terre-du-Milieu-de-Nulle-Part, câest lâĂ©quivalent ardennais du Mordor ; il suffit juste de remplacer la tour de Sauron par des Ă©oliennes.
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Câest dâailleurs au nord de Rocquigny, au pied de lâune de ces Ă©oliennes que jâinstalle mon pied-photo. Histoire de prendre la tempĂ©rature, je lance une premiĂšre pose mal cadrĂ©e, plein nord, et ⊠lâĂ©cran est dĂ©jĂ tout rouge ! La soirĂ©e commence Ă peine, et jâai dĂ©jĂ cochĂ© une case supplĂ©mentaire de ma liste des trucs Ă vivre au moins une fois ! Jâai photographiĂ© une aurore borĂ©ale !
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Alors que JĂ©rĂ©my, puis Geoffroy et StĂ©phanie arrivent, lâaurore sâimpose comme une Ă©vidence. Pour ĂȘtre plus prĂ©cis, comme une sorte de lueur crĂ©pusculaire intense, Ă ceci prĂšs quâelle est au mauvais endroit et au mauvais moment.
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Puis sonnent les douze coups de minuit (bon, on nâa rien entendu, rapport au bruit des Ă©oliennes), et câest Ă ce moment que la soirĂ©e a brusquement basculĂ© dans quelque chose qui nâĂ©tait pas du tout prĂ©vu : soudainement, le faux halo crĂ©pusculaire sâĂ©lĂšve et devient de plus en plus brillant, et en une poignĂ©e de minutes, se structure en colonnes de lumiĂšre qui atteignent presque le zĂ©nith ! Sur les Ă©crans de nos appareils-photo, câest un feu dâartifice colorĂ© ! A lâoeil nu, les couleurs sâestompent (on devinera par moments quelques nuances rouge, vertes ou bleues), mais le spectacle se dĂ©ploie en format panoramique.
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Et me revient cette impression, que jâavais ressenti lors de lâĂ©clipse totale de Soleil en 2006 : les aurores borĂ©ales sont certes formidablement photogĂ©niques, mais le cadre Ă©triquĂ© de la photo nous prive de la dimension immersive du phĂ©nomĂšne : comment rendre la majestĂ© de ces piliers de lumiĂšre qui se dressent devant nous comme les tours dâune cathĂ©drale occupant la moitiĂ© du ciel ?
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En plus du tĂ©lĂ©phone, jâavais emmenĂ© avec moi mes jumelles âhibouxâ, des 2X50 Ă trĂšs grand champ, qui permettent de dĂ©tailler finement ces piliers, et dâobserver leurs lentes translations. Câest beau, câest grandiose, câest ⊠incroyable (adjectif utilisĂ© plusieurs centaines de fois ce soir-lĂ ; JĂ©rĂ©my lui prĂ©fĂ©rant toutefois lâexpression âmais quâest-ce qui se passe !â).
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Par moments, les colonnes de lumiĂšre semblent converger au-delĂ du zĂ©nith, et se livrent Ă une danse curieuse : les traits de lumiĂšre apparaissent, convergent et disparaissent aussitĂŽt, parfois en quelques secondes ! Ce phĂ©nomĂšne, sâil porte un nom, reste le plus surprenant de cette soirĂ©e !
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Un peu avant 3h du matin, la tempĂȘte retombe, alors que Geoffroy et Steph nous quittent. MalgrĂ© la fatigue, JĂ©rĂ©my et moi profitons jusquâau bout du spectacle ⊠qui redĂ©marre de plus belle ! Et qui se poursuivra jusquâĂ se mĂ©langer avec les lumiĂšres de lâaurore terrestre, marquant la fin de cette soirĂ©e ⊠incroyable !
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Et alors que Cthugha continue de souffler sur nos tĂȘtes, je rĂ©alise que je vais pouvoir cocher une case supplĂ©mentaire dans ma liste : ce soir, jâai ⊠vu ⊠une aurore borĂ©ale !
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Les images d'aurores ont été réalisées avec un Google Pixel 7Pro, en mode "astrophotography"
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Vous pouvez également jeter un oeil sur le time-lapse de cette magnifique soirée (n'en jetez plus) :
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Par melix
Bonjour tout le monde !
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Hier était encore une journée passionnante pour l'observation solaire. Je pense avoir capturé des événements trÚs intéressants grùce au Sol'Ex. Voici par exemple un flare, capturé entre 15h02 et 18h02 (UTC). Etrangement je ne retrouve pas trace de ce flare sur https://www.spaceweatherlive.com/en/solar-activity/solar-flares.html
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(Les images de cette série sont inversées nord-sud pour plus de visibilité).
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Il est aussi clairement visible sur une image doppler de la série, qui "sature" à l'endroit du flare :
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Mais ça n'Ă©tait pas le seul Ă©vĂ©nement fascinant. Sur une des vidĂ©os, j'ai capturĂ© 3 ejectas de matiĂšre particuliĂšrement rapides, dont un dans cette mĂȘme rĂ©gion. La vidĂ©o a Ă©tĂ© prise Ă 15h02 UTC ( 17h02 heure de Paris).Tout d'abord, voici une animation gĂ©nĂ©rale, qui montre les 3 spots. Contrairement Ă l'animation prĂ©cĂ©dente, ce que l'on voit ici n'est plus une animation dans le temps, mais bel et bien une animation qui montre la mĂȘme image, dĂ©calĂ©e de -2.5Ă Ă 2.5Ă :
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Ensuite on peut zoomer sur la fameuse région AR3664 :
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(version MP4 plus fluide ici)
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LĂ oĂč ça devient vraiment intĂ©ressant, c'est lorsque l'on mesure la vitesse associĂ©e. En effet, j'ai mesurĂ© un dĂ©calage de pixels de 20.5 (en Ă©tant prudent), ce qui, avec un Ă©chantillonnage Ă 0.125Ă /pixel, nous donne une vitesse de plus de 400.000 km/h ! Si on prend quelques images Ă diffĂ©rents dĂ©calages, la structure est bien visible :
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La deuxiÚme région ici :
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(animation plus fluide ici)
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Et enfin la derniĂšre, que je trouve assez impressionnante parce que totalement invisible au centre de la raie h-alpha :
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(animation plus fluide ici)
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Enfin voici une mosaïque de 2 panneaux réalisée avec un décalage de 4 pixels soit 0.5à ) que je trouve assez esthétique :
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Les images ont été faites avec une lunette Photoline 80mm à 480mm de focale, un filtre ND16 en entrée et un filtre h-alpha optolong 12nm. Tous les traitements et animations ont été faits avec JSol'Ex, à l'exception de la premiÚre animation qui a d'abord été générée par JSol'Ex puis réalignée avec imppg. Je tiens à disposition le fichier SER si certains veulent jouer avec ou vérifier les calculs.
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Enfin, si vous vous demandez comment le repérer dans un scan, voici comment ça apparaßt à l'écran lors du scan (tronqué sur la section intéressante) :
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Le mauvais temps semble de retour et c'est la fin de vacances pour moi, mais je suis plutĂŽt content de cette semaine !
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Par Alex29
Bonjour Ă tous,
Avec le retour du beau temps, un soleil déchainé, la semaine derniÚre était vraiment exceptionnelle.
Voici une sĂ©rie de photos en Halpha de notre Ă©toile le 9 mai. Je les ai rĂ©alisĂ©es au SolâEx sur une TS Photoline 125/975, Ă©quipĂ©e dâun prisme de Herschel Lacerta + uv-ir cut + polariseur. Je mâinitie au traitement et les ai rĂ©alisĂ©s avec Inti6 puis combo Registax 6 et Gimp. On mâa parlĂ© dâIMPPG, je vais mây atteler ! Vos conseils sont les bienvenus.
Jâai encore du boulot pour traiter la partie protus du limbe sud du 9 mai, puis les datas du 11 mai.
Bon ciel Ă tous!
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Halpha
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Halpha inversion des niveau de gris
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Halpha colorisée
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Dopplergramme Halpha (un peu de mal à gérer les couleurs aprÚs avoir recomposé avec le dp3 et dp-3, je pense que ça crée quelques artefacts)
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Continuum (avec voile nuag eux)
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Par Chrishapha2019
bonjour,
la saison des observations reprends chez moi sur Paris car le soleil a enfin le bon angle pour permettre les observations depuis mon vélux...
Aujourdâhui malgrĂ© un ciel trĂšs diffusant j'ai tentĂ© d'imager une jolie protue fibreuse.... voici les rĂ©sultats..
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Bresser 127L
ASI 178MM
spectro- coronographe selon  Francois COSTARD ( L'astronomie 1985 ; dispo à la SAF)
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réseau diffraction par reflection 600t/mm ; 1200 t/mm ; 1800 t/mm et 2400 t/mm
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Pas de suivi moteur et pas de Stacking ; juste image brutes extraites de fichiers .SER puis traitées sous GIMP .
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Christophe...
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Par soleil rouge
En double stack , le super Flare solaire du 13 Mai 2024 avec la lunette de 185 mm Apo Askar
et deux Ă©talons PST Coronado , camera Player one , Barlow 2xÂ
les deux derniĂšres image se situe vers la fin du phĂ©nomĂšneÂ
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ĂvĂšnements Ă venir
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18 mai 2024 22:00
Jusquâau 22:00
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28 juin 2024 19:00
Jusquâau
29 juin 2024 21:00