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Il y a 1 heure, vaufrègesI3 a dit :

Comme le philosophe Bertrand Vergely, il considérait sans doute que “l’émerveillement est une faculté poétique qui se décide”..

C'est possible, mais je me garderai bien de l'affirmer pour lui...

 

Par ailleurs, il me semble que l'émerveillement ne se "décide" pas.

 

Quand on montre les anneaux de Saturne au public, et que cette vision suscite chez lui de l'émerveillement, on ne le prépare pas à ce dernier. Il est spontané...

Modifié par JPP 78
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Je suis d'accord, personnellement, je me suis toujours senti émerveillé, jamais blasé malgré mon âge, devant le fantastique spectacle du monde. Et je mourrai comme ça...:)

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Il y a 17 heures, JPP 78 a dit :

Quant aux multivers, il me paraît que ce ne sont que des spéculations qui ne sont pas des solutions.

 

Le concept de multivers est un concept fourre-tout qui relève plus du champ de la (mauvaise) vulgarisation que de la science.

Le gros problème est que les quelques physiciens ou mathématiciens vulgarisateurs qui abordent ce thème en renvoient une image d'une approche qui tiendrait plus de la philosophie ou de la métaphysique que de la science. J'ai mon avis là-dessus : procéder ainsi leur permet de gloser et de vendre du livre à palabre !

 

Une spéculation ne relève pas du champ de la science : elle n'explique rien, elle n'est pas testable.

Or il y a des travaux en lien avec le concept très fourre-tout de multivers qui visent à répondre à des vrais problématiques (matière noire, énergie sombre, etc...) et qui sont testables et sont testés.

 

Si on a le droit de ne pas aimer l'idée ou le concept, la Nature n'a quant à elle rien à faire de nos croyances philosophiques. Au final, c'est la Nature qui a le dernier mot au travers des mesures !

Le rôle du chercheur est (en principe) de faire fi de ses présupposés philosophiques et d'envisager toutes les pistes possibles.

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Il y a 21 heures, Superfulgur a dit :

"L'Univers n'a pas toujours existé... Le dire est une chose, le concevoir dans sa vie quotidienne en est une autre".

 

Ca me fait tiquer un peu, faudrait voir dans quel contexte il a dit ça. Car si l'on admet que l'espace-temps est lié et intrinsèque à l'Univers, du moins le temps tel qu'on le connait et le conçoit, il me semble que ça n'a guère de sens de faire référence à un temps antérieur à la création de l'Univers, à la singularité originelle. Comme on dit, ce qu'il y avait avant l'Univers, c'est un peu comme au nord du pôle Nord :)

Modifié par etoilesdesecrins

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Il y a 14 heures, JPP 78 a dit :

il me semble que l'émerveillement ne se "décide" pas.

 

Je comprend tout à fait tes réserves, mais il ne faut pas voir “l’émerveillement est une faculté poétique qui se décide” comme un axiome qui s'appliquerait en un claquement de doigts. Ce n'est pas aussi simple, on est d'accord.

Sachant qu'à Marseille il a existé aussi un JPP (ballon d'or 1991) qui, clairement, nous a tous décidé à nous émerveiller -_-.

 

L’émerveillement c'est en quelque sorte un état de grâce, un moment d'extase, un moment de bonheur suspendu, une absolue connexion avec ce qui en est la source. Mais parallèlement comment résister à la lassitude comme au cynisme ambiant ? À quoi tient cette capacité ? Comment la développer, ou, plutôt, la retrouver et ne plus la lâcher ?

 

Aujourd’hui nous évoluons dans une société qui s’attache uniquement à nous responsabiliser, tout d'abord sur la performance et l’efficacité, en tous domaines. Au boulot bien sûr, au niveau familial, face aux administrations qui, dès qu’on lève le petit doigt, nous infligent de multiples parcours obligés et des procédures tordues, quasi exclusivement au travers du monde virtuel et totalement désincarné des ordinateurs. Et nous nous retrouvons enfermés à gérer toutes ces urgences, absorbés par une foule de contraintes, devenant finalement imperméables aux beautés imprévisibles qui pourtant s’offrent à nous. Sachant que très souvent et dans ce cadre tout problème de santé devient catastrophique, ingérable.

 

En sortant de l’enfance nous échangeons peu à peu notre capacité d’émerveillement contre la capacité de comprendre, d’affronter, et de tenter de maîtriser les arcanes compliqués de la vie, il nous faut avancer envers et contre tout. En supportant parfois l’âpreté et les rudesses inouïes de l’existence, risquant ainsi de perdre de vue la beauté, le mystère, la magie du monde.

 

S’émerveiller ne résulte pas d’un trait de caractère dont seraient dotées seulement une infime partie de la population, d’une forme de naïveté inhérente à l’enfance, ou le fait d’une "nature", mais peut renaître du choix délibéré, conscient, libre de refuser l’aigreur, la dureté et la peur pour aborder le monde avec ouverture et gourmandise. Facile à dire, mais comment faire ?

 

Édouard de Perrot, spécialiste en neurosciences, suggère une clé : "À force d’intelligence, on peut perdre de vue son esprit. S’émerveiller, c’est accepter de ne pas tout comprendre. Et laisser les choses s’éclairer plutôt que vouloir les expliquer".

Des épreuves, on en a tous vécu, mais il y a toujours quelque chose d’étonnant à en tirer. L’épreuve, la difficulté, l’angoisse, ce sont elles qui nous privent de notre capacité d’émerveillement. Mais ce sont elles qui nous y ramènent, aussi.

 

Tel Hubert Reeves, les grands émerveillés sont aussi très souvent des vivants formidables et font des indignés magnifiques, pourfendeurs de l’injustice. Rien à voir avec la naïveté ou l’ingénuité, voire l’ignorance ou la niaiserie !

 

Être un humain émerveillé se choisit et s’apprend, résolument, avec plus ou moins de facilité en fonction de l’histoire et du vécu de chaque individu. Ce qui implique un parti pris réaliste et concret devant lequel nous ne sommes pas tous égaux. Sachant que le merveilleux peut se nicher aussi dans la vie ordinaire, le quotidien. Voir ses enfants grandir, faire des projets, refaire le monde au bout d’un bar, ou sur Astrosurf avec les copains -_-… Je donne, je reçois, je partage.

 

Et retrouver une certaine innocence :

"L’enfance est dans la vie comme une chambre éclairée dans une maison noire. Les enfants n’aiment pas aller dormir, n’aiment pas ce congé chaque soir donné à la vie. Cette résistance au sommeil, c’est le visage de l’enfance et c’est la figure même de l’excès : poser des questions qu’aucune réponse ne viendra endormir".

Christian Bobin : "La merveille et l’obscur".

 

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Bjr , en quel mots merci à Hubert Reeves de  m avoir  fait aimer l astronomie ,❤️ certains  astram on lu ses livres moi j ai écouté et réécouter ses cassettes audio avec sa voix apaisante et  autre cassette audio sur mon lieu de travail y’a plusieurs années , . 

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Le 27/10/2023 à 14:13, George Black a dit :

Au final, c'est la Nature qui a le dernier mot au travers des mesures !

 

Rien n’est moins sûr : comme il est dans la nature du philosophe de philosopher, ce serait bien à lui que reviendrait le dernier mot sans que la Nature puisse y trouver rien à redire ! :D

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Le 27/10/2023 à 15:58, etoilesdesecrins a dit :

si l'on admet que l'espace-temps est lié et intrinsèque à l'Univers, du moins le temps tel qu'on le connait et le conçoit, il me semble que ça n'a guère de sens de faire référence à un temps antérieur à la création de l'Univers, à la singularité originelle

 

D’où le fameux slogan bien connu des voyageurs temporels/intersidéraux : "ce qui se passe à Vega reste à Vega" :)

 

https://www.casinonews.be/fr/international/lhistoire-qui-se-cache-derriere-lexpression-ce-qui-se-passe-a-vegas-reste-a-vegas/

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Le 27/10/2023 à 12:13, George Black a dit :

la Nature n'a quant à elle rien à faire de nos croyances philosophiques. Au final, c'est la Nature qui a le dernier mot au travers des mesures !

 

Les philosophes ont-ils besoin de connaître la cosmologie et les cosmologistes peuvent ils profiter de discussions avec les philosophes ?

En introduisant des dimensions spatiales supplémentaires, des mondes parallèles et en parlant d’un avant Big Bang, les physiciens transgressent ils les bornes de la science, ou au contraire ne sont-ils pas en train de rejoindre les questions posées et débattues depuis plus de deux mille ans par les philosophes ?

 

Ainsi s’exprimait Karl Popper dans un extrait de la préface à l'édition anglaise de "La logique de la découverte scientifique" en 1959 :

"Je crois personnellement qu'il y au moins un problème philosophique qui intéresse tous les hommes qui pensent. C'est le problème de la cosmologie : le problème de comprendre le monde, nous-mêmes et notre connaissance en tant qu'elle fait partie du monde. Je crois que toute science est cosmologie et, pour moi, l'intérêt de la philosophie, aussi bien que celui de la science, réside uniquement dans leurs contributions à l'étude du monde. Pour moi en tout cas la philosophie, comme la science, perdraient tout leur attrait si elles devaient renoncer à un effort dans ce sens".

 

Plutôt que de gloser sur la philo -_- en l'identifiant à des "croyances", il est certainement plus judicieux de trouver une séparation sûre entre sciences et pseudo-sciences, de déterminer un critère de démarcation . Popper lui même ne considérait pas comme vide de sens et sans valeur pour la croissance de la connaissance scientifique les questions philosophiques et métaphysiques issues de la pensée grecque.

 

Depuis le milieu du XIXième siècle, une bonne part de la communauté scientifique se désintéresse des questions philosophiques qu’elle considère souvent comme des interrogations oiseuses et stériles. En fait, les grands créateurs de la science moderne, parmi lesquels s’imposent les noms d’Einstein, Bohr, Heisenberg et Schrödinger, tout en détestant le verbiage philosophique et métaphysique, étaient profondément influencés par la philosophie, qu’elle soit occidentale ou orientale. Einstein faisait souvent référence aux écrits de Spinoza, Kant et Hume. Heisenberg mentionna à plusieurs reprises des liens entre la physique quantique, la théorie des particules élémentaires et les philosophies d’Aristote et de Platon. Schrödinger, enfin, avait consacré beaucoup de temps à la philosophie et notamment à la philosophie hindoue.

 

En retour, les relativités restreinte et générale, la cosmologie relativiste, la mécanique ondulatoire et la mécanique matricielle allaient influencer la pensée philosophique du XXième siècle, notamment au niveau de l’épistémologie mais aussi au niveau d’une redéfinition de la place de l’Homme dans l’Univers.

 

La cosmologie est sans nul doute le domaine où le questionnement scientifique et le questionnement philosophique le plus ancien sont en train de retrouver une unité naturelle. A part les rapports entre l’esprit et la matière, quoi de plus fondamental en effet que la question de l’origine de l’Univers ?

 

Le vrai danger pour la connaissance... c'est entre autres il me semble la montée vertigineuse d'une forme de crétinisme très répandue aujourd'hui au travers du "relativisme radical", forme de pensée caricaturée ci-dessous:

653ea18411d43_Scienceetrelativisme.jpg.05c168eceeef71731bc8c19230713ce4.jpg

 

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Un très bel hommage de la part de Jean Audouze vient d'être publié dans Nature Astronomy. Un article qui a le mérite de mettre l'accent sur la contribution scientifique d' Hubert Reeves, éclipsée par son talent de vulgarisateur auprès du grand public.

 

traduction automatique :

 

https://www.nature.com/articles/s41550-023-02156-w?utm_campaign=natastronTWT


Hubert Reeves (1932-2023)


Jean Audouze


Hubert Reeves, astrophysicien de renom pour ses réalisations scientifiques et ses efforts exceptionnels de sensibilisation, est décédé le 13 octobre 2023.


Hubert Reeves est né au Canada le 13 juillet 1932 et a passé la majeure partie de sa carrière en France. Il était, à mon avis, l’astrophysicien le plus renommé non seulement pour ses contributions à l’astrophysique nucléaire concernant la nucléosynthèse des éléments chimiques dans l’espace, mais aussi pour sa vulgarisation scientifique.
Hubert a passé son enfance dans une petite ville nommée Léry au Québec, au Canada. Il est diplômé de l’Université de Montréal et a obtenu une maîtrise en 1955 de l’Université McGill. De 1955 à 1960, il est l’étudiant diplômé d’Ed Salpeter à l’Université Cornell. Sa thèse de doctorat s’intitule «Thermonuclear reactions involving medium light nuclei», c’est-à-dire les réactions de fusion du carbone et de l’oxygène, qui se produisent à l’intérieur des étoiles massives à la fin de leur évolution.

 

De 1960 à 1964, il est professeur de physique à l’Université de Montréal et consultant scientifique au Goddard Institute for Space Physics de la NASA à New York. Au cours de cette période, il a publié un livre sur l’astrophysique nucléaire intitulé « Stellar Evolution and Nucleosynthesis ». En 1964, il passe une année sabbatique à l’Université libre de Bruxelles. C’est à cette époque qu’il est invité à venir en France et qu’on lui propose le poste de directeur de recherche au CNRS à partir d’octobre 1965. Je suis alors devenu son premier étudiant diplômé. Un an plus tard, il devient également conseiller scientifique du Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEAE).


Au cours de la période 1965-1975, Hubert a fait deux découvertes scientifiques très importantes en astrophysique nucléaire. Ces contributions concernent les deux mystères laissés après la publication en 1957 du célèbre « B »2L’article de FH intitulé « Synthesis of elements in stars » par Margaret et Geoffrey Burbidge, William Fowler (qui a reçu à lui seul le prix Nobel de physique en 1983) et Fred Hoyle (Rev. Mod. Phys. 29, 547-650 ; 1957). Ces quatre auteurs (et aussi indépendamment Al Cameron) ont fourni une explication précieuse concernant l’origine stellaire de la plupart des espèces chimiques énumérées dans le tableau périodique des éléments, à l’exception de ces quatre : le lithium, le béryllium et le bore (LiBeB) et aussi le deutérium (D), l’isotope de l’hydrogène. Contrairement aux autres espèces chimiques, LiBeB et D sont détruits et ne sont pas synthétisés à l’intérieur des étoiles.
En ce qui concerne le LiBeB, Hubert a été frappé par le rapport entre les abondances du LiBeB et celles du carbone, de l’azote et de l’oxygène (CNO) : il n’est que d’une partie sur un million presque partout mais atteint 0,25 dans la composition chimique des rayons cosmiques. Hubert a engagé ses deux collaborateurs de l’époque, à savoir Maurice Meneguzzi et moi-même, pour analyser quantitativement avec lui l’origine de ces trois éléments induits par l’interaction des rayons cosmiques galactiques avec le milieu interstellaire. Notre modèle dans lequel nous simulons notre Galaxie comme une boîte poreuse pour les rayons cosmiques galactiques a pu rendre compte des abondances observées de LiBeB (M. Meneguzzi, J. Audouze. et H. Reeves, Astron. Astrophys. 15, 337-359 ; 1971).


En 1972, Hubert s’associe à Johannes Geiss, qui a l’idée très intelligente de demander à la NASA et aux astronautes de la mission Apollo d’installer sur la surface lunaire des dispositifs simples faits de fines feuilles d’aluminium capables de piéger les particules du vent solaire. À partir de cette expérience de composition du vent solaire, Hubert et Geiss ont pu déterminer l’abondance cosmique du deutérium, qui est synthétisé pendant les 100 premières secondes de l’Univers et détruit à l’intérieur des étoiles. De leur détermination, nous sommes forcés de conclure qu’il y a dix fois plus de matière invisible que de matière nucléaire atomique dans l’Univers. Pour cette importante réalisation scientifique, Geiss et Reeves ont reçu la prestigieuse médaille Einstein en 2001.

 

Hubert a toujours considéré qu’une démarche scientifique n’est pas complète sans vulgarisation des résultats. Avec l’aide d’un de ses amis, Jean-Marc Lévy-Leblond, il parvient à publier en 1982 son premier livre intitulé « Patience dans l’azur », qui devient un formidable best-seller à l’international. Il a été suivi par plus de 30 autres, comme « L’heure de s’enivrer, l’Univers a-t-il un sens ? » (Il est temps de s’enivrer, l’univers a-t-il un sens ? » ou « Dernières nouvelles du cosmos »). Outre ses nombreuses publications, films, vidéos, conférences, etc., Hubert a été l’acteur principal du Festival du Ciel et de l’Espace de Fleurance dans le Gers depuis sa création en 1991.


Au début de ce millénaire, Hubert Reeves est devenu un écologiste très actif pour protéger notre planète pour l’avenir de l’humanité. Il a été président de l’ONG Humanité et biodiversité de 2001 à 2017. De plus, il a contribué à convaincre le président Jacques Chirac d’inscrire la protection de l’environnement terrestre dans la constitution de la République française.

 

Je dois enfin écrire que je me sens extrêmement chanceux d’avoir été le premier étudiant diplômé de cet astrophysicien exceptionnel. Hubert a également été le directeur de thèse de Michel Cassé et Sylvie Vauclair, lançant ainsi leurs brillantes carrières scientifiques. Grâce à ses diverses activités de sensibilisation, l’influence d’Hubert sur de nombreux jeunes scientifiques a été écrasante. Son héritage est énorme. Plus que beaucoup d’autres, il mérite notre respect, notre admiration et notre reconnaissance.

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Il y a aussi un dossier hommage à  H. Reeves dans le Sciences et Avenir de décembre, avec un article écrit par Jean Audouze et Michel Cassé qui racontent les percées scientifiques majeures dues à ses travaux:

 

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