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Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

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On a parlé du doublement du CO2 et du forçage induit de 3,6 W/M2. C'est effectivement une des seules certitudes physiques que nous ayons à ce jour. Et sachant que nous n'en sommes pas au doublement en 2010. A ce jour et depuis le milieu du 19è siècle, nous avons ajouté un forçage radiatif de 1,5 W/M2.
Soit 1% de l'effet de serre naturel de l'atmosphère...
Ces 1% ont-ils des mécanismes de compensation ? C'est tout l'objet du débat. Ferenc Miskolczi a même avancé l'idée que l'effet de serre était saturé à la base et que plus on rajouterait de CO2, plus l'atmosphère tropicale s'assècherait, compensant ainsi l'effet de serre ajouté par de l'effet de serre retiré : http://www.friendsofscience.org/assets/documents/The_Saturated_Greenhouse_Effect.htm

Il n'a jamais pu publier tant qu'il était à la Nasa car ses conclusions étaient trop dérangeantes. Il a démissionné et publié dans une revue de son pays d'origine.
Lindzen et Choi pour leur part ont montré que plus la chaleur augmentait à la surface terrestre, plus elle s'évacuait sous forme infra rouge vers l'espace, contrairement aux prédictions de tous les modèles.

Il est clair qu'à ce jour l'effet de serre anthropique est démontré. Mais le RC anthropique lui ne l'est pas. Et c'est bien là toute la confusion.

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ChiCyg, le fond du sujet je l'ai exposé plus haut (réf. 21/09 à 13H05), tu ne lis pas les posts des autres ou quoi? Sans la vapeur d'eau les GES sont impuissants, car l'augmentation des températures qu'ils génèrent en doublant leur taux n'est que de 0,5 à 1°C en gros selon les auteurs. Et plus on en rajoute du CO2 moins c'est efficace en raison du phénomène de saturation. C'est la conséquence de la formule que je cite plus haut avec une courbe en logarithme. Un schéma pour l'illustrer (le surligné en bleu représente la diférence de taux de CO2 entre l'ère pré-industrielle et nos jours, ce qui va de 280ppm à 380ppm):


La question est donc de savoir si la rétroaction du climat à un doublement du taux de CO2 est positive ou négative, car c'est soit l'un soit l'autre. Là il y a un vrai débat scientifique car personne ne peux rien prouver encore de manière indiscutable.

PascalD, il n'y a pas de preuve du sens de la rétroaction. Il y a des études qui sortent dans un sens ou dans l'autre, point final. Mais comme le dit JD si la rétroaction était positive pourquoi le climat ne s'est-il jamais emballé même quand le taux de CO2 était largement supérieur à ce qu'il est aujourdhui? Tout cela est plein d'incertitudes qui ne portent pas sur l'épaisseur du trait mais sur le fond du problème!

C'est cela qui m'a le plus époustouflé dans mes recherches en fait, la somme d'incertitudes d'un côté et les affirmations péremptoires du gIEC et surtout des médias de l'autre.

[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 22-09-2010).]

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quote:
Lindzen et Choi pour leur part ont montré que plus la chaleur augmentait à la surface terrestre, plus elle s'évacuait sous forme infra rouge vers l'espace, contrairement aux prédictions de tous les modèles.

Je pense qu'il serait plus juste de reformuler comme suit : Lindzen et Choi ont pour leur part SOUTENU que plus la chaleur ...

Parce que "montré", ça suppose un minimum de consensus de la part des pairs. Ce qui est loin d' être le cas ici. Autrement on pourrait dire que Arp a montré que le redshift des quasars n' était pas dû à leur distance

quote:
PascalD, il n'y a pas de preuve du sens de la rétroaction. Il y a des études qui sortent dans un sens ou dans l'autre, point final. Mais comme le dit JD si la rétroaction était positive pourquoi le climat ne s'est-il jamais emballé même quand le taux de CO2 était largement supérieur à ce qu'il est aujourdhui? Tout cela est plein d'incertitudes qui ne portent pas sur l'épaisseur du trait mais sur le fond du problème!

C'est cela qui m'a le plus époustouflé dans mes recherches en fait, la somme d'incertitudes d'un côté et les affirmations péremptoires du gIEC et surtout des médias de l'autre.



J' adore ! Il n' y a aucune preuve, juste des études qui concluent dans un sens ou dans l' autre ? Ou sont les études qui attribuent une rétroaction négative à la *vapeur d' eau* ? Je veux bien croire , mais il me faut des preuves
Pourquoi le climat ne s' est-il pas emballé ... Je sais pas. Peut-être parce que l' atmosphère n' est pas composée que de vapeur d' eau et de CO2 ?
Epoustouflant ... c'est exactement ça.
PS: Vous trouvez pas qu'il fait chaud pour la saison ?

[Ce message a été modifié par PascalD (Édité le 22-09-2010).]

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La question est de savoir si la vapeur d'eau reste vapeur d'eau (auquel cas, oui la rétroaction sera probablement positive) ou si elle se liquéfie sous forme de nuages. Et là, le tableau passe globalement en rétroaction négative.
Et à quelle proportion ???
Ce qui marche sous les tropiques ne marche pas dans les régions tempérées. Globalement, il semblerait que la rétroaction soit positive sous nos latitudes et négatives sous les tropiques (là aussi voir les travaux de Lindzen sur l'effet d'Iris). Mais les tropiques ont des bilans radiatifs beaucoup plus efficents sur le bilan global. Et le bilan global, ben on cherche encore. Surtout avec le peu de compréhension qu'on a des des cycles océaniques etc. L'action du Soleil reste elle aussi assez mal connue et sujets à controverses.

Alors après, on peut ergotter entre montrer, démontrer, affirmer, ok, si tu veux. Mais dans une communauté qui a du mal à dialoguer, ben tout prendra 10 fois plus de temps. Si tous ces gens brillants s'entraidaient au lieu de se tirer dans les pattes, ça avancerait plus vite.

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PascalD, ta question sur l'emballemment du climat prouve que tu l'ignores, mais les théoriciens du GIEC parlent d'un emballement possible du climat via la rétroaction positive, c'est leur fameux "tipping point".

Sinon en effet le signe de la rétroaction climatique fait débat et personne n'a encore amené de preuve incontestable qui puisse mettre tout le monde d'accord. Et ça change tout si elle est négative et pas positive, car dans ce cas ça voudrait dire que le climat s'autorégule et qu'on peut oublier le catastrophisme climatique. Qui l'a lu dans nos "chers" médias? Moi pas... Merci Internet quand même! Pour ma part je penche clairement du côté d'une rétroaction négative mais sans en être totalement certain, faute de preuve incontestable. Attendons un peu encore.

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quote:
Si tous ces gens brillants s'entraidaient au lieu de se tirer dans les pattes, ça avancerait plus vite.

C'est curieux, moi j' ai l' impression que la plupart des gens brillants s' entraident, sans trop tenir compte des arguments médiocres, justement ...
C'est curieux comme quand on aborde un point précis, les contre-arguments généralisent (c'est pas juste la vapeur, on voulait dire aussi les nuages, et puis même le climat dans son ensemble ...)

Sinon:
Ah Joël, l' argument d' autorité, c'est imparable, je ne peux que m'incliner ....

Et donc, les études qui "montrent" une rétroaction négative de la *vapeur d' eau* elles sont accessibles où, toi qui, contrairement à moi, n' ignore rien de ces questions ?

[Ce message a été modifié par PascalD (Édité le 22-09-2010).]

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Eh oui, la vapeur d'eau et les nuages c'est pas la même chose. L'une est gaz et l'autre liquide. Et ça change tout !
Désolé si c'est compliqué hein.
Mais tout est là, absolument tout. Et même si Pierre, Paul, Jacques, chercheurs sérieux et sincères apportent des bouts de vérité : une rétroaction positive par ici, une négative par là ; ben le bilan global nécessiterait d'avoir une somme exhaustive, ce qui impliquerait d'avoir fait une quantification de l'ensemble des facteurs en présence (dont l'océan, les nuages, les rayons cosmiques, le Soleil, les aérosols, les poussières volcaniques, et même pourquoi pas des éléments géochimiques ou géophysiques).
Et c'est bien parce qu'on n'en est loin qu'il ya gue-guerre.
Les scientifiques sont des gens raisonnables. S'ils avaient des preuves formelles, ces preuves feraient taire rapidement les oppositions. Mais comme ils ne les ont pas, ils font des pétitions et des attaques personnelles...
Et c'est pour ça que ça devient rigolo à regarder pour les non scientifiques comme nous !

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Au fait ChiCyg, la formule fondamentale de l'effet de serre liant taux de CO2 et températures est officielle, c'est celle qu'utilise le GIEC. Un lien pour rafraîchir les idées, avec en prime les formules pour le méthane et les autres GES. C'est le NOAA Chapitre "RADIATIVE FORCING CALCULATIONS" : http://www.esrl.noaa.gov/gmd/aggi/

A partir de cette formule il est aisé de calculer l'effet décroissant sur les températures de doses de 20ppm de CO2 lâchées dans l'atmosphère et c'est ce qu'a fait l'Australien David Archibald, un scientifique spécialiste du Soleil et de son impact sur le changement climatique. Voici son schéma:


[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 22-09-2010).]

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[Ce message a été modifié par PascalD (Édité le 22-09-2010).]

euh, je sais , il ne faudrait pas, ça ne sert à rien, mais je ne résiste pas ...

quote:
Edited extract: "Why did so many scientists get it wrong?" from David Archibald's book - The Past and Future of Climate:

If the data and forecasts in this book are correct, then the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), the National Academy of Sciences in the United States, the Royal Society in the United Kingdom, the Bureau of Meteorology and the CSIRO in Australia are all wrong.

How can this be? Firstly, there aren’t that many scientists involved in the IPCC deliberations. The inner core is possibly twenty souls. Secondly, they were untroubled by the necessity to concoct fraudulent data to get their desired results. The only unknown question regarding the IPCC scientists is “Did they actually believe in the global warming that they were promoting?”

It turns out that they did, and possibly still do. That is shown by the Climategate emails released on 20th November, 2009. The Climategate emails are a selection of emails amongst members of the inner core plus minor characters. The fact that the IPCC scientists believed in the global warming they were promoting means that their morality at that level was better than expected, but it also means that they are a lot more stupid than expected. Nevertheless, their behaviour in promoting the notion of global warming using fraudulent statistics is reprehensible and hopefully they will be duly punished in this world or the next.

The history of the global warming fraud has been detailed in a number of books published recently, including a number on the climategate emails alone. A good analysis of the emails can be found in a book entitled The Climategate Emails by John Costella, which can be downloaded from the Lavoisier Group website.


[Ce message a été modifié par PascalD (Édité le 22-09-2010).]

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PascalD tu bottes en touche comme d'habitude. Dis-moi un peu... Le schéma sur l'effet saturé du CO2 sur les températures est-il faux? Non? C'est juste le fait que son auteur soit climato-sceptique qui te gêne? Mais alors s'il suffit de constater qu'un scientifique est sceptique pour qu'il soit dévalorisé et que tout ce qu'il peut dire soit balayé d'un revers de main, on peut en faire de même pour les réchauffistes non? Car alors tout devient affaire d'opinion! Et du coup le débat devient non scientifique, et totalement politique, voire moral avec les "bons" d'un côté et les "méchants" de l'autre. C'est ça ta vision?

C'est pourtant un fait, tout le CO2 que l'on peut lâcher désormais ne va pas faire grand mal au climat et ça c'est la formule mathématique officielle de l'effet de serre qui le dit. Il reste le débat sur la rétroaction + ou - mais même elle sera d'autant plus faible que l'effet du CO2 le sera.

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" Et du coup le débat devient non scientifique, et totalement politique, voire moral avec les "bons" d'un côté et les "méchants" de l'autre. "

Lapsus ?

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A mon goût, et pour le moment, la validité du réchauffement n'est ni une affaire d'opinion ni une affaire scientifique.
Et je ne dis pas que le sujet qui nous occupe ne mérite pas une étude approfondie.
L'opinion qui ne se base que sur le flair ne répondra pas à notre question bien sûr, mais la science qui utilise quelques paramètres sans encore vraiment savoir lequel est prédominent, qui n'est pas sure de tous les connaître, qui n'a du climat du passé qu'une vision partielle, peut-être trompeuse, sûrement déformée, ne peut à coup sûr être infaillible.

Alors oui, le dialogue pour une avancée vers la connaissance est indispensable mais il convient (encore) de rester prudent avec les certitudes.
Je pense que dans ce domaine on en est encore au bon vieux temps du dialogue contreversé sur le géocentrisme.

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quote:
C'est pourtant un fait, tout le CO2 que l'on peut lâcher désormais ne va pas faire grand mal au climat et ça c'est la formule mathématique officielle de l'effet de serre qui le dit.

Ben non.
De 1, il n' y a pas de "formule mathématique officielle de l' effet de serre". Tu devrais le savoir mieux que personne, tu nous bassines avec çà depuis des années
De 2, ta "formule mathématique officielle" concerne le forçage radiatif du CO2 seul, pas la température du système complet. Sinon, comme le faisait finement remarquer ChiCyg, y' aurait pas de "débat"
De 3, les travaux de ton spécialiste solaire ne font pas l' unanimité (euphémisme )

Tu vas me dire, c'est normal, c'est à cause du dogme de la science officielle, si bien que le malheureux David Archibald en est réduit à publier ses travaux dans des ouvrages publiés à compte d' auteur (un peu comme Arp dans le temps ...)

Ne te méprends pas : Si ça se trouve il a raison. Mais disons que, dans l' état actuel des choses, ta source me laisse sceptique.


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Mais oui PascalD ne jouons pas sur les mots, on est d'accord, c'est la formule de l'effet radiatif du CO2 seul ou de l'effet de serre dû au seul CO2, sans aucune rétroaction derrière. Cela je ne le "bassine" pas, c'est du certain et le lien du NOAA que je donnais plus haut et que je redonne ci-dessous le prouve entre autres sources possibles: http://www.esrl.noaa.gov/gmd/aggi/

En vertu de cette loi F = A ln (C/C0) lâcher du CO2 provoque un effet direct d'élévation des températures qui est important au début*, puis qui sature de plus en plus au fur et à mesure que l'on en lâche. Un élément du dossier que l'on ne lit jamais dans nos médias et qu'il a fallu que je déniche sur internet.

* Toutes proportions gardées, n'oublions pas qu'on parle de valeurs très faibles.

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Courtillot, Allègre mais aussi Lindzen en prennent pour leur grade à l'académie des sciences.

Extraits

"Les amis de Claude Allègre se réjouissaient d’avoir un spécialiste de leur côté, l’Américain Richard Lindzen, qui a vigoureusement attaqué les modèles numériques du climat accusés d’être «tous faux». Raté: il s’est fait contrer non moins rudement par Sandrine Bony (Laboratoire de météorologie dynamique), qui a montré que ses affirmations avaient déjà été réfutées par des études publiées."

"Le clou du spectacle devait être l’affrontement entre Edouard Bard, professeur au Collège de France, climatologue de classe mondiale, et Vincent Courtillot, directeur de l’Institut de physique du Globe de Paris. Le résultat de la joute est sans ambiguïté. Courtillot n’a pu que répéter ses affirmations selon lesquelles les variations de l’activité solaire sont autant responsables, voire plus, des évolutions climatiques récentes que l’intensification de l’effet de serre. Bard, dans une «intervention carrée» note un participant, n’a pas eu de mal à souligner que cette affirmation repose sur des analyses statistiques erronées, voire des informations fantaisistes, comme un oubli des changements et déplacements de thermomètres dans les données météorologiques de Courtillot. (les textes sont ici)"

Tout est ici : http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/09/acad%C3%A9mie-et-climat-suite-et-fin-provisoire.html Dans le très réchauffiste et partisan Liberation

JD sur ce blogue ne manque pas de chercher les nombreuses lectures relatives à ton idole Allègre, c'est édifiant quand on fait la somme.

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Cet article sur l'Académie des sciences est écrit par un militant, attendons d'avoir une relation de ce débat faite par un témoin plus impartial. Si c'est "ça" qu'on appelle du journalisme, alors nous vivons une drôle d'époque. Où est passé l'honneur d'informer honnêtement le lecteur, c'est-à-dire en présentant tous les points de vue en présence de façon équilibrée? Je ne vais pas faire une explication de texte, suffit de voir les mots employés par l'auteur, à l'égard des uns et des autres, ce ne sont pas les mêmes. De toutes façons ce n'est pas un débat quel qu'il soit où des types comme Lindzen ou les autres ont eu droit à 15mn de temps de parole sur un sujet aussi complexe qui risque de trancher la question. Il y a eu des études réfutant le travail de Lindzen, la belle affaire, il y en a autant réfutant celui du GIEC... Cette affaire sera tranchée quand de nouvelles études paraîtront qui seront assez incontestables auprès des deux camps pour les mettre d'accord. On en est encore loin! Mais JlDauvergne continue à ramener le débat sur le terrain de la polémique ad hominem, balance nous du Exxon et du BP, passons sous silence les faits qui fâchent, comme la saturation du CO2 et la rétroaction dont on ne connaît pas le signe de façon sûre...

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Joël Cambre,
quote:
ChiCyg, le fond du sujet je l'ai exposé plus haut (réf. 21/09 à 13H05), tu ne lis pas les posts des autres ou quoi?
Tout doux , je posais la question parce que tu avais écrit :
quote:
Mais je constate encore et toujours que personne ne répond sur le fond... Eclairant non?
si le fond du sujet est ce que tu exposes plus haut, il me semble qu'il a été plus que largement abordé et re-ré-abordé ça fait quand même la troisième ouverture d'une discussion fleuve ...
quote:
Au fait ChiCyg, la formule fondamentale de l'effet de serre liant taux de CO2 et températures est officielle, c'est celle qu'utilise le GIEC

Tiens, je vais te prouver que non seulement je lis ce que tu écris mais aussi ce que tu cites (je ne suis pas sûr que ce soit ton cas ).

Ta nouvelle "preuve" est la "loi" F = A ln (C/C0) qui selon toi donne la relation entre la teneur en CO2 et la température. Or, ça n'a rien à voir. Je te l'ai fait remarquer, PascalD aussi, mais tu réponds sans rire :

quote:
ne jouons pas sur les mots
et tu ajoutes :
quote:
En vertu de cette loi F = A ln (C/C0) lâcher du CO2 provoque un effet direct d'élévation des températures qui est important
C'est tout simplement faux.

J'ai lu (moi ) le lien entre forçage radiatif et augmentation des températures de surface est rien moins qu'évident. Tu as oublié tes chères rétroactions positivo-négatives ? Si tu avais lu, tu aurais vu que ta formule empirique donnait le forçage radiatif instantané au niveau de la stratosphère, pas du tout l'augmentation de température de surface.

C'est l'écart de bilan radiatif au niveau de la stratosphère entre le flux entrant et le flux sortant provoqué par une variation de CO2 en supposant que la stratosphère a eu le temps de revenir à un nouvel équilibre, mais pas le reste de l'atmosphère. C'est une réponse "instantanée" (de quelques mois) alors que le reste de l'atmosphère est plus lente (plusieurs années), c'est là : http://www.grida.no/climate/ipcc_tar/wg1/214.htm#611
Pendant que tu y es, je te conseille aussi la lecture de http://www.grida.no/climate/ipcc_tar/wg1/258.htm
En particulier, tu trouveras du grain à moudre dans les paragraphes F et G "A critical aspect of the separability ..." ça te permettra d'écrire "même le GIEC est forcé de reconnaitre que ... " je ne veux pas te couper l'herbe sous les pieds

[Ce message a été modifié par ChiCyg (Édité le 23-09-2010).]

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ChiCyg, c'est fatiguant ces discussions sur des mots! La formule que je donne n'est pas la mienne (tu le fais exprès là?) mais celle que le NOAA donne avec comme référence le rapport du GIEC de 2001, cf. le paragraphe 3 de cette page (je cite) :
RADIATIVE FORCING CALCULATIONS To determine the total radiative forcing of the greenhouse gases, we have used IPCC [IPCC 2001] recommended expressions to convert greenhouse gas changes, relative to 1750, to instantaneous radiative forcing (see Table 1). These empirical expressions are derived from atmospheric radiative transfer models and generally have an uncertainty of about 10%. The uncertainties in the global average abundances of the long-lived greenhouse gases are much smaller (<1%).
Le lien : http://www.esrl.noaa.gov/gmd/aggi/

Je cite ton papier N°2 : "When a perturbation is applied (such as increases in well-mixed greenhouse gases), there is an instantaneous change in irradiances that is manifest in general as a radiative imbalance (forcing) at the surface, tropopause and the top of the atmosphere."

Ok? La formule donne le forçage radiatif instantané dû au seul CO2, rétroaction climatique exclue, bien entendu! En réalité les deux sont intimement liés et cette façon de voir est intellectuelle, mais c'est celle du GIEC et de la NOAA et si tu n'es pas d'accord avec eux moi je n'y peux rien...

C'est trop facile de mélanger la rétroaction par l'eau en la mélangeant au CO2 alors que justement ce qui fait débat c'est non seulement l'importance de cette rétroaction mais son sens même: posivite ou négative?

[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 23-09-2010).]

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tu es extraordinaire Joël, un journaliste qui ne sert pas la soupe dans le même sens que toi est forcément militant, ... C'est bien connu, nos quotidiens nationaux emploient des baltringues, ... Sylvestre Huet traite souvent ces sujets là, discute directement avec les interlocuteurs, il me semble un peu plus avisé. Et si tu lis bien son article, il est quand même bien nuancé sur les points d'incertitudes des investigations climatiques, il évoque les simulations par exemple. Si tu faisais des investigations autres qu'à charge tu serais certainement toi aussi plus nuancé. Monter en épingle des histoires de glaciers himalayens, de mails suspects et autre, ça n'élève pas beaucoup le débat. Si tu veux creuser plus loin sur le débat de l'académie libre à toi, tu te fera ta propre idée. Sans doute que si ça dérange trop tes idées tu le traiteras de vendus ou de militants

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Disons que Libé et le Monde ont montré leur parti pris depuis longtemps. Ils ont soigneusement chosis ce qui les arrange et c'est bien leur droit.
Notamment, la fameuse controverse Bard / Courtillot, est tournée habillement pour mettre tous les torts d'un côté. Mais je pense que ça ne révèle que médiocrement la réalité.
Et je note que ça semble plus pertinent à certains que de s'aventurer sur le terrain des doutes scientifiques légitimes.
Donc on se résume : Courtillot et Lindzen se sont faits contrés, donc ils ont tort et les réchauffistes ont raison.

Mais les questions que nous soulèvons sur l'incapacité actuelle des scientifiques à estimer le sens et l'amplitude de la sensibilté climatique, ben ça visiblement, ne vous intéresse pas du tout. Pas assez "people" peut-être...

[Ce message a été modifié par JD (Édité le 23-09-2010).]

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Oui exactement de l'investigation sur Allègre c'est du bon journalisme, il y a largement de quoi dire, et c'est c'est nettement plus équilibré que tous ceux qui lui ont laissé la par belle dans les médias parfois sans même avoir un contradicteur en face de lui, ça peut se faire sur des gens consensuels, mais pas sur une personne aussi controversée et décriée. C'est très important que des gens s'insurgent contre ça, le cas Allègre n'est en aucun cas défendable.
Perso je suis vraiment outré de toutes les énormités qu'il a dit ou qu'il a fait, que des mecs comme vous soient dupes et s'en réfèrent à lui parfois c'est vraiment navrant. Et je dis ça, ce n'est pas son scepticisme en lui même qui me dérange, mais vraiment tous les mensonges qu'il a martelé devant les caméras et aux micros des radios, ou encore les injures façon cour maternelle contre certains écolo. C'est comme se référer aux frères B en astro, ça n'a ni queue ni tête.

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quote:
Courtillot et Lindzen se sont faits contrés, donc ils ont tort et les réchauffistes ont raison.

Savoir si les réchauffistes ont raison ce n'est pas la question. Là on parle de Courtillot de Lindzen qui eux n'ont pas raison selon l'académie des sciences. Ça ne veut pas dire que le monde est manichéen Et ce n'est pas non plus le propos de l'article si je l'ai bien lu. On peut juste dire que lorsqu'une thèse contraire tombe, ça renforce la thèse dominante par élimination d'un paramètre, ce qui ne veut pas dire que la théorie dominante soit juste sur toute la ligne. C'est comme le big bang, cette théorie est nécessairement fausse dans le détail, mais elle reste très probablement juste dans les grandes lignes

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