BERNARD GAUTIER 409 Posté(e) 28 janvier 2022 Tiens cela m'a fait rappeler de la trouvaille de Spirit sur les structures nodulaires en forme de doigt trouvées près de Home Plate, un champ d'évaporites chargé en sel: Je voudrais savoir si on en avait trouvé de tel par Curiosity? Depuis que je suis ce fil depuis pas mal d'année, il me semble que non. D'ailleurs en aparté, a-t-on par MRO trouvé des structures similaires à Home Plate ailleurs sur Mars? => Les dépôts de sel trouvés à Bosporos Planum que tu viens de souligner sont certainement des structures géologiques qui se rapprochent de Home Plate. 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 658 Posté(e) 28 janvier 2022 il y a une heure, BERNARD GAUTIER a dit : Les dépôts de sel trouvés à Bosporos Planum que tu viens de souligner sont certainement des structures géologiques qui se rapprochent de Home Plate. Si je peux me permettre, je crois me souvenir que pour Home plate , nous serions dans un contexte d'hydrothermalisme. A ce titre cela diffèrerait radicalement des dépôts de sels identifiés comme résultant d'écoulements d'eau de fonte. Mais je laisse le maître des lieux répondre, et éventuellement me corriger si je m'égare ... 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 333 Posté(e) 28 janvier 2022 (modifié) Il y a 3 heures, Huitzilopochtli a dit : je laisse le maître des lieux Je ne suis "maître" de rien, et parfois pas de moi-même . "Home Plate" aux "Columbia Hills" est le site où Spirit est resté bloqué en 2010 dans un dépôt meuble de sulfate, indécelable en surface. Il a fait partie du choix final des trois derniers sites d'atterrissage potentiels de Perseverance (il en existait une trentaine au départ). Les deux autres comprenaient le nord-est de "Syrtis" (une partie très ancienne de la surface de Mars) et le cratère "Jezero" (abritant autrefois un ancien lac martien). On connait la suite... Il s'agit en effet d'un système hydrothermal (donc différent de "Bosporos Planum") qui, sur Terre, a souvent été suggéré comme une niche où les molécules nécessaires au début de la vie auraient pu être assemblées. Les gisements de silice découverts par Spirit présentent une similitude remarquable avec les gisements de silice trouvés dans le champ hydrothermal d'El Tatio au Chili, un environnement aride semblable à Mars. Les affleurements d'El Tatio ont des formes nodulaires potentiellement associées à une origine biologique, et ils regorgent de vie microbienne. La région de "Home Plate" conserve d’étranges dépôts de silice en forme de doigt (comme sur l'image de ton message) qui sont d’origine hydrothermale (eau chaude) et presque certainement formés dans une ancienne source chaude. Sur Terre, ces mêmes types de caractéristiques se trouvent dans de nombreux endroits aujourd’hui. Ils sont invariablement situés dans les canaux d’écoulement des sources chaudes et sont remplis de vie microbienne piégée dans la silice. Cette silice est transportée dissoute dans les eaux thermales jusqu’à ce qu’elles sortent sous forme de sources chaudes à la surface de la terre, sur lesquelles un minéral opale se dépose autour de la zone d’écoulement de l’évent de source en raison du refroidissement et de l’évaporation des eaux. Ce processus naturel ensevelit efficacement les microbes "extrêmophiles" (comme le genre d’organismes qui, selon les scientifiques, auraient pu exister sur Mars) en place et dans un mausolée minéral durable dont il a été démontré sur Terre qu’il résiste à l’épreuve des milliards d’années). Au fil du temps, la silice et les microbes interagissent pour former des dépôts organiques-sédimentaires finement stratifiés connus sous le nom de stromatolites. Un site très prometteur donc.. Malheureusement et malgré ces arguments, dès le début l'équipe dirigée par le Dr Steve Ruff (qui défendait cette candidature) a constaté que beaucoup ne voulaient pas retourner dans un endroit déjà exploré par un rover. La question sempiternelle posée à Steve Ruff était la suivante : "Et si vous avez tort ?" (c’est-à-dire sur l’origine de la silice, et des prétendues stromatolites). Sa réponse a toujours été toujours la suivante : "Et si nous avions raison ?". Pour ma part, au delà de l'intérêt scientifique du site, je trouvais l'idée d'aller sur les traces de Spirit et de le retrouver enfin en images assez captivante, voire un brin romantique . Modifié 28 janvier 2022 par vaufrègesI3 3 5 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BERNARD GAUTIER 409 Posté(e) 30 janvier 2022 Le 28/01/2022 à 23:58, vaufrègesI3 a dit : La région de "Home Plate" conserve d’étranges dépôts de silice en forme de doigt (comme sur l'image de ton message) qui sont d’origine hydrothermale (eau chaude) et presque certainement formés dans une ancienne source chaude. Sur Terre, ces mêmes types de caractéristiques se trouvent dans de nombreux endroits aujourd’hui. Ils sont invariablement situés dans les canaux d’écoulement des sources chaudes et sont remplis de vie microbienne piégée dans la silice. Cette silice est transportée dissoute dans les eaux thermales jusqu’à ce qu’elles sortent sous forme de sources chaudes à la surface de la terre, sur lesquelles un minéral opale se dépose autour de la zone d’écoulement de l’évent de source en raison du refroidissement et de l’évaporation des eaux. Ce processus naturel ensevelit efficacement les microbes "extrêmophiles" (comme le genre d’organismes qui, selon les scientifiques, auraient pu exister sur Mars) en place et dans un mausolée minéral durable dont il a été démontré sur Terre qu’il résiste à l’épreuve des milliards d’années). Au fil du temps, la silice et les microbes interagissent pour former des dépôts organiques-sédimentaires finement stratifiés connus sous le nom de stromatolites. Un site très prometteur donc.. Malheureusement et malgré ces arguments, dès le début l'équipe dirigée par le Dr Steve Ruff (qui défendait cette candidature) a constaté que beaucoup ne voulaient pas retourner dans un endroit déjà exploré par un rover. La question sempiternelle posée à Steve Ruff était la suivante : "Et si vous avez tort ?" (c’est-à-dire sur l’origine de la silice, et des prétendues stromatolites). Sa réponse a toujours été toujours la suivante : "Et si nous avions raison ?". Je me suis bien remémoré de l'article que j'avais lu sur ces étranges nodules similaires à ceux des eaux thermales d'El Tatio au Chili, et je dois avouer que de tous les sites martiens qu'on ait vus, Home Plate est vraiment celui où on a peut être jamais été aussi proche de trouver des traces de forme de vie fossiles ailleurs que sur Terre, c'est dingue quand on y pense. J'espère, de mon vivant, qu'on ait un retour d'échantillon de ce lieu afin de trancher sur la question. Après bien sûr, il se peut que dans ces nodules, il n'y a rien d'autres que la silice. Mais si on n'y va pas, on ne le saura jamais. 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 333 Posté(e) 30 janvier 2022 Il y a 11 heures, BERNARD GAUTIER a dit : J'espère, de mon vivant, qu'on ait un retour d'échantillon de ce lieu afin de trancher sur la question. Pour moi ce sera bien trop tard.. Et de toute façon, dans la philo dominante des investigations des rovers et pour la "vieille garde" de l'armada des géologues de la mission, il s'agissait davantage de "butiner" la minéralogie et de ne pas s'attarder sur un site pour d'autres motifs, il faut chercher du nouveau géologique "ailleurs", où de leur point de vue il y aura certainement mieux à faire. C'est pourquoi ils ne voulaient pas retourner dans un endroit déjà "exploré" par Spirit quel qu'en soit l'intérêt scientifique chimique ou biologique. On l'a constaté pour Curiosity dont la charge utile principale est l’instrument "SAM", le plus complexe jamais utilisé dans une mission d'exploration planétaire. Il est destiné à l'étude de composés organiques dans les roches et les sols, mais aussi à l'étude de l'atmosphère. Sachant que ces composés pourraient éventuellement être liés à une activité biologique passée ou présente. Il s'agit en fait d'une suite de trois instruments distincts : un spectromètre de masse, un chromatographe en phase gazeuse et un spectromètre laser. C'est la pièce maîtresse du rover, le cœur de la mission. Avec ses 38 kg il représente environ la moitié de la charge utile ! Et c'est la raison pour laquelle un gros rover était nécessaire car les instruments pour l’analyse de la matière organique sont très difficiles à miniaturiser. SAM est presque dix fois plus lourd que la plupart des autres instruments scientifiques ! Pourtant, on a ici une mission qui, après plus de 6 années d'errances géologiques plus ou moins justifiées (plutôt moins), atteint enfin son objectif principal, la vallée argileuse... là où l'objectif de délai était... de deux ans !!!. Les défaillances successives de son système de forage puis de ses deux ordinateurs, ont font craindre le pire sur l'avenir de la mission.. Les propos du patron de la mission Arshwin Vasavada étaient assez surréalistes quand il déclarait - je le cite : "Le rover n'est pas éternel et chaque détour augmente le risque de ne pas parvenir à la fin de la mission".. C'était en 2018.. Caroline Freissinet (Chercheuse CNRS en astrochimie au laboratoire LATMOS, exobiologiste) qui collabore à la mission.. qui trépignait avait déclaré :"Si on était allé en ligne droite, on y serait déjà !" . "Mais entre les problèmes techniques et les détours sollicités par les géologues, on a quatre ans de retard sur le programme initial." On retrouve cette attitude dès le début de la mission de Curiosity sur le site "Gillespie Lake" de la zone de "Yellowknife Bay" explorée en décembre 2013 (voir mon message du 18 janvier page précédente).. et "snobée" par l'équipe scientifique. En consultant des clichés de la "baie de Yellowknife" explorée par le rover, la géobiologiste Nora Noffke a été très intriguée par certaines structures affleurant sur des roches martiennes. Elles lui paraissent familières et ressembleraient à des colonies microbiennes terrestres, présentes ou passées, qu'elle étudie depuis une vingtaine d'années. Ainsi la géobiologiste américaine et ses travaux, que j'avais évoqué jadis en 2015 dans ce fil, qui suggéraient que les blocs de grès constituant le site étaient des sédiments fossiles produits par une activité microbienne ou "Microbially-Induced Sedimentary Structures" (MISS) pour "Structures Sédimentaires Induites par une présence Microbienne". Les arguments avancés par cette chercheuse pour étayer sa thèse avaient été jugés suffisamment solides par le comité de lecture de la revue "Astrobiology" pour que ce travail se voit publié dans cette revue plutôt connue pour son sérieux, et par ailleurs financée entre autres par... la NASA. Sauf qu'il semble que les scientifiques attachés à la mission n'aiment pas trop qu'on regarde "par dessus leur épaule" et qu'on s'avise de conclure à leur place. Du coup Arshwin Vasavada, responsable scientifique de la mission, avait réagi assez sèchement en estimant que ces structures observées sur Mars "étaient simplement un grès d'origine fluviale", et avait déclaré aussi que "les membres de l'équipe étaient toujours à l'affût de signes de vie ou de processus biologiques sur la planète rouge, cependant, ici, ils n'ont rien trouvé d'exceptionnel et qui ne soit pas simplement une conséquence de l'érosion de ce grès". Autrement dit : "De quoi me mêlais-je ?" Dans une étude publiée fin décembre 2014 dans la revue Astrobiology, la géobiologiste (Old Dominion University, en Virginie) apportait de nouveaux éléments au dossier quant à la possibilité d'une vie passée sur Mars. En effet, en parcourant attentivement des images d'affleurements rocheux prises par Curiosity dans la "baie de Yellowknife" (en bordure d'un ancien lac), la scientifique y pointe de « frappantes similarités » entre certaines structures de roches sédimentaires martiennes et d'autres observables sur Terre et formées par des micro-organismes. "Sur une image, j'ai vu quelque chose qui me semblait très familier raconte la scientifique, j'ai donc pris soin de regarder de plus près . Ce qui veut dire que j'ai passé des semaines à enquêter sur certaines d'entre elles, centimètre par centimètre, à dessiner des croquis et à les comparer avec les données sur des structures similaires terrestres », ajoutant : « j'ai travaillé dessus ces vingt dernières années, je sais donc quoi chercher". Affleurements rocheux sur le site de Gillespie Croquis de la géobiologiste superposé à l'image prise par Curiosity Ces structures microbiennes sont présentes un peu partout à la surface de notre biosphère, le long des régions côtières des lacs, mers ou océans, dans des eaux de faible profondeur et, bien sûr, accumulées au sein de roches anciennes. D'ailleurs, c'est bien Nora Noffke qui annonçait en novembre 2013, la découverte, dans la formation de Dresser, en Australie occidentale, de MISS qui apparaissent à l'époque comme les plus anciennes traces de vie sur Terre. Elles sont datées de 3,48 milliards d'années. Formes craquelées à la surface d’une roche sédimentaire martienne (photographié par Curiosity) qui, selon Nora Noffke, présente des similitudes avec les colonies microbiennes terrestres comme celles de "Bahar Allouane", en Tunisie : Les microbes qui ont colonisé les rivières sont différents de ceux qui se développent lors d'inondations saisonnières. En outre, Nora Noffke qui a caractérisé les transformations spécifiques de ces "tapis de microbes" au cours du temps (croissance, assèchement, craquèlement et de nouveau croissance...), a observé que les dispositifs qui affleurent sur les roches martiennes sont comparables à ceux qui ont évolué sur Terre et sont compatibles à des environnements équivalents. "Tout ce que je peux dire, c'est que ceci est mon hypothèse avec toutes les preuves que je possède, explique la géobiologiste qui a présenté tous ses arguments et dessins dans une étude très détaillée et je pense que ces preuves représentent beaucoup". Force est de reconnaître que les ressemblances sont frappantes, sinon troublantes. Selon elle, les seules alternatives pour expliquer ces formations seraient une érosion par le vent, l'eau, le sel. "Si ces structures martiennes n'ont pas d'origine biologique, leur morphologie similaire mais aussi leur distribution en regard des MISS sur la Terre, serait une extraordinaire coïncidence, estime-t-elle. À ce stade, je voulais pointer ces similitudes, en attendant d'autres indices qui vérifient cette hypothèse". En bas, structures rocheuses érodées par des colonies microbiennes à "Carbla Point", en Australie occidentale. En haut et ci-dessous, roches martiennes photographiées par Curiosity, présentant des caractéristiques similaires: Les scientifiques confirment généralement la nature biologique de ces structures par la recherche de textures microscopiques spécifiques. Dans ce cadre on coupe les roches en fines tranches pour les étudier sous microscope. Sur Mars ce serait impossible avec un robot, et même techniquement très difficile de faire pratiquer ces opérations sur place très bientôt par les fiers et glorieux astronautes ou par les hordes de touristes spatiaux en goguette qui vont bientôt débarquer sur Mars grâce à Elon Musk . Bien sûr le mieux serait de collecter des échantillons puis de les rapporter sur Terre pour conduire des analyses plus fines et approfondies. Mas là non plus ce n'est pas à l'ordre du jour. 4 1 6 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BERNARD GAUTIER 409 Posté(e) 30 janvier 2022 Punaise, je ne me rappelais plus de ceux-là, merci Vauffy. Et dire que ce n'était pas un tapage médiatique à leur parution comme ALH84001... Il ne reste plus qu'à espérer de trouver les même formations avec Perseverance dans le cratère de Jezero pour le retour des échantillons. Croisons les doigts. Il y a 2 heures, vaufrègesI3 a dit : Et de toute façon, dans la philo dominante des investigations des rovers et pour la "vieille garde" de l'armada des géologues de la mission, il s'agissait davantage de "butiner" la minéralogie et de ne pas s'attarder sur un site pour d'autres motifs, il faut chercher du nouveau géologique "ailleurs", où de leur point de vue il y aura certainement mieux à faire. C'est pourquoi ils ne voulaient pas retourner dans un endroit déjà "exploré" par Spirit quel qu'en soit l'intérêt scientifique chimique ou biologique. Avec des résonnements pareils, on est pas prêt de trouver de la vie ailleurs même fossile.... 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 333 Posté(e) 1 février 2022 (modifié) Le 23 janvier, l’échec de la tentative de s’approcher au plus près de la corniche de roches sombres stratifiées "the prow" a conduit l’équipe à une marche arrière forcée et à rechercher une autre possibilité d’accès. Le 25 janvier (sol 3367) Curiosity a parcouru environ 6 mètres, tout d’abord vers le Nord en s’éloignant de "the prow" puis en s’écartant vers l’Ouest. Cette position a permis à l’équipe de réfléchir et d’observer toutes les solutions envisageables. Je cite Catherine O'Connell-Cooper, géologue planétaire : "Cependant, nous avons eu quelques coups de chance ... littéralement ! L'équipe GEO a identifié un bloc flottant "Toron", qui s'est détaché de "The Prow" mais dont l'emplacement original sur "The Prow" peut être identifié. Le plan d'aujourd'hui prévoit que nous nous rendions à ce bloc, qui a été analysé par ChemCam plus tôt dans la semaine, et que nous soyons en mesure d'analyser la taille des grains de "The Prow." Le 30 janvier le rover a parcouru environ 8 mètres en se déplaçant à nouveau vers l’Ouest, puis virage serré pour se diriger vers le Nord-Est et "the Prow" afin de se positionner face au bloc flottant "Toron". HAZCAM AVANT – 30 JANVIER 2022 (SOL 3372) : Face à "Toron" Etudier cette roche est important pour les sédimentologues qui sont très désireux d'obtenir des mesures de la taille des grains, car cela peut donner des indications très précieuses sur les conditions au moment où les sédiments ont été déposés. Une modification de la taille des grains peut indiquer que les conditions ont changé au fil du temps. La priorité absolue est donc de pouvoir positionner la caméra MAHLI au-dessus de ces roches afin d'obtenir une mesure solide de la taille de ces grains. POSITION AU 30 JANVIER 2022 (SOL 3372) : NAVCAM - 30 JANVIER 2022 (SOL 3372) : PANO NAVCAM - 30 JANVIER 2022 (SOL 3372) – Jan van Driel : PANO MASTCAM - 29 JANVIER 2022 (SOL 3371) – Robert Charbonneau : PANO MASTCAM - 27 JANVIER 2022 (SOL 3369) – Robert Charbonneau : Vers le Sud - le Mont Sharp se profile derrière les collines et une nouvelle ligne de crête noire au sommet de la colline de gauche Un hrizon toujours très poussiéreux et un "dust devil" capturé par Navcam : Modifié 1 février 2022 par vaufrègesI3 1 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 333 Posté(e) 1 février 2022 IMAGES ANAGLYPHES - OLIVIER DE GOURSAC (Agrandir les images) 19 JANVIER 2022 (SOL 3361) : 30 JANVIER 2022 (SOL 3372) : 5 1 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
ALAING 59 464 Posté(e) 1 février 2022 C'est magnifique Daniel J'espère que tout le monde a bien les lunettes à déquouates Bonne soirée, AG 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 14 115 Posté(e) 2 février 2022 Oyez oyez bonnes gens... ! 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 333 Posté(e) 2 février 2022 "Caroline Freissinet, Sylvestre Maurice, Eric Lorigny & William Rapin" Que du beau monde, souvent cités dans ce fil ! En particulier l'excellente Caroline Freissinet du LATMOS qui m'a beaucoup appris par ses écrits.. 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 14 115 Posté(e) 2 février 2022 il y a 25 minutes, vaufrègesI3 a dit : l'excellente Caroline Freissinet du LATMOS Aux dernières RCE en novembre dernier j'ai assisté à sa conférence ; Elle a présenté ses diverses participations dans des programmes internationaux, en particulier la formidable mission Dragonfly vers Titan : (on la voit en médaillon en bas à gauche devant le squelette du rotorcraft) 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 14 115 Posté(e) 4 février 2022 C'est dans 3 minutes... 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 333 Posté(e) 5 février 2022 Toujours intéressant d’écouter ces spécialistes, mais.. Curiosity.. Perseverance.. Exo Mars.. Insight.. le sujet est trop vaste pour ne pas être contraint de rester dans les généralités. Par exemple, dommage que la découverte de C 12 n’ait pas pu être davantage développée (entre autres). Je vais essayer d’y revenir plus tard, car ces messieurs-dame ont produit des écrits, heureusement. Sinon côté intendance perso, je suis encore bloqué par des problèmes de réseau internet. J’ai fait installer la fibre récemment, et depuis c’est encore plus compliqué. J’habite en périphérie de Marseille, en bord de forêt et en plein dans la zone du Parc des calanques, j’en paye le prix.. Troisième coupure en 15 jours. Côté fournisseur d’accès on me parle d’un délai de 8 jours.. voire plus. Adieu à tous 😂.. Pire qu’ @Alain MOREAU à Rodrigues 😄 !! 1 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Kaptain 5 922 Posté(e) 5 février 2022 Fais-toi installer Starlink, plus de problème ! 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 333 Posté(e) 5 février 2022 il y a 41 minutes, Kaptain a dit : Fais-toi installer Starlink Plutôt mourir !!!!😊 De plus en France Emon Kults n’arrive pas à installer son parc d’antennes relais (5 stations au moins), et puis tout ça va capoter si le Starpsshiiit (mal barré) n’est pas très vite mis en service pour élargir plus rapidement la flotte de satellites afin d’atteindre le seuil de rentabilité en nombre de clients …. 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Desmoulins 130 Posté(e) 7 février 2022 Huit jours ! Quel foutage de gueule ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 333 Posté(e) 8 février 2022 (modifié) Du 30 janvier au 4 février Curiosity a longuement étudié le bloc nommé "Toron", une "roche flottante" cad un morceau de substrat rocheux détaché de son emplacement d'origine sur "The Prow" (voir message du 1er février). HAZCAM AVANT – 4 FÉVRIER 2022 (SOL 3376) : Dernières analyses sur "Toron" avant un nouveau départ NAVCAM - 4 FÉVRIER 2022 (SOL 3376) : MOSAÏQUE MASTCAM – 2 FÉVRIER 2022 (SOL 3774) Robert Charbonneau : LarsTheWanderer : La cible "Toron" Le 4 février (sol 3376) Curiosity s’est déplacé vers l’ouest, un trajet d’environ 12 m - pour une nouvelle position de stationnement. Avant de retourner plus bas pour un long trajet retour vers le point d’accès au Fronton. PANO NAVCAM - 4 FÉVRIER 2022 (SOL 3376) – Jan van Driel : Je cite Abigail Fraeman, géologue planétaire : "Maintenant que nous avons terminé nos activités dans cette zone, le trajet que nous avons planifié aujourd'hui nous envoie plusieurs dizaines de mètres vers le nord, en revenant sur nos pas. Nous visons un passage qui nous permettra de remonter sur le fronton de Greenheugh. Une fois que nous aurons grimpé, nous laisserons les roches du groupe Mt. Sharp derrière nous pour un moment et nous pourrons explorer la période très différente de l'histoire de Mars qui est préservée dans le fronton de Greenheugh et la crête superposée de Gediz Vallis." FIN DE CITATION HAZCAM AVANT - 6 FÉVRIER 2022 (SOL 3378) : MASTCAM – 6 FÉVRIER 2022 (SOL 3378) : Le 7 février (sol 3379) Curiosity s’est donc remis en route en chemin inverse et en descente (environ 7 mètres de dénivelé) vers le Nord en parcourant 76 mètres pour se positionner face à une dépression qui doit lui permettre d’accéder au "Fronton de Greenheugh". Je cite Michelle Minitti, géologue planétaire : "Après nos aventures en amont, Curiosity redescend pour rejoindre le début du chemin qu'elle empruntera jusqu'au "fronton de Greenheugh". Nous sommes toujours entourés d'une stratigraphie étonnante et nous avons l'avantage d'être déjà passés par là. Nous pouvons compléter les morceaux de terrain manquants, et poursuivre des observations intéressantes. L'imagerie Mastcam et ChemCam répond à ces deux besoins aujourd'hui. Mastcam va acquérir des mosaïques stéréo à travers la base de la butte "Maringma", et à travers une autre butte à l'est de notre emplacement actuel. Les deux mosaïques ont pour but d'imager les structures sédimentaires dans ces expositions verticales" POSITION LE 7 FÉVRIER 2022 (SOL 3379) - kymani76 : CONTEXTE : HAZCAM AVANT - 7 FÉVRIER 2022 (SOL 3379) : Face à la montée vers le Fronton PANO NAVCAM - 7 FÉVRIER 2022 (SOL 3379) - Jan van Driel : - Stuart Atkinson : Vue vers le Nord et les remparts du cratère qui commencent à réapparaitre malgré une poussière atmosphérique encore bien présente MASTCAM - 7 FÉVRIER 2022 (SOL 3379) : Modifié 8 février 2022 par vaufrègesI3 1 3 6 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 333 Posté(e) 12 février 2022 En route vers le fronton ! Le 7 février (sol 3379) Curiosity a laissé la corniche "the Prow" derrière lui pour une nouvelle étape retour de 76 m en descente afin de se positionner face à une dépression dans le mur Est du fronton, le point d’entrée du trajet prévisionnel choisi de longue date pour accéder au plateau supérieur menant vers la "Crête Gediz Vallis". Ce fronton marque une transition majeure dans le climat du cratère Gale. À un moment donné, les eaux qui remplissaient le cratère ont en effet disparues laissant des sédiments qui se sont érodés pour former le mont que nous connaissons aujourd'hui. Le "fronton de Greenheugh" s'est formé plus tard. Puis du sable soufflé par les vents a recouvert sa surface, lui construisant un chapeau de grès. Ce grès est une roche sédimentaire détritique (débris d'anciennes roches) formée de grains de sable cimentés par de la silice, de la calcite, de l'oxyde de fer ou de l'argile. Les grains de sable proviennent de la désagrégation de roches exposées aux intempéries. Les gros grains de sable sont fréquemment des fragments de la roche-mère tandis que les sables fins sont plus communément des minéraux résistants, dissociés de la roche qui les contenait à l'origine. Les deux minéraux les plus fréquents des grains de sable sont le quartz et le feldspath. Selon la qualité de la cimentation, le grès est plus ou moins dur et poreux. Sur la base de la cartographie stratigraphique réalisée par l’équipe de Curiosity et d’observations de la surface du fronton par les orbiteurs, il est possible que le "fronton de Greenheugh" puisse originellement avoir été recouvert de dunes. Dans ce cadre, et après érosion partielle de ces dunes, ils ont proposé que le dépôt actuel restant en surface soit l’équivalent de la "Formation Stimson" constitué essentiellement de silice d'origine éolienne, possiblement à dominante basaltique, ce qui expliquerait sa couleur sombre. Cette unité géologique nommée "Formation Stimson" a déjà été rencontrée par Curiosity lors de son trajet sur le "plateau Naukluft" de mars à juin 2016. Cette formation avait été considérée comme le résultat d’une sédimentation sèche, une "cimentation" de sable d'origine éolienne, sans apport d'eau liquide. La roche résultante, très dure et rugueuse, avait donné quelques inquiétudes concernant la dégradation des roues.. Résistante à l'érosion elle y recouvre en partie la "formation Murray" plus tendre et composée de mudstone (sédiments fins) d'origine lacustre, formation parcourue par Curiosity depuis "Parhump Hill" en 2015. Il sera donc intéressant de vérifier ces hypothèses in-situ. Le "fronton de Greenheugh", couvre près de 3 km2 et décline progressivement en pente de 25% à 12% sur une distance d’environ 1400 m. Bien qu'apparemment en forme d'éventail, la surface ne présente pas la convexité de surface caractéristique des deltas alluviaux terrestres. Au lieu de cela, cette surface légèrement inclinée est presque plane. La surface du fronton est rugueuse, préservant les petits cratères d'impact et présentant des crêtes bien organisées, espacées de manière uniforme (~ 10 m). Début mars 2020, Curiosity avait réussi une incursion inattendue sur le Fronton et avait réalisé le forage de la cible "Edinburgh" (25ème forage le 22 mars 2020). L’analyse des échantillons "d'Edinburgh" sont apparus significatifs des blocs de grès gris foncé de type "formation Stimson" rencontrés plus bas au plateau "Naukluft". Noter que ce forage est l’un des quatre ayant révélé des quantités étonnamment importantes de carbone 12. Le 9 février (sol 3381) Curiosity a "attaqué" la montée de la rampe d’accès à "Greenheugh" en parcourant 53 mètres (en marche arrière afin de préserver un peu les roues avant et du milieu, plus dégradées), puis de nouveau un parcours de 24 mètres le 11 février (sol 3383) celui-ci ayant duré plus d’une heure compte tenu de la pente et des risques de glissement. POSITION AU 11 FÉVRIER 2022 (SOL 3383) : HAZCAM AVANT - 11 FÉVRIER 2022 (SOL 3383) : NAVCAM - 11 FÉVRIER 2022 (SOL 3383) : Les éboulis de la butte "Maringma" MOSAÏQUES NAVCAM – Stuart Atkinson : 11 FÉVRIER 2022 (SOL 3383) - vues de la butte "Maringma" qui surplombe la rampe d'accès et au loin vers le Nord - Est 9 FÉVRIER 2022 (SOL 3381) - éboulis au pied de la butte (la rampe d'accès est à gauche de l'image) MOSAÏQUE MASTCAM - 7 FÉVRIER 2022 (SOL 3379) - Olivier de Goursac : Un sandwich fossilisé !! - Reste plus qu'à trouver les ruines du fast food 4 1 3 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
ALAING 59 464 Posté(e) 12 février 2022 Bien le sandwich Daniel c'est donc bien une preuve de vie primitive ça Bonne soirée, AG 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BERTRAND76 1 393 Posté(e) 13 février 2022 encore merci 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
serge vieillard 7 048 Posté(e) 13 février 2022 Ha, encore un très beau passage, un superbe paysage dans cette rampe d’accès, une belle ambiance avec cet arrière plan désormais lointain des pérégrinations passées. Merci ! 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 333 Posté(e) 14 février 2022 (modifié) Dans mon message du 28 janvier 2022 page précédente je citais cet article du 26 janvier 2022 https://mars.nasa.gov/news/9119/nasas-mro-finds-water-flowed-on-mars-longer-than-previously-thought/ Extrait de mon message : MRO constate que l’eau a coulé sur Mars plus longtemps qu’on ne le pensait auparavant. Les chercheurs de Caltech ont utilisé mars reconnaissance orbiter pour déterminer que les eaux de surface ont laissé des minéraux salés derrière elles il y a à peine 2 milliards d’années. Mars ondulait autrefois avec des rivières et des étangs il y a des milliards d’années, fournissant un habitat potentiel pour la vie microbienne. Au fur et à mesure que l’atmosphère de la planète s’amincissait au fil du temps, cette eau s’est évaporée, laissant le monde désertique gelé que mars reconnaissance orbiter (MRO) de la NASA étudie aujourd’hui. On croit généralement que l’eau de Mars s’est évaporée il y a environ 3 milliards d’années. Mais deux scientifiques étudiant les données que MRO a accumulées sur Mars au cours des 15 dernières années ont trouvé des preuves qui réduisent considérablement ce calendrier: leurs recherches révèlent des signes d’eau liquide sur la planète rouge il y a 2 à 2,5 milliards d’années, ce qui signifie que l’eau y a coulé environ un milliard d’années de plus que les estimations précédentes. FIN DE CITATION Peu de temps auparavant @brizhell m'avait signalé la parution le 18 janvier 2022 d'un article issu d'une collaboration internationale impliquant des chercheurs du laboratoire de Géosciences Paris-Saclay (GEOPS – CNRS / Univ. Paris-Saclay) avec entre autres Sylvain Bouley. Cet article conclue que Mars aurait abrité un océan dans son hémisphère Nord et sa partie polaire il y a seulement trois milliards d’années ! Il apparait parfaitement cohérent avec celui des chercheurs de Caltech qui ont observé des signes d’eau liquide sur Mars il y a 2 à 2,5 milliards d’années Communiqué de presse du CNRS : https://www.cnrs.fr/sites/default/files/press_info/2022-01/CP Un océan stable sur Mars il y a 3 milliards d'années.pdf Des indices suggèrent la présence d’une ancienne ligne de rivage… Et certains pourraient même correspondre aux dépôts d’un mégatsunami causé par l’impact d’une météorite il y a 3 milliards d’années ! En 2019, des géologues français ont identifié une structure qui pourrait être associée à cet évènement cataclysmique : le cratère Lomonosov, de 120 kilomètres de diamètre, dont la morphologie trahirait un contexte marin. Autant d’éléments laissant supposer qu’un océan tardif et relativement peu profond recouvrait alors les hautes plaines de Mars. Il manquait cependant une pièce importante au puzzle : des modélisations climatiques rigoureuses expliquant comment un océan aurait pu rester stable jusqu’à cette époque. D’où l’importance de l’étude dirigée par Frédéric Schmidt, du laboratoire Geops de l’université Paris-Saclay. Elle montre, dans les conditions qui régnaient alors, qu’un océan aurait pu se maintenir grâce à deux éléments : la présence de glaciers et la circulation océanique. En transportant la glace des hauts plateaux vers l’océan, les glaciers auraient fourni les quantités d’eau suffisantes en plus des faibles pluies, indiquent les simulations numériques. Quant à la circulation océanique, qui ramène l’eau chaude vers les pôles, elle aurait permis de conserver une température légèrement supérieure à 4°C, donc au-dessus du point de congélation. Et l'atmosphère devait contenir 90% de CO2 et surtout 10% de dihydrogène (H2), un puissant gaz à effet de serre qui aurait pu être libéré par le volcanisme, des phénomènes de dégazage lors d’impacts météoritiques ou encore des réactions chimiques entre l’eau et les roches. Il faudra bien sûr des confirmations plus directes, issues d’analyses géologiques, pour étayer cette théorie. Les simulations développées dans cette nouvelle recherche ajoutent donc de nouveaux scénarios non pris en compte dans les modèles précédents et envisagent la possibilité que Mars ait eu à un moment donné de son histoire un climat froid et humide, un ensemble unique de circonstances permettant à un océan massif de survivre à des conditions de gel pour rester liquide à la surface de la planète. Déposé en mai 2021 dans la région autrefois recouverte d’eau, le rover chinois Zhurong pourrait apporter prochainement de tels éléments. Et prouver qu’un océan aurait perduré ainsi pendant 1,5 milliard d’années, une durée probablement suffisante pour permettre l’émergence de la vie. Les commentaires de Frédéric Schmidt lui même : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/mars-mars-avait-ocean-stable-surface-il-y-encore-3-milliards-annees-62881/ Modifié 14 février 2022 par vaufrègesI3 2 6 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 333 Posté(e) 15 février 2022 (modifié) Parcours d’environ 20 mètres le 14 février, toujours en montée assez raide vers le fronton. Le paysage est de plus en plus époustouflant.. Curiosity est désormais positionné au pied de la butte spectaculaire "Maringma". POSITION AU 14 FÉVRIER 2022 (SOL 3386) – Nogal : CONTEXTE : Encore quelques mètres avant d'arriver sur le haut du fronton et se diriger vers la crête Vivian Sun, géologue planétaire : "Avant de continuer à rouler vers le fronton, nous avons prévu de nombreuses activités scientifiques de contact et de télédétection à notre emplacement actuel. Nous allons obtenir des mesures APXS et MAHLI d’une surface de roche lisse, qui nous fourniront plus de données sur les changements de composition de la roche à mesure que nous approchons du contact avec l'unité de couverture du fronton. Les observations ChemCam de deux cibles nodulaires, fourniront des données sur la composition de ces textures diagénétiques, similaires à celles que nous avons observées dans nos espaces de travail précédents. Nous allons également documenter de manière approfondie le paysage fantastique qui nous entoure, avec plus d'images Mastcam et ChemCam de "Maringma Butte", en se concentrant en particulier sur des roches saillantes et des images Mastcam de "Blackcraig Butte". Bien que nous ayons déjà pris des images de ces buttes à partir d'emplacements précédents, ces images supplémentaires sont utiles non seulement parce qu'elles auront une plus haute résolution (puisque nous sommes plus près maintenant), mais aussi parce que l'imagerie de la même caractéristique sous différents angles est la façon dont nous construisons notre compréhension tridimensionnelle de la stratification et de la sédimentologie de ces buttes". MOSAÏQUE NAVCAM - 14 FÉVRIER 2022 (SOL 3386) – Stuart Atkinson : Curiosity au pied de la butte "Maringma" NAVCAM - 14 FÉVRIER 2022 (SOL 3386) : Des vagues de sable incroyables !!!.. Un autre monde.. PANO NAVCAM - 14 FÉVRIER 2022 (SOL 3386) – Jan van Driel : PANO NAVCAM - 14 FÉVRIER 2022 (SOL 3386) – Olivier de Goursac : Une vue fantastique : au loin au Nord malgré la poussière atmosphérique on devine les remparts du cratère Gale, beaucoup plus proche au centre la Butte "Maringma", à droite le "Mont Rafael Navarro" plus sombre que le "Mont Sharp" au loin à l'arrière ANAGLYPHE : PANO MASTCAM - 14 FÉVRIER 2022 (SOL 3386) – Landru : La butte "Maringma" MASTCAM - 13 FÉVRIER 2022 (SOL 3385) : Un petite bille sombre (concrétion) visible en haut à droite de cette image : …. et en gros plan ci-dessous : Une roche vraiment très étonnante repérée devant le rover le 11 février (image navcam) : …. et en gros plan avec cette image Mastcam du 13 février (probable résultat d’une trrrès longue érosion éolienne - c'est fou !) : Modifié 15 février 2022 par vaufrègesI3 2 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
ALAING 59 464 Posté(e) 15 février 2022 Toujours aussi fabuleuses ces images superbe vue en 3D Mais . . . bizarre bizarre ce caillou super poli Bonne soirée, AG Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites